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Karine Manoa Linda

Karine Manoa Linda

Beaucoup de Malgaches pensent que la présence de poux dans les cheveux des enfants est inévitable. C’est faux, selon le Dr Jackob. Il nous met également en garde quant aux dangers que représentent certains produits pour lutter contre les poux. Nous parlerons aussi des causes de l’alopécie ainsi que les précautions à prendre pour prévenir ce problème capillaire qui peut également toucher les jeunes.


Maro amintsika no mihevitra fa tsy maintsy misy hao ny olombelona, indrindra mandritra ny fahazazana. Ny zaza mifampitakosona amin’ny namany rehefa milalao anefa no mahatonga azy mora hifindran’io bibikely io raha ny fanazavan’ny mpitsabo, Andrianomenjanahary Jackob. Manazava ny atao mba hisorohana sy hanalana ny hao izy ato anatin’ny SanteNakà. Ho resahin’ny Dr Lee kosa ny mikasika ny loha sola aloha loatra, ny antony mahatonga izany sy ny fisorohana azo atao.

Le dépôt de candidature pour les sénatoriales a débuté le 28 septembre et prendra fin le 12 octobre à 17h. Par ailleurs, la liste définitive de candidature sera clôturée le 29 octobre.

Selon le juriste Ranto Rasolonjanahary, des conditions sont à respecter pour être éligible à une élection sénatoriale. Elles sont déjà établies par la Loi Organique 2015-007 fixant les règles relatives au fonctionnement du Sénat ainsi qu’aux modalités d’élection et de désignation des Sénateurs de Madagascar.

Avant tout, le candidat doit être de nationalité malgache. Les femmes ayant la nationalité malgache par le lien du mariage ne sont éligibles qu’après 10 ans, à compter de la date de l’acquisition de ladite nationalité. « Parmi les conditions figurant dans cette loi : un citoyen peut être élu ou désigné sénateur, s’il est âgé de 40 ans révolus, s’il n’a jamais fait objet de poursuite judiciaire ou n’a été condamné pour un délit. Et surtout, s’il jouit toujours de son droit de vote », déclare notre interlocuteur. Il devra avoir régularisé ses obligations fiscales des trois dernières années.

Il devra également s’acquitter d’une caution de 15 millions ariary auprès des organisateurs des élections. Cette somme sera utilisée pour assurer les frais d’impression des bulletins de vote. 

« Tout citoyen répondant aux critères énoncés précédemment peuvent être candidat aux élections sénatoriales. Il n’est pas impératif que le candidat porte une couleur politique. Mais dans ce cas, il se présentera aux élections en tant qu’indépendant », souligne Ranto Rasolonjanahary.

 

Âgée de 22 ans, Malala Rajerison compte vouer sa carrière à aider les jeunes enfants en situation de handicap en devenant éducatrice spécialisée.

Après avoir vécu pendant 7 ans avec un enfant hémiplégique, Malala s’est tournée vers des études qui lui ont permis par la suite de devenir éducatrice spécialisée. Au fil des années, l’empathie et la compassion l’ont poussée à venir en aide aux enfants souffrant de handicap. Ayant commencé par prendre en charge des enfants de rue et des malentendants, elle s’est particulièrement focalisée sur les enfants souffrant de handicap mental.

Les missions d’un éducateur spécialisé

Pour Malala Rajerison, les enfants sont des êtres à part entière et peuvent également jouir des droits fondamentaux comme tout être humain. Ceux qui souffrent de handicap ne doivent pas être en reste aux yeux de Malala Rajerison. « Jusqu’à maintenant, les personnes souffrant de handicap sont souvent catégorisées et marginalisées à cause de leur handicap », explique-t-elle. Ainsi, selon elle, être éducateur spécialisé, c’est accompagner, être à l’écoute et également éduquer les concernés. Les missions d’un éducateur spécialisé consistent à faire en sorte que les bénéficiaires puissent ressentir des résultats positifs, qu’ils s’épanouissent et aient un comportement ainsi qu’une vision plus positive de la vie.

« Chaque être humain a le droit et le devoir de contribuer au bon développement de sa personne ainsi que de son entourage. J’ai choisi d’être éducatrice spécialisée pour justement permettre à ces individus de s’accepter et s’aimer tels qu’ils sont. Je suis là pour les aider à faire sortir leur potentiel et montrer au monde leurs valeurs. Je leur fais comprendre que leur différence n’est pas un handicap mais plutôt un point fort », souligne-t-elle. 

Besoin d’empathie

L’éducation spécialisée a plusieurs sous-domaines qui nécessitent tous beaucoup d’empathie des éducateurs spécialisés comme de l’entourage des sujets encadrés. « Les enfants en situation de handicap mental ont beaucoup de mal à se faire accepter dans les établissements scolaires », souligne-t-elle. Cela est causé, d’une part, par le manque de patience des enseignants mais aussi par l’incompréhension des parents d’élèves. « Dans certains cas, on pourrait parler de rejets. Pourtant, il faut se rappeler que ce sont des êtres en construction qui ont besoin d’être à la fois soutenus, assistés, recadrés et accompagnés », soutient-elle.

« Le bien-être de ces enfants me tient à cœur », précise cette éducatrice, qui s’arme tous les jours de patience, d’empathie et de sang-froid, afin d’offrir un soutien et une assistance spécifique aux enfants en situation de handicap mental. Selon elle, les personnes qui vivent avec ces sujets doivent continuer à soutenir ses enfants chaque jour et ignorer ceux qui essayent de freiner l’évolution de leurs enfants. « Cela peut parfois être difficile, mais avec amour tout est possible », renchérit Malala Rajerison.  

Après leurs études universitaires, la plupart des jeunes de Toamasina se penchent surtout sur les emplois de la fonction publique. Il existe pourtant plusieurs autres domaines vers lesquels les jeunes peuvent se tourner, dont l’entrepreneuriat, malgré leur manque de connaissances sur la culture entrepreneuriale. Quel avenir professionnel peuvent-ils donc avoir ? Ystalien, jeune entrepreneur et fondateur de l’entreprise Recycl’anay et Cecilia, présidente de Move On Toamasina en parlent dans Ndao Hilaoeky.


Mikendry ny tanjona ho lasa mpiasam-panjakana matetika ireo tanora ao Toamasina rehefa mahavita fianarana. Betsaka anefa ny sehatra ahafahany miasa sy mandraharaha ao an-toerana, saingy tsy ampy fahalalana sy fanabeazana mikasika izany izy ireo. Misy ho avy ara-kasa tokoa ve ny tanora ao Toamasina ? Hiresaka mikasika izay i Ystalien, tanora mpandraharaha sy mpamorona ny orinasa Recycl’anay, sy i Cecilia, filohan’ny Move On any an-toerana, ao anatin’ny fandaharana Ndao Hilaoeky.

mardi, 29 septembre 2020 12:21

Kozio ahy : Misoma

« Misoma » signifie s’amuser. C’est un verbe très utilisé dans la partie Nord de Madagascar, bien qu’il ne figure pas dans le dictionnaire. Prononcé « misoma » par les Tsimihety et « misôma » par les Antakarana, la signification de ce mot est le même partout à Madagascar. Mais il y a quand même quelques nuances à connaître quant à son utilisation. Le chercheur anthropologue Totovahiny Bellarmin nous apporte des éclaircissements à ce sujet.


Teny tena fampiasa any amin’iny tapany avaratry ny nosy iny ny hoe « misoma ». Raha any amin’ny faritra Tsimihety dia « misoma » no fiteny azy, fa raha any amin’ny faritra Antakarana kosa dia atao hoe « misôma ». Mitovy ihany nefa ny dikan’ireo. Misyfanavahana kely tokony ho fantatra mikasika ity tenin-jatovo ity.. Mitondra fanazavàna ny anthropologue, Totovahiny Bellarmin.

La principale responsabilité d'un Ampanjaka consiste à conserver les valeurs traditionnelles au sein de la société où il règne. Il exerce surtout dans le domaine social et culturel. L’Ampanjaka Angelina consacre une partie de son temps et de ses activités à aider les femmes vulnérables de la région Vakinankaratra. Elle donne des formations autour de la mode. D’ailleurs, les études qu’elle a faites à Londres concernent principalement la mode. Quant à Eris Rabedaoro, chercheur en us et coutume malgache, a choisi ce chemin pour sa fascination particulière par tout ce qui concerne la culture.


Ny Ampanjaka no mpiahy sy mpitandro ny fomban-drazana sy fomba amam-panao. Tsy izay ihany fa iandraiketina ihany koa ny sehatra sosialy sy ara-kolontsaina. Ho an’ny Ampanjaka Angelina manokana, manome fampiofanana manokana momba ny lamaody hoe an’ireo vehivavy any Vakinankaratra izy. Izay sehatry ny lamaody izay mihitsy moa no nianarany tany Londres. Ho an’i Eris Rabedaoro indray, mpikaroka manokana momba ny fomba maha-malagasy, liana amin’izay resaka kolontsaina izay izy ary nisafidy an’izay lalana izay.

La fusion de genres musicaux est devenue très tendance. A Madagascar, fusionner la musique traditionnelle avec d’autres genres musicaux n’est plus un fait nouveau. Après le hip hop et le hira gasy, place maintenant au Rock X hira gasy.

Du rock et du hira gasy fusionnés sur une même scène était improbable jusqu’à ce que les Dizzy Brains, Tambour Gasy et ATM Project décident de s’associer pour un concert. Ce spectacle baptisé « Rock X hira gasy » en est à sa deuxième édition. Lors de la première édition, le spectacle était en ligne. Mais cette fois, les fans de rock et de hira gasy peuvent découvrir directement ce nouveau mélange à l’IFM.

Quand le rock et le hira gasy fusionnent

Le rock’n’roll a marqué le début du rock dans les années 40. A cette époque, le rythme a pris son  influence à partir de fusions de jazz, de country et de blues. Ainsi, à la base le rock était déjà un style fusionné. Désormais, le rock est également associé à la musique traditionnelle malgache.

Durant le spectacle, l’art oratoire malgache ou le « kabary » ainsi que le hira gasy seront insérés dans le rock. Rainitelo du Tambour gasy explique que c’est une nouvelle découverte. Et si les organisateurs ont tenu à reprendre le concert en si peu de temps, c’est que ce nouveau style intéresse un bon nombre d’adeptes de musique. Il souligne qu’après le premier show avec les Dizzy Brains et l’ATM project, les fans de hira gasy notamment du Tambour gasy ont commencé à apprécier les styles des 2 autres groupes.

Pour Eddy Andrianarisoa des Dizzy Brains, c’est un peu difficile d’associer le rock avec le hira gasy parce que ce sont deux styles assez différents. L’important c’est de savoir accorder les 2 musiques pour donner un style unique. Selon lui, il n’y a pas de styles de musique qui ne peuvent pas être associés. Leurs fans peuvent être contents ou surpris du résultat. Ils peuvent aussi ne pas aimer le mélange. Mais ce qui est important c’est de savoir que ce sont des styles musicaux comme tant d’autres.

L’ATM Project a l’habitude de faire des mélanges de genres musicaux, selon Anjara Rakotozafiarisoa, un membre du groupe étant donné que leur style c’est du « rock fusion ». Pour certains fans, il y a plus de curieux que de vrais fans de la fusion « rock et hira gasy ». Pour d’autres, il faut s’habituer aux nouvelles sonorités pour pouvoir apprécier.

Pour découvrir cette nouvelle fusion, deux shows sont organisés par Tambour gasy, Dizzy Brains et ATM project, ce vendredi 25 septembre et samedi 26 septembre.

vendredi, 25 septembre 2020 12:57

Envoi de SMS : Toujours en vogue chez les jeunes

50 millions de SMS inter-réseau et 7,7 milliards de SMS intra-réseau ont été envoyés pendant l'année 2019, selon les derniers chiffres de l'Agence de Régulation des Technologie de Communication (ARTEC). Malgré l'avènement des NTICs, l'envoi de SMS (shorts messages services) semble toujours en vogue à Madagascar.

« J'utilise les SMS car mes proches n'ont pas forcément accès à Facebook, ni Internet et encore moins aux réseaux sociaux. Je suis alors obligée de leur en envoyer au besoin », indique une jeune fille que nous avons interrogée. Une autre nous révèle que « le sms est plus facile à utiliser pour moi et aussi plus pratique car tous ne sont pas toujours connecté ». Une troisième évoque qu’elle « envoie des SMS lorsque la personne à contacter n'est pas connectée sur Facebook ». Selon ces jeunes, envoyer un SMS est plus pratique et plus accessible que les messages via les réseaux sociaux.

Des SMS à moindre coût

Selon Maholy Andrianaivo, journaliste et sociologue, « les jeunes ont plus tendance à envoyer des SMS pour des raisons de coût d'abord car c'est plus abordable ». En effet, dans les offres proposées par certains opérateurs téléphoniques, il est possible d'envoyer plusieurs dizaines de SMS en une journée à coût relativement bas. Elle ajoute que «  c'est également une question de matériel car pour les jeunes habitants dans des zones rurales, il leur est difficile de trouver un bon réseau téléphonique pour se connecter à Internet. L'envoi de SMS leur permet alors de rester en contact avec leurs proches, peu importe où ils sont. C’est en plus une question de sécurité car les jeunes pensent qu'avec un chat par SMS, ils sont plus en sécurité et la chance qu'un hacker puisse pirater leur téléphone est mince ».

Pour Haja Arson, anthropologue, une autre raison vient étoffer celles déjà énoncées. « Je pense que c'est d'abord une question d'habitude. D'ailleurs, l’utilisation du SMS a été en vogue bien avant l'arrivée des réseaux sociaux ou Internet » dit-il. Toujours selon cet anthropologue, « cependant, avec les différentes promotions des opérateurs de télécommunications, il y a une tendance au changement de pratique chez les jeunes. Ainsi, plus tard, l'utilisation des messages sur les réseaux sociaux va prendre le dessus à cause des différentes fonctionnalités offertes : transferts d’images, de photos,  de vidéos, ou encore d’autres fichiers et surtout la possibilité de mettre des émotions à travers les emojis ». Mais en regardant les derniers chiffres, cela ne sera pas pour tout de suite.

 

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