En raison de la crise engendrée par la covid-19, plusieurs entreprises à Madagascar ont dû suspendre leurs activités. La Star, une des plus grandes entreprises de l’île est également confrontée aujourd’hui à cette situation.
Après la Gastronomie Pizza et également les acteurs dans le secteur du tourisme, de l’informatique et de l’hôtellerie, c’est au tour de la Star aujourd’hui de passer par la mise au chômage technique de ses employés. Face à la conjoncture sanitaire actuelle, 5 usines de la compagnie fermeront leurs portes jusqu’au 31 août 2020.
L’ensemble des salariés au chômage technique
La crise sanitaire n’a pas raté les entreprises du secteur privé et même les grandes enseignes comme la Star. En effet, l’ensemble du personnel de la plus grande entreprise de production et de distribution de boissons alimentaires est au chômage technique jusqu’au 31 août 2020. C’est dans une note interne adressée aux salariés en date du 27 juillet, que la direction de l’entreprise a informé les milliers d’employés de cette décision.
Après l’usine de la Star à Ambatolampy qui était déjà en arrêt depuis le mois de mai, l’usine d’Andraharo et celle d’Andranovelona ont suivi le pas dès début juillet. Cette semaine, ce sera le tour de l’usine d’Antsirabe et de celle d’Antsiranana. Ainsi, l’ensemble des salariés de l’entreprise sont au chômage technique pour une durée d’un mois, à l’exception de ceux qui sont d’astreintes.
« Situation frustrante »
« La situation est déjà assez difficile avec la crise sanitaire et maintenant il a fallu que nous soyons au chômage technique », déplore un salarié de l’entreprise travaillant à l’usine d’Antsirabe. « Plus encore, après plus de 65 ans, je pense que c’est la première fois que l’usine d’Antsirabe ferme ses portes », poursuit-il, expliquant ses frustrations. Toutefois, dans une deuxième note en date du 28 juillet, la direction de l’entreprise a tenu à rassurer ses employés sur la sécurité de leurs emplois, raconte ce salarié.
En voulant contacter la direction par le biais de la responsable de communication et d’autres responsables encore, la rédaction du Studio Sifaka s’est heurtée à des appels en absence et des refus de donner des explications sur la situation.