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©Association SAMEVA
Le métier de couturière permet aux mères célibataires d’avoir un revenu mensuel.

SAMEVA : Un emploi décent aux mères célibataires

Donner l’opportunité de faire valoir le talent de couturière en rémunérant les mères célibataires, telle est la mission de l’association SAMEVA. L’objectif de cette initiative est de les aider à subvenir aux besoins de leur foyer. En effet, la majorité des familles à Diego Suarez sont monoparentales. Elles sont constituées par des mères célibataires.

Sameva est un terme polysémique. D’abord, il évoque la tradition du Nord à travers le « sarogno », la grande jupe traditionnelle des mariées, lors de leurs noces et de « Meva » signifiant belle au Nord. Puis, Sameva est également un prénom féminin chez les Tsimihety, une ethnie connue pour sa valeur guerrière et sa force de résistance. Et enfin, selon les responsables de l’association, c'est un clin d'œil à la langue française, puisque en essayant les créations Sameva, il y a de fortes chances de dire : « ça me va  ». 

Des tote bags, des pochettes, des masques et des trousses en tissus locaux comme le soga ou le lambahoany et en tissu importé africain comme le wax, ce sont quelques produits que fabrique cette structure.

Vivre des ventes de leurs produits

Cette association est unique en son genre à Diego Suarez. Elle est uniquement composée de mères célibataires et offre l’opportunité à ces femmes d’augmenter leurs revenus en travaillant dans un cadre décent. Selon la présidente fondatrice de l’association, Irène Zafirina : « Nous voulons que les femmes comme nous puissent également s’épanouir et trouver un cadre de travail décent. Quelles que soient les productions que nous réalisons, 60% des recettes reviennent aux couturières, mères célibataires. 20% sont destinées à la cantine scolaire pour des enfants en situation de handicap dans la ville. Le reste sert à l'achat de fournitures et au fonctionnement de l'association, puisqu’il faut payer le loyer ainsi que l’eau et l’électricité. »

En ce moment, l’association fait travailler une cinquantaine de femmes et permet de nourrir une trentaine d’enfants handicapés.

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