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©Studio Sifaka
Le repli sur soi-même et la non-acceptation de ses défauts physiques est dangereux pour la santé mentale.

Le bodyshaming : s’en sortir, c’est possible…

Il y a quelques semaines, une lettre de suicide d’une jeune fille a circulé sur Facebook. C’était un message destiné à sa mère, expliquant les raisons de son acte. La jeune fille subissait diverses formes de moqueries à l’égard de son corps. Mal dans sa peau, elle a dénigré son corps. Les mots auront eu raison d’elle.

Parmi les victimes de bodyshaming, certaines arrivent à sortir la tête hors de l’eau en faisant des efforts pour laisser passer les commentaires parfois exagérés. C’est le cas de deux jeunes filles, que nous appellerons Mirana et Diamondra et qui ont réussi à se surpasser. Elles ont pu regagner leur confiance en elle et ont réussi à se faire valoir.

Le soutien d’un être cher

Mirana, pour sa part,  a complètement changé d’environnement. Sa mauvaise expérience remonte au collège et au lycée. Quand elle est arrivé à l’université, plus personne n’a fait de remarque sur son corps. Et même, une fille qu’elle croyait être dangereuse a fait preuve de sympathie à son égard. « Depuis, j’ai compris que tout le monde n’était pas pareil, avoue-t-elle, chacun a sa valeur, je n’ai plus fait attention aux remarques des autres ». Cette prise de conscience l’a aidée à oublier son mal-être. En parallèle à cela, son amoureux l’a également soutenue. Grâce à lui, aujourd’hui elle en est arrivée à accepter et à aimer son corps, ses défauts et surtout ce qu’elle est.

Délivrée grâce au slam

Diamondra, quant à elle, a vécu persécutions et dénigrements au collège. Pour une jeune fille de morphologie plutôt mince, atteinte de strabisme, ses camarades étaient durs avec elle. Un mal pour bien car depuis sa découverte du slam,elle a réveillé l’artiste qui sommeillait en elle. Cet art est devenu sa passion. C’est à travers ses écrits qu’elle a pu extérioriser son mal-être. D’ailleurs, son premier texte porte sur la dépression. Son côté artistique a aidé Diamondra à  se libérer du jugement des autres. Elle a pris son courage à deux mains et est montée sur scène pour s’exprimer en public. « Je me suis regardée dans le miroir, confesse-t-elle, et j’ai analysé tous mes défauts et je les ai tout simplement acceptés », poursuit-elle

Miarana et Diamondra ont trouvé leurs voies. Elles ont fait des découvertes et grâce au soutien de leurs proches, elles ont fini par s’accepter et ont retrouvé l’estime d’elles-mêmes.

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