Depuis ce lundi, les épreuves d’Éducation Physique et Sportive (EPS) du BEPC 2025 battent leur plein dans plusieurs centres d’examen de la capitale. Sur la piste ou sur le terrain, dans l'effort ou dans la joie, les collégiens livrent une avant-dernière bataille avant le diplôme.
T-shirts trempés, visages concentrés, encouragements des parents et applaudissements des camarades : l’ambiance est sportive et studieuse sur les différents terrains d’examen de la capitale. Ce lundi 12 mai, les épreuves pratiques d’EPS ont officiellement débuté dans plusieurs centres d’examen : au Lycée Moderne Ampefiloha (LMA), sur le terrain d’Ankatso pour le centre du Lycée J.J Rabearivelo, ainsi qu’au stade municipal d’Alarobia pour les candidats du Lycée Nanisana.
Sur le terrain de l’Académie Nationale des Sports à Ampefiloha, nous avons assisté au déroulement des activités. «En général, tout se déroule à merveille. On ne peut pas se passer des petits soucis, mais chaque problème a une solution », confie Sitraka Ravelojaona, cheffe de centre adjointe au centre LMA.
Les candidats sont évalués sur trois épreuves au total incluant une épreuve collective (Football, Basketball, Handball, Volleyball, Rugby), une épreuve individuelle (la vitesse, les sauts, la gymnastique, le grimper, la natation ou les lancers), et une course de demi-fond — 600 mètres pour les filles et 800 mètres pour les garçons.
Mais au-delà des chiffres et de la logistique, ce sont les voix des élèves qui racontent le mieux cette épreuve. « C’est un peu dur pour moi. Certains sont beaucoup plus grands, et moi je suis tout petit… mais ça ira », murmure Hanta, 13 ans, les yeux brillants d’espoir.
« J’avais vraiment peur, mais je l’ai fait ! J’ai fini troisième, alors que les autres filles étaient plus grandes que moi », s’exclame Julia, 12 ans, encore essoufflée mais fière de sa performance.
Et pourtant, l’épreuve d’EPS reste facultative au BEPC, un détail que beaucoup oublie.
« En ce moment, seuls 75 % des candidats choisissent de passer l’épreuve d’EPS. Pourtant, c’est une bonification ! J’incite les autres à participer, car cette matière offre de nombreux avantages », insiste Rovasoa Rakotondraibe, cheffe de centre adjointe au lycée Jules Ferry Faravohitra. Elle rappelle que l’EPS est bien plus qu’une discipline scolaire : « Elle prend soin du corps, de l’âme et de l’esprit. »
Alors que certains centres sont en pleine activité, d'autres ont déjà clôturé leurs évaluations. Le centre Jules Ferry Faravohitra a terminé la semaine dernière. Quant au lycée d’Ambohimanarina, il avait lancé les épreuves il y a deux semaines déjà . Cette répartition échelonnée permet une meilleure gestion des infrastructures sportives et des effectifs.
Ny Aina Andrianarisoa