Ce soir à 19 heures, les Barea de Madagascar joueront l’un des matchs les plus importants de leur histoire. Pour le compte de la 8ᵉ journée des qualifications à la Coupe du monde 2026, les Zébus affrontent le Tchad, lanterne rouge du groupe I et déjà éliminé de la course.
Une victoire impérative
L’équation est simple : seule une victoire permettra aux Malgaches de continuer à rêver du Mondial ou, au moins, d’arracher une place de barragiste en tant que meilleur deuxième. Longtemps considérés comme outsiders, les Barea abordent cette rencontre dans la peau de favoris. Le Tchad, de son côté, n’a récolté qu’un seul point en sept journées… mais ce point, il l’a obtenu contre le Ghana, actuel leader du groupe.
De quoi inciter à la prudence. « On n’a pas le droit de sous-estimer le Tchad, qui a tenu tête au Ghana, un cador africain. Mais je pense que si on continue à nous battre, on a nos chances d’aller plus loin », confie l’ailier Arnaud Yaya.
Une ambiance soudée dans le groupe
La force des Barea réside aussi dans leur cohésion. Malgré l’arrivée de nouvelles têtes, la convivialité reste intacte. « L’ambiance ne change pas et n’a jamais changé. Les nouveaux s’adaptent vite car les anciens les accueillent à bras ouverts », explique El Hadary, double passeur décisif lors du succès contre la Centrafrique. Cette complicité s’est encore illustrée lors d’une journée de repos, où joueurs et staff ont partagé des jeux collectifs, renforçant la symbiose d’un groupe déjà soudé.
Toujours en course
Avec des joueurs en forme et un vestiaire uni, Madagascar a toutes les cartes en main. L’espoir reste intact d’entendre l’hymne malgache résonner lors du prochain Mondial. « On est toujours en course et il faut continuer à se battre », résume El Hadary.
La route reste toutefois semée d’embûches. Après le Tchad, les Baréa devront affronter le Mali et les Comores lors de la prochaine fenêtre FIFA. Actuellement troisièmes avec 13 points, ils sont talonnés de près : le Ghana mène avec 16 points, tandis que le Mali et les Comores guettent le moindre faux pas malgache.
Ravo Andriantsalama