Le 11 septembre reste une plaie ouverte dans l’histoire contemporaine. Vingt-quatre ans après les attentats de 2001, la date continue de résonner avec un écho lourd, celui de milliers de vies fauchées et d’un monde bouleversé à jamais.
Ce matin-là , à New York, à Washington et en Pennsylvanie, l’Amérique découvrait sa vulnérabilité. Quatre avions détournés, deux tours jumelles réduites en poussière, le Pentagone frappé, près de trois mille victimes. Le monde entier regardait, incrédule, les images de l’effondrement. Depuis, chaque 11 septembre est devenu un rituel de mémoire, un rappel que la sécurité est fragile et que la paix n’est jamais acquise.
À Antananarivo, Craig Ferguson, Conseiller à la Communication et aux Affaires culturelles de l’Ambassade des États-Unis, a rappelé que « dans les heures et les jours qui ont suivi les attaques, nous avons été témoins de ce que l’humanité a de meilleur. » Il a salué le courage des secouristes, la solidarité entre inconnus, et l’unité d’un peuple qui, au-delà de ses divisions, s’est rassemblé dans le deuil et la compassion.
« Nous devons continuer à honorer la mémoire de ceux que nous avons perdus, non seulement par nos paroles mais par nos actes, en faisant preuve de compassion, de bravoure et de dévouement », a-t-il ajouté, avant d’inviter l’assistance à observer une minute de silence.
Mais cette journée de recueillement est assombrie par une autre tragédie : l’assassinat de Charlie Kirk, figure politique conservatrice, lors d’un rassemblement à l’Université de l’Utah Valley lors d’un « American Comeback Tour ». Un tir venu du toit en présence de 3000 personnes. Les autorités parlent d’un « assassinat politique ». L’onde de choc se superpose à celle du souvenir, comme si le calendrier s’acharnait à rappeler la violence.
Deux drames, deux époques, deux visages de la même réalité : la vulnérabilité humaine face à la haine. Le 11 septembre n’est plus seulement une date dans les livres d’histoire. C’est une cicatrice, qui se ravive à chaque nouvelle tragédie.
Ravo Andriantsalama