Les élèves du lycée Jean Joseph Rabearivelo (LJJR) d’Analakely sont descendus ce matin dans les rues du centre-ville pour réclamer la reprise immédiate des cours. Excédés par la longue suspension des classes, ils exigent des solutions rapides de la part du ministère de l’Éducation nationale.
« On veut étudier, c’est notre droit », scandaient les élèves du lycée Jean Joseph Rabearivelo (LJJR) hier dans les rues d’Analakely. Le cortège, parti du parvis de l’Hôtel de Ville, a rejoint les environs d’Ambohijatovo. Ces jeunes réclament des mesures concrètes pour que l’enseignement public reprenne enfin son cours normal.
« On n’a plus école depuis trop longtemps. Nous, on veut juste étudier, mais nos enseignants refusent. C’est pour cela qu’on manifeste », confie une élève en colère.
Un autre élève, visiblement frustré, ajoute : « Si aucune solution n’est trouvée et si l’État ne veut plus qu’on aille à l’école, qu’il rembourse l’argent que nos parents ont payé en début d’année. » Certains manifestants ont même lancé un ultimatum de 24 heures aux autorités pour résoudre le problème.
Les cours toujours suspendus malgré les annonces officielles
De son côté, la ministre de l’Éducation nationale, Karena Elis Hanitriniaina, a annoncé que les cours devaient reprendre ce lundi sur tout le territoire, affirmant que les discussions avec les enseignants étaient déjà engagées. Pourtant, la réalité sur le terrain contredit ces déclarations. La majorité des collèges et lycées publics des grandes villes n’ont toujours pas rouvert leurs portes.
Des manifestations similaires ont éclaté dans d’autres établissements, notamment au lycée moderne d’Ampefiloha (LMA). Les élèves du LJJR affirment d’ailleurs compter sur le soutien de leurs camarades d’autres écoles de la capitale, dont le lycée Jules Ferry à Faravohitra, pour renforcer leur mouvement.
Ces jeunes manifestants attendent désormais une réaction rapide du ministère. Leur message est clair : ils veulent retourner en classe au plus vite.
Ravo Andriantsalama





