Se lancer dans l’entrepreneuriat c’est investir, « engager de l’argent », que ce soit à partir d’un emprunt ou via des économies de plusieurs mois, voire des années. Il est donc normal de se dire qu’entreprendre, pendant une période de crise, serait risqué et relève d’une idée frivole. Pourtant, c’est dans des moments pareils que les opportunités sont nombreuses. Au-delà de tous les aspects négatifs, les crises comme celle du covid-19 sont des viviers d’atouts pour ceux qui veulent réellement se lancer.
Chômage technique pour certains, opportunités pour d'autres
La situation actuelle amène chacun à être aux aguets et surtout à se demander que faire dans les jours et les mois à venir. Depuis le confinement, la plupart des entreprises ont vu les efforts de plusieurs années partir en ruine. Face à l'insolvabilité ou à l'impossibilité de payer les différentes charges comme le salaire des employés, certains entrepreneurs ont dû fermer boutique.
Toutefois, là où certains ont échoué, d'autres ont trouvé une opportunité de lancer leur entreprise. Pour dire que pour les entrepreneurs, il s’agit d’une opportunité à saisir. Durant les quelques mois de confinement, de nombreuses petites structures comme les petites et moyennes entreprises ont vu le jour, à l'exemple de Global Hub Network, qui a vu son lancement officiel le 15 juin dernier. Pour Andry Mahery, jeune entrepreneur à l'origine de cette startup : « l'important c'est de se fixer un objectif, et de voir la crise comme un défi à relever. Se plier à la crise, c'est d'ores et déjà s'avouer vaincu sans pour autant se battre ».
Savoir prendre des risques
Avec l'arrivée de la pandémie, les entreprises ont dû revoir leur stratégie, voire leur mode de fonctionnement. Depuis le 20 mars, l'annonce du confinement a quelque peu - pour ne pas dire entièrement - bouleversé le fonctionnement de toutes les structures. Mais au-delà de cet aspect, la crise recèle d’opportunités qui n'attendent qu'à être prises, à condition que l’on sache calculer les risques. Bien que peu nombreuses, des entreprises et start-up ont vu leur lancement durant cette période de crise, c’est un risque à prendre, d’autant qu’il n’existe pas de meilleur moment pour démarrer, selon certains jeunes qui ne voient que des raisons de foncer.
Toutefois, il convient de bien préparer le terrain avant de se lancer, au risque de se heurter à un mur et de voir ses économies partir en fumée. En entreprenariat, les risques de ne pas réussir sont toujours présents, mais seuls ceux qui savent bien les évaluer peuvent « parfois » réussir.
Pour cela, penser à bien étudier son projet de long en large est primordial. L’idée est-elle bonne ? Qui seront les clients à cibler ? Comment et par où commencer ? Et surtout, est-ce que ce sera viable si la crise perdure assez longtemps ? Si le doute plane, il est possible d’en parler autour de soi et d’échanger avec des entrepreneurs, et de sonder leur avis.
