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©Poopety-Doll house
Un marchand de beignets en miniature de chez Poopety-Doll house.

Poopety-Doll house : Quand Barbie s’épanouit en contexte malgache

Hier, Rakibo a accouché de ses jumeaux sous les yeux émerveillés de milliers d’internautes, à majorité féminine. Rakibo, c’est une Barbie parmi tant d’autres dans la collection de Poopety, la jeune femme qui gère la page Poopety-Doll house sur Facebook. Cela n’a aucun but lucratif. Elle partage juste sa passion.

Apprentissage sur le tas

Poopety n’a pas particulièrement suivi des études sur la réalisation de diorama. Elle l’a appris toute seule grâce à des tutoriels. Elle n’utilise donc pas d’échelle mais réalise les éléments d’un décor en faisant des estimations à vue d’œil par rapport à la taille des poupées. Cette passion pour les Barbie et les miniatures est née en Poopety un jour de noël. « Je cherchais des jouets pour ma fille mais il n’y avait aucun magasin de jouets là où nous habitions. C’est à partir de ce moment que j’ai fabriqué des maisons et des accessoires pour des poupées Barbie », raconte la jeune femme. Les années ont passé, les poupées n’intéressaient pas trop la petite. Par contre, la maman a replongé en enfance en fabriquant des scènes de vie pour les poupées et en les prenant en photo.

Des décors de la vie quotidienne à Madagascar

Poopety imagine les scènes à partir de la vie réelle des Malgaches, de ses rêves et du quotidien des jeunes. Puisque c’est une passion, elle ne s’impose pas d’objectif de production. La plupart du temps, elle fabrique les accessoires pendant la nuit et collabore avec sa sœur pour les habits traditionnels malgaches. Il y a aussi des objets qu’elle achète et retouche pour que ce soit plus proche de la réalité. Pour ce faire, elle recycle du carton, des boîtes, des capsules et bien d’autres déchets. Les poupées, elle se les procure dans les friperies.  

Les internautes ont donc suivi toutes les péripéties de la grossesse de Rakibo. Mais également d’autres histoires avec des décors en miniature typiquement malgaches : un marchand de composé et de koba, des jeunes femmes allant laver leur linge, des Vezo revenus de la pêche. Bref, on y trouve toutes les thématiques, sauf la maladie et la mort.

La page Facebook existe depuis juin 2018, mais ces petites histoires ont fait exploser les réactions et les partages de publications depuis quelques jours. Actuellement, les quelques 25.000 fans attendent avec impatience de nouveaux épisodes.

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