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©Andrea Piacquadio/Pixabay
Les entreprises recherchent en ce moment des cadres expérimentés.

Les métiers qui recrutent en pleine crise

De nombreuses entreprises sont actuellement en difficulté. Beaucoup ont été contraints de fermer au point d’abandonner une partie ou la totalité de leurs salariés au chômage technique, mais d’un autre côté, il reste encore des structures qui continuent de recruter.

Déjà qu’en temps normal les jeunes éprouvent des difficultés à trouver un emploi, cette crise sanitaire n’arrange pas la situation. Il y a toutefois des structures qui continuent à faire appel aux agences de recrutement. « Ce sont généralement des banques, des entreprises commerciales ou dans l’industrie qui cherchent des candidats pour tenir des postes à responsabilités : chef d’agence, responsables commercial, directeur », explique la chargée de recrutement senior de l’agence CAPFOR. On cherche aussi des cadres dans l’industrie du textile, dans le domaine de l’informatique et dans les centres d’appel, selon le Responsable Sourcing de l’agence Ikandra, Toky Andrianjakamanitra.

Ces offres n’arrivent pas à répondre aux demandes selon ce responsable. « La plupart du temps, ceux qui envoient des candidatures spontanées manquent d’expériences, alors que c’est une des premières exigences des entreprises », déplore-t-il. Il reste toutefois des personnes qui trouvent leur bonheur, selon Santatra Mamonjisoa. « Certaines de nos demandes sont satisfaites puisqu’il y a beaucoup de chômeurs actuellement. Les salariés réduits au chômage technique n’en peuvent plus et cherchent de nouvelles opportunités », explique-t-elle.

Baisse des offres d’emploi

Actuellement, non seulement il y a moins d’entreprises qui publient des offres d’emploi qu’en temps normal, mais en plus, le nombre de recrutements qu’elles font par mois a diminué. « Il y a peu d’offres. Les entreprises n’osent plus investir dans de nouveaux postes. Elles préfèrent attendre que la situation s’améliore. Si l’on recevait mensuellement des offres de trois ou quatre postes par mois de la part d’une entreprise, aujourd’hui, il n’y en a plus qu’une ou deux », explique la Chargée de recrutement sénior de CAPFOR, Santatra Mamonjisoa. Même chose chez Ikandra, la baisse des publications d’offres est d’environ 70%.

C’est une situation qui pourrait pousser les jeunes vers l’entrepreneuriat, mais aussi vers le secteur informel.  

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