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©Mampianina Randria
La jeune écrivaine Mampianina Randria.

De plus en plus de jeunes auteurs malgaches écrivent en français

Les Nations-unies consacrent la journée du 20 mars à la langue française. Nous nous sommes intéressés aux jeunes malgaches qui ont une passion pour la littérature francophone.

Écrivains depuis leur enfance, ce n’est que plus tard qu’ils ont décidé d’en faire leur métier. Pourquoi écrivent-ils en français alors qu’ils sont Malgaches et habitent à Madagascar ? Voici leurs réponses :

Haingo Mara, une écrivaine qui habite à Sambava : « La première fois que j’ai lu un livre, c’était en français. Quand nous étions en classe de primaire, nous étions entourés par des livres en français. C’est donc venu tout seul quand j’ai commencé à écrire à l’adolescence. »

Sitraka Rafanomezantsoa, originaire de Toliara : « C’est la langue avec laquelle j’ai découvert la littérature, grâce à Jean Joseph Rabearivelo. C’est aussi pour être lu dans le monde entier. »

Mampianina Randria, une Tananarivienne : « Ce sont les livres en français qui sont les plus accessibles aux jeunes actuellement. Les jeunes n’aiment pas aller à la bibliothèque ou la librairie. C’est dans ces endroits qu’on trouve des livres en malgache, mais ces derniers ne sont pas valorisés. Ce sont plus les livres francophones qui sont mis en avant. »

À noter que ces trois jeunes écrivains sont les lauréats du concours de nouvelles organisé par la francophonie en 2016.

 

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