Le stress est un mal encore méconnu mais que beaucoup de Malgaches subissent au quotidien. L’incertitude autour de la hausse des prix ajoute à ce stress omniprésent. Il est important de s’accorder un break d’après une psychologue. Les jardins constituent une alternative.
Le traintrain de la vie urbaine est une source de stress à Antananarivo. « Je comprends pourquoi les gens de Tanà n’ont jamais le temps, lance une habitante de Toamasina qui vit dans la capitale depuis quelques mois. Le rythme est vraiment soutenu ». L’ouverture du jardin d’Ambohijatovo rappelle l’intérêt de trouver du temps pour soi. En effet, le contraste par rapport aux embouteillages juste à côté est saisissant lorsqu’on s’engage dans la place qui vient d’être rouverte au public, les weekends dans un premier temps. En s’enfonçant un peu plus dans cet écrin de verdure, le bruit de la circulation laisse progressivement place à des gazouillis d’oiseaux et même au murmure d’un ruisseau. On se laisse facilement transporter par le calme que dégage l’endroit.
Emotions négatives
D’après la psychologue Stacy Rakotondrazanany, se rendre dans ce genre d’endroit aide dans la gestion de stress. « Les espaces non contraignant qui ne rappellent pas l’activité de travail sont utiles pour se ressourcer. L’idéal est de partir un peu de la ville mais les jardins et les parcs constituent une alternative pour ceux qui n’ont pas les moyens de le faire », indique-t-elle. D’après elle, l’idée est de sortir des environnements qui créent des émotions négatives.
Tolotra Andrianalizah