COVID-19 : Tous ensemble face au virus

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©Caniceus / Pixabay
Partout, le port du masque est exigé.

Non-port du masque : L’emprisonnement est-il possible ?

Le port du masque est obligatoire dans tous les endroits publics. Si la population malgache s’y conforme en général, des irréductibles continuent de déroger à cette règle.

Indiqué parmi les gestes barrières contre la covid-19, le port du masque a prouvé son efficacité la semaine dernière dans le Missouri. Deux coiffeuses présentant des symptômes de la maladie ont continué à travailler en attendant les résultats de leurs tests respectifs. Durant cette période, les deux femmes ont reçu près de 140 clients mais elles n’ont transmis le virus à aucun d’eux. Les coiffeuses portaient un masque. Et pas seulement là-bas, le port de masque a empêché la transmission massive de la covid-19 dans le monde.

Avec l’explosion des cas à Antananarivo et l’augmentation du nombre de décès, le masque joue un rôle clé dans la mesure où certaines activités se déroulent encore durant la matinée dans plusieurs quartiers, sans parler de la grande éventualité des cas asymptomatiques. Force est de constater que des Tananariviens continuent de déroger à cette règle. A la question si une peine d’emprisonnement est possible pour les contrevenants, une magistrate répond par l’affirmative.

Situation d’exception

Elle indique toutefois qu’il faut inclure le port du masque parmi les mesures édictées par le Président de la République dans le cadre de la situation d’exception. « L’article 19 de la loi 91-011 sur les situations d’exception indique que la violation de ces mesures peut valoir de trois à un an d’emprisonnement et jusqu’à 500.000 ariary d’amende ». Elle précise que le non-port de masque est pour le moment une contravention mais ne s’inscrit pas parmi ces mesures comme la fermeture des bars.

Des pays choisissent d’emprisonner les personnes qui ne portent pas le masque comme au Maroc où cela peut valoir jusqu’à trois mois d’emprisonnement, six mois au Maroc voire trois ans au Qatar. Avec la capacité des prisons à Madagascar, cela risque d’être difficile.

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