COVID-19 : Tous ensemble face au virus

Débat des jeunes

Andrea Razafi

Andrea Razafi

Présence des forces de l’ordre accrue à Antananarivo pour ramener un semblant de sécurité dans la capitale alors que les attaques en tout genre se multiplient.

« On ne se sent plus en sécurité dans la ville ». Voilà un sentiment que partagent les Tananariviens actuellement. Il ne se passe pas une journée sans qu’un sordide fait divers n’émaille les réseaux sociaux, devenus un véritable pouls pour jauger l’insécurité dans la ville. La violence des actes perpétrés par les malfaiteurs, souvent armés, fait froid dans le dos. La peur se lit sur le visage des habitants. « J’évite autant que possible de rentrer seule une fois la nuit tombée, indique une jeune femme qui habite Ambondrona. Je viens de me faire attaquer sur le chemin qui mène à mon domicile il y a quelques semaines. C’est la première fois que cela m’arrive. C’est traumatisant ».

Caméras de surveillance

Résultat, les rues notamment dans le centre-ville se vident rapidement une fois que le soleil couché. Terreur à ceux ou celles qui ont le malheur de rentrer au-delà d’une certaine heure. Des attaques sont même perpétrées dans les transports en commun.

La présence renforcée des forces de l’ordre ces derniers jours a pour but justement de ramener un semblant de sécurité. La police a annoncé un renforcement des patrouilles tandis que l’armée a apporté sa contribution. Depuis le début de cette semaine, lors d’une opération, la police nationale a coffré une trentaine de malfaiteurs et de cambrioleurs dans la capitale, dont les auteurs des attaques à moto du côté d’Ambohimanarina. Les Tananariviens saluent cette initiative mais la question qui les taraude c’est : jusqu’à quand ? Le ministère du développement numérique s’y est également mis avec l’annonce de l’installation de caméras de surveillance dans les six arrondissements.

Tolotra Andrianalizah

L’application AndriA, crée par l’équipe Masôva regroupant des jeunes étudiantes en droit, est née dans le cadre du projet SAFIDI. Ce projet vise l’autonomisation des jeunes femmes malgache grâce au renforcement de leurs compétences dans le domaine du numérique et de l’entrepreneuriat. L’application servira à la protection des droits de la femme et à son épanouissement personnel et corporel. Entrevue avec l’équipe Masôva.

 

Studio Sifaka : D’où vient l’initiative de créer une application pour les droits de la femme et sa protection ?

Masôva : L’idée de créer cette application vient tout d’abord de la participation au projet SAFIDI. Nous avons pour objectif de concevoir une application innovante et promoteur d’avenir.

Ensuite, nous avons constaté qu’à Madagascar les femmes vivent dans une société très patriarcale qui fait que, les femmes elles-mêmes ignorent leurs droits. Nous en tant que femme, c’est ce que nous ressentons. Et en tant que juriste, nous avons décidé de faire valoir ces droits de la femme tant délaissés. Les femmes malgaches ont besoin de protection face aux harcèlements, aux abus et aux violences.

Pouvez-vous expliquer ses fonctionnalités ?

L’application a deux interfaces principales. Il s’agit notamment de la rubrique « Droit » qui présente les droits de la femme sous forme de documents illustrés et faciles à comprendre.

Ces illustrations montrent des situations qu’elles pourraient rencontrer dans la rue, au sein de la famille ou dans le cadre de son travail. Il y aura aussi des anecdotes récoltées auprès des femmes de différents horizons, désirant partager leurs expériences. À travers ces informations, l’application devient ainsi un mini-guide pour celles qui sont peut-être victimes  d’abus ou de violence.

Deuxième interface, la rubrique boutique : la boutique « Mahasoa ahy ». Elle regroupera des produits cosmétiques et hygiéniques. Ce sont tous des produits écoresponsables et biodégradables pour la plupart.

A part cela, il y aura également des espaces publicitaires parce que notre modèle économique est basé sur la revente. Mais nous envisageons bientôt de concevoir nos propres produits écoresponsable et de les mettre directement en vente. 

Qu’est-ce qui distingue cette application des autres ?

Grâce à cette application, le smartphone va devenir un compagnon pour le plébiscite du droit, spécialement du droit de la femme. Ce sera un outil qui peut aider les femmes à reconnaitre les formes d’harcèlement et de violences que la loi qualifie de punissables. Je pense que les partages d’expériences ainsi que les témoignages enrichiront la qualité des contenus. À long terme, nous projetons de mettre un bouton « alerte » qui va avertir les autorités compétentes en cas d’abus, de violence ou de harcèlement. L’innovation se situe également dans la langue de l’application. Elle est entièrement en malgache.

Votre application est-il destinée à toutes les femmes ou à une cible particulière ?

AndriA est destinée essentiellement aux jeunes filles pré-adolescentes de 12 ans aux femmes ayant une vie active, à peu près 50 ans ou plus. Cette tranche d’âge de femme a besoin de soutien juridique face aux problèmes qu’elles subissent au quotidien, surtout à Madagascar.

Nous voulons prouver également que les applications ne se limitent pas qu’aux adolescentes et les jeunes, mais pour toutes les catégories de femmes quels que soient leur âge.

Mais au final, l’application n’est pas seulement faite pour les femmes. Elle va aider les hommes à connaître un peu plus la femme et ses droits.

 

Propos recueillis par Andrea Razafi

vendredi, 18 février 2022 11:22

Le journal du 18 février 2022

  • Mason-tsivana 60 isa no hanaovan’ny Economist Intelligence Unit tombana momba ny demokrasia
  • Covid19 : Tsy maintsy manatanteraka fihibohana sy fitiliana ireo olona avy any ivelany na efa vita vaksiny aza.
  • Sidina Antananarivo-Paris : Miteraka fatiantoka ho an’ireo orinasa mpikarakara dia mankany ivelany ny fiakaran’ny saran’ny tapakila.
  • Misy karazana hazandranomasina tsy azo hoanina rehefa fotoanan’ny mainandro.

vendredi, 18 février 2022 10:55

Le journal des régions du 18 février 2022

  • Amoron’i Mania: le palais de la communication et de la culture, bientôt opérationnel.
  • Analanjirofo : les riziculteurs locaux jouissent d’un soutien matériel.
  • Atsimo atsinanana : la caravane médicale en action dans le sud-est.
  • Analamanga : l’interconnexion entre les bureaux gouvernementaux par fibre optique.

  • Amoron’I Mania: Tranoben’ny Serasera sy ny Kolontsaina, hisokatra tsy ho ela.
  • Analanjirofo : fanolorana hanam-pamokarana vokatry ny tohana ara-bola nomen’ny Ministeran’ny Fambolena sy Fiompiana.
  • Atsimo atsinanana : efa am-perin’asa ireo sorohitra ara-pahasalamana (caravane médicale)
  • Analamanga : hatsaraina ny fifandraisan’ireo tranom-panjakana eto an-drenivohitra.

Oui, une femme enceinte peut potentiellement transmettre la COVID-19 à son bébé. Le virus est en effet capable d’infecter et de se propager dans le placenta humain, rapporte la revue scientifique Call Reports Medecine en novembre 2021. La COVID pourrait ainsi multiplier par deux ou trois le risque d’un accouchement prématuré ou le risque de mort du fœtus.

Chez le fœtus, les symptômes de la COVID-19 se présentent par des contractions anormales des muscles et une anomalie dans le rythme cardiaque, explique Alexandra Benachi, cheffe de service d’un hôpital en France.

Néanmoins, l’infection du fœtus n’est pas systématique mais dépend majoritairement de l’état de santé de la mère. 

 

 

Mamindra ny tsimokaretina COVID-19 amin’ny zaza ao am-bohoka ve ny vehivavy bevohoka ?

 

Eny, mety hamindra ny tsimokaretina amin’ny zaza ao am-bohoka ny vehivavy bevohoka. Afaka miditra sy miparitaka ao anaty ahitra ny tsimokaretina araka ny voalaza tao amin’ny gazetiboky siantifika Call Reports Medecine tamin’ny novambra 2021. Mety ho teraka tsy tonga volana ilay zaza na mety tsy ho azo mihitsy aza.

Ho an’ny zaza ao am-bohoka, mety hitranga toy izao ireo soritr’aretin’ny COVID-19 : mihenjana ny hozatra ary mety ahitana fikorontanany ny fitempon’ny fo araka ny fanazavana nomen’i Alexandra Benachi, lehiben’ny sampan-draharaha ao amina hopitaly iray ao Frantsa.

Amin’ny ankapobeny, tsy ho voatery voan’ny COVID-19 foana ny zaza ao am-bohoka fa arakaraky ny toe-pahasalaman’ny reniny.

Chaque année, une dizaine de cas d’hospitalisation suite à une consommation des fruits de mer sont rapportées par des habitants des zones côtières. Tel a été le cas des 11 personnes hospitalisés  à Mananjary le 13 février 2022. Ces fruits de mer se nourrissent en fait des algues toxiques qui se développent surtout en période d’été. Ces toxines sont digérées facilement par l’organisme des  fruits de mer, a déclaré l’océanographe,Lalao Aigrette, tandis que le corps humain ne s’y adapte pas. Il ne faut donc pas consommer ces fruits de mer durant cette saison qui s'étend du mois d’octobre jusqu’au mois d’avril. Les exemples incluent les requins, les tortues de mer, les poissons tels que les sardinelles, les marguerites etc. Une liste a été publiée par le ministère de la pêche et de l’économie bleue que les habitants peuvent consulter auprès des régions et des médias locaux.  

Isantaona matetika dia ahenoina olona marary noho ny fihinana hazandranomasina. Anisany ohatra ireo olona 11 izay niditra hopitaly tany Mananjary ny 13 Febroary ity. Mihinana ahi-dranomasina ireo hazandranomasina kanefa rehefa fotoanan’ny mainandro dia miroboroboro ny poizina anatin’ireny ahi-dranomasina ireny. Levona ary mifanaraka amin’ny toe-batan’ireo hazandranomasina ireo poizina ireo hoy ny manampahaizana momba ny ranomasina, Lalao Aigrette saingy isika olombelona dia tsy mazaka izany.          Tsy tokony mihinana ireo karazana hazandromasina ireo araka izany mandritra io vanim-potoana io dia ny volana Oktobra ka hatramin’ny volana Aprily. Ohatra amin’izany ny atsantsa, ny fano na sokatra andranomasina, ny karazana trondro toy ny « sardinelle », ny marguerite sns. Misy lisitra moa efa naparitaky ny ministeran’ny Jono sy ny fihariana manga ka tsara raha mijery izany ireo mponina voakasika.

La migraine ophtalmique se distingue de la migraine classique par les phénomènes neurologiques qui précèdent les céphalées, caractéristiques de la migraine. En effet, la migraine ophtalmique désigne une migraine avec aura visuelle. Les auras visuelles se manifestent par des symptômes comme des taches, des points lumineux, une vision floue ou encore l’amputation d’une partie champ visuel.

Les troubles visuels apparaissent sans que la personne ne souffre d’un mal de tête et durent généralement 10 minutes avant le début des céphalées. Le stress, la fatigue en sont souvent la cause. Les jeunes de 12 à 29 ans sont particulièrement vulnérables à la migraine ophtalmique. 

Les migraines Ophtalmiques peuvent être traitées avec succès mais des précautions doivent être prises pour prévenir les récidives, indique-t-on le Docteur Rakotonoely Domoina.

Pour être pris en charge, il est recommandé de se tourner vers son médecin traitant. Celui-ci pourra éventuellement orienter son patient vers un neurologue.

Ny tanora eo anelanelan’ny 12 hatramin’ny 29 taona, indrindra ny vehivavy, no tena isehoan’ny migraine ophtalmique. Aretin’andoha mahery vaika izy io ialohavana fambara eo amin’ny fahitana, izany hoe manjavozavo ny ila maso 10 minitra mialohan’ny hisehoan’ilay aretin’andoha. Ny raritsaina, ny rotoroto, ny harerahana matetika no antony mahatonga izany. Miverimberina matetika izy io, mety ho isan-kerinandro na isam-bolana.

Afaka tsaboina tsara ny aretina migraine opthalmique, hoy ny fanazavan’ny mpitsabo Rakotonoely Domoina, ary tokony ho fantarina ny ireo antony mety hampihetsika azy indray. Amin’ireo mpitsabo aretina ankapobeny dia efa misy fitsaboana mifandraika amin’izany saingy misy kosa ireo mila fanaraha-maso any amin’ny mpitsabo manokana ho an’ny loha na Neurologue.

  • Vakinankaratra : région phare de l’énergie solaire.
  • Atsinanana : Maintinandry abandonne la défécation en plein air.
  • Melaky : début de plantation de 120 millions d’arbres par Eden Reforestation Projects.
  • Menabe : la pisciculture pour lutter contre la malnutrition.

  • Vakinankaratra: sangany amin’ny fampiasana herinaratra mandeha amin’ny masoandro.
  • Atsinanana: resy lahatra hiala amin’ny fangerena ankalamanjana ny mponin’i Maintinandry.
  • Melaky: nisantarana ny fambolena hazo 120.000.000 avy amin’ny Eden Reforestation Projects.
  • Menabe : ampitomboina ny fiompiana trondro hiadiana amin’ny tsy fanjarian-tsakafo.

Ecoles décoiffées, salles de classe réquisitionnées pour les sinistrés … le secteur de l’éducation malgache paie un lourd tribut à chaque passage de cyclone dans le pays.

La question du calendrier scolaire est plus que jamais d’actualité alors que l’équipe de la ministre de l’Education est actuellement sur le terrain pour accélérer la reprise des cours. Une reprise qui serait déjà menacée par un autre cyclone, Emnati. Madagascar semble se trouver une fois de plus sur la trajectoire de la cinquième perturbation tropicale de cette saison.

Dans une vidéo postée sur la page du ministère de l’Education, on voit justement la ministre Marie Michelle Sahondrarimalala à Mananjary qui supervise les travaux de réhabilitation des écoles ravagées par Batsirai. Elle annonce que l’objectif est de permettre aux élèves de reprendre le chemin de l’école le plus rapidement possible. « La reprise dépendra toutefois de la situation de chaque établissement », tempère-t-elle rappelant que certaines communes sont difficiles d’accès. 

133 627

Il est à noter que les élèves malgaches sont actuellement au milieu du second trimestre. Les spécialistes en pédagogie s’accordent à dire qu’une interruption de l’école à un stade aussi avancé de l’année scolaire ne peut être que préjudiciable d’autant plus si la suspension des cours est causée par des évènements traumatisants comme un cyclone. Des voix s’interrogent d’ailleurs sur l’immobilisme actuel sur le front du calendrier scolaire. Mesure phare du plan sectoriel de l’éducation, la modification du calendrier scolaire n’a pas été retenue, un calendrier scolaire calqué sur les échéances des écoles de l’hémisphère nord. Le bilan du Bureau national de la gestion des risques et des catastrophes en date du 10 février 2022 fait état de 133 627 élèves privés de cours.

Tolotra Andrianalizah

jeudi, 17 février 2022 11:29

Le journal du 17 février 2022

  • Tsy mbola mazava tsara ny teti-bolan’ny fanavaozana manontolo ny lisi-pifidianana hoy ny fiarahamonim-pirenena.
  • Fifidianana : « Ilaina ny mametra ny lelavola azo hampiasaina hanaovana fampielezan-kevitra » hoy ny fiarahamonim-pirenena.
  • Maniry hiara-hientana anatin’ny tagnamaron’ny fandriampahalemana ireo mpampiasa kodiarandroa.
  • Moramanga : 392 no vita vaksiny miaro amin’ny covid-19 nandritra ny hetsika nataon’ny mpiasan’ny fahasalamana.

jeudi, 17 février 2022 11:01

Comment fonctionne une radio communautaire ?

Une radio communautaire, souvent à but non lucratif, est destinée à un groupe de personne appartenant à une même valeur. Elle peut être dirigée par une association ou par les gens de cette même communauté. La Radio Mampita à Fianarantsoa est un bon modèle de ce qu’est une radio communautaire. Elle appartient à un groupe de cultivateurs composés de 300 membres. Le but est de donner des informations nécessaires et utiles aux membres à travers diverses émissions à thème. Les journalistes et animateurs d’antennes ne sont pas nécessairement des professionnels, mais doivent être formés sur la communication communautaire et la base du journalisme. Voahirana Yves Lucienne, gérante de la Radio Mampita va nous en dire plus sur la radio communautaire.

Radio tantanina vondron’olona no sady natao ho ana vondron’olona manokana ny hoe « radio communautaire ». Anisan’izany ny Radio Mampita ao Fianarantsoa izay an’ny fikambanana tantsaha manodidina ny 300 isa. Tanjona ny hanome ny tsara ho fantatry ny tantsaha eo amin’ny asa fihariany toy ny fanabeazana, torolalana, ny ady amin’ny tsy fandriam-pahalemana sy ny sisa. Tantsaha mpikambana ao ihany no mamokatra ny fandaharana amin’ny fiteny betsileo hahamora ny fifandraisana. Hanazava misimisy kokoa mikasika izany ny mpitantana ny Radio Mampita Fianarantsoa, Voahirana Yves Lucienne.

La passion pour la collection de timbres est née chez Rakotoahijohn Jacques Martin, depuis son affectation dans le service courrier d’une entreprise à Antananarivo. La collection de timbres est alors devenue un loisir et une source de revenue de plus pour lui. Le prix des timbres peut s’élever à 1 millions d’euro selon sa rareté et son ancienneté.

Broc’Antic est une boutique d’antiquaire et de brocanteur.  A travers le système de dépôt vente et des collections exportées, elle revend des meubles et objets anciens, style « vintage ». D’ailleurs, à l’heure actuelle, les modes des années 60 ne se sont pas perdus à travers le temps. Nombreux sont les passionnés d’antiquité qui sont à la recherche de décoration ou des gadgets de cet époque. Selon le responsable de la boutique, Andrianjara Tanjona, les objets les plus recherchés par les clients sont les meubles du temps de la colonisation, les anciens meubles Zafimaniry, les graphophones et les tournes disques. D’ailleurs, plus les objets renferment des histoires marquantes plus les prix sont élevés.

Misy ireo olona mankafy manokana mitahiry ireny hajia ireny. Isan’izany izao i Rakotoahijohn Jacques Martin, mpikambana ao anatin’ny Association des philatélistes de Madagascar na fikambanan’ny mpitahiry hajia.  Azo atao vadin’asa ny fanangonana sy fitahirizana hajia.  Mety mahatratra an-tapitrisa ny vidiny araka ny fahavitsiany sy ny ny maha taloha azy.

Mbola maro ireo olona liana sy tia ireo entana, fanaka sy fitaovana tamin’ny taona 60 sy 80 ireny. Isan’ireo tranombarotra mifantoka manokana amin’ny fanangonana sy fivarotana ireny entana taloha na « vintage » ireny ny Broc’Antic. Manao antso amin’ny pejy Facebook izy ireo mitady entana na mampitady any amin’ireo fivarotana any ivelany. Miankina amin’ny mahataloha sy ny tantara fonosin’ilay entana na fitaovana no hametrahana ny vidiny hoy I Andrianjara Tanjona tompon-andriakitra ao amin’io toerana io.

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