COVID-19 : Tous ensemble face au virus

ÉLECTIONS

Andrea Razafi

Andrea Razafi

L’épilepsie concerne environ 2% de la population malgache. C’est une maladie neurologique chronique qui se manifeste par la répétition spontanée de crise. Cela commence par des fourmillements dans les membres ou une partie du corps, entrainant une chute et de convulsion. Il n’est pas rare que ce crise survienne une seule fois chez une personne et ne se reproduit plus. Mais la plupart des cas, l’épilepsie devient une maladie chronique. Les causes de l’’epilepsie sont souvent la malformation congénitale, blessure sur la tête et la fièvre élévée selon l’explication de docteur Tahiana Ramanantsoa. La crise épileptique est provoquée par l’un des facteurs suivant: l’usage excessif de l’écran, le manque de sommeil, la prise des drogues et les aliments excitants et l’exposition à la chaleur.

Ny 2 isan-jaton’ny malagasy no voan’ny aretina androbe amin’izao fotoana izao. Ny androbe dia fanintona miverimberina vokatry ny fikorontanana ao amin’ny ati-doha ao. Volivoly ny ampahan’ny vatana na ny vatana iray manontolo, avy eo dia mifanintona ilay olona. Raha sendra eo am-pitsanganana izy ireo no manao krizy tampoka dia mianjera fa tsy mahafikitra. Misy ireo isehoany indray mandeha dia afaka avy eo misy kosa ireo voatery miara miaina amin’ny androbe. Olana eo am-piterahana na azo avy amin’ny dona eo amin’ny faritry  ny loha no antony mahatonga azy raha ny fanazavan’ny mpitsabo Ramanantsoa Tahiana. Isan’ireo mampihetsika ny krizy ny fijerena écran maharitra, ny fiaretan-tory, ny hafanana, ny zava-mahadomelina sy ireo sakafo manaitaitra rehetra.   Misy ihany koa ny fanafody omen’ny mpitsabo mba tsy hihetsehan’ny krizy.

L’âge moyen des consommateurs de drogue à Madagascar se situe entre 15 à 25 ans. Selon le rapport de l’hôpital psychiatrique d’Anjanamasina, la moitié des patients traités sur place sont tous des victimes d’addiction à la drogue. La désintoxication se fait en plusieurs étapes selon le degré d’addiction et l’état de santé de chaque personne. Médecin psychiatre et psychologue contribuent tous deux à ce processus, explique Mihanta Ravelonarivo, psychologue clinicienne.

Anelanelan’ny 15 hatramin’ny 25 taona ny taonan’ireo tanora miroso amin’ny fandraisana rongony amin’izao fotoana izao.

Araka ny tatitry ny toerana fandraisana marary saina eny Anjanamasina dia marary vokatry ny fidorohana rongony ny antsasamanilan’ireo marary manodidina ny 60 raisina an-tanana ao an-toerana. Azo atao ihany ny miala amin’ny zava-mahadomelina raha toa ka mbola tonga saina ilay olona, mpahay toetra olona no antonina amin’izay fotoana izay. Dokotera mpitsabo saina kosa no aleha raha toa ka efa tonga amin’ny dingana ambony ilay vokadratsin’ny zavamahadomelina raha ny fanazavan’i Ravelonarivo Mihanta, mpahay toetra olona.

Retouche de la loi électorale. Refonte de la liste électorale … Le KMF/CNOE s’exprime sur les prochaines échéances électorales qui viennent à un peu moins de deux ans de la fin du mandat du président de la République.

Le KMF/CNOE a convié la presse ce jour pour donner son avis sur la situation actuelle du pays avec entre autres la hausse des prix ou encore la gestion des risques et des catastrophes après les cyclones qui se sont succédés dans le pays. Cette organisation de la société civile n’a pas manqué de toucher un mot sur les échéances électorales qui arrivent à grands pas. Le KMF/CNOE entend profiter de l’annonce de l’ouverture du scrutin à la diaspora pour apporter des retouches à la loi électorale. « Avec cette possibilité pour les Malgaches de la diaspora de voter, il faudra apporter des modifications au texte. Nous pensons que c’est l’occasion de mettre en place une plateforme de discussion pour améliorer la loi », lance le vice-président Hery Clément Rambeloson.

Par ailleurs, le KMF/CNOE propose de tenir les élections communales avant la présidentielle. « C’est logique dans la mesure où il s’agit d’une élection de proximité », indique le président Robert Namearison. Pour sa part, Hery Clément Rambeloson souligne que cela devrait permettre de protéger les communales de l’influence du résultat de la présidentielle. « Ce serait le meilleur scénario selon nous. Comme un élu ne peut rester au-delà la fin de son mandat, nous suggérons d’avancer cette élection », ajoute le président. L’autre scénario que le KMF/CNOE avance est des élections jumelées mais qui serait trop lourdes logistiquement toujours selon Hery Clément Rambeloson.

Refonte de la liste électorale

Sinon, le KMF/CNOE maintient sa position sur la nécessité d’une refonte de la liste électorale. Pour son président, c’est le bon moment pour procéder à cette opération. « Nous en avons parlé à la Commission électorale nationale indépendante. Les membres de cette entité nous ont dit qu’ils avaient déjà proposé cela au gouvernement. La balle est dans le camp de l’exécutif », conclut-il. 

Pendant ce temps, les états-majors politiques commencent à se mettre en ordre de bataille. A un peu moins de deux ans de la présidentielle, le duel entre Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana se précise. Les observateurs attendent toujours le troisième larron qui arbitrera ce nouveau face à face. Quoi qu’il en soit, le paysage politique dans le pays devrait s’animer dans les prochains mois avec le jeu des alliances. Sur ce front, le président de la République vient de vibre la défection de Hajo Rajaonarivelo et avec lui le parti Malagasy Miara Miainga. Pour sa part Marc Ravalomanana devra gérer les électrons libres que sont les élus Hanitra Razafimanantsoa et Fidèle Razarapiera.  

Tolotra Andrianalizah

Le 27 mars est la journée mondiale du théâtre. Classé dans le « 6 ème art”, il a une place particulière dans la culture malgache. Même s’il se base toujours sur l’art de la scène, aujourd’hui, il revêt une forme plus moderne. Le théâtre contemporain s’adapte et s’inspire des éléments de notre époque actuelle, partage la comédienne et metteur en scène de la Compagnie Miangaly Théâtre , Fela Razafiarison. Plusieurs manifestations existent déjà mais tous les acteurs doivent se soutenir (Etat, artiste, secteur privé etc) pour que le public puisse y avoir accès et en jouir. L'art et la culture peuvent contribuer  au développement personnel et au développement du pays, a-t-elle confirmé.

Andro manerantany ho an’ny teatra ny 27 Martsa. Sokajiana ao anatin’ny “6ème art” izy ary manana ny toerany manokana ny teatra raha teo amin’ny kolontsaina Malagasy. Manana endrika vaovao ny teatra amin’ny vanimpotoana ankehitriny. Miezaka mandray ny singa iainan’ny olona ankehitriny na dia mifototra amin’ny maha seho antsehatra azy aza, hoy ny mpilalao sy mpandrindra antsehatra avy amin’ny Compagnie Miangaly Théâtre, Razafiarison Fela. Efa misy ny hetsika saingy mila ampahafantarina izany, mila mifanohana ny mpisehatra rehetra, na miankina, na tsy miankina mba hisitrahana sy hankafizan’ny mpijery izany. Natao hampivelatra sy hampivoatra ny mahaizy azy ny olona sy ny firenena iray manontolo hoy izy ny zava-kanto sy ny kolontsaina.

Bob Willy est un artisan qui  fabrique des meubles à partir des résines, Une résine désigne un produit polymère qui est une matière de base pour fabriquer par exemple des matières plastiques, textiles, peintures, etc. Sa spécialisation c’est les tables en résines et aussi le revêtement des sols. Pour les tables, il choisit toujours la mer fait en résine et des petits cailloux et des autocollants de dauphin, pareil pour le revêtement de sol surtout dans la salle de bain. Il y a encore très peu de personnes qui utilisent cette matière à Madagascar,de même pour les  clients, car le kilo de résine coûte plus de 20 000 ariary en magasin , donc le prix des meubles fabriqué à partir de cette matière devrait aussi couter cher.

Mpanao asa tanana  vita avy amin’ireny resine ireny i Bob Willy , resine izay karazana tsiranoka ohatran’ny ditikazo ireny izy, somary marihitra, akora fototra ampiasaina amin’ny fanaovana plastika na lamba na ihany koa loko, ny fampiasana an’io ankora io amin’ny fanamboarana latabatra sy haingo amin’ny trano moa no tena anisany mampiavaka azy .Ny fanaovany azy raha hoan’ny latabatra manokana dia safidiny foana ny ranomasina manga izay didinina vatokely ary apina sarina dauphin kely eo afovoany, hoan’ny trano kosa dia ao amin’ny trano fidiovana no tena ampiany an’ireo sary ireo.Mbola vitsy ny mampiasa an’io ankora io eto madagasikara , Vitsy ihany koa anefa ny mpanjifa satria 20.000ariary mahery eo ny kilaon’ny résine  ka tsy maintsy lafo ihany koa izany ny fanaka vita avy aminy.

lundi, 04 avril 2022 09:00

Fabrication de bijoux en argent

L’arnaque des bijoux en argent se font de plus en plus nombreux. Zyna Andriantsoa et Haingotiana Princia se plaigent de leur baisse de vente causée par ces bijoux à bas prix. Tous deux bijoutiers utilisant les mêmes matières. Ils utilisent les pépites d’argent provenant de la Chine et de Dubai. Le gramme se vend à 10 mille Ariary, tandis qu’un bijou contenant beaucoup d’alliage est acheté à moitié prix. Ecoutez les dans cette émission.

Pour fidéliser les clients, il faut être respectueux et avoir du savoir-faire selon Tiana, qui exerce ce métier depuis 20 ans maintenant. Elle a commencé avec seulement quelques matériels comme le brushing, une chaise et une table coiffeuse, un miroir, des produits, une brosse et un peigne. Si l’on veut avoir son propre salon, il faudrait investir autour de 2 millions d’ariary, d’après son expérience.

Betsaka mpanjifa ny firavaka vita amin’ny volafotsy amin’izao fotoana noho izy mora raha ampitahaina amin’ny volamena. Avy any Chine sy Dubai ny ankamaroan’ny volafotsy ampiasain’ireo mpanefy eto amintsika. Manomboka amin’ny 1 alina ariary ny manefy volafotsy 1 grama. Misy anefa ny volafotsy mifangaro varahina ary antsasaky ny vidiny no hamarotan’ny mpisandoka azy. Miofo ho lasa maitso na mena izy ary mora tapaka raha ny nambaran’i Zyna Andriantsoa sy Haingotiana Princia, izay samy mpanefy. Misy fiantraikany betsaka amin’ny asan’izy ireo ny fisian’ny volafotsy tsy tena izy.

Mila traikefa ny asa fanaovam-bolo hoy i Tiana. Efa 20 taona izao izy no nanao volo, ary ny fanajana mpanjifa no tokony atao laharampahamehana itazomana azy ireo aminao foana. Vola manodidina ny 2 tapitrisa eo farafahakeliny no ilaina ividianana ireo fitaovana raha vao hanomboka hiasa mihitsy. Tsy ampy raha ny fanaovam-bolo fotsiny no ivelomana hoy hatrany i Tiana, fa ilaina ny manana vadin’asa.

lundi, 04 avril 2022 08:55

De l’argent contre de l’argent

Rivo vend des articles artisanaux malgaches près du bazary Filongoa à Tuléar. À côté des articles habituels tel que des sacs en rafia, des meubles sculptés façon zafimaniry etc, on retrouve sur ses étalages des poissons. Ils ressemblent aux animaux empaillés exposés dans les musées. Mais contrairement à ces animaux-là, ceux-ci sont vide à l’intérieur. Le processus se fait en retirant la chair des poissons et en séchant leurs peaux dans de l’eau salée pendant au moins 2h avant de les regonfler et les recoudre. Rivo les vend 5.000 ar à 15.000 ar. 

De l’argent, contre plus d’argent ! Alex a hérité du savoir-faire de ses ascendants en fabriquant de superbe bijou à partir des pièces de monnaies. Ils utilisent surtout les anciennes pièces datant des années 80 qui contiennent 7% d’argent. Elles sont fondues avec les pièces de 50 ar, 20 ar ou 10 ar avant de les mouler pour obtenir des colliers, des bracelets et des bagues. « C’est une manière de transformer l’argent en plus d’argent encore », confie Alex.

Mitàna trano fivarotana asa tanana malagasy ao amin’ny tampon-tanàna an’I Toliara I Rivo. Ankoatra ireo entana efa fahita mahazatra tahaka ny fanaka na fitaovana misy sary sokitra sy ny poketra vita avy amin’ny rofia ireny dia mivarotra trondro efa maty voakirakira hanome endrika toy ny trondro velona izy. Izany hoe, tahaka ireny biby efa maty tehirizina any anaty tranom-bakoka ireny ihany saingy paokaty ilay izy ary maina kokoa. Raha ny fikarakarana azy : esorina ny nofon’ireo trondro, ary tandrovana ilay hodiny mba tsy rovitra. Alona amin’ny ranon-tsira mandritra ny adin’ny roa ora farafahakeliny ilay hodiny iny ary hamainina. Hamidiny 5.000 ar hatramin’ny 15.000 ar eo izany avy eo.

“Vola ihany no havadika vola” hoy I Alex. Asa hivelomany amin’izao ny fivarotana firavaka vita avy amin’ny vola vy toy ireny 50ar, 20ar na 10ar ireny. Mampiasa ireo vola vy taloha tamin’ny taona 1983 ireny ihany koa izy satria izy ireny misy volafotsy 7% eo. Hatsoniko ireo ary hapetraka anaty lasitra ary manome ireo karazana firavaka tahaka ny rojo, haba ary peratra. 

Est-ce qu’on a assez de vaccins COVID-19 avec la campagne de vaccination massive en ce moment dans plusieurs pays ? Le dernier chiffre que j’ai vu date du 10 mars 2022. Il reste 2.2 milliards de doses vaccins encore utilisables dans le monde. 15% sont en Chine, 20% en Afrique et le reste dans les pays à haut revenu. De nombreux pays à haut revenu ont acheté plus de doses que ce dont ils avaient besoin. Certains ont acheté plus de 5 doses par habitant. Pour le cas des pays en développement, eh bien, la majorité de la population n’adhère pas encore au vaccin. Mais parfois aussi, la population a des doutes quant aux vaccins avec une date de préemption assez proche. Et au final, ils restent inutilisables.

Firy ny tahirina vaksiny mbola azo ampiasaina amin’izao ? Ny datin’ny 10 martsa teo izao no nahitako vaovao momba izay. 2,2 milliara fatra ny tahirina vaksiny manerantany. Any Chine ny 15% amin’ireo, mitovitovy amin’izay koa ny aty amin’ny kaontinanta Afrikanina, dia ny ambiny, any amin’ireo firenena matanjaka. Ho an’ireo firenena matanjaka aloha, dia misy zareo no mividy vaksiny mihoatra lavitra ny fatra ampy azy. Misy hoe fatra dimy ho an’olona iray. Ho an’ny firenena andalampandrosoana indray, dia mbola sarotsarotra ny mandresy lahatra ny mponina hanao vaksiny hatreto, moa indraindray koa ny vaksiny tonga aty dia ireo efa akaiky ny daty farany azo ampiasana azy dia mampisalasala ny olona.

Vous avez observé des cas de grippe, de rhume ou de pneumonie dans votre entourage. Et si la COVID-19 a rendu notre système immunitaire plus faible ? Des médecins et des spécialstes se sont penchés sur la question. Selon Damien Mascret, un médecin français, notre système immunitaire est en pleine forme. Il rassure que nous produisons la même quantité et la même qualité d’anticorps qu’avant. Seulement, la grande partie de notre anticorps a pour rôle de combattre continuellement le coronavirus. Il y a quand même des facteurs qui peuvent affaiblir notre système immunitaire. Par exemple, le surpoids ou l’obésité, le diabète, la prise de certains médicaments notamment les antibiotiques. Mais aussi le stress et le manque de sommeil.

Fotoanan’ny gripa sy ny aretin’ny havokavoka ihany koa amin’izao. Lasa mahatonga hieritreritra hoe nihena ve ny hery fiarovana ananantsika nohon’ny valanaretina COVID-19. Nisy mpitsabo sy manam-pahaizana maromaro nandinika an’izay fanontaniana izay mihitsy. Isan’izany ohatra i Damien Mascret, dokotera frantsay. Nanazava izy hoe tsy nihena akory ny hery fiarovana ananantsika, fa lasa mifantoka bebe kokoa any amin’ny coronavirus. Miady amin’ny coronavirus no tena handaniantsika hery fiarovana betsaka amin’izao. Fa mety misy antony hafa koa anefa mampihena ny hery fiarovana ao amintsika, izay tsy voatery hisy ifandraisany amin’ny coronavirus. Ohatra hoe ny fahatavezana, ny fisian’ny diabeta, ny fihinanana antibiotiques matetika, ny rarintsaina sy ny tsy fahampian’ny torimaso.

Commémoration de l’insurrection du 29 mars 1947. Jour des Martyrs de 1947. C’est ce que l’on peut lire dans un calendrier malgache à côté du 29 mars. Au-delà d’un simple jour férié, quelle est la signification de cette journée pour les malgaches notamment les jeunes ?

« 29 mars 1947. Cela me dit quelque chose … », indique une étudiante. « Cela n’aurait pas à voir à une manifestation ou un truc du genre », tente une autre. « Oui, il y a eu une insurrection, peut-être à Ambotsirohitra ou à Ambohijatovo », poursuite une autre. « Non c’était à Moramanga. Il y a eu une insurrection contre les colons », lance une dernière. La question, « qu’est-ce que vous dit la date du 29 mars ? » a été posée à une troupe de jeunes femmes âgées entre 20 et 25 ans dans le jardin d’Antaninarenina, entre midi et deux où on a l’habitude de flâner avant d’attaquer la deuxième partie de la journée. Lorsqu’elles se sont mises d’accord sur le fait historique, l’une d’elles a indiqué que cette date signifie pour elle la « liberté ».

Les autres personnes interrogées sur la date ont été beaucoup plus précises mais elles se sont toutes mises d’accord sur un point : la commémoration n’intéresse plus grand monde. « C’est juste une histoire qu’on raconte. Cela n’a pas de signification particulière pour moi. Cela n’apporte rien à la vie de tous les jours », lance une femme dans la quarantaine. « Les gens ne s’intéressent plus à cela une fois l’école finie. J’ai appris cela en primaire. Je suis en troisième année actuellement. Je ne m’en souviens plus des détails », lance un étudiant qui s’était assis à côté d’elle. Un quadragénaire s’est cependant dit attristé par le sort des malgaches qui ont versé leur sang durant ces évènements. « C’est comme s’ils sont morts pour rien quand on voit la souffrance des malgaches actuellement », regrette-t-il.

Perpétuer la flamme

Les connaissances des personnes interrogées sur les évènements 29 mars 1947 se résument à ce qu’elles ont appris à l’école. Un jeune homme a ainsi indiqué qu’il y a un effort de sensibilisation à faire pour que les gens prennent conscience de la signification de cette commémoration. C’est dans ce sens qu’une page baptisée Afo Tsy Maty 1947 (Flamme perpétuelle) a vu le jour l’année dernière. Trois amis sont partis du constat après la commémoration en 2021 que beaucoup de malgaches sur les réseaux sociaux ne savent pas ce qui s’est passé durant ces évènements. « L'idée c'est de partager les bonnes infos, les vérités historiques, autour des événements de 1947 car nous constatons malheureusement que la commémoration annuelle devient habitude sur la forme sans partage d'infos réelles pour les jeunes », explique Njiva Tahiry. Dans ce sens, les trois amis ont interviewé sur la page l’historien Alexandre Lahiniriko et l’écrivain Johary Ravaloson. « Nous voulons partager à nos concitoyens que des historiens-chercheurs malgaches ont déjà écrit sur ces événements de 1947 et qu'ils faut lire ces écrits faits par des malgaches si l'on veut bien connaitre notre histoire », poursuit Njiva Tahiry qui déplore que les livres références actuels ont été écrits par des étrangers. Pour sa part, Koly, l’une des personnes derrière la page, milite pour un devoir de mémoire, des débats et des réflexions sur les faits, les histoires humaines. « On n’est pas là ni pour juger ni pour refaire l’Histoire mais pour le Afo Tsy Maty afin de perpétuer la flamme du patriotisme », déclare-t-elle.

Cette année, le 29 mars tombe un mardi …

Tolotra Andrianalizah

vendredi, 25 mars 2022 12:21

Le journal du 25 mars 2022

  • Fiakaran’ny vidin’ny mofo gasy sy ny Ramanonaka : mihena ny mpanjifa.
  • Fandraisana anjaran’ny tanora eo @ sehatry ny asa soratra sy ny poezia.
  • Azo sorohana ireny fangatahan’andro fanaontsika rehefa manao asa ireny.

vendredi, 25 mars 2022 11:40

Le journal des régions du 25 mars 2022

  • Atsinanana : lancement du livraison des intrants de santé par drône à Toamasina II.
  • Vakinankaratra : 39 jeunes reçoivent le 2ème lot dans le titre vert à Antsirabe 2.
  • Sofia : évolution de la performance économique.
  • Université : lancement de la distribution des bourses.

  • Atsinanana : nanomboka tao Toamasina II ny fandefasana ireo fanafody amin’ny alalan’ny drone.
  • Vakinankaratra : tanora 39 nahazo ny fampitaovana tao amin’ny Kaomina Ambohadranandriana, Antsirabe 2.
  • Sofia : mivoatra ny seha-pihariana.
  • Anjerimanontolo: manomboka ny fizarana ireo vatsimpianarana.
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