COVID-19 : Tous ensemble face au virus

Programme intégral

Andrea Razafi

Andrea Razafi

En 2021, on a compté environ 4 millions de chômeurs à Madagascar. 70 % d'entre eux sont des jeunes diplômés. Cependant, des milliers de jeunes concourent chaque année pour pouvoir étudier dans des universités qu’elles soient publiques ou privées. On constate également qu’il existe des domaines d’études privilégiés par ces jeunes notamment le droit, la gestion, l’économie ou encore la sociologie. Les entreprises quant à elles, veulent embaucher des personnes qualifiées, compétentes de plusieurs années d’expériences et capables de prendre un poste donné.

Néanmoins, la plupart des étudiants malgaches fraîchement diplômés ne réunissent pas toujours toutes les qualités requises pour cela. Les étudiants devraient faire preuve de diligence et de beaucoup d’initiatives pour acquérir d’eux-mêmes ces compétences tant recherchées par les entreprises,  selon une étudiante en droit à l’Université d’Antananarivo, Antsa Malala.

L’idéal serait que le jeune étudiant puisse travailler en parallèle de ses études a renchérit le DRH de carrière Jean-Luc Ramamonjiarisoa, et le jeune professeur de lycée, Andoniaina Rajaonarivelo.

Tamin’ny taona 2021, niisa 4 tapitrisa ireo olona tsy an’asa teto Madagasikara. Tanora vao nahavita fianarana ny 70 % (fitopolo isanjato) amin’ireo. Isan-taona anefa, ahitana mpianatra an’arivony maniry hiditra eny amin’ny Onivesite, indrindra amin’ny fianarana lalàna, fitantanana, na koa sosiolojia ohatra. Etsy andaniny, ny orinasa raha handray mpiasa, mila olona efa mahay ilay asa sy vonona hiasa avy hatrany. Tokony hazoto hikaroka traikefa ireo mpianatra, hoy ny mpianatra lalàna eo anivon’ny Oniversite Antananarivo Antsa Malala. Tsaratsara raha toa ka sady mianatra no miasa ny tanora iray rehefa tonga eny amin’ny fampianarana ambaratonga ambony hoy ny tompon’andraikitra ny fandraisana mpiasa Ramamonjiarisoa Jean-Luc. Niombo kevitra tamin’izany koa ny mpampianatra eny anivona’ny lyseam-panjakana, Rajaonarivelo Andoniaina.

  • Région Menabe: Les agriculteurs recevront des semences de maîs.
  • Région Sud Ouest: Le projet de transformation agro-industrielle (PTASO) sera installé.
  • Haute Matsiatra: Le train de secours a été ramené à Fianarantsoa.
  • CNRO Vangaindrano: Les travaux de réhabilitation vont commencer.

  • Faritra Menabe : Hovatsiana katsaka masomboly ireo tantsaha mpamboly.
  • Atsimo Andrefana : Hapetraka ao Toliara ny indostria fanodidinana vokatra na ny PTASO.
  • Matsiatra Ambony : Naverina ao Fianarantsoa ilay fiaran-dalamby mpamonjy voina.
  • CNRO Vangaindrano : Hatomboka ny asa fanarenana.
  • Le cyclone Emnati se rapproche des côtes Est malgaches.
  • Nosy Be : Presque 100% des acteurs du tourisme vaccinés contre le covid-19.
  • Fandriana : des usines de transformation pour éradiquer le gaspillage alimentaire.
  • Boeny : 20 paysans formés à la culture bio.

  • Rivodoza Emnati: Manakaiky ny morontsiraka atsinanana.
  • Nosy Be: vita vaksiny miady amin’ny covid-19 ny ankamaroan’ireo mpiasan’ny fizahantany.
  • Fandriana : fanokafana orinasa mpanodim-bokatra, hialàna amin’ny fanariana sy ny fahasimban’ny  vokatra.
  • Boeny: tantsaha 20 nahazo traikefa amin’ny fambolena biolojika.

Le président du Syndicat des magistrats de Madagascar n’a pas échappé aux questions sur l’affaire Herilaza Imbiki.

Rétablir la confiance des citoyens vis-à-vis du système judiciaire. Ce ne sera pas encore de sitôt avec l’affaire Herilaza Imbiki qui éclabousse une justice déjà mal perçue par la population. Dans l’Afrobaromètre 2018, les juges et les magistrats arrivent en deuxième position après les policiers et les gendarmes parmi les officiels que les citoyens malgaches estiment être les plus touchés par la corruption. Le président du Syndicat des magistrats de Madagascar (SMM) Mbitanarivo Andriantsihorisoa n’a pas échappé aux questions autour de cette sombre affaire de corruption à la sortie de l’Assemblée générale du syndicat qui s’est tenu ce jour à Anosy. Invitant l’institution compétente, en l’occurrence la Haute cour de justice, à faire la lumière sur cette affaire, il insiste toutefois sur le respect de la présomption d’innocence. « Personne ne peut dire qu’il est coupable ou pas sans une décision de justice », tonne-t-il en demandant une égalité de traitement pour les autres ministres avant lui qui ont été cités dans des affaires de corruption.

Voies de recours

Fraichement nommé à la tête du SMM, il indique que l’un des objectifs du bureau pour rétablir la confiance des citoyens vis-à-vis du système est de faire connaitre les procédures applicables. « Les gens vont rapidement en besogne pour fustiger les magistrats. Nous invitons les justiciables à faire appel à toutes les voies de recours avant d’attaquer le système sur les réseaux sociaux et dans les médias », déclare Mbitanarivo Andriantsihorisoa qui indique craindre pour la sécurité des magistrats dans certains cas.

Pour ce qui est du profil du prochain ministre de la Justice, le président du SMM estime que ce poste devrait se mériter. « C’est vrai que c’est une décision politique mais le SMM a son mot à dire. La nomination devait respecter le corps hiérarchisé du ministère de la Justice. En somme le prochain ministre devrait être totalement intègre, être passé par tous les niveaux de juridiction et connaitre les rouages de l’administration. Le poste de ministre doit se mériter car c’est un ministère de souveraineté ». Mbitanarivo Andriantsihorisoa d’insister toutefois sur le fait que le ministre ne doit pas donner des ordres au Conseil supérieur de la Magistrature dans le respect de l’indépendance de la Justice.

Tolotra Andrianalizah

vendredi, 18 février 2022 13:15

Infos vues par les jeunes du 18 février 2022

Daniela Rafanomezantsoa, éducatrice et Razafimandimbison Tahina Herizo, sociologue, s’expriment sur les sujets suivants :

  • La Saint Valentin et les rapports sexuels précoces chez les jeunes.
  • Madagascar, 11ème pays le plus démocratique en Afrique.
  • S’informer convenablement pendant les périodes cycloniques.

Rafanomezantsoa Daniela, mpanabe, sy Razafimandimbison Tahina Herizo, mpandinika fiaraha-monina dia maneho hevitra mikasika ny :

 

  • Ny fetin’ny mpifankatia sy ny firosoan’ny tanora aloha loatra amin’ny firaisana ara-nofo.
  • Madagasikara, laharana faha 11 amin’ny fandalàna ny demokrasia aty Afrika.
  • Ny fandraisan’ny olom-pirenena ireo filazana fanairana mandritra ny rivodoza.

Présence des forces de l’ordre accrue à Antananarivo pour ramener un semblant de sécurité dans la capitale alors que les attaques en tout genre se multiplient.

« On ne se sent plus en sécurité dans la ville ». Voilà un sentiment que partagent les Tananariviens actuellement. Il ne se passe pas une journée sans qu’un sordide fait divers n’émaille les réseaux sociaux, devenus un véritable pouls pour jauger l’insécurité dans la ville. La violence des actes perpétrés par les malfaiteurs, souvent armés, fait froid dans le dos. La peur se lit sur le visage des habitants. « J’évite autant que possible de rentrer seule une fois la nuit tombée, indique une jeune femme qui habite Ambondrona. Je viens de me faire attaquer sur le chemin qui mène à mon domicile il y a quelques semaines. C’est la première fois que cela m’arrive. C’est traumatisant ».

Caméras de surveillance

Résultat, les rues notamment dans le centre-ville se vident rapidement une fois que le soleil couché. Terreur à ceux ou celles qui ont le malheur de rentrer au-delà d’une certaine heure. Des attaques sont même perpétrées dans les transports en commun.

La présence renforcée des forces de l’ordre ces derniers jours a pour but justement de ramener un semblant de sécurité. La police a annoncé un renforcement des patrouilles tandis que l’armée a apporté sa contribution. Depuis le début de cette semaine, lors d’une opération, la police nationale a coffré une trentaine de malfaiteurs et de cambrioleurs dans la capitale, dont les auteurs des attaques à moto du côté d’Ambohimanarina. Les Tananariviens saluent cette initiative mais la question qui les taraude c’est : jusqu’à quand ? Le ministère du développement numérique s’y est également mis avec l’annonce de l’installation de caméras de surveillance dans les six arrondissements.

Tolotra Andrianalizah

L’application AndriA, crée par l’équipe Masôva regroupant des jeunes étudiantes en droit, est née dans le cadre du projet SAFIDI. Ce projet vise l’autonomisation des jeunes femmes malgache grâce au renforcement de leurs compétences dans le domaine du numérique et de l’entrepreneuriat. L’application servira à la protection des droits de la femme et à son épanouissement personnel et corporel. Entrevue avec l’équipe Masôva.

 

Studio Sifaka : D’où vient l’initiative de créer une application pour les droits de la femme et sa protection ?

Masôva : L’idée de créer cette application vient tout d’abord de la participation au projet SAFIDI. Nous avons pour objectif de concevoir une application innovante et promoteur d’avenir.

Ensuite, nous avons constaté qu’à Madagascar les femmes vivent dans une société très patriarcale qui fait que, les femmes elles-mêmes ignorent leurs droits. Nous en tant que femme, c’est ce que nous ressentons. Et en tant que juriste, nous avons décidé de faire valoir ces droits de la femme tant délaissés. Les femmes malgaches ont besoin de protection face aux harcèlements, aux abus et aux violences.

Pouvez-vous expliquer ses fonctionnalités ?

L’application a deux interfaces principales. Il s’agit notamment de la rubrique « Droit » qui présente les droits de la femme sous forme de documents illustrés et faciles à comprendre.

Ces illustrations montrent des situations qu’elles pourraient rencontrer dans la rue, au sein de la famille ou dans le cadre de son travail. Il y aura aussi des anecdotes récoltées auprès des femmes de différents horizons, désirant partager leurs expériences. À travers ces informations, l’application devient ainsi un mini-guide pour celles qui sont peut-être victimes  d’abus ou de violence.

Deuxième interface, la rubrique boutique : la boutique « Mahasoa ahy ». Elle regroupera des produits cosmétiques et hygiéniques. Ce sont tous des produits écoresponsables et biodégradables pour la plupart.

A part cela, il y aura également des espaces publicitaires parce que notre modèle économique est basé sur la revente. Mais nous envisageons bientôt de concevoir nos propres produits écoresponsable et de les mettre directement en vente. 

Qu’est-ce qui distingue cette application des autres ?

Grâce à cette application, le smartphone va devenir un compagnon pour le plébiscite du droit, spécialement du droit de la femme. Ce sera un outil qui peut aider les femmes à reconnaitre les formes d’harcèlement et de violences que la loi qualifie de punissables. Je pense que les partages d’expériences ainsi que les témoignages enrichiront la qualité des contenus. À long terme, nous projetons de mettre un bouton « alerte » qui va avertir les autorités compétentes en cas d’abus, de violence ou de harcèlement. L’innovation se situe également dans la langue de l’application. Elle est entièrement en malgache.

Votre application est-il destinée à toutes les femmes ou à une cible particulière ?

AndriA est destinée essentiellement aux jeunes filles pré-adolescentes de 12 ans aux femmes ayant une vie active, à peu près 50 ans ou plus. Cette tranche d’âge de femme a besoin de soutien juridique face aux problèmes qu’elles subissent au quotidien, surtout à Madagascar.

Nous voulons prouver également que les applications ne se limitent pas qu’aux adolescentes et les jeunes, mais pour toutes les catégories de femmes quels que soient leur âge.

Mais au final, l’application n’est pas seulement faite pour les femmes. Elle va aider les hommes à connaître un peu plus la femme et ses droits.

 

Propos recueillis par Andrea Razafi

vendredi, 18 février 2022 11:22

Le journal du 18 février 2022

  • Mason-tsivana 60 isa no hanaovan’ny Economist Intelligence Unit tombana momba ny demokrasia
  • Covid19 : Tsy maintsy manatanteraka fihibohana sy fitiliana ireo olona avy any ivelany na efa vita vaksiny aza.
  • Sidina Antananarivo-Paris : Miteraka fatiantoka ho an’ireo orinasa mpikarakara dia mankany ivelany ny fiakaran’ny saran’ny tapakila.
  • Misy karazana hazandranomasina tsy azo hoanina rehefa fotoanan’ny mainandro.

vendredi, 18 février 2022 10:55

Le journal des régions du 18 février 2022

  • Amoron’i Mania: le palais de la communication et de la culture, bientôt opérationnel.
  • Analanjirofo : les riziculteurs locaux jouissent d’un soutien matériel.
  • Atsimo atsinanana : la caravane médicale en action dans le sud-est.
  • Analamanga : l’interconnexion entre les bureaux gouvernementaux par fibre optique.

  • Amoron’I Mania: Tranoben’ny Serasera sy ny Kolontsaina, hisokatra tsy ho ela.
  • Analanjirofo : fanolorana hanam-pamokarana vokatry ny tohana ara-bola nomen’ny Ministeran’ny Fambolena sy Fiompiana.
  • Atsimo atsinanana : efa am-perin’asa ireo sorohitra ara-pahasalamana (caravane médicale)
  • Analamanga : hatsaraina ny fifandraisan’ireo tranom-panjakana eto an-drenivohitra.

Oui, une femme enceinte peut potentiellement transmettre la COVID-19 à son bébé. Le virus est en effet capable d’infecter et de se propager dans le placenta humain, rapporte la revue scientifique Call Reports Medecine en novembre 2021. La COVID pourrait ainsi multiplier par deux ou trois le risque d’un accouchement prématuré ou le risque de mort du fœtus.

Chez le fœtus, les symptômes de la COVID-19 se présentent par des contractions anormales des muscles et une anomalie dans le rythme cardiaque, explique Alexandra Benachi, cheffe de service d’un hôpital en France.

Néanmoins, l’infection du fœtus n’est pas systématique mais dépend majoritairement de l’état de santé de la mère. 

 

 

Mamindra ny tsimokaretina COVID-19 amin’ny zaza ao am-bohoka ve ny vehivavy bevohoka ?

 

Eny, mety hamindra ny tsimokaretina amin’ny zaza ao am-bohoka ny vehivavy bevohoka. Afaka miditra sy miparitaka ao anaty ahitra ny tsimokaretina araka ny voalaza tao amin’ny gazetiboky siantifika Call Reports Medecine tamin’ny novambra 2021. Mety ho teraka tsy tonga volana ilay zaza na mety tsy ho azo mihitsy aza.

Ho an’ny zaza ao am-bohoka, mety hitranga toy izao ireo soritr’aretin’ny COVID-19 : mihenjana ny hozatra ary mety ahitana fikorontanany ny fitempon’ny fo araka ny fanazavana nomen’i Alexandra Benachi, lehiben’ny sampan-draharaha ao amina hopitaly iray ao Frantsa.

Amin’ny ankapobeny, tsy ho voatery voan’ny COVID-19 foana ny zaza ao am-bohoka fa arakaraky ny toe-pahasalaman’ny reniny.

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