Le risque de transmission de la Covid-19 par l’eau potable est faible selon l’Organisation Mondiale de la Santé. Il n'y a eu à ce jour aucun cas de transmission de coronavirus par l'eau potable, selon une revue scientifique. Après des recherches, le virus a été détecté dans l'eau, mais jusqu'à présent, il n'y a aucune preuve de transmission humaine.
Des recherches ont montré que le chlore est en mesure d’inactiver le virus. C'est pourquoi l'eau potable ou l’eau du robinet, est exempte de contaminants car elle contient du chlore. Selon le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) et l'Organisation mondiale de la santé, les produits de purification de l'eau contiennent du chlore donc pas de virus. Il en va de même pour les piscines.
Covid-19 : mety mamindra ny aretina ve ny rano fisotro madio ?
Ambany dia ambany ny tahan’ny fifindran’ny aretina amin’ny alalan’ny rano fisotro madio. Tsy mbola nahitana trangana fiparitahana coronavirus tamin’ny alalan’ny rano nakany amin’ny olombelona hatreto araka ny voalazan’ny gazetiboky sinatifika iray. Efa nahitana fisian’ny tsimokaretina ihany tany anaty rano fa hatreto aloha mbola tsy voaporofo hoe nisy trangana fifindrana tamin’ny olombelona.
Rehefa natao ny fikarohana dia hita fa tsy mahatanty ny fisian’ny « chlore » ny coronavirus. Izany no mahatonga ireo rano fisotro madio na rano amin’ny paompy tsy ahitana ny tsimokaretina satria misy « chlore » izy ireo. Toy izany ihany koa ny rano nodiovina tamina fitaovana na akora fanadiovana rano, sy ny dobo filomanosana, araka ny voalazan’ny Centers for Disease Control and Prevention (CDC) sy ny sampandraharahan’ny firenena mikambana misahana ny fahasalamana.
Le nombre de personnes portant le VIH/SIDA a doublé à Madagascar ces trois dernières années, selon le SE-CNLS ou le Comité National de Lutte contre le Sida. 9227 personnes ont été déclarées positives en décembre 2021, contre 4400 en 2018. Les personnes diagnostiquées du SIDA se rajeunissent également, a déclaré Ravelohanta Mananarisoa, coordonnatrice de l’association AINGA/ AIDES. Le virus se propage au sein de la population en générale et ne se limite plus seulement à la population clé plus exposée à la transmission VIH comme les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les usagers de drogues par injection et les professionnelles de sexe. Le dépistage est primordial, explique le docteur Irène Rajerison car il permet de connaître le statut sérologique de chaque individu, d’où l’on pourra procéder au traitement. Il devrait être gratuit, dans les centres de santé et tenu confidentiel. Dans cette optique, le programme SYCAVI ou système communautaire d'alerte sur le VIH, a commencé en 2021, comprenant des enquêtes, observations, médiations et dépistage communautaire, surtout auprès des groupes vulnérables. En effet, jusqu’ici, seulement un quart d'entre eux ont procédé au dépistage.
Nitombo avo roa heny ny isan’ny olona voan’ny tsimokaretina Sida tao anatin’ny 3 taona teto Madagasikara hoy ny komity misahana ny ady amin’ity aretina ity na ny SE-CNLS. 9227 no olona voatily fa misy ny tsimokaretina SIDA ny faran’ny taona 2021 teo raha 4400 izany ny taona 2018. Mihatanora ihany koa ireo olona voatily ireo hoy ny mpandrindra ny fikambanana AINGE AIDES, Ravelohanta Mananarisoa. Mihamiparitaka amin’ny karazana olona rehetra fa tsy amin’ireo marefo atahorana ho mora handairan’ny tsimokaretina VIH ihany dia ireo lehilahy manao firaisana aranofo amin’ny lehilahy, ireo olona mitsindrona zava-mahadomelina, ary ireo mpampanofa tena. Zava-dehibe ny fanaovana fitiliana hoy ny dokotera Rajerison Irène, satria arakaraky ny hahitana ny dingana misy ny tsimokaretina VIH eo amin’ny olona iray no hahafahana mitsabo izany. Tokony maimaimpoana izany, eny anivon’ireo toeram-pitsaboana ary tanana ho tsiambaratelo ihany koa. Ny taona 2021 teo moa no nanomboka ny SYCAVI na système communautaire d’alerte sur le VIH, izay hanaovana fanadihadiana sy fitiliana na dépistage communautaire, indrindra eo anivon’ireo vondrona marefo. Mbola ny iray ampahaefatr’izy ireo ihany mantsy no nanao fitiliana hatreto.
Le vahona ou Aloe est bien connu pour ses vertus médicinales. Il est cicatrisant et guéri les brûlures, aide à la constipation passagère, les lésions et les infections. Aussi utilisé dans les produits de beauté, le vahona contient plus de 250 vitamines et fer. La variété d’aloe le plus courant à Madagascar est l’aloe vera. On trouve aussi de l’aloe macroclada. Il en existe plus de 400 espèces dans le monde. L’aloe ne peut être conservé pendant plusieurs jours, selon le Dr Jean Claude Ratsimivony. Aussi, il faut faire attention aux conditions de conservation, de manipulation et du dosage avant toute utilisation
Ce qu’il faut savoir avant d’utiliser les méthodes de contraception.
Les méthodes contraceptives les plus utilisées à Madagascar restent le préservatif, la pilule contraceptive et l’injection. Certaines femmes choisissent également le dispositif intra-utérin DIU ou les méthodes de stérilisation considérée comme définitive. Ces dispositifs peuvent entrainer des effets secondaires indésirables, comme la perte ou la prise de poids, des règles irrégulières, des maux de tête, des douleurs gastriques, etc. Mais ces derniers n’entravent pas pour autant l’efficacité des méthodes de contraception, explique le Dr Géraldine Ramanamisata.
Aretina maro no sitran’ny vahona, azo atao fanafody izy, manatsara ny rà, manala ny mivontovonto rehetra ary manakatona fery. Fampiasa amin’ny tarehy, hoditra na volo ihany koa ny vahona. Otrik’aina manodidina ny 250 no hita ao anatiny. Ny vahona hita eto amintsika dia ny aloe macroclada, misy koa ny aloe ferox fa ilay tena be mpahafantatra dia ny aloe vera. Tokony ho fantatra ny fiavian’ny vahona vao manjifa azy, ary indrindra ny toerana ividianana azy. Tsy azo tehirizina maharitra ela anefa izy aorian’ny niotazana azy, ary mila tandremana ny fatra tokony ho izy amin’ny fikarakarana sy fihinanana. Miresaka momba izay I Dr Jean Claude Ratsimivony, avy ao amin’ny groupe JCR.
Inona ireo karazana fandrindram-piterahana be mpampiasa eto amintsika ? Ny pilina, ny tsindrona, ny fimailo, ny implanon atao amin’ny sandry, ny DIU atao amin’ny vozon’ny tranon-jaza, ary ny ligature izay mampiato tanteraka ny fiterahana. Ao anatin’ny fomba fiasan’ireo fitaovana ireo ny atao hoe “effets secondaires”, toy ny aretin’andoha, ny aretim-bavony, ny fihenana na fitomboan’ny vatana, ny tsy fahatongavan’ny fadim-bolana mihitsy, na koa mety ho tonga fa amin’ny tsy ampoizina, izany hoe misy fikorontanana. Na izany aza dia miankina betsaka amin’ny toe-batana sy toe-pahasalaman’ny vehivavy iray ny mety hitrangany na tsia. Ny tombony kosa amin’ny fanaovana fanabeazan’aizana hoy ny mpitsabo Géraldine Ramanamisata, ankoatra ny maha fandrindram-piterahana azy, dia izy mampihena ny fiforonan’ny homamiadan’ny nono sy ny vozon’ny tranon-jaza.
« Ni les moyens, ni la puissance de s’impliquer dans le conflit ». Le ministère des Affaires étrangères a posté sur sa page Facebook ce qui est la première déclaration officielle sur l’opération militaire russe en Ukraine.
Le ministère des Affaires étrangères a publié un communiqué sur la position de Madagascar concernant l’invasion russe en Ukraine. La publication intervient au lendemain du vote à l’Assemblée générale de l’ONU à l’issue de la session extraordinaire d’urgence sur le cas de l’Ukraine où Madagascar s’est abstenu comme 34 autres pays. « Madagascar prône (…) les voies et moyens pacifiques à tout différend et ce, en attachement à notre tradition de non-alignement et dans le respect de notre valeur ancestrale du Fihavanana afin que la zone de l’océan Indien demeure une zone de paix et de stabilité », explique le communiqué. Difficile de ne pas faire le parallèle avec l’ancien président de la République Didier Ratsiraka en pleine Guerre froide lorsqu’il a déclaré « nous sommes condamnés à être non aligné; vue notre position stratégique dans l'océan Indien ».
Indifférence
2022, Madagascar adopte la même posture devant la situation en Ukraine actuellement à l’instar de plusieurs pays africains qui représentent près de la moitié des pays qui se sont abstenus. Dans une interview accordée à RFI le directeur du bureau de l’Institut d’études et de sécurité à Addis Abeba Paul-Simon Handy évoque également cette tradition de non-alignement héritée justement de la Guerre froide pour expliquer le silence de beaucoup de pays africains sur ce qui se passe en Ukraine soulignant au passage le caractère opportuniste de cette approche. « Pour éviter de blesser deux partenaires qui se trouvent être des superpuissances, beaucoup d’Africains joueront l’indifférence », lance-t-il.
Le communiqué du ministère des Affaires étrangères indique d’ailleurs que Madagascar fait déjà face à de nombreux défis entre la pauvreté, la sècheresse et la famine sans parler des récents dégâts cycloniques. « Notre pays n’a ni les moyens, ni la puissance de s’impliquer dans le conflit », résume le communiqué. Quoi qu’il en soit, Madagascar encourage « la reprise des négociations pacifiques, en privilégiant les voies diplomatiques et en cessant l’utilisation des armes et de la force ».
Tolotra Andrianalizah
Les autotests COVID sont désormais accessibles à tous et peuvent être achetés auprès des pharmacies, avec ou sans ordonnance. Selon le responsable d’une pharmacie située à Analakely, les entreprises privées ainsi que les personnes expatriées restent leur principal client. D’autres se procurent un autotest COVID suite à la recommandation de leur médecin, pour confirmer une infection ou une guérison. Les autotests sont relativement faciles à réaliser mais l’assistance d’un personnel de santé est toujours conseillée. Le résultat est immédiat mais certains tests ne sont pas fiables à 100%.
Efa azon’ny olona rehetra jifaina eny amin’ny toeram-pivarotam-panafody ny test Covid19 amin’izao fotoana izao. Na misy na tsy misy taratasy avy any amin’ny mpitsabo dia afaka mahazo izany avokoa. Raha ny nambaran’ny tompon’andraikitry ny toerana fivarotana fanafody eny Analakely dia ireo orinasa maniry ny hampanao fitiliana ireo mpiasa ao aminy no tena manjifa izany, ao koa ireo teratany vahiny. Misy kosa anefa ireo alefan’ny mpitsabo azy mividy izany mba hanamarinana raha Covid19 tokoa no mahazo ilay olona na tsia. Mora ampiasaina izy ireo saingy ilaina hatrany ny fanatrehan’ny mpitsabo mba tsy handiso ny haovana zavatra tsy tokony ho izy. Mora azon’ny olona toy izany koa ny famakiana ny valiny saingy misy amin’izy ireny no manome valiny tsy izy.
La bonne gouvernance dans le domaine de la santé concerne à la fois la gestion des activités, la gestion financière et l’utilisation des matériels à disposition, comme l’explique une responsable de la Transparency International, Rakotoarivelo Liantsoa. Il existe 8 points essentiels à respecter pour mettre en place une bonne gouvernance dans ce domaine-là.
Ny haitondra eo amin’ny sehatry ny fahasalamana dia mahakasika ny fomba fiasa, ny fitantanana ny vola ampisasàna ary ny fomba fampiasa ireo fitaovana entina mampiodina ny asa, araka ny fanazavana omen’ny tompon’andraikitra ao amin’ny Transparency International, Rakotoarivelo Liantsoa. Misy fepetra miisa 8 mila apetraka hahafahan’izay haitondra izay mandeha amin’ny antsakany sy andavany.
Les enfants, ces petits êtres curieux, qui posent pleins de questions, nous donnent des fils à retordre pour trouver certaines réponses. Ils existent des livres ou des contes qui apportent quelques éclaircissements à quelques mystères de la vie pour ces enfants.
Des mots simples pour dénouer la complexité de la vie
« Neny o, inona no dikan’ny hoe ‘tiako ianao’ ? », « maman, ça veut dire quoi ‘je t’aime’ ? », tel est le titre du livre de Valisoa Ranaivoarilala. Dans son livre, l’auteure essaie d’illustrer comment « je t’aime » peut se manifester. Pour répondre à cette question de mon fils, le plus important ça a été de choisir des mots simples pour lui démontrer mon amour. Je suis une maman, et j’ai gardé ça comme le fil rouge de mon histoire. En faisant recours à de mots simples, elle se rapproche du langage des enfants pour que la compréhension passe mieux. Les dessins du livre aident également à appréhender ce concept qui peut avoir plusieurs sens, totalement subjectif selon la relation entre les parents et l’enfant.
Cette question semble banal aux premiers abords, mais au fond si nous cherchons vraiment ce qu’elle veut dire, nous entrons presque dans l’abstraction. Pour lui faire comprendre des concepts abstraits, il faut déjà que l’adulte se rappelle que c’est à lui de se mettre à la hauteur de l’enfant. Pour nous, adultes, c’est avant tout se mettre à genoux ou s’asseoir près de lui et regarder autour de soi avec ses yeux, explique l’auteure.
Une autre vision du monde
Pour Miantsa, 13 ans, c’est à travers « Alice aux pays des merveilles », un conte philosophique de Lewis Carroll, qu’elle a appris certains aspects de la vie. Ce conte m’a montré qu’il ne faut pas faire confiance à n’importe qui dans la vie, a-t-elle confié. Face au caractère curieux et impulsif d’Alice, Miantsa a su tiré une leçon : toujours réfléchir avant d’agir et j’applique ça au quotidien.
Une enseignante en primaire dans une école privée dans la capitale confirme : « Les enfants ne donnent plus des affirmations gratuites, ils commencent à donner leurs avis avec des arguments appropriés. Ils commencent à réfléchir avant de parler. Et pour aborder la philosophie aux enfants, on part toujours d'un vécu (accident, vol, meurtre...) d'un exemple concret (les actes manqués, la violence, l'injustice), selon toujours l’enseignante.
Bien au-delà de la réflexion, initier les enfants à la philosophie les aide également à acquérir une autre vision du monde exempte de jugement mais qui est pleine de compréhension. L’enseignante nous parle alors de curiosité, l’enfant va vouloir savoir plus ; de sociabilité, il sera apte à travailler en équipe, être en cohésion de groupe ; d’indépendance, il sera capable de travailler seul, de prendre sa propre décision. Pour cette enseignante, « on n'enseigne pas la philosophie, on vit avec ».
Andrea Razafi
Le Groupement des entreprises de Madagascar estime que le l’Etat doit appuyer la relance économique. Ce qui n’est pas le cas pour le moment selon son président.
Rien de nouveau sous le soleil du secteur privé. Thierry Rajaona, reconduit à la tête du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM) à l’issue de l’Assemblée générale d’hier s’est plaint du manque de considération de l’Etat à l’égard du secteur privé. « Les autorités ne soutiennent pas la relance économique et du secteur privé, lance-t-il. Dans la situation actuelle, il est impossible d’atteindre les prévisions de croissance cette année. Durant les deux années de crise, le pays n’a jamais atteint ses prévisions ». Thierry Rajaona indique que le gouvernement fait la sourde oreille à l’appel du secteur privé d’aider l’économie en aidant mieux les entreprises. Dans ce sens, il a rappelé que le plan multisectoriel d’urgence (PMDU) durant la COVID-19 n’est pas allé jusqu’au bout. « Seule la moitié de la somme a été utilisée jusqu’ici et encore, la moitié de l’argent débloqué était destinée à la Jirama », déplore-t-il.
Loi de finances rectificative
Le président du GEM dénonce une fois de plus le harcèlement fiscal qui d’après lui perturbe le fonctionnement des entreprises. « Nous ne sommes pas contre le contrôle fiscal. C’est la manière dont la direction générale des impôts s’y prend qui pose problème. Il doit avoir un avant et un après », déclare-t-il. Il est d’avis que le gouvernement doit inciter les entreprises à investir et non le contraire à l’image visiblement de la Loi de finances initiale qui supprime les spécificités fiscales de la zone franche. « Avec la Loi de finances rectificative, nous exigeons le retour des avantages de la zone franche », indique Thierry Rajaona qui souligne que Madagascar a une carte à jouer avec l’éviction de l’Ethiopie de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA) et sa commande 600 millions de dollars.
