COVID-19 : Tous ensemble face au virus

Programme intégral

Andrea Razafi

Andrea Razafi

lundi, 14 février 2022 12:44

Le journal du 14 février 2022

  • Fametram-pialàna minisitra : iza avy ireo afaka misolo toerana azy ?
  • Mazoto mamboly hazo ny tanora saingy mila tosika amin’ny entimanana.
  • Natolotra ny faran’ny herinandro teo ny taratasim-bola fanampiana ho an’ireo mpampianatra tsy miankina, any amin’ny faritra Bongolava.
  • Hampitomboina isa ny hotelin-jazakely eto amin’ny kaominina Antananarivo Renivohitra.

  • Andilamena : la campagne de vaccination ambulante bat son plein.
  • Nord : préparation face à l’arrivée du cyclone Dumako.
  • Mananjary : l’antenne VSAT opérationnelle, en attendant le retour à la normale.
  • Tamatave : fin de l’épopée du délestage.

  • Andilamena : manatanteraka fanaovam-baksiny mitety vohitra. 
  • Avaratra : miomana amin’ny fidiran’ny rivodoza Dumako. 
  • Mananjary : efa miasa ilay antena VSAT hifandraisana mandram-piverin’ny fifandraisan-davitra amin’ny laoniny. 
  • Toamasina: tapitra hatreo ny delestazy.

Pied bot : ces pieds tordus dès la naissance. Selon Rakotovaonirina Valérien Marcel, kinésithérapeute pour enfants au centre de prévention Mahasoa-Ihosy, on voit directement dès la naissance qu’un enfant possède des pieds bots. La consommation de tisane durant la grossesse ou une forte consommation d'alcool, des anomalies dans l’utérus de la mère, tout cela peut causer la formation des pieds bots. Il peut être héréditaire mais saute une génération. Le pied bot peut être traité immédiatement après la naissance du bébé. Il peut être corrigé avec un massage ou à l’aide d’un plâtre, précise le kinésithérapeute. Si la déformation est traitée beaucoup plus tard, l’enfant devra subir une intervention chirurgicale car l'entorse de la cheville est devenue si forte qu'elle ne peut plus être massée ou plâtrée. Après cela, l'enfant apprendra à restaurer toutes ses articulations et tous ses muscles en suivant des séances de rééducation.

 

Ireny tongotra mivadika avy any am-bohoka ireny no atao hoe « pied bot ». Tsy dia misy mahalaza azy ity amin’ny teny malagasy. Araka ny fanazavana omen’ny mpanotra ireo ankizy manana tongotra mivadika ireny, Rakotovaonirina Valérien Marcel, avy ao amin’ny centre préventorium ao Mahasoa-Ihosy, amin’ny hoe mivadika izay ny tongotra dia ny ivohon’ny tongotra no manitsaka fa tsy ny felan-tongotra. Vao ny zaza iray dia efa hita fa mivadika ny tongony. Ny fisotroan’ny reny bevohoka tambavy, fisotroana toaka be loatra mandritra ny vohoka, tsy fahalavorariana ao anatin’ny kibon’ilay reny, ireo rehetra ireo no mety mahatonga ireny pied bot ireny. Azo tsaboina avy hatrany ny pied bot vao teraka ny zaza hoy ny mpanotra Rakotovaonirina Valérien Marcel. Mora ny mitsabo azy amin’iny mbola kely iny satria malefadefaka kokoa ilay tsy fahatomombanana. Azo ahitsy amin’ny alalan’ny otra na amin’ny alalan’ny « plâtre » izany hoy hatrany ity mpanotra. Raha efa lehibe kosa no tsaboina ny tsy fahatomombanana dia tsy maintsy miditra amin’ny fandidiana satria efa miha mafy ilay tongotra mivadika ka tsy vitan’ny otra na « plâtre » instony. Vita izay dia miditra amin’ny fampianarana mandeha an’ilay zaza hamerenena amin’ny laoniny ny vanin-taolana sy ny nofo rehetra.

Le ministre de la Justice Herilaza Imbiki n’a pas résisté au scandale qui a éclaboussé son nom. Un communiqué de la présidence de la République a signifié sa démission du gouvernement.

Alors que son nom circulait parmi les favoris à Mahazoarivo dans un éventuel prochain remaniement, il n’en sera rien. Un scandale de corruption ayant éclaté la semaine derrière a mis un coup d’arrêt à l’ascension jusqu’ici progressive d’Herilaza Imbiki dans les hauteurs de la République. Le désormais ancien ministre de la Justice a déposé sa lettre de démission vendredi dernier, une démission « constatée » par la présidence. La ministre du Travail, de l’emploi, de la fonction publique et des lois sociales Gisèle Ranampy est chargée d’assurer l’intérim. 

Herilaza Imbiki est empêtré dans des affaires de gros sous apparues et massivement relayées sur Facebook avec des vidéos à l’appui. Le nom de l’ancien garde des Sceaux est notamment lié à la sulfureuse Raissa Razaivola qui fait actuellement l’objet d’un mandat d’arrêt pour tentative de meurtre. L’ouverture d’une enquête est attendue pour trouver le fin mot de l’histoire.

Encadrer Facebook

Quoi qu’il en soit, cette affaire et surtout cette démission qui pour beaucoup sonne comme un aveu constitue un coup dur pour l’image d’un gouvernement qui n’en est pas à son premier scandale. Dénominateur commun de ces faits : Facebook. Des vidéos des appels où on entend Herilaza Imbiki, au document montrant les primes scandaleux touchés par les cadres de la Jirama en passant par la facture dans l’affaire des écrans plats entre autres, tous ces scandales ont éclaté sur Facebook. La question est de savoir si ces affaires auraient éclaté au grand jour sans le réseau social.

Malgré un taux de pénétration de 10.7% (malagasy.tech), Facebook fait office de véritable croquemitaine chez les gouvernants. Le président de la République Andry Rajoelina a émis en janvier son souhait d’un projet de loi pour encadrer l’utilisation de ce réseau social. Raison évoquée, la perte des valeurs malgaches.

Le 13 février est dédié journée mondiale de la radio. Aujourd’hui, on compte plus de 500 à Madagascar, selon le ministère de la communication, si la première émission a été diffusée en 1931 à Antananarivo. Mais quels rôles joue vraiment la radio et quel type d’émission proposer aux auditeurs ? Hervé Rakotozanany, dirigeant d’une radio locale, d’expliquer que la radio sert principalement à divertir, mais aussi à éduquer et non moins à informer. Les émissions proposées correspondent généralement au mode de vie des auditeurs d’une localité définie. Il y en a qui diffusent uniquement des émissions sportives par exemple, d’autres strictement musicales et d’autres encore des pages d’informations. Ce sont les émissions interactives qui retiennent le plus les auditeurs, face aux émissions pédagogiques. Ces dernières ne devraient pas durer plus de 15 minutes, laps de temps maximal pour retenir l’attention de l’auditeur. Hervé Rakotozanany appuie qu’il faut diversifier les offres en terme de contenu et de durée.

 

Ny 13 febroary no ankalazana ny andro manerantany ho an’ny onjampeo. Manodidina ny 500 izy ireo eto Madagasikara ankehitriny hoy ny ministeran’ny serasera, raha ny taona 1931 no nidirany teto voalohany. Fa inona tokoa moa no tena anjara asan’ny onjampeo ary inona avy ireo karazam-pandaharana tsara atolotra ny mpihaino ? Manazava ny talen’onjampeo iray, Rakotozanany Hervé, hoe mampiala voly, manabe ary mampita vaovao no tena asan’ny onjampeo. Miankina amin’ny fomba fiainan’ny olona amin’ny faritra na firenena iray iantefany no mampiavaka ny onjam-peo misy ao aminy, ohatra ireo tsy mandefa afa-tsy fandaharana momba ny fanatanjahan-tena, mozika, vaovao sy ny maro hafa. Tsikaritra fa mitana ny sofin’ny mpihaino kokoa ireo fandaharana mampiala voly raha oharina amin’ireo fandaharana manabe, izay tsy tokony hihoatra ny 15 minitra. Tsikaritra, hoy izy, fa ireo fandaharana ahafahan’ny mpihaino mandray anjara no be mpihaino indrindra amin’izany. Tokony ovaovaina hatrany, hoy i Rakotozanany Hervé, ny karazam-pandaharana atolotra ny mpihaino.

La rhinite allergique est différente de la grippe même si certains symptômes sont similaires à celle-ci. Selon le docteur Rabehevitra, la rhinite est généralement héréditaire, et peut se manifester à tout âge dans la vie d’une personne. Des particules non visibles à l’œil nu sont responsables de cette maladie. Elle peut être provoquée par une odeur, une nourriture, à la météo ou l’environnement où se trouve la personne. Le Docteur Paula nous en dira plus dans cette émission.

La période de pluie augmente les risques d’apparition des maladies hydriques et maladies de la peau, à cause des eaux salubres.  Les bactéries vivant dans ces eaux usées pénètrent dans la peau et peuvent provoquer des problèmes de santé plus sérieux. Interview avec le Docteur William Razafimahatratra.

Samihafa ny allergie amin’ny orona sy ny sery, na dia mety hitovy aza ny fisehoany eo amin’ny olona iray. Zavatra manidina eny amin’ny rivotra tsy hita maso no mahatonga ny Rhinite allergique, ary misy toe batana efa natao hanao allergie izay mihitsy, manaranaka izy io. Misy antony mampihetsika azy, na vanin’andro izany, na fofona, na koa mety avy amin’ny sakafo. Hanazava mahakasika ity aretina ity ny Allergologue Paula Rabehevitra.

Ny rano maloto itsoboan’ny tongotra indrindra rehefa fahavaratra tahaka izao dia misy loto avokoa. Ao anatin’izany ny aretina ateraky ny bibikely monina ao, izay mitsofoka amin’ny alalan’ny takilidrano. Miovaova arakaraky ny faritra ny fisehon’izany, izay itondran’ny dokotera William Razafimahatratra fanazavana.

Les dégâts causés par le passage du Cyclone Batsirai est au cœur de l’actualité de cette semaine. Les conséquences sont énormes malgré la sensibilisation effectuée par le BNGRC, avant son arrivée.

La vaccination obligatoire des joueurs internationaux du Rugby est un moyen pour réduire la transmission du Coronavirus. Mais selon nos invités, la vaccination seule n’est pas efficace. Il faut aussi exiger la mise en quarantaine ainsi qu’un test au départ et à l’arrivée du pays.

La gestion du Parking à Antananarivo devrait être accompagnée par d’autres mesures comme la multiplication des places de parking.  

Nos invités : Antenaina, Ingénieur topographe, Ginah étudiante en sociologie, et Tiavina Chargé de communication dans une école à Antananarivo.

Nisongadina tamin’ity herinandro ity ny fiantraikan’ny fandalovan’ny rivo-doza Batsirai tany amin’ny tapany atsimo sy Atsinanan’ny Nosy. Marobe ny voka-dratsy na dia efa nisy aza ny fampiomanana maro nataon’ny BNGRC nampitaintaina ireo mponina any sy ireo manana havana any an-toerana.

Ezaka hiadiana amin’ny COVID19 ny fanaovana vaksiny ireo mpilalao mandray anjara amina lalao makany ivelany, saingy tsara kokoa raha ampiana ny fihibohana ho azy ireo rehefa tonga any amin’ny toerana hilalaovany hisorohana ny fipariahan’ny aretina.

Ny olan’ny « Parking » eto andrenivohitra dia miteraka fitohanan’ny fifamoivoizana. Mila vahaolana marolafy izany toy ny fanampiana ny « Parking » miaraka amin’ny fanasaziana ireo tsy manara-dalàna.

Vahiny telo no hiresaka ao anatin’ny fandaharana dia Antenaina, injeniera « Topographie », Ginah mpianatra ary Tiavina, tompon’andraikitra serasera amina sekoly iray eto Antananarivo.

La délivrance des cartes professionnelles des journalistes débutera mercredi prochain. La nouvelle carte se veut infalsifiable. Un pas vers l’assainissement du métier à Madagascar.

Les 1 509 journalistes qui se sont inscrits auprès de la précédente Commission paritaire chargée de la délivrance des cartes professionnelles des journalistes (CPC), pourront récupérer leur carte à partir de la semaine prochaine. C’est ce qui a été annoncé aujourd’hui par la présidente de l’Ordre des journalistes de Madagascar Monica Rasoloarison. Il s’agit du premier défi auquel le nouveau bureau avait dû relever. La délivrance des cartes va de pair avec le lancement du site web de l’OJM, une première dans l’histoire de l’ordre  comme le souligne le secrétaire général Solofo Mana Rasamoelina.

Autocollant

En effet, les cartes délivrées seront munies d’un QR code qui informe sur l’identité du journaliste. « En scannant le code, on voit le nom du journaliste et un lien qui va dans la base de données de l’OJM. En cliquant sur le lien l’utilisateur verra de plus amples informations sur le titulaire de la carte. Si le journaliste ne figure pas dans cette base de données c’est que c’est un usurpateur », explique Nyh Gabriel Andriamitantsoa, l’administrateur du site. Le même QR Code sera placé sur l’autocollant que le journaliste posera sur son véhicule. Une séance d’information avec les forces de l’ordre est prévue dans des prochains jours.

Dans une volonté justement de lutter contre les faux journalistes, le site ainsi que la base de données des journalistes titulaires de cartes professionnelles est accessible au public. Nyh Gabriel Andriamitantsoa assure qu’il est pratiquement inviolable.    

Tolotra Andrianalizah

vendredi, 11 février 2022 13:10

Des propositions pour réformer l’OMDA

Améliorer les conditions des artistes et la transparence. Voilà en résumé l’objectif des propositions que les artistes ont émis alors que l’Office malgache des droits d’auteurs (OMDA) traverse des périodes troubles avec l’abrogation de son directeur général.

« Entre 120 000 et 200 000 ariary. C’est ce que j’ai pu toucher auprès de l’OMDA chaque année », indique Kougar présent au Solimotel Anosy hier. Des artistes s’y sont réunis pour discuter des améliorations à apporter pour la gestion de l’OMDA. « L’idée est d’améliorer les conditions des artistes et la transparence dans la gestion et le partage des droits d’auteur », déclare X-Tah. Le rappeur du groupe Da Hopp précise que les réformes proposées sont techniques. « Notre réunion d’aujourd’hui n’a rien de politique. C’est vraiment pour améliorer les choses et rémunérer à sa juste valeur le travail des artistes inscrit à l’OMDA », ajoute-t-il. Parmi les améliorations proposées, l’utilisation d’un logiciel pour permettre le suivi des diffusions des œuvres des artistes par les médias.

2 millions d’ariary

« Les artistes doivent avoir accès librement et en toute transparence à tous les éléments relatifs à la gestion de l’office », peut-on lire en introduction du document qui réunit les propositions des artistes. Fidy Rabearisoa, dit Coach Fidy, indique que les propositions ne sont pas figées. Les artistes présents ont d’ailleurs participé activement aux discussions. Autre point saillant parmi les propositions d’augmentation des redevances perçues auprès des stations médias. Coach Fidy a fait remarquer qu’une chaine de radio de la capitale ne paie qu’un forfait de 2 millions d’ariary par an alors que sa programmation est à 70% musicale.

Tolotra Andrianalizah

La société Easy Park a assuré la gestion des parkings de la ville d’Antananarivo avant que cette gestion soit remise à l’administration de la commune urbaine d’Antananarivo sous la direction de la SMDG ou la société municipale de gestion digitale. Le directeur de la mobilité urbaine au sein de la CUA, le commissaire principal Aina Albert Estel, explique les nouvelles dispositions dans la gestion de l’ensemble des parkings de la ville en passant par les parkings publics, les parkings privés et les parkings gérés par les associations dans les quartiers. Les responsables vont sanctionner immédiatement tout manquement aux règles de stationnement et aux codes municipaux d’hygiène.

 

Raha ny orinasa Easy Park no nitantana ny toeram-piantsonan’ny fiara na Parking ho an’ny tananan’Antananarivo teo aloha dia naverina amin’ny kaominina ny fitantanana amin’ny alalan’ny SMDG na société municipale de gestion digitale. Azavain’ny tale misahana ny fifamovoizan’ny tanan’Antananarivo ; Commissaire Principal Estel  Aina Albert ny fandaminana vaovao amin’ny fitantanana ny toeram-piantsonana rehetra eto andrenivohitra na ny ho an’ny besinimaro izany na ny ho an’ny parking manokana fa eo ihany koa ny fifanarahana amin’ny parking raisin’ny fikambanana any anivon’ny fokontany. Manasazy avy hatrany ireo izay tratra mandika ny lalana ny tompon’andraikitry ny tanana araka ny voarakitry ny lalan’ny tanan-dehibe.

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