Antananarivo, la capital de Madagascar est victime d’inondations, plus ou moins graves, à chaque saison de pluie. Cette année, la tempête tropicale Ana a frappé la grande Ile le 25 janvier et a fait plus de 50 morts. À part la perte humaine, les dégâts matériels sont importants. La mauvaise gestion des ordures, les remblais qui se multiplient ainsi que le non-respect des règles de l’aménagement de territoire figurent parmi les principales causes des inondations, selon nos invitées du jour, Manda, Laily, Finoana. Elles proposent également une autre façon de conscientiser la population à travers une éducation environnementale dès l’école.Â
Lasibatry ny tondra-drano hatrany i Madagasikara, indrindra ny eto afovoan-tany, rehefa mandalo ny rivo-doza. Misy hatrany ireo traboina ary miantso fanampiana lava hiatrehana izany ny firenena malagasy. Ny tsy fahafehezana ny fako ka manentsina ny lakan-drano, ny fanotofana tany sy ny tsy fiheverana ny fanajariana ny tany andrenivohitra no isan’ny mahatonga izany, hoy ireo vahiny. Ankoatra ny anjara andraikitry ny fanjakana dia miankina amin’ny toe tsain’ny olom pirenena ihany koa ny hialana amin’ireo. Mila fanabeazana ara-tontolo iainana sy fanentanana avy any amin’ny fototra izany. Tsy maintsy hentitra ihany koa amin’ny fampanarahan-dalana raha tsy tiana ny hiala amin’ny loza miverimberina toy izany.
Tanora mpianatra Hay fiarahamonina sy Jeografia avy amin’ny Oniversiten’Antananarivo ary « Administration de l’Education» avy amin’ny ENS , maneho ny fomba fijeriny ato anatin’ny fandaharana.
Des centaines de cas de Covid-19 ont été confirmés dans la région de Bongolava depuis le début de la pandémie. Cependant, seulement 1 personne sur 5 se fait vacciner, selon les données récoltées sur place. Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles les gens ne se font pas vacciner : le vaccin n'est pas pour le grand public mais seulement pour les plus de 18 ans, il y a ceux qui attendent le rappel dans 5 mois, il y a aussi ceux qui ne sont toujours pas convaincu. Selon Dr Ravo, chef du centre de CSBII, l’injection du vaccin Janssen dans son CSBII a commencé en septembre 2021. Au total, 1535 personnes ont été vaccinées jusqu’à ce jour. Ils commencent également la 3e dose d'astrazeneca, a-t-elle poursuivi. Ceux qui choisissent Pfizer, en revanche, doivent encore s'inscrire sur la liste d’attente.
Les hôpitaux de Tsiroanomandidy et de Fenoarivobe viennent de recevoir des kits de premiers soins. La population s’attend à ce que les soins d’urgence dans ces deux hôpitaux soient ainsi gratuits. Le Dr Randriatozafy Fenosoa, directeur régional de la santé publique de Bongolava, précise cependant que seule la première intervention est gratuite pour ne pas retarder l’opération et réduire les risques d’éventuelles complications.
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Efa aman-jatony no trangana Covid-19 voamarina ao amin’ny faritra Bongolava hatramin’ny nisian’ny valanaretina. Olona 1 amin’ny 5 ihany anefa no manao vaksiny araka ny fanadihadiana natao. Maro ireo antony tsy hanaovan’ny olona vaksiny toy ny hoe tsy ho an’ny daholobe ny vaksiny fa ho an’ireo feno 18 taona ihany, ao ny miandry famerenana afaka 5 volana, ao ihany koa ny mbola tsy resy lahatra tsotr’izao. Araka ny fanazavan’i Dokotera Ravo, lehiben’ny toboim-pahasalamana fototra, efa tamin’ny volana septambra 2021 no nanombohana ny fanovana vaksiny Jenssen teo amin’ny CSBII misy azy. Miisa 1535 ireo olona nanao vaksiny nandritra izay fotoana izay. Efa manomboka ilay fatra faha-3 astrazeneca ihany koa izy ireo, hoy hatrany izy. Izay mlisafidy ny pfizer kosa dia mbola mandalo fisoratana anarana.
Maimaimpoana ny fandraisana ireo marary ao amin’ny hopitaly be Tsiroanomandidy sy Fenoarivobe, izay vao avy nahazo ireo fitaovana hitsaboana vonjitaitra. Tsy ny fitsaboana manontolo no maimaimpoana araka ny fanazavan’ny Dokotera Randriatozafy Fenosoa, talem-paritry ny fahasalamam-bahoaka any Bongolava. Marihiny fa ny fandraisana an-tanana voalohany no maimaimpoana mba tsy hahatara ny fandraisana an-tanana ka mety hitarika fahafatesana.
Les décès après un cyclone sont-ils une fatalité ? Madagascar va connaitre son deuxième cyclone de la saison. Le BNGRC a avancé une projection pour les sinistrés. Â
Des vents à 185 km/h. Des rafales pouvant atteindre 260 km/h. Les caractéristiques du cyclone Batsirai donnent le tournis quelques heures avant que les premiers effets ne se ressentent dans le pays. Le Bureau national de la gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) est formel. Batsirai sera plus puissant qu’Ana qui a déjà fait beaucoup de ravage il y a à peine quelques jours avec notamment une pluviométrie estimée à 200 mm à certains endroits.
Au cœur des discussions lors de la COP26 à cause de la sècheresse dans le sud de l’île, Madagascar va connaitre un autre extrême au cours des prochains jours, dans la foulée du cyclone inaugural. Les intensités des phénomènes météorologiques sont appelées à se renforcer avec le changement climatique. Ces dernières décennies, les cyclones qui sont passés ont presque toujours tué ramenant la question à la gestion des risques dans le pays, avec Gafilo et ses quelque 230 morts en 2003 ou Enawo et ses 81 morts en 2020 entre autres.
Réduire les risques
Pour le coordonnateur résident des Nations unis Issa Sanogo, il est difficile d’apprécier les améliorations au fil des années dans la mesure où chaque crise a des ampleurs différentes. « On fait des efforts pour se préparer au maximum avec des plans de contingence et des plans d’évacuation mais tout ce qu’on a mis en place peut être emporté. Quand la crise frappe, on est obligé de se remobiliser », lance-t-il en marge d’une remise de dons au BNGRC. Issa Sanogo indique toutefois qu’il est important de toujours apprendre de ces situations. Il est d’avis qu’il est indispensable de mettre les ressources et les capacités nécessaires pour se préparer au désastre afin de réduire les risques et de supporter la résilience de la population.
Pour le cyclone Batsirai, le BNGRC prévoit déjà quelque 595 000 sinistrés contre 131 549 pour Ana.
Tolotra Andrianalizah
24 janvier 2022 : présentation officielle du livre intitulé MDRM ou Mouvement Démocratique pour la Rénovation Malgache, retraçant la vie du parti politique éponyme. Alexandre Lahiniriko, auteur du livre et non moins conférencier à l’université de Madagascar, avance que certains points sur l’histoire du MDRM sont faux ou manquent de précisions. Il y étale donc de faits nouveaux issus de ses 10 ans de recherches faites à Madagascar et en France. Il a également collaboré avec d’autres professeurs- chercheurs tels Lucile Rabearimanana et des survivants du parti MDRM. En tout, le livre s’apprécie sur 400 pages et est disponible dans les librairies tananarivennes, sur les sites marchands et bientôt dans chaque chef-lieu de régions.
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Natolotra teny amin’ny anjerimanontolo ny 24 janoary 2022 ny boky mikasika ny MDRM na ny Mouvement Démocratique pour la Rénovation Malgache. Voka-pikarohana nosoratan’i Lahiniriko Alexandre, niarahany niasa tamin’ireo mpampianatra mpikaroka toa andry Rabearimanana Lucile. Misy tokony ahitsy ny tantaran’ny MDRM fantatry ny maro hoy ny mpanoratra satria nisy zavatra tsy nazava sy tsy marina ara-tantara, misy ihany koa ireo ireo voka-pikarohana vaovao entiny ao anatin’ity boky ity. Ahitana pejy 400 izy io, ary folo taona mahery no nanaovana ny fikarohana teto an-tanindrazana sy tany Frantsa. Efa ahitana azy ireo trano fivarotam-boky eto Antananarivo sy amin’ny tranokala, ary ho avy tsy ho ela isaky ny renivohim-paritany izany.
La Journée mondiale des zones humides ne pouvait tomber à un meilleur moment. Alors qu’Antananarivo vient de subir d’importantes inondations, les remblais sont une fois de plus pointés du doigt.
« Si l'Egypte est un don du Nil selon la formule consacrée des historiens, on peut dire qu'Antananarivo est un don du Betsimitatatra », disait le président de la République Didier Ratsiraka, un vendredi 5 septembre 1997. C’était lors de l’inauguration de l’actuelle station de pompage d’Ambodimita. À l’époque, la protection de la plaine d’Antananarivo allait de pair avec la production rizicole où la plaine du Betsimitatatra était associée par Didier Ratsiraka à l’Alaotra ou à Marovoay comme grenier à riz du pays. Plus de deux décennies plus tard, la ville a pris le pas sur ces rizières historiques, et par extension ces zones humides ô combien stratégiques dans l’aménagement de la ville d’Antananarivo.
Descente spectaculaire
Quand les diguettes commencent à être remplacées par des murets de moellons, c’est le début de la fin pour la partie de rizière concernée. Les interdictions officielles semblent n’avoir aucune emprise sur les remblais qui continuent de plus belle. Les nouvelles voies construites pour désengorger la ville ont accru l’attractivité de ces zones humides et semblent légitimer les velléités de conquérir ces zones. Le cas de la rocade d’Andohatapenaka est un exemple poignant. Juste après sa construction, vers 2017, le ministère de l’Aménagement du territoire y avait mené une descente spectaculaire pour arrêter les travaux de remblais effectués ou en cours. Des cadres du ministère étaient alors accompagnés par des éléments de la police et des hommes armés de marteaux pour défaire les murs en pierre déjà érigés. 2022, presque tout le long de la même rocade est remblayée. Ce cas n’est qu’une manifestation comme tant d’autres des tergiversions dans l’application des interdictions de remblais à Antananarivo, le tout, sur fond à peine voilé de corruption. Presque toutes les zones humides de la ville sont concernées à différente échelle.Â
Le thème de la célébration de la Journée mondiale des zones humides pour cette année est « Agir pour les zones humides, c'est agir pour la nature et les humains ». Les pluies diluviennes ont fait pas moins de 30 morts dans l’agglomération d’Antananarivo.
Tolotra Andrianalizah
L’endorphine, la dopamine, la sérotonine et l’ocytocine sont les hormones du bien-être les plus populaires. Ils sont responsables de nos sauts d’humeur ou de nos sensations de plaisir intense. Notre corps produit ces hormones naturellement après une séance de sport, un rapport sexuel ou un sommeil, à travers un câlin ou par l’alimentation.
L’hyperphagie est un trouble du comportement alimentaire qui se manifeste par une envie extrême de manger. Contrairement à ce que l’on pourrait dire, les « hyperphagiques » ne sont pas gourmands, ils réagissent juste à des états de stress ou d’anxiété en mangeant plus qu’ils ne le devraient. L’hyperphagie peut mener à d’autres maladies comme l’obésité. Selon le Dr Kolo Andriamanana, les femmes sont généralement plus susceptibles d’être atteintes de l’hyperphagie.
Misy karazany efatra ny tsirimpanentana mitondra fahafinaretana sy fahasambarana vokarin’ny vatan’olombelona: « Endorphine », « dopamine », « sérotonine » ary  « ocytocine ». Mety ho azo avy amin’ny alalan’ny sakafo, torimaso, fanatajahantena na fampiasam-batana, fifaneraserana amin’ny olon-tiana sns ireo. Amin’ny ankapobeny, raha araka ny tokony ho izy avokoa ny tahan’ireo tsirimpanentana ireo anaty vatana dia miteraka fahatsapana fahasambarana, fitoniana ary mampitombo ny fahatokisan-tena ho an’ilay olona izany.
Ny « hyperphagie » dia fikorontanana miseho eo amin’ny fomba fihinanan-kanina vokatry ny tsy filaminan-tsaina. Misakafo diso tafahoatra ny olona « hyperphagique » ary tsy mahatsapa akory hoe mihoatra ny tokony ho izy ny sakafo hohaniny. Matetika dia mitarika fahatavezana ho an’ilay olona izany. Mety ho mora handairan’ny rarin-tsaina ilay olona ka ny fomba hiatrehany izany dia ny fihinanan-kanina. Ny vehivavy matetika no tratran’ity aretina ity hoy ny mpahay toetr’olona, Dr Andriamanana Kolo.