Quand est-ce que les frontières seront rouvertes ? C’est sans doute la question que se posent la plupart des personnes, Malgaches ou expatriés, qui doivent rentrer à Madagascar ou rejoindre leur pays pour diverses raisons.
Nous ne sommes pas sans savoir que les frontières sont fermées depuis le 19 mars, et ce, jusqu’à nouvel ordre. Nouvel ordre qui reste flou dans la mesure où même au niveau des autorités, aucune réponse satisfaisante n’est fournie jusqu’à ce jour.
Se renvoyer la balle
Face à cette situation, la compagnie aérienne Air Madagascar a refusé de se prononcer sur le sujet car la décision appartient au ministère de l'Intérieur et des Transports. Selon notre source, « la compagnie s’occupe uniquement des études de risques ». Même topo pour le ministère des Transports, arguant que « il s’agit de questions techniques que seul le ministre peut se prononcer sur le sujet et qu’une allocution est prévue la semaine prochaine ». Du côté du CCO Covid-19, les responsables ont tout simplement affirmé n’être au courant de rien.
Des plans bouleversés
Pendant ce temps, la vie des gens concernés par la  fermeture des frontières est bouleversée. C’est le cas de Antsa Nahary, un étudiant Malgache qui devait rentrer en Chine ce mois-ci mais qui se retrouve coincé à Madagascar. « Je devais terminer mes études là -bas pour pouvoir travailler par la suite. C’est une grande perte de temps pour moi parce que j’aurais pu faire quelque chose d’autre en attendant », nous a-t-il confié.
 Il ne s’agit pas d’un cas isolé. Njaka, un jeune Malgache qui travaille à Toulouse, dont le contrat a pris fin le 21 mai, est également concerné par la problématique. Il devait arriver à Madagascar le 24 mai, mais en ce moment, il est bloqué en terre toulousaine. « Je devais rentrer au pays mais vu le nombre de personnes atteintes du coronavirus, j’ai peur de ne pouvoir revenir ici [Toulouse] l’année prochaine pour renouveler mon contrat. J’ai peur d’être coincé là -bas [Madagascar] », lance-t-il.
Une date prévue ?
Antsa Nahary, affirmé qu’on lui a donné la date du 30 juin mais la situation dépendra sûrement de l’évolution de la pandémie. D’autant qu’il fait face à un autre problème. « Vous savez que même si nos frontières seront rouvertes, en Chine aussi, ils ont fermé les frontières. On ne peut y entrer que par décret gouvernemental. La réouverture des frontières chinoises serait prévue vers le mois d’octobre ou septembre, selon les informations que j’ai eues », soutient-il.
Du côté de Njaka, l’ambassade de Madagascar en France lui a proposé de suivre les publications sur leur page Facebook concernant les vols de rapatriement. Une attente qui met ce jeune malgache en difficulté « je n’ai plus de travail, et je survis grâce à mes économies. En ce moment, je cherche du travail pour satisfaire mes besoins », livre-t-il.
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La majorité des enfants malgaches ne pratiquent pas vraiment d’activités parascolaires. En effet, ces dernières ne sont pas un programme obligatoire dans le système éducatif malgache. Pourtant, cela complète l’apprentissage de l’enfant dans la mesure où cela aide à forger la personnalité. Tangala maitso a alors élaboré le programme Kilasy maitso ou classe verte. Il s’agit d’organiser des activités parascolaires qui tournent autour de la valorisation de la culture malgache sous toutes ses formes.
 Se tracer une voie
 Tangala maitso est une coopérative de service qui vise à promouvoir les valeurs malgaches et le Vita malagasy. Le programme kilasy maitso comprend ainsi quatre volets : traditions malagasy, permaculture, sport et éducation financière. Les activités sont conçues pour les enfants de 8 à 12 ans. L’objectif est de former des jeunes, pour qu’ils soient capables de se tracer leur propre voie et qu’ils soient fiers de leur pays. Pour ce faire, le programme collabore avec plusieurs acteurs de la société civile malgache.
Pour les sensibiliser à la vie écologique, les enfants sont amenés chez Greener Madagascar. Ils auront comme activité de planter une tomate et d’en prendre soin jusqu’à ce qu’elle arrive dans leur assiette. Ainsi, ils vont comprendre l’importance d’être en harmonie avec l’environnement par la pratique. Notons que ce qui intéresse surtout les parents, explique Jery Telina, responsable chez Tangala maitso, c’est que leurs enfants puissent avoir accès à ce genre d’activités sans devoir passer par des écoles françaises.
 Vulgariser le programme auprès des écoles publiques
Les responsables du programme Kilasy maitso essaient de varier au maximum les activités en passant par le volet artistique comme la danse ou la peinture mais l’initiation aux droits de l’enfant ou encore des cours pratiques sur l’histoire et la culture malgache font également partie des possibilités. Ce programme est aussi payant (150 000 ariary / trimestre) pour des raisons de responsabilisation. « Nous avons défini des frais pour l’accès à ce programme car les gens ont tendance à négliger ce qui est gratuit. Donc, si les parents veulent inscrire leurs enfants, ils doivent faire l’effort soit de payer, soit à travers l’offre multilevel marketing : inciter cinq personnes à s’inscrire et la sixième inscription sera gratuite. L’effort donne de la valeur au produit » indique Jery Telina.
Quoiqu’il en soit, Kilasy maitso envisage également de collaborer avec des écoles publiques pour optimiser leurs chances de toucher plus d’enfants. A noter que c’est un programme de trois à six mois, disponible à Antananarivo et à Toamasina. La première session devrait débuter en septembre prochain.
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Les cheveux ont besoin de soins adaptés à chaque saison pour être en bonne santé tout au long de l’année. En cette période d’hiver, il est important de les hydrater régulièrement notamment en faisant un bain d’huile avant de les laver. Côté aliment, le fait de manger sainement a un impact sur la santé des cheveux. Et pour éviter les frisottis, il est mieux de mettre un bonnet conseille le docteur Razafindravony Colette, médecin esthétique.
Efa manomboka mamirifiry ny andro. Matetika, rehefa amin'ny vanim-potoana toy izao dia mety vakivaky sy makiana ny volo. Eo amin’izay indrindra dia ilaina ny mihinana legioma sy voankazo betsaka ho an’ny fotom-bolo ary mampandry menaka azy alohan’ny anasana ny loha hoy ny manampahaizana manokana mikasika ny volo ny dokotera Razafindravony Colette.
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La dépréciation de l’Ariary continue. Auparavant, l’Euro – une de nos monnaies de référence – était estimé à 4000 Ariary. Depuis le début de  ce mois, un Euro vaut plus de 4500 Ariary. Cette dépréciation de la monnaie nationale a des impacts considérables pour l’économie du pays, en l’occurrence, l’inflation. Comme solution, le secrétaire général du cercle de réflexion des économistes de Madagascar (Crem) Andriatahiana Rakotoarisoa, propose la valorisation du « vita malagasy » et l’exportation massive.
Raha toa ka 4000 Ariary ny Euro iray teo aloha, ankehitriny kosa efa manodidina ny 4500 Ariary izany. Misy fiantraikany ratsy amin’ny toe-karena izany, toy ny fiakaran’ny vidim-piainana. Mba hialana amin’izay fiovaovan’ny sandam-bola izay kosa nefa dia tokony imasoana, hoy ny sekretera jeneralin’ny faribolan’ny mpahay toe-karena eto Madagasikara (Crem), Rakotoarisoa Andriatahiana, ny fanondranana entana any ivelany sy ny fanomezana lanja ny vita malagasy.
Dahalo, le jeu conçu par le Studio Lomay, est disponible sur STEAM, une plateforme de distribution de contenu en ligne dédiée aux jeux vidéo. Une part des bénéfices sera allouée aux proies des voleurs de bétails, dans le Sud de Madagascar.
 « 1‎$ de chaque jeu vendu sera versé aux victimes des dahalo dans les milieux isolés au Sud de Madagascar. » C'est ce qui a été publié mardi sur la page Facebook du jeu Dahalo. D'après Lomay, cela faisait partie du projet depuis le début et c'est l'une des raisons qui a poussé Matthieu Rabehaja à développer ce jeu. L'équipe a d'ailleurs effectué une descente sur terrain au début de l'année 2018, non seulement pour étudier les éléments qui vont enrichir le jeu, mais aussi pour analyser les besoins de la population locale.
 Un jeu vidéo engagé
Auparavant, les vols de zébus étaient organisés et partaient d’une intention strictement culturelle. Les bêtes servaient de dot à offrir par un jeune homme aux parents de sa future femme. Au fil du temps, cette pratique culturelle s'est transformée en acte de banditisme à cause de la pauvreté, de l'explosion des demandes de viande à exporter et aussi du trafic d'armes.
 Aide aux éleveurs du Sud
Dahalo est un jeu d'aventure 100% malgache interpellant sur ce phénomène qui mine les régions du Sud du pays depuis des années. L'équipe de Lomay prend donc sa mission sociale très au sérieux. Toutefois, elle va y aller progressivement. « Nous sommes conscients que nous ne pouvons pas aider tout le monde mais lors de notre déplacement, nous avons visité quelques villages dans le Sud de Madagascar et dans un premier temps, c'est vers ces endroits-là que notre aide s'orientera » explique Matthieu Rabehaja.
Pour l'instant, le jeu est seulement disponible sur STEAM mais l'équipe prévoit une édition nationale pour en faciliter l'accès aux Malgaches.
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Les médecins sont en première ligne pour soigner les malades atteints de la covid-19. Ils sont les plus exposés au virus et par conséquent risquent d’être contaminés à chaque fois qu’ils vont au travail.
Cette situation peut être parfois démoralisante, témoigne le docteur Dorothée Zandrisoa, en charge d’un centre de santé de base qui reçoit les malades de la covid-19 à Tamatave : « Il y a la peur bien sûr, surtout quand on voit des confrères qui sont atteints, ça nous démoralise des fois. Mais en tant que médecin, on essaie toujours de garder le moral pour pouvoir soigner nos malades».
Pour une meilleure protection des soignants
C’est dans cette optique qu’est née l’initiative #Sauvetonmédecin le 4 juin. C’est une cagnotte en ligne ouverte à tous, destinée à approvisionner les médecins et personnels de santé de Tamatave en matériels médicaux. «J’espérais porter la voix des professionnels de santé à Tamatave qui ne peuvent pas forcément se faire entendre, d’où le nom Vonjeo ny Dokotera. Ce sont nos familles, nos héros, nos soldats de première ligne et on se doit en tant que citoyen de les aider autant que possible », explique Audrey Bemananjara, initiatrice du projet.Â
En effet, Tamatave est devenue depuis quelques semaines l’épicentre du coronavirus à Madagascar, avec au compteur plus de 500 cas actifs. «Tout l’argent récolté va servir à acheter des équipements de protection individuelle pour l’ensemble des équipes médicales : des gants, des masques, des combinaisons jetables, des blouses lavables… », précise-t-elle. Plus de 2.200 euros, ou l’équivalent de 9,5 millions d’ariary, ont déjà été récoltés, la cagnotte reste ouverte à ceux qui veulent faire des dons.
Initiative #sauvetonmedecin pour venir en aide aux médecins de Tamatave.
Pourquoi marcher pieds nus ?
TEDx Antananarivo veut marquer son 10e anniversaire.
Une académie de football pour l'avenir à long terme du football malgache.
Arahimaso mitovy amin'ireo marary rehetra ny ao Analamalaotra hoy ny tomponandraikitra any an-toerana.Â
Manan-danja lehibe eo amin'ny malagasy ny filevenana am-pasan-drazana.
Mahomby ve ny asa tanamaro ho fiatrehana ny aorian'ny krizy ateraky ny coronavirus?Â
Malagasy any La Réunion : Mahomby ny fanarahana fepetra hisorohana ny coronavirus.
« La Nature pour la vie » est le thème de la 11e édition du Prix Equateur. Comme chaque année, ce programme sélectionne et récompense les meilleures initiatives des communautés locales dans la gestion des ressources naturelles. Madagascar figure parmi les 10 lauréats cette année, grâce aux efforts du VOI TAMIA à Antsirabe Vakinankaratra. C’est une petite structure créée en 2004 et qui a pour mission de gérer le lac d’Andranobe. Interview avec le président du VOI TAMIA.
Tafiditra ho isan’ireo 10 mendrika indrindra maneran-tany nahazo ny fankasitrahana Prix Equateur 2020 i Madagasikara. Isan-taona dia misafidy ireo fomba fitantanana harena voajanahary mahomby indrindra eny anivon’ny fiaraha-monina io fifaninanana io. Nisolo tena antsika tamin’izany ny VOI TAMIA Antsirabe Vakinankaratra. Ny fitantanana sy ny fikajiana ny farihin’Andranobe no tena antom-pisian’izy ireo.
12 personnes ont été arrêtées la semaine dernière pour avoir détruit plusieurs hectares de forêts de mangroves dans le district d'Ambanja. La question est de savoir pourquoi les mangroves subissent autant de pression de la part des hommes alors qu’elles abritent des espèces endémiques et leurs arbres servent à beaucoup de choses. Théogène Belahy, directeur régional du ministère de l’environnement et du développement durable a accepté de répondre à nos questions.
Olona 12 no voasambotra ny faran’ny herinandro teo noho ny famotehana sy fanimbana ala honko tany amin’ny kaominina ambanivohitry Anorontsangana District Ambanja. Ala honko 200Ha no nosimbainy tamin’izany nanaovany arina fandrehitra. Naiditra am-poja vonjimaika ny 11 tamin’izy ireo fa ny iray kosa, izay ankizy 14 taona, dia naverina tamin’ny fiaraha-monina. Nanaovany Fa inona moa izany no tena ilana ireo ala honko ireo ? Aleo i Théogène Belahy avy amin’ny talem-paritry ny tontolo iainana sy ny fampandrosoana lovain-jafy eto DIANA no hanazava izany amintsika.
Cette année, la 11e édition du Prix Equateur a été axé sur le thème « la nature pour la vie ». L’objectif est de récompenser et soutenir les 10 meilleures initiatives des communautés locales de base qui arrivent à concilier développement local et gestion durable des ressources naturelles. Madagascar, à travers le VOI TAMIA, s’est distingué parmi 120 pays participants.Â
Le VOI TAMIA, c’est quoi ?
Vondron’Olona Ifotony Tatamo Miray Andranobe est une petite structure, créée en 2004, qui gère le lac Andranobe dans la région Vakinankaratra. Il regroupe les habitants des 4 fokontany qui se trouvent à proximité de ce lac. « Nous sommes composés de pêcheurs, d’agriculteurs, de gestionnaires forestiers, d’artisans, hommes et femmes. On nous a confié la gestion de ce lac de 90 hectares, notre principale ressource, qui assure notre pain quotidien et notre bien-être. En participant à ce concours, nous voulons montrer au monde que nous avons réussi à bien le préserver et en prendre soin malgré les problèmes qu’on a pu avoir » explique Rakotoson Henri, président du VOI.
Trouver les solutions dans la nature
La première difficulté est apparue quand le niveau du lac a baissé petit à petit. A cause de l’exploitation humaine mais aussi du changement climatique.
« Le VOI TAMIA a donc entrepris un projet de reboisement massif sur les collines autour du lac. L’idée c’est de favoriser le cycle de l’eau et s’attendre à une pluie plus abondante. Parallèlement, nous avons nettoyé le lac et retiré les plantes envahissantes. Ce qui a permis de doubler les prises de poisson rapidement. » reprend-t-il.
En effet, la capture de poissons s’élève à 20 tonnes par an actuellement contre 8 tonnes en 2004. A côté, le lac d’Andranobe permet à 3500 personnes d’avoir de l’eau potable et d’irriguer 420 hectares de champ.
Grâce au Prix Equateur 2020, lancé par le PNUD, chaque lauréat sera doté de 10 000 dollars. Pour VOI TAMIA, le prochain objectif est d’étendre la surface reboisée d’une centaine d’hectare en commençant par la création d’une station de pépinière. En même temps, elle veut appuyer la coopérative des pêcheurs du lac d’Andranobe dans l’achat des matériels et d’équipements de pêche durable.
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