Vous avez observé des cas de grippe, de rhume ou de pneumonie dans votre entourage. Et si la COVID-19 a rendu notre système immunitaire plus faible ? Des médecins et des spécialstes se sont penchés sur la question. Selon Damien Mascret, un médecin français, notre système immunitaire est en pleine forme. Il rassure que nous produisons la même quantité et la même qualité d’anticorps qu’avant. Seulement, la grande partie de notre anticorps a pour rôle de combattre continuellement le coronavirus. Il y a quand même des facteurs qui peuvent affaiblir notre système immunitaire. Par exemple, le surpoids ou l’obésité, le diabète, la prise de certains médicaments notamment les antibiotiques. Mais aussi le stress et le manque de sommeil.
Fotoanan’ny gripa sy ny aretin’ny havokavoka ihany koa amin’izao. Lasa mahatonga hieritreritra hoe nihena ve ny hery fiarovana ananantsika nohon’ny valanaretina COVID-19. Nisy mpitsabo sy manam-pahaizana maromaro nandinika an’izay fanontaniana izay mihitsy. Isan’izany ohatra i Damien Mascret, dokotera frantsay. Nanazava izy hoe tsy nihena akory ny hery fiarovana ananantsika, fa lasa mifantoka bebe kokoa any amin’ny coronavirus. Miady amin’ny coronavirus no tena handaniantsika hery fiarovana betsaka amin’izao. Fa mety misy antony hafa koa anefa mampihena ny hery fiarovana ao amintsika, izay tsy voatery hisy ifandraisany amin’ny coronavirus. Ohatra hoe ny fahatavezana, ny fisian’ny diabeta, ny fihinanana antibiotiques matetika, ny rarintsaina sy ny tsy fahampian’ny torimaso.
Commémoration de l’insurrection du 29 mars 1947. Jour des Martyrs de 1947. C’est ce que l’on peut lire dans un calendrier malgache à côté du 29 mars. Au-delà d’un simple jour férié, quelle est la signification de cette journée pour les malgaches notamment les jeunes ?
« 29 mars 1947. Cela me dit quelque chose … », indique une étudiante. « Cela n’aurait pas à voir à une manifestation ou un truc du genre », tente une autre. « Oui, il y a eu une insurrection, peut-être à Ambotsirohitra ou à Ambohijatovo », poursuite une autre. « Non c’était à Moramanga. Il y a eu une insurrection contre les colons », lance une dernière. La question, « qu’est-ce que vous dit la date du 29 mars ? » a été posée à une troupe de jeunes femmes âgées entre 20 et 25 ans dans le jardin d’Antaninarenina, entre midi et deux où on a l’habitude de flâner avant d’attaquer la deuxième partie de la journée. Lorsqu’elles se sont mises d’accord sur le fait historique, l’une d’elles a indiqué que cette date signifie pour elle la « liberté ».
Les autres personnes interrogées sur la date ont été beaucoup plus précises mais elles se sont toutes mises d’accord sur un point : la commémoration n’intéresse plus grand monde. « C’est juste une histoire qu’on raconte. Cela n’a pas de signification particulière pour moi. Cela n’apporte rien à la vie de tous les jours », lance une femme dans la quarantaine. « Les gens ne s’intéressent plus à cela une fois l’école finie. J’ai appris cela en primaire. Je suis en troisième année actuellement. Je ne m’en souviens plus des détails », lance un étudiant qui s’était assis à côté d’elle. Un quadragénaire s’est cependant dit attristé par le sort des malgaches qui ont versé leur sang durant ces évènements. « C’est comme s’ils sont morts pour rien quand on voit la souffrance des malgaches actuellement », regrette-t-il.
Perpétuer la flamme
Les connaissances des personnes interrogées sur les évènements 29 mars 1947 se résument à ce qu’elles ont appris à l’école. Un jeune homme a ainsi indiqué qu’il y a un effort de sensibilisation à faire pour que les gens prennent conscience de la signification de cette commémoration. C’est dans ce sens qu’une page baptisée Afo Tsy Maty 1947 (Flamme perpétuelle) a vu le jour l’année dernière. Trois amis sont partis du constat après la commémoration en 2021 que beaucoup de malgaches sur les réseaux sociaux ne savent pas ce qui s’est passé durant ces évènements. « L'idée c'est de partager les bonnes infos, les vérités historiques, autour des événements de 1947 car nous constatons malheureusement que la commémoration annuelle devient habitude sur la forme sans partage d'infos réelles pour les jeunes », explique Njiva Tahiry. Dans ce sens, les trois amis ont interviewé sur la page l’historien Alexandre Lahiniriko et l’écrivain Johary Ravaloson. « Nous voulons partager à nos concitoyens que des historiens-chercheurs malgaches ont déjà écrit sur ces événements de 1947 et qu'ils faut lire ces écrits faits par des malgaches si l'on veut bien connaitre notre histoire », poursuit Njiva Tahiry qui déplore que les livres références actuels ont été écrits par des étrangers. Pour sa part, Koly, l’une des personnes derrière la page, milite pour un devoir de mémoire, des débats et des réflexions sur les faits, les histoires humaines. « On n’est pas là ni pour juger ni pour refaire l’Histoire mais pour le Afo Tsy Maty afin de perpétuer la flamme du patriotisme », déclare-t-elle.
Cette année, le 29 mars tombe un mardi …
Tolotra Andrianalizah
Tiavina, Antsa Malala et Fanilo Mihamina, étudiantes à l’université d’Antananarivo, sont les invitées du débat aujourd’hui. Elles vont s’exprimer sur les sujets d’actualité de cette semaine :
Tiavina, Antsa Malala et Fanilo Mihamina, samy mpianatra eny amin’ny anjerimanontolo, no vahin’ny fandarahana Ndao Hilaoeky. Hiresaka momba ireo vaovao nisongadina tamin’ity herinandro ity izy ireo.
Le ministère de la Sécurité publique a émis en Conseil des ministres des recommandations pour lutter contre les trafics illicites dans le pays.
« Il y a des cas d’abus perpétrés par les agents protocolaires à l’aéroport ». C’est l’une des informations ressorties du Conseil des ministres. A la suite d’une étude menée à l’aéroport d’Ivato par le ministère de la Sécurité publique, le ministre Fanomezantsoa Randrianarison a émis des recommandations pour améliorer la lutte contre les trafics illicites. Dans ce sens, il est beaucoup question du renforcement des contrôles sur les agents de l’Etat qui sortent du territoire. Les agissements des agents protocolaires ont notamment été pointés du doigt. Le ministère de la Sécurité publique recommande ainsi que les autorités limitent la liste de ces agents qui ont accès à la zone sous-douane. Plus généralement, le ministère insiste sur le fait que les passeports diplomatiques devraient être rendus au ministère des Affaires étrangères et que leur utilisation devrait être justifiée par un ordre de mission. Il a été rappelé que les personnalités pouvant détenir un passeport diplomatique sont définies par la loi.
Ces recommandations visant les agents de l’Etat en mission lèvent un pan du voile qui recouvre les trafics illicites à Madagascar. Les citoyens se posent souvent la question sur la manière dont l’or ou encore les autres ressources naturelles ont pu sortir du pays. Il faut dire que les cas de trafic découverts ces derniers temps ont nui à l’image de la police aux frontière.
Valises à roulettes
D’autres mesures ont été avancées par le ministère de la Sécurité publique dont la révision de l’emplacement des caméras de surveillance pour améliorer la surveillance. Il a aussi été dit que l’entrée à l’aéroport pour le grand public sera filtrée. Un poste d’inspection filtrage devrait voir le jour pour gérer le flux des passagers. Il y a également le renforcement de la capacité des agents de la police aux frontières. Â
En écho au secteur du tourisme. Il y a quelques semaines l’affaire des valises à roulettes a fait couler beaucoup d’encre. Les opérateurs dans le secteur du tourisme se sont plaints de certaines mesures imposées par les autorités malgaches pour conditionner l’ouverture du ciel après la pandémie. Il a été dit que les mesures ne concernaient pas le domaine de la santé mais plus la lutte contre le trafic. Ils ont ainsi appelé à une véritable prise de responsabilité de la part des responsables. Â
Tolotra Andrianalizah
Seul 3% des EPP sont dotées de bibliothèque à Madagascar. On est bien loin de l’objectif du Plan sectoriel de l’éducation qui table sur la mise en place d’un coin lecture dans chaque école. Le projet Ressources éducatives financé par l’Agence française du développement va dans ce sens. Il entre dans sa phase 2 pour les trois prochaines années. Entretien avec Florence Dimani, chef de projet Ressources éducatives.
Pouvez-vous nous parler du lien entre la lecture et l’apprentissage ?
Apprendre à lire dans une langue qui n’est pas maitrisée rajoute une difficulté et du coup, complexifie l’accès à la lecture. En plus, on a affaire à des enfants en apprentissage de lecture qui deviennent des lecteurs. L’un des objectifs principaux du projet Ressources éducatives, c’est de mettre à portée de main des livres dans une langue que les enfants comprennent, notamment au niveau des dotations de livre et du travail qu’on a fait de concert avec les éditeurs. Le but est d’adapter le niveau de langue et le niveau de lecture aux enfants.
Mais quelle est la situation de l’accès au livre chez les enfants malgaches ?
L’accès au livre est compliqué. 3% des EPP ont une bibliothèque. L’accès au livre est rare, couteux et complexe. Les livres qu’on arrive à trouver au sein des écoles sont souvent des livres en français qui viennent de dons. On le sait, à Madagascar, 84% de la population ne parle que le malgache donc c’est déjà un énorme effort pour un enfant que d’apprendre à lire.
Dans ce sens, sur quels axes le projet Ressources éducatives s’est-t-il focalisé ?
Lors de la phase 1, il y a eu trois axes avec des actions autour de l’éducation, de la lecture publique et de l’édition. Pour l’axe éducation, il y a eu plus de 7 750 enfants bénéficiaires directs, plus de 150 professeurs formés à utiliser la littérature jeunesse en classe, plus de 4 500 livres distribués dans les écoles et collèges et chaque classe bénéficiaire a été dotée d’un environnement lettré. Il s’agit de systèmes d’affichage qui facilitent la compréhension et l’apprentissage de la lecture. Pour l’axe lecture publique, 90 professionnels de bibliothèque ont été formés à la littérature jeunesse et plus de 2 200 livres jeunesses ont été distribués dans les bibliothèques. 6 000 jeunes ont bénéficié d’ateliers de conte, de lecture, d’écriture, et de slam. Les quelque 7 000 livres distribués sont en langue française, malgache ou bilingue. Les actions ont été déployées dans les régions Analamanga, Amoron’i Mania, Boeny et Sava sur le même rythme et la même quantité de bénéficiaires. Sur l’axe édition, 10 maisons d’éditions malgaches ont été accompagnées pour la montée en compétence sur l’édition jeunesse. Ils ont bénéficié de soutien financier et d’appui technique pour l’édition de 11 nouveaux titres jeunesse paru entre janvier et mars pour un total de 10 000 livres.
Qu’est-ce qui est prévu pour la suite ?
On va essayer d’élargir ce qui a été fait sur la phase 1. Sur la phase 2 qui va se dérouler de 2022 à 2025, l’idée est d’étendre à deux régions de plus, avec Atsinanana et Diana. Nous aimerions transformer les classes pilotes en écoles pilotes donc étendre l’action au sein de l’école. Nous allons continuer le développement de nouveaux titres jeunesses pour qu’il y ait plus de titres jeunesse de qualité et donc de créer un vivier de littérature jeunesse avec des maisons d’édition reconnues dans le pays et en Afrique francophone.
Est-ce difficile de faire intéresser les enfants à la lecture ?
Les enfants adorent les livres mais une fois de plus il faut que les livres soient adaptés à leur niveau de langue et de lecture. Je suis allée dans presque toutes les régions pour aller visiter les écoles, discuter avec les professeurs et les enfants sur les outils qui ont été déployés, les livres qui ont été amenés, quels les livres ils préfèrent … J’ai été surprise qu’ils connaissent tous les livres alors que dans chaque classe on en a eu plus d’une trentaine. Cela signifie qu’ils les ont lus. On a des retours extrêmement positifs là -dessus.
La littérature jeunesse comme outil d’apprentissage. A qui s’adresse le plaidoyer que le projet a initié ?
Il y a dix plaidoyers qui ont été initiés par le projet et dont les acteurs de la chaine se sont saisis. Dans le cadre de Ressources éducatives Madagascar et sur les trois années qui restent, l’objectif c’est d’initier des éléments et bien évidemment d’essayer de leur donner une certaine pérennité pour faire en sorte qu’il puisse y avoir une continuation au-delà de 2025. L’un des plaidoyers important est de faire de la littérature jeunesse un outil d’apprentissage. Si sur les années à venir on arrive à soutenir le développement de la chaine du livre à Madagascar pour créer des livres adaptés aux niveaux de langue et de lecture des enfants, on permettra une certaine souplesse pour la chaine du livre et une certaine facilité à la littérature jeunesse malgache. L’objectif est que derrière il y ait des relais qui soient pris par des bailleurs, par l’Etat et les différentes parties prenantes du projet ou d’autres collaborateurs partenaires afin que la littérature puisse être positionnée comme un outil d’apprentissage dans toute l’île.
Propos recueillis par Tolotra Andrianalizah
Le projet système d’alerte précoce pour prévenir les conflits d’OBSMADA avance étape par étape. Le projet OBSMADA ou Observatoire des jeunes engagés pour une gouvernance plus inclusive efficace et apaisée, du Programme des Nations Unies pour le développement, financé par le Fonds pour la consolidation de la paix, et mis en œuvre par l'ONG Action Intercoopération Madagascar, le MutliSector Information Service, Alliance Voahary Gasy, l'ONG Ivorary, l'ONG Ravitsara et le Studio Sifaka. Un peu plus de 500 jeunes issus des 23 régions de Madagascar ont récolté des informations sur les types de conflits au sein de la société. Selon le responsable de l’observatoire d’Obsmada, Patrick Randriamisata. La région Haute Matsiatra et la région Analamanga ont récolté la majorité des données. Sur 100 conflits observés, 1/4 concerne le domaine foncier. La qualité des services publics est la deuxième source de conflit, ensuite les conflits sociaux, et enfin l’injustice et l’abus de pourvoir. Des groupes de jeunes sont impliqués dans plus de la moitié de cas. Ce qui interpelle le plus la cellule centrale, c’est que les jeunes sont de concernés dans les conflits liés aux domaines fonciers. Ils sont actuellement en train de créer la cellule de veille qui va essayer de chercher des stratégies résoudre ces conflits.
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Tanora maherin’ny 500 eo manerana ireo faritra 23 eto Madagasikara no nijery ireo karazana disadisa eny amin’ny fiarahamonina. Ao anatin’ilay tetikasa hisorohana ny disadisa ataon’ny OBSAMADA izy io. Ny tetikasa OBS-Mada izay fadaharan’asan’ny Firenena Mikambana ho an’ny fampandrosoana PNUD Madagascar, vatsian’ny Fonds pour la consolidation de la paix ary tanterahan’ny ONG Action Intercoopération Madagascar, MutliSector Information Service, Alliance Voahary Gasy, ONG Ivorary, ONG Ravitsara ary Studio Sifaka. Nilaza ny tomponandraikitra ao amin’ny Obsmada, Randriamisata Patrick fa ny faritra Haute Matsiatra sy Analamanga aloha hatreto no nahazoana vaovao betsaka indrindra. 25% an’ireo tranga 100 hita no mahakasika ny adin-tany. Faharoa, ny fitarainana momba ny kalitaon’ny asa atao eny amin’ny biraom-panjakana. Fahatelo, ireo disadisa mifandray amin’ny trangam-piarahamonina, ary fahefatra tsy fisiana ara-drariny sy fanararaotam-pahefana. Ny 58% n’ireo tranga ireo dia ahitana vondrona tanora voarohirohy. Tafiditra ao anatin’ny disadisa momba ny fananantany ihany koa ireo tanora.  Eo ampananganana ilay rafitra hanamorana ny vaovao manodidina ireo disadisa ireo, sy ny fitadiavana vahaolana amin’izany moa izy ny ekipan’ny ObsMada amin’izao.
Chaque personne trisomique a ses handicapes. Certains ont des troubles motrices, d’autres des troubles mentaux, il y en a qui présentent des troubles du langage. Mais ces troubles du langage peuvent être ajustés. Selon l’éducatrice spécialisée, Tahiry Ramanankoraisina, pour améliorer le langage des personnes trisomiques, il faut effectuer régulièrement des exercices afin d’assouplir les muscles faciaux. Cela permet à la personne de bien articuler les mots. L’éducatrice précise que le résultat ne sera pas comme pour les personnes ayant complètement ses facultés de langage. Â
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Samy manana ny tsy tomombana eo aminy ny olona voan'ny trisomie. Ny sasany sahirana eo amin’ny fihetsehana, ny sasany manana fahatarana ara-tsaina, ny sasany manana fikorontanana amin'ny fiteny. Azo ahitsy anefa ireo fikorontanan’ny fiteny ireo. Araka ny fanazavan’ny mpanabe manam-pahaizana manokana mikasika izany, Tahiry Ramanankoraisina, dia ilaina ny fanazaran-tena hanalefahana ny hozatry ny tarehy ho an’ny olona voan’ny trisomie. Ny mpanabe dia mamaritra fa ny vokatra dia tsy hitovy amin'ny olona tsy misy izay trisomie izay.