L’information statistique a toujours manqué cruellement à Madagascar pour les prises de décision. Cela concerne tous les domaines et la pêche ne déroge pas à la règle.
Manque de ressources. Transparency International – Initiative Madagascar (TI-IM) a présenté ce jour les risques de corruption dans la gestion de la pêche aux poissons à Madagascar lors d’un atelier qui s’est déroulé à l’Hôtel Panorama. Il en est ressorti que le secteur est fragilisé par le manque de ressources financières, humaines et techniques nécessaires au bon fonctionnement du ministère de tutelle. Parmi ces ressources, le manque criard de données statistiques pose problème et a d’ailleurs été soulevé lors de l’atelier. Un représentant du ministère parmi l’assistance a indiqué que le poisson à Madagascar est sous exploité. Une affirmation réfutée par les consultants qui ont mené l’enquête. « La dernière évaluation du stock de poisson date d’il y a 20 ans », lance Jeriniaina Rafaliarison de TI-IM qui ajoute que cette donnée est globale. « Chaque région a son stock de poisson. On ne devrait pas généraliser la question », poursuit-il en soulignant de ce fait la nécessité de décentraliser l’octroi des permis de pêche. « Dans certaines régions, on voit actuellement des signes de surexploitation », conclut-t-il.
Décentralisation
Le rapport pointe justement du doigt la centralisation des décisions sur le secteur à Antananarivo en l’occurrence l’octroi des permis de pêche et de collecte. Il déplore également la lenteur des procédures et le manque d’information chez les acteurs qui d’après TI-IM est une porte ouverte à la corruption. L’enquête a été menée dans les régions Menabe, Atsimo Andrefana, Boeny et Atsinanana l’année dernière.
Tolotra Andrianalizah
Passation de pouvoir au ministère de l’Environnement et du développement durable. La jeune ministre Marie Orléa Vina, 27 ans, prend officiellement ses fonctions dans le département.
« Tolérance zéro ! N’oubliez pas. Tolérance zéro ! ». Comme un mantra, la désormais ancienne ministre de l’Environnement et du développement durable Baomiavotse Vahinala Raharinirina a glissé ces mots à l’endroit de son ancienne équipe sur le perron du ministère à la sortie de la cérémonie de passation. Après avoir été raccompagnée à sa voiture par la nouvelle maitresse des lieux Marie Orléa Vina, celle qui se faisait appeler Kalabasivavan’Imady (littéralement la Grande gueule d’Imady) avant son entrée au gouvernement, indique que son combat pour l’environnement continue. « Ce n’est pas seulement au sein du gouvernement qu’on peut agir pour l’environnement et le développement durable. Ceux qui me connaissent savent que j’ai mené mon combat bien avant mon entrée au gouvernement », lance-t-elle en faisant savoir qu’elle reprendra sa place dans le monde académique et de la recherche mais aussi au sein de la société civile. « Je réitère que le combat pour l’environnement et la terre de la descendance se poursuit. J’invite les citoyens à en faire de même », conclut-elle.
Un chemin tout tracé
Lors de sa prise de parole durant la cérémonie Baomiavotse Vahinala Raharinirina n’a pas manqué de défendre son bilan à la tête du ministère au cours de ces 26 derniers mois, marqué par un leadership assumé sur le front de l’environnement. Elle s’est notamment félicitée pour la prise de conscience collective sur la nécessité d’agir pour le développement durable. D’après elle, cela s’est ressenti au niveau des politiques RSE des entreprises privées mais surtout au niveau de la population. Elle a ainsi lancé à l’endroit la nouvelle ministre que le chemin est tout tracé car beaucoup ont été réalisé. Elle a toutefois souhaité que la nouvelle équipe puisse faire plus pour l’environnement à Madagascar dans la logique de la continuité.
Parmi les dossiers qui attendent Marie Orléa Vina figurent entre autres le cas du trafic de bois de rose malgaches bloqués à Singapour mais aussi au Kenya. Cette dernière a indiqué qu’elle fera part des grandes lignes de sa politique dans les jours à venir en ajoutant qu’elle sera particulièrement ouverte à la presse et à la jeunesse.
Tolotra Andrianalizah
Actuellement, ceux qui sont complètement vaccinés peuvent effectuer leur dose de rappel. Mais cette dose supplémentaire pourrait-elle avoir les mêmes effets secondaires que la première dose ? Selon le Dr Muriel Alvarez, spécialiste du Covid-19 dans un hôpital à Toulouse, les effets constatés sur les personnes étaient les mêmes qu'avant: fièvre, courbatures, léger mal de tête. Et ils durent une journée ou se prolonger sur quelques jours. Aux États-Unis, cependant, certaines personnes se plaignent de douleurs au point d'injection, et certaines présentent un léger gonflement à cet endroit. Mais il y en a aussi qui disent qu'ils ne peuvent plus bouger du tout ! Ils ont carrément dû arrêter de travailler. On peut dire donc que les effets de cette dose de rappel sont, plus ou moins, similaires à ceux qu’on a connu avant.
Amin’izao fotoana izao dia efa afaka manao fatra fanampiny avokoa ireo olona efa nahavita vaksiny feno. Kanefa ve mety hisy fiantraikany, toy ny tamin’ny fatra voalohany ihany ity fatra fanampiny ity ? Araka ny nambaran’ny dokotera Muriel Alvarez, tompon’andriakitra manokana misahana ny Covid-19 ao amin’ny hopitaly iray ao Toulouse, aloha dia hita fa toy ny teo aloha ihany ny fiantraikany amin’ny olona : manavy, folapolaka, marary an-doha kely. Nefa afaka ao anatin’ny 1 andro na andro vitsivitsy aoriana. Raha ny tany Etazonia indray anefa dia misy olona mitaraina marary eo amin’ny toerana nanindromana azy, ny an’ny sasany aza moa somary mibontsina kely eo amin’ny toerana io. Fa misy amin’ireo sasany ihany koa anefa milaza fa tsy afaka mihetsika mihitsy ! Lasa tsy afaka nianatra na niasa. Izany hoe misy foana ihany izany ireo fiantraikan’ny vaksiny, tsy hoe mahery be ary tsy hoe tsy misy mihitsy fa mitovitovy amin’ny teo aloha ihany.
La quatrième version du gouvernement Ntsay a été présentée hier. Le président a prévenu que les tâches qui attendent la nouvelle équipe est ardue avec en toile de fond la crise ukrainienne.
C’est le secrétaire général adjoint de la présidence qui a annoncé les changements opérés au sein du gouvernement Ntsay, la quatrième version du genre depuis le début du quinquennat. Comme prévu le ministère de la Justice et le ministère des Mines et des ressources stratégiques ont désormais leur ministre avec respectivement François Rakotozafy et Olivier Rakotomalala. Parmi les nouveaux venus figurent Justin Tokely au ministère de l’Intérieur et de la décentralisation, Marie-Orléa Vina au ministère de l’Environnement et du développement durable et Rolland Ranjatoelina au ministère des Transports et de la météorologie. L’équipe compte également deux revenants en la personne Fidiniavo Ravokatra, ministre des Mines au début du mandat, qui hérite du ministère de l’Eau et de l’assainissement et de l’hygiène et de Richard Randriamandrato au ministère des Affaires étrangères, ancien ministre de l’Economie et des finances. Pierre Houlder Ramaholimaso de son côté a été transféré du ministère de l’Intérieur au ministère de l’Aménagement du territoire et des services fonciers. Tinoka Roberto pour sa part fait son retour au département de la Jeunesse et des Sports.
Des modèles
Sitôt nommés, la nouvelle équipe a tenu son premier conseil des ministres devant les caméras des journalistes. « Les décisions importantes du pays sont prises autour de cette table », a entre autres lancé le président de la République Andry Rajoelina. Aux allures de prise de contact, le conseil d’hier a débuté par la lecture de la politique générale de l’Etat (PGE) par la ministre de la Communication et de la culture Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo. Andry Rajoelina de mentionner que les ministres seront évalués selon les objectifs de la PGE, suivant un contrat-programme signé par chaque ministre. « Lisez bien la PGE. C’est votre bible », a lancé le président. Il a aussi martelé que les ministres doivent être des modèles pour la société tant sur les paroles prononcées que sur les agissements. Concédant que la corruption est solidement ancrée à Madagascar, il a appelé à ce que des sanctions exemplaires soient appliquées. Le président a par ailleurs intimé l’ordre à l’équipe gouvernementale de se rapprocher de la population en multipliant entre autres les descentes.
Le numéro un de l’exécutif a insisté sur les difficultés qui attendent le gouvernement dans leur mission avec la conjoncture internationale marquée notamment par la guerre en Ukraine. Rappelant que le pays a été ébranlé par deux ans de COVID-19 et les passages successifs de cyclones en début d’année, il a indiqué que le gouvernement doit faire avec les impacts de la crise ukrainienne avec notamment la hausse du cours du baril. Sur ce point, l’exécutif doit se pencher sur l’atténuation de cette hausse sur les prix à la pompe dans les prochains jours dans une période où la population se plaint déjà d’une envolée des prix des produits de premières nécessités.
Tolotra Andrianalizah
Le 4e remaniement du gouvernement malgache a été fait le 16 mars dernier. À part les nouvelles nominations, des ministres ont été remerciés, d’autres ont rejoint de nouveaux postes. Mais que fait un ministre et qu’est-ce qu’on attend de lui? L’analyste et sociologue Faly Ramakavelo explique que l’État est composé de trois grands pouvoirs bien distincts : le pouvoir le législatif, le pouvoir judiciaire et le pouvoir l'exécutif. Les ministres, dirigés par le Premier Ministre, composent ce dernier, appelé aussi le gouvernement. Ils mettent en œuvre les politiques du Président de la République et exécutent les défis fixés par lui au cours du mandat quinquennal. Résoudre les problèmes et protéger les intérêts du pays font aussi partie des missions du ministre. Quatre ministères dits ministères de souveraineté sont incontournables : celui de la finance, celui de la défense nationale, celui des affaires étrangères et celui de l’intérieur.
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Vita ny 16 marsa teo ny fanendrena ireo minisitra handrafitra ny governemanta Malagasy.
Nisy ireo ministra vaovao, nisy ireo nomena toerana hafa, nisy kosa ireo nesorina.
Fa inona tokoa moa no tena asan’izany minisitra izany mandritra ny fotoam-piasany? Manazava ny mpandinika fiainam-pirenena, Faly Ramakavelo, fa mizara telo lehibe ny fahefana eo amin’ny fanjakana iray : ny fahefana mpanao lalà na, ny fahefana ara-pitsarana ary ny fahefana mpanatanteraka. Ny governemanta, misy ireo minisitra dia tafiditra ao amin’ny fahefana mpanatanteraka, izay ny praiminisitra no eo ambonin’izy ireo. Manaraka ny politika sy manatanteraka ireo fanamby napetraky ny filoha izy ireo. Mamaha ireo olana misy amin’ny sehatra misy azy ary miaro ny tombotsoan’ny firenena ihany koa ny minisitra. Ministera efatra no tsy azo idovirana, hoy izy : Ny ministeran’ny tetibola, ny ministeran’ny fiarovam-pirenena, ny ministeran’ny diplaomasia ary ny ministeran’ny atitany.