COVID-19 : Tous ensemble face au virus

Programme intégral

Andrea Razafi

Andrea Razafi

mercredi, 06 avril 2022 11:24

Le journal du 06 avril 2022

  • Zaridaina sy toerana maitso : mbola tsy ampy ho an’ny mponin’andrenivohitra.
  • 6 Aprily andro iraisam-pirenena ho an’ny Ping Pong : Fanatanjahantena afaka atao manomboka amin’ny faha 5 taonan’ny zaza.
  • Fialambolin’ny paska Antsirabe: hanomezana tombony ny tanora.
  • Ukraine – Russie : mitazona ny tsy fiandaniana fa miantso amin’ny fiarovana ny sivily sy ny fanohizana ny fifampiresahana ho vahaolana maharitra.

mercredi, 06 avril 2022 11:05

Le journal du 1er avril 2022

  • Oniversiten’Antananarivo: mbola mitohy ny fitokonan’ny mpianatra.
  • Voafetra ny fahalalahan’ireo vehivavy voafonja hiaina ny fahasalamana ara-pananahana. 
  • Hetsika tanora miarina, fifaninana fananganana orin'asa sy tetikasa ho an’ny tanora.

Le jardin d’Ambohijatovo commence à ouvrir ses portes. Une occasion de s’intéresser aux espaces verts de la capitale, poumons d’une ville asphyxiée par la pollution mais pas que …

Ce fut l’évènement du weekend à Antananarivo. Le jardin botanique d’Ambohijatovo a accueilli ses premiers visiteurs samedi et dimanche. La population de la capitale a pu avoir un avant-gout des nouveaux aménagements apportés par la commune urbaine d’Antananarivo (CUA) dans ce lieu historique. Avant-gout car les travaux ne sont pas encore entièrement terminés. C’est la raison pour laquelle le jardin ne sera encore ouvert que les weekends. « Nous prévoyons une ouverture totale d’ici mi-2022, lance Sandrina Randriamananjara directeur de l’urbanisme de la CUA. Nous sommes en train de terminer les travaux notamment sur les aires de jeux, les équipements sportifs et les blocs sanitaires ».

Comme Ambohijatovo, le jardin d’Anosy a également ouvert ses portes le weekend dernier. Ils font parties des nombreux espaces verts gérés par la ville. En plus des jardins, ces espaces verts comprennent les ronds point, les îlots mais également les talus sur les digues ou encore à Ambohijatovo. « En plus d’embellir la ville, les espaces verts ont un rôle de protection contre l’érosion et l’inondation. En résumé, ils revêtent plusieurs intérêt pour la ville », indique Sandrina Randriamananjara. Elle fait savoir que l’entretien de ces espaces coute à la commune entre 80 et 100 millions d’ariary par an.

Bien commun

Plusieurs jardins de la ville ne sont pas pour le moment ouverts au public. C’est le cas entre autres de celui de l’avenue de l’Indépendance. D’après le directeur de l’urbanisme, cela est dû à un manque de ressources humaines pour la sécurisation et l’entretien de ces lieux. « C’est pour cela qu’on ne peut pas ouvrir tous les espaces verts en même temps. On ouvre petit à petit. On attend de mettre en place un programme pour cela », explique-t-elle. Sandrina Randriamananjara d’ajouter qu’il y a des espaces qui sont gérés en partenariat avec le secteur privé comme c’est le cas à Ampefiloha avec la CNaPS et Fiaro.

Quoi qu’il en soit, il convient de souligner que la protection de ces espaces n’est pas anodine dans la mesure où le Tananarivien ne s’est pas illustré ces derniers temps par sa notion du respect du bien commun. Le vol des panneaux sur les lampadaires solaires et même des couvercles d’égout l’atteste. Mais pas que. Si ces méfaits peuvent être expliqués par la pauvreté, difficile de justifier l’arrachage des photos placardées sur les murs du marché Pochard fin 2021. Des photos dont parmi les auteurs figure Rijasolo dernièrement primé par le World Press Photo.

Tolotra Andrianalizah

Les enfants de la rue sont considérés comme enfants vulnérables. Ils sont beaucoup plus exposés aux dangers, comme le montre une étude effectuée par PFSCE, une plateforme militant pour les droits des enfants : 5 enfants de rue sur 117 sont victimes de viol et d’harcèlement sexuel, rapporte Adèle Ramamojisoa.

Les parents seuls ne peuvent pas assurer l’accès aux droits fondamentaux, comme le droit à l’alimentation, à la santé, à l’éducation, à la protection. L’Etat a un rôle à jouer ainsi que la société. Mais cela demande aussi de la volonté de la part des enfants et de leurs parents, à accepter le changement.

Tsy voaresaka matetika kanefa anisan’ny tokony omen-danja ny zon’ireny ankizy eny amin’ny lalana ireny. Voasokajy ho an’isan’ny marefo ireny ankizy ireny satria betsaka kokoa ny loza mety hahazo azy sy ny endrika tsy fanajana ny zony : zo hanana trano fonenana, ho salama, hianatra sns. Araka ny tatitra nataon’ny fikambanana PFSCE izay vovonana miaro ny zon’ny ankizy, dia 5 tamin’ireo 117 nanaovana fanadihadiana no niharan’ny fanolanana sy herisetra ara-nofo.

Maro ny antony mahatonga ny zon’izy ireny tsy voahaja, mety ilay ankizy mihitsy no tsy te hisitraka ny zony noho ny tahotra sy ny teritery, mety ho avy amin’ny ray aman-dreniny sy ny fiaraha-monina misy azy ihany koa anefa ary indrindra noho ny tsy fahampian’ny fanentanana na fanomezana lalàna ho fiarovana an’izay zo izay.

mercredi, 06 avril 2022 07:44

Chaque élément de la nature compte

Reportage

L’inventaire biologique consiste à recenser les animaux et végétaux afin d’évaluer la qualité florale et faunique de la biodiversité. L’inventaire permet par la suite de prendre les décisions utiles pour la préservation des richesses naturelles. Comme la détermination d’une aire protégée, l’interdiction de l’exploitation etc. C’est après un inventaire des lémuriens que les scientifiques ont pu annoncer l’existence de 105 variétés à Madagascar dont 95% d’entre eux sont menacés. Tous les animaux dans une aire protégée sont généralement comptés tels que les micros mammifères, les insectes, les reptiles etc. afin d’estimer le fonctionnement de la chaine alimentaire. On prend en compte également les végétaux surtout ceux endémiques.

Interview

Le reboisement doit prendre en compte trois conditions : le climat, la précipitation et le type de sol. En général, les plantes introduites comme l’eucalyptus, le pin, les acacias poussent facilement partout mais envahissent les plantes autochtones. Marrino Rakotoarisoa, un botaniste nous explique ce fait et nous cite quelques plantes idéales pour les types de sol.

Astuce Jardinage

Les plantes idéales pour chaque type de sol.

 

 

Fanadihadihana

Ny fanisana biolojika dia natao hamantarana ny isa sy ny karazan’ireo biby sy zava maniry ao anaty ala ahalalana ny toetry ny ala, ny rohivoahary ary ny fahasalaman’ny natiora. Ny fanisana no ahafahana mandray fahapaha-kevitra momba ilay ala. Toy ny hoe mila tantanina sa mila arovana sa azo trandrahina aloha sy ny sisa. Ohatra : vokatry ny fanisana varika no ahitana karazana varika vaovao. Nahitana ihany koa fa misy karazany 105 ny varika eto Madagasikara ary ny 95 isan-jato no ahiana ho lany tamingana. Isaina ihany koa ny biby madinika mampinono hamantarana ny hamaroany satria mifampiankina ny biby noho izy ireo mifampihinana. Isaina kosa ny zava-maniry hamantarana ny isan’ny hazo mbola misy eto Madagasikara.

Interview

Miankina amin’ny karazan-tany, ny hafanana, ny toetr’andro ary ny rotsak’orana ny karazan-kazo tokony volena. Misy karazan-kazo maniry na aiza na aiza dia ireo hazo nampidirina toy ny kininina, kesika ary Accacia saingy mitroka rano be izy ireo no sady manimba ny hazo zanatany. Ireo hazo zana tany kosa dia mila mijery ny Faritra mety aminy manokana eto Madagasikara.

  • Ireo hazon-drano toy ny kapokala kosa raha te hitazona rano.
  • Ny karazana « légumineuse » no manatsara ny nofon-tany.
  • Ny hazo be ravina sy hazo tanora no tena mety hanadiovana ny rivotra.
  • Ny karazana « Faits divers » no mihazona ny nofon-tany indrindra amin’ny tany kisilasila.

Torohevitra

Ireo karazan-javamaniry mifanaraka amin’ny toe-tany ao an-jaridaina.

Les parents sont encouragés à faire vacciner leurs enfants et à leur donner de la vitamine A. La vitamine A renforce l'immunité des enfants, explique le Dr Helene Raharivahoaka. Le corps est plus résistant aux maladies. La vitamine A doit être prise entre six mois à 4 ans et demi. Le lait maternel contient également de la vitamine A. Les aliments de couleur jaune, comme les carottes, les lentilles, les papayes, contiennent aussi de la vitamine A. En plus des fruits, les brèdes, les patates douces et les foies renferment également de la vitamine A.

Les autorités ont lancé une campagne vaccinale pour augmenter le taux de vaccination contre le covid-19 entre le 23 et fin mars dans la région de Bongolava. Selon Rasazy Justine Nirina, responsable de la vaccination dans le district de Tsiroanomandidy, 8 centres de santé sont concernés par cette campagne. Cependant, les vaccinations régulières se poursuivent dans les  centres de santé habituels. Le taux de vaccination dans le district est à 4% jusqu'à présent, a indiqué la responsable.

Entanina ireo ray aman-dreny hanao vaksiny ny zaza sy hanome azy vitamina A. Mampitombo ny hery fiarovan’ny ankizy manoloana aretina maro ny vitamina A hoy ny Dokotera Raharivahoaka Helène. Matanjaka kokoa ny toe-batana miatrika ireo aretina mety hahavoa azy. Eo amin’ny enim-bolana hatramin’ny 4 taona sy tapany eo no tokony hihinana izay vitamina A izay. Misy vitamina A ihany koa ny nonon-dreny. Ireo sakafo miloko mavo ireny, tahaka ny karaoty, akondo, papay, ihany koa dia ahitana izay vitamina A izay. Ankoatra ireo voankazo, ny anana isan-karazany, ny voamanga, ny ati-kena dia ao anatin’izay daholo.

Nanao ezaka ny tompon’andraikitra hampiakarana ny tahan’ny fanaovana vaksiny miady amin’ny covid-19 teo anelanelan’ny 23 martsa sy 30 martsa tao amin’ny faritra Bongolava. Araka ny nambaran’ny Rasazy Justine Nirina, tompon’andraikitry ny vaksiny eo amin’ny distrikan’i Tsiroanomandidy, miisa 8 ireo tobim-pahasalamana nanaovana izay ezaka izay. Mitohy hatrany anefa ny fanaovam-bakisiny mahazatra eny anivon’ny tobim-pahasalamana ambiny. Mbola eo amin’ny 4% ny taham-pahavitrihana eo amin'ny distrika hatreto hoy hatrany ny tompon’andraikitra.

Le ministère de l’Industrialisation, du commerce et de la consommation tente un nouveau plafonnement des prix pour lutter contre la hausse des produits de premières nécessités. Firt de la loi 2018-020, le ministre se veut plus ferme pour les trois prochains mois. 

Loi 2018-020. Le ministre de l’Industrialisation, du commerce et de la consommation Edgard Razafindravahy confirme ce jour le plafonnement des prix des produits de premières nécessités. Sont concernés le riz importé, l’huile, le sucre, la farine et le ciment. D’après lui, le plafonnement a été obtenu après d’âpres discussions avec les opérateurs dont notamment les importateurs.

Concrètement, le gouvernement entend encadrer les bénéfices des opérateurs suivant la loi 2018-020 portant refonte de la loi sur la concurrence. Dans son article 2, ladite loi indique qu’un décret pris en Conseil du gouvernement peut apporter des restrictions à la liberté générale des prix. Une telle mesure est motivée par « une situation de crise, des circonstances exceptionnelles, une calamité ou une situation manifestement anormale du marché dans un secteur déterminé » et ne peut excéder six mois. Les difficultés actuelles dans l’approvisionnement sur les marchés internationaux ont donc poussé l’Etat à adopter cette mesure exceptionnelle.

Riz local épargné

Le gouvernement prévoit ainsi de plafonner dans un premier temps les prix pendant trois mois. Pour le riz, le ministre précise que seul le riz importé (25% de brisure) est concerné. Les opérateurs dans le secteur du riz local sont libres de fixer leur prix. Edgard Razafindravahy de rappeler que le riz local devrait inonder le marché local dans les prochaines semaines.

Les consommateurs sont perplexes quant à cette nouvelle décision dans la mesure où les précédentes se sont soldées par un échec dans leur application. Le ministre assure toutefois que pour celle-ci, le gouvernement ne tolèrera aucun écart de la part des opérateurs. « Nous nous sommes convenus d’un accord », lance Edgard Razafindravahy devant la presse qui souligne un élan patriotique des opérateurs. Il ajoute que les consommateurs sont invités à rapporter auprès des agents du ministère tout dépassement des plafonds.

• Riz importé : 2.200 ariary/kilo
• Huile de palme : 7.900 ariary/litre
• Huile de soja : 9.100 ariary/litre
• Huile de soja en bouteille : 9.500 ariary/litre
• Sucre Namakia : 2.750 ariary/kilo
• Sucre Ambilobe : 2.600 ariary/kilo
• Sucre importé : 3.600 ariary/kilo
• Farine : 3.600 ariary/kilo
• Ciment : 39.000 ariary/sac

Tolotra Andrianalizah

mardi, 05 avril 2022 12:50

Le journal du 05 avril 2022

  • Vidin’entana tsy mitsaha-miakatra : nahoana no tsy afaka ampidinina fa ferana fotsiny ihany ?
  • Trangana haintrano eto Antananarivo : nihena 27% hoy ny Sampana mpamonjy voina.
  • MAKI U20 lehilahy : hiatrika ny fiadiana ny amboaran’ny Afrika amin’ny rugby ”Barthes Trophy”.
  • Commune Antananarivo renivohitra: Mbola andrasana hanoratra ao anatin’ny fandraiketana an-tsoratra ireo mapanakanto sy ny mpisehatra ara-kolotsaina.

  • Alaotra Mangoro : explication des médecins sur le soit disant Ambalavelona.
  • Menabe : 7 Ha de riziculture aménagé, un projet de AD2M.
  • Diana : plantation de 1000 pépinières par les collégiens.
  • Toliara : déviation sur quelques routes menant vers le Bazaribe.

  • Alaotra Mangoro : aretina no mahazo ny ankizy fa tsy ambalavelona hoy ny dokotera.
  • Menabe : 7 hekitara natao valatahaka.
  • Diana : zanakazo 1000 voavolin’ny mpianatra.
  • Toliara : ampahan-dalana tapaka noho ny fanamboarana ny tsena Bazaribe.

La perte de cheveux est une des séquelles de la covid-19. On appelle ça l’effluvium télogène, qui concerne environ 25% des personnes infectées par le coronavirus. Elle ne se manifeste que deux ou trois mois plus tard, au moment où la personne ne présente plus aucun symptôme. La chute de cheveux doit suivre le cycle capillaire. Ce cycle comprend 4 étapes, depuis la pousse des cheveux jusqu’à sa chute. Nous ne pouvons pas accélérer ce processus naturel. Certains spécialistes pensent que c’est à cause du stress causé par la pandémie. Mais il y a d’autres explications aussi, comme la prise des médicaments pendant le traitement, la mauvaise qualité de sommeil ou une mauvaise nutrition. La bonne nouvelle c’est que la chute de cheveux est juste passagère, la repousse se fera dans les 3 mois et elle sera complète.

Covid-19: nahoana no afaka volana vitsivitsy vao miseho ny fihitsanam-bolo? 

 

Anisan'ny fiantraikan’ny covid-19 ny fihitsanam-bolo. Effluvium télogèneno anaran’izany ary 25% amin'ny olona voan'ny coronavirus dia mety ahitana azy ity. Roa na telo volana aty aoriana vao miseho izany, rehefa tsy misy soritr'aretina intsony ilay olona. Tsy maintsy manaja ny rindran’ny fanirin’ny volo ilay izy. Misy dingana 4 izay fomba fanirin’ny volo izay , manomboka any amin’ny hoe mitsiry hatramin’ny volo maty ka mihintsana. Tsy azo hafainganina izy io. Misy manampahaizana manokana mihevitra fa noho ny rarin-tsaina ateraky ny valan’aretina izany. Fa mety koa avy amin’ny fihinanana fanafody mandritra ny fitsaboana, ny tsy fahampian’ny torimaso na ny tsy fahampian-tsakafo. Ny tsara ho fantatra aloha dia mandalo ihany izay fihitsanam-bolo noho ny Covid-19 izay, ao anatin'ny 3 volana dia hiverina haniry indray ny volonao ary hanaraka ny fomba faniriny hatrizay.

 

Le call center gagne du terrain à Madagascar, plus précisément dans la capitale et dans certaines grandes villes. Dans un contexte de mondialisation, le call center est une aubaine pour la jeunesse malgache explique Lucky Andriamanantena, Ambassadeur de Rakuten à ADM value depuis quelques années. De son côté, Maminiaina Farah, étudiante, pense que le phénomène est peut-être de courte durée. Pour elle, il s’agit d’une solution temporaire pour lutter contre le chômage, les jeunes doivent aspirer à d’autres métiers plus tard. Razafinihary Niaina Thony étudiant en économie et science politique de L’IEP Madagascar, est du même avis même si selon lui les expériences acquises dans ces centres d’appel peuvent être bien utiles aux jeunes tout au long de leur carrière professionnelle.

Sehatra iray miroborobo eto Madagasikara ireny Call center ireny. Eto Antananarivo renivohitra no tena misy azy fa efa ahitana azy koa any amin’ny faritra, any Toamasina ohatra. Maro ny antony mahatonga ny tanora ho voasarika amin’ireny asa ireny : fahasahiranana mitady asa, fahafahana sady mianatra no miasa, mba te hahaleo tena ara-bola, sns. Ho an’I Lucky Andriamanantena, miasa ao amin’ny ADM Value, dia vahaolana ara-tokarena mahomby ny call center hampihenana ny isan’ireo tanora tsy an’asa. Tsy tokony hionona amin’ny asa eny anivon’ny call center anefa ny tanora hoy Maminiaina Farah, mpianatra any amin’ny ambaratonga ambony, fa tokony hanana tanjona mihoatra lavitra kokoa noho izany. NIlaza kosa i Razafinihary Niaina Thonny mpianatra  Economie et Science Politique IEP Madagascar, fa ilaina foana ny traikefa azo any anatin’ireny orinasa ireny hiatrehana ny fiainana mbola ho avy.

Reportage :

Photographe et journaliste depuis plus de 40 ans, Fidisoa Ramanahadray constate la dégradation des lieux de différentes régions qu’il a photographiés au cours de sa carrière. C’est pourquoi il consacre une grande partie de ses travaux pour alerter contre cette destruction accélérée de l’environnement à Madagascar. À travers quelques-unes de ces photographies, il raconte l’assèchement des lacs, créant des problèmes de société ; l’insouciance de celle-ci face à la destruction de son environnement ; la disparition d’infrastructures face à la montée du niveau de la mer ; mais aussi l’espoir que tout peut changer. La photo passe mieux que la sensibilisation traditionnelle, car elle peut toucher même les illettrés. C’est un langage universel, termine-il.

 

 

Interview : Depuis son indépendance en 1960, Madagascar a perdu la moitié de ses forêts. Nous en sommes à 8 millions d’hectares de forêts aujourd’hui contre 16 millions d’hectares auparavant. Selon le président de l’ONG Alliance Voahary Gasy, Ndranto Razakamanarina, il est difficile d’assurer la protection des forêts car Madagascar est vaste. À part les feux de brousses, les exploitations excessives et les trafics en tout genre sont des faits, dit-il, mais le vrai problème c’est la corruption à tous les niveaux et l’absence de politique environnementale adaptée. L’alliance Voahary Gasy lutte depuis une dizaine d’année pour une vraie justice environnementale. Même si le chemin est long, appuie-t-il, la lutte de l’Alliance Voahary Gasy a déjà porté ses fruits, notamment la saisie de 1500 tonnes de bois de roses entre 2010 et 2011,  21 arrestations en 2021, le renforcement de coopération avec les lanceurs d’alerte et bien d’autres.

 

 

DIY : La fabrication de charbon écologique, parlons-en ! il faut de la terre, des tiges et des feuilles mortes et de la bouse de bœuf humide. Comment faire ?

Brûler les tiges et les feuilles mortes. Remuer et humidifier afin d’obtenir une cendre noire. Mélanger la bouse, la terre et la cendre à quantités égales pour en faire des boules de la taille d’un ballon de tennis. Sécher au soleil pendant quelques jours et bonne cuisson ! Facile à fabriquer,  économique et écologique.

 

Fanadihadihana :

Mpaka sary sy mpanao gazety efa ho 40 taona mahery ary nitety faritra maro i Fidisoa Ramanahadray. Noho ny fahitany fa simba tsikelikely ireo toerana mahafinaritra nalainy sary teo aloha, niverina tamin’ireo toerana simba izy ary naka sary izany mba hanairana ireo mponina sy ireo tompon’andraikitra. Hita amin’ireo sary sasany ohatra ny fiakaran’ny ranomasina ; ny faharitran’ny renirano maro ; Ny tavy sy ny famotehana ala voajanahary ary ireo ozinina simika izay miteraka tsy fahasalamana. Ankoatra izay anefa, asehony ao anatin’ny sary alainy koa ireo ezaka natomboka teny ifotony izay mampitsiry fanantenana. Mipaka kokoa amin’ireo olona voakasiky ny fahasimban’ny tontolo iainana hoy izy ny sary satria mora azon’ny rehetra.

 

Tafatafa :

Hatramin’ny nahazoantsika fahaleovantenana, tsy nitsaha-nihena ny velarana misy ala eto Madagasikara. Raha 16 hektara izany teo aloha, 8 tapitrisa hektara sisa izany ankehitriny. Ankoatra ny doro ala, ny fitrandrahana tsy manara-dalana sy ny fanondranana harena an-tsokosoko, ady iray lehibe mila atrehina ny kolikoly sy ny fisian’ireo tsy maty manota manoloana ny tsy rariny ara-tontolo iainana, hoy ny filohan’ny fikambanana Alliance Voahary Gasy, Ndranto Razakamanarina. Ankoatra izay, sarotra, hoy izy, ny manara-maso ireo toerana tokony arovana satria midadasika i Madagasikara. Manampy trotraka koa ny tsy fananantsika politika ara-tontolo iainana mazava. Na eo ary izany rehetra izany, nisy ny ezaka nahitam-bokany, toy ny fanatrarana ireo andramena milanja 1500 taonina  saika haondrana, ny fisamborana mpanondrana miisa 21 tamin’ny taona 2021, ny fanamafisana ny fiaraha-miasa amin’ireo mpitoroka sy ny maro hafa.

 

 

DIY : Andao ho resahina ny fomba fanamboarana arina mitsitsy ! Mora hita ireo akora ilaina : tany maina, ravina na sampan-kazo maina ary tain’omby lena. Toy ny ahoana ny fanaovana azy ? Dorana ny ravina sy sampan-kazo maina. Karokarohina sy lemana kely mandritra ny fandorana azy mba hanome lavenina mainty. Afangaro ny tany maina, lavenina mainty sy tain’omby lena avy eo. Atao mitovy ny fatrany. Atao boribory toy ny mofo baolina ary atapy andro mandritra ny andro vitsy.

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