En principe, oui. Tous les vaccins du type « non-vivants » comme le vaccin contre la grippe, contre le tétanos ou la rougeole, peuvent être réalisés le même jour ou quelques jours après l’administration d’un vaccin COVID19.
Un individu peut donc recevoir une dose de vaccin contre la COVID-19 même s’il a récemment reçu un autre vaccin. Toutefois, des précautions spécifiques sont recommandées aux personnes âgées ou des patients ayant des facteurs de risque. Pour faciliter la surveillance en pharmacovigilence, il est préférable de ne pas injecter un autre vaccin entre les deux doses et de respecter un délai d’au moins 2 semaines après la dernière dose.
Mahazo manao vaksiny hafa ve raha avy nanao vaksiny miaro amin’ny covid-19 ?
Eny, amin’ny ankapobeny dia afaka miaraka amin’ny vaksiny COVID-19 ireo vaksiny antsoina hoe “non-vivants” tahaka ny vaksiny miaro amin’ny gripa, ny tetanosy na ny kitrotro. Azo vitaina anaty andro iray ireo na elanelana andro vitsivitsy.
Na izany aza, mila fitandremana manokana ny momba ireo zokiolona na ireo voasokajy ho olona marefo. Tsy tokony hitsindrona vaksiny hafa izy ireo raha tsy vita tanteraka ny fatra roa amin’ny vaksiny COVID-19, ary miandry roa herinandro aorian’izay farafahakeliny vao manao vaksiny hafa raha ilaina.
3 jeunes dont Arinala, Farah, Ny Aina sont invités au Studio Sifaka et s’expriment sur les actualités de la semaine :
Nanasa vahiny telo ny Studio Sifaka naneho ny heviny momba ny vaovao nisongadina tamin’ity herinandro ity :
Oui, ils sont aussi concernés par le COVID long. Par définition, le COVID long chez les moins de 18 ans, consiste à « ressentir au moins un symptôme physique qui perdure pendant plus de 12 semaines après l’infection et qui ne peut pas être expliqué par un autre diagnostic ». Ces séquelles, plus ou moins sévères, ont un impact sur le quotidien de l’enfant. Par exemple, de la fatigue, des douleurs au dos, de la difficulté à respirer ou de l’insomnie.
Pour le moment, les chiffres disponibles sur ce sujet sont très peu et très éparpillés. Nous pouvons quand même citer une expérience réalisée en France, sur 201 jeunes patients touchés par le Covid long lors de la première vague. Un an après, 17% d’entre eux ont déclaré des symptômes toujours persistants tels que de la fatigue, des douleurs articulaires ou encore des problèmes de mémoire.
Mety ho voan’ny Covid maharitra ihany koa ve ny ankizy sy ny tanora ?
Eny, voakasik’izany koa izy ireo. Araka ny famaritana, ny covid maharitra eo amin’ny tanora dia « fahatsapana soritr’aretina iray farafahakeliny eo amin’ny vatana, mandritra ny 12 herinandro aorian’ny nidiran’ny tsimokaretina tao aminy ary tsy hita amin’ny fizahana aretina hafa izany». Ireo soritr’aretina ireo, mety ho maivana mety ho mahery kokoa, dia misy fiantraikany eo amin’ny andavan’andron’ny ankizy. Ohatra harerahana lava, marary lamosina, tsy avy miaina tsara, tsy fahitana tory.
Hatreto, mbola vitsy sady miparitaka be ihany ny tarehimarika momban’ny COVID maharitra eo amin’ny ankizy sy tanora. Afaka milaza fikarohana izay natao tany Frantsa ihany anefa isika : tanora miisa 201 voan’ny Covid tamin’ny andiany voalohany. Herintaona taty aoriana, 17% tamin’izy ireo no mbola nahitana soritr’aretina ihany toy ny harerahana, vanintaolana manaintaina sy olana ara-pitadidiana.
Les vaccinodromes mobiles sillonnent les rues ces derniers jours pour inviter les gens à se faire vacciner contre la COVID-19.
« Si on parle moins de la COVID-19 dans les pays développés actuellement c’est grâce à la vaccination. Ce qui n’est le cas à Madagascar. Nous avons encore les statistiques toutes les semaines », indique-t-on du côté de l’OMS et de l’Unicef. Le message est clair chez les partenaires du pays : la vaccination est la seule voie pour tourner la page de la COVID-19. Concrètement, Madagascar en est encore loin à cause du manque de bras à piquer. À l’heure actuelle, seule 3.49% de la population soit 1 013 840 personnes sont complètement vaccinées. Si le pays s’est fixé pour objectif de vacciner 10% de la population cible (plus de 18 ans) fin 2021, cette proportion n’a pu être atteinte que ce mois de mars.
Pour marquer le deuxième « anniversaire » de l’arrivée de la COVID-19 à Madagascar, l’OMS et l’Unicef en collaboration avec les autorités ont décidé de donner un coup d’accélérateur à la vaccination. L’ambassadeur de l’Unicef, le chanteur Mirado, était d’ailleurs dans l’enceinte des Nations unies à Andraharo pour recevoir sa troisième dose ce jour. Depuis deux semaines, les autorités sanitaires ont mis en place des vaccinodromes mobiles pour se rapprocher de la population. Des spots de vaccination sont observés un peu partout. « Nous n’avons pas encore de remontée d’informations sur l’efficacité de cette opération mais ce que je puis dire c’est que les gens sont nombreux à répondre à l’appel », déclare Luthécia Andrianarivo de l’Unicef qui indique que Madagascar a pour le moment utilisé 45% des vaccins qui sont disponibles dans le pays. « L’approvisionnement en vaccin se fait en fonction du taux d’absorption », souligne Djariatou Sow Sall, spécialiste de la vaccination à l'Unicef. Elle rappelle que les vaccins ont une date de péremption.
Chaine de froid
Concernant la chaine de froid, Djariatou Sow Sall souligne qu’il n’y a rien à craindre dans la mesure où le circuit utilise les mêmes installations que pour les campagnes de vaccinations classiques dans le pays. « Les réfrigérateurs solaires sont utilisés au niveau des centres de santé actuellement », lance-t-elle. Pour le vaccin Pfizer, les doses sont entreposées dans les six congélateurs ultra-basse température dans les locaux de la Direction du Programme élargi de vaccination. « Une fois sorties de ces congélateurs, les vaccins ont une durée de vie de 30 jours dans ces mêmes réfrigérateurs », précise-t-elle.
En plus des mécanismes COVAX de l’OMS et AVAT de l’Union africaine, Madagascar bénéficie d’un système de soutien au COVAX et des relations bilatérales pour s’approvisionner en vaccins.
Tolotra Andrianalizah