REPORTAGE
INTERVIEW
L’énergie nucléaire peut être exploitée intelligemment. Un central nucléaire représente l’équivalent de deux centrales hydrauliques en termes de production d’énergie. L’énergie nucléaire est également bénéfique pour la santé. Ses rayons peuvent être utilisés pour bruler les cellules cancéreuses, explique le Directeur de l’INSTN (Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires) Joel Rajaobelison.
ASTUCE
Comment transformer les papiers ou les bouts de papier qu’on n’utilise plus en caneva de dessin ou autre objets décoratifs? Une astuce simple partagée par FAKOTORY.
REPORTAGE
INTERVIEW
Misy vokatra tsara ihany koa entin’ireny angovo nokleary ireny. Loharanon’angovo lehibe mahasolo tobim-pamokarana roa ny toby nokleary iray. Azo hitsaboana homamiadana ihany koa ny « Rayon » avoakan’izy ireny no sady azo ampiasaina amin’ny fisavana eny amin’ny seranam-piaramanidina ohatra. Tafatafa niarahana tamin’i Rajaobelison Joel, talen’ny INSTN (Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires)
TOROHEVITRA
Azo avadika ho akora fanaovana hosodoko na haingon-trano ny poti-taratasy tsy ilaina intsony ao an-trano na any amin’ny birao. Fitaovana tsotra toy ny rano, koveta ary fanamainana no ilaina amin’izany. Torohevitra nalaina tao amin’ny pejy fesibokin’ny Fakotory.
Plusieurs familles malgaches ont encore dans un coin de leur maison des numéros des fameux comics malgaches. Dans ce rayon, nous avons des titres iconiques comme Benandro, Belamota ou encore Bobel. Grâce à la persévérance et la passion de certains dessinateurs, des numéros abordables ont revu le jour. D’autres vont venir assure Ramafa.
« Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre ». Il y a eu un temps où l’univers malgache des comics était très fourni. Ramafa de son vrai nom Herizo Andrianasolo nous reçoit dans le desk d’un quotidien où il est caricaturiste pour nous plonger dans le monde merveilleux des iconiques BD malgaches. Ramafa travaillait dans les éditions Soimanga en 1996. A l’époque, il travaillait plus sur les commandes de la Librairie Saint Paul pour les BD Jacques Berthieu et Victoire Rasoamanarivo entre autres. Cela ne l’a pas empêché de côtoyer les « zoky » (grands frères) bédéistes comme Richard Rabesandratana, le créateur de Benandro, Jocelyn Rajaomahefarison, celui qui a fait Koditra, Arthur Hantanirina, le père de Danz et de Belamota, Alain Bruno, Bobel ou encore de Coji qui a créé l’Inspecteur Toky. Il a d’ailleurs repris Benandro après que son créateur lui ait vendu les droits d’exploitation avant sa mort. Cela lui a permis de terminé l’histoire dans le journal Bôjy.
Etude de marché
C’est avec entrain que Ramafa retrace l’épopée de la BD à Madagascar. Il fait savoir que la première BD malgache est sortie dans les années 60 avec Ombalahibemaso de Jean Ramamonjisoa qui relate l’histoire du roi Andrianampionimerina. Il indique qu’il a fallu attendre les années 80 pour que le neuvième art prenne son envol à Madagascar. Ramafa parle d’ailleurs d’un âge d’or qui durera jusqu’en 1992. C’est durant cette époque que sont sortis les titres les plus iconiques dont le premier Benandro en français. D’après lui, c’est d’ailleurs le seul numéro où ce sera en français car le reste était en malgache. « Les BD étaient au format comics c’est-à-dire A5 avec du papier plus épais comme les journaux à l’époque d’ailleurs », souligne-t-il. Il indique qu’une crise du papier et l’apparition des « salles de vidéo » ont contribué au déclin de ce secteur qui avait pourtant son public. « Avec les vidéos, les malgaches ont changé progressivement de hobbies. Il y a eu aussi la location de livre. Cela a fait diminuer les ventes », raconte-t-il.
Cette forme populaire du neuvième art n’était pas morte pour autant. Des initiatives ont permis d’entretenir la flamme. C’est dans ce sens que Lolovokatr’Ambatokiky a fait son apparition dans les kiosques en décembre pour la modique somme de 2000 ariary. Selon Ramafa, le numéro était prêt depuis 2017 mais ils ont pris le temps pour le sortir afin de déterminer entre autres le prix idéal. « On a étudié le marché. On s’est intéressé à l’argent de poche des jeunes, la monnaie rendue après un restaurant, … c’est à partir de cela qu’on a fixé le prix à 2 000 ariary. Certaines personnes nous ont conseillé de le proposer à 5 000 ariary voire 10 000 ariary avec un format en couleur. Pour le retour, on pense que ce prix devrait permettre aux gens de s’intéresser à nouveau au neuvième », explique-t-il en indiquant que l’accueil du public pour le numéro un de Lolovokatr’Ambatokiky était encourageant. Un vendeur de livre à Ambohijatovo, parle justement du retour des comics malgaches. « Il y a un kiosque qui en vend de l’autre côté. Des gens de tous âges viennent chez moi pour en demander. Il y a de nouvelles histoires qui sont sorties », indique-t-il. Les comics malgaches sont-ils définitivement de retour ? L’avenir nous le dira.
Tolotra Andrianalizah
Le kyste ovarien concerne une femme sur 10. Il s’agit d’une tumeur sur les ovaires. C’est à partir de la puberté qu’elle commence à apparaître chez les filles. Les symptômes classiques sont un saignement génital et l’envie d’uriner fréquemment, mais dans certains cas, les symptômes sont absents. Pour le détecter, la patiente doit effectuer une échographie pelvienne. Cette maladie est due à un trouble hormonal. Le Dr Tahiana Ramanantsoa nous apporte plus d’explication.
En raison de l’augmentation de l’hormone progestérone chez une femme enceinte, des malaises ont souvent survenus. Ces changements amènent parfois des inconforts mais surtout de la fatigue. Dans l’émission nous allons parler des aliments conseillés aux femmes enceintes qui ont rencontrés ce genre de problème.
Vehivavy 1 amin’ny 10 no mety ho voan’ny Kyste Ovarien na fivontosana eo amin’ny fitoeran’ny atodin’ny fananahan’ny vehivavy. Ny tovovavy efa tonga fadimbolana, manomboka eo amin’ny 12 taona dia mety ho tratrany miankina amin’ny toe-batany. Ny fiovaovan’ny hormonina no mahatonga azy, izay avy amin’ny fikorontanan’ny saina sy ny fifohana sigara ohatra.
Mety ho hita soritra ety ivelany ny fisiany, toy ny fandehanan’ny rà any amin’ny taovam-pananahana, ankoatra ny fadim-bolana, sy ny tsy fahatazomana fivalanan-drano. Nefa koa mety tsy ho fantatra mialoha.Ny fanaovana fitiliana amin’ny alalan’ny échographie Pelvienne na fitarafana ny ao anaty kibo no hamantarana hoe voany ny olona iray. Hanazava misimisy kokoa momba azy io ny Dr Tahiana Ramanantsoa.
Noho ny fiakaran’ny progesterone ao anatin’ny vatan’ny vehivavy bevohoka dia misy fiovana eo aminy matetika. Misy ireo mandò lava vokatr’izany, misy ireo tsy mahita tory, ka miteraka faharerahana ho azy ireo izany. Ho resahina ao anaty fandaharana ary ireo torohevitra ara-tsakafo ho an'ny bevohoka mba ahazoany hery mandritra izay fotoana izay.
Une cinquantaine environ sur 400 000 tests effectués, tel est le nombre de nouveaux cas de la COVID-19 enregistré la semaine du 13 mars. Cette baisse du nombre de nouvelles contaminations n’est pas un cas isolé. C’est presque le même partout dans le continent Africain, depuis que nous avons dépassé la 4e vague au mois de janvier. Pour les vaccination, c’est justement le moment d’accélérer la campagne. L’OMS en Afrique a constaté que la population africaine commence à adhérer progressivement au vaccin. Par exemple, en février 2022, 8 millions de doses de vaccin en plus ont été administrées par rapport aux données du mois de janvier.
Tato anatin’ny iray volana izay, nihena tsikelikely ny isan’ny tranga vaovaon’ny coronavirus teto amintsika. Raha ny isa farany nivoaka ny 19 martsa izao dia 50 izany, tamin’ny olona efa hetsy natao fitiliana. Tsy eto Madagasikara ihany nefa io, fa manerana ny Afrika mihitsy. Tamin’ny volana janoary iny no niseho ny andiany faha-efatra tamin’ny valanaretina, taorian’izay dia nihena 10% ny isan’ny tranga vaovao, raha ny nambaran’ny sampan’ny firenena mikambana momban’ny fahasalamana. Fotoana ohatr’izao mihitsy no anararaotana hanavaona vaksiny hoy ireo manam-pahaizana. Tsikaritra koa fa miha resy lahatra amin’ny fanaovana vaksiny ny mponina aty Afrika. Ny volana febroary teo izao, nitombo 8 tapitrisa ny isan’ny olona tonga nanao vaksiny raha oharina tamin’ny volana janoary.
Le rideau est tombé sur la première édition de la Tana Design Week. Pour ceux qui ont pu venir à la gare Soarano du 11 au 19 mars, difficile de passer à côté de cet aloalo de plus de 2 m particulièrement chatoyant. Baptisé « Tetezana », pour passerelle entre deux mondes, celui des vivants et des morts, il est aussi une passerelle entre cet art statuaire malgache et la modernité. Interview avec la franco-burkinabé Sophie Pozmentier, la femme qui a conçu cet œuvre haut en … couleur.
Studio Sifaka : Pourquoi l’aloalo ?
Sophie Pozmentier : Cela fait quelques années que j’avais envie de travailler sur un totem. J’avais commencé à travailler sur cet art statuaire au Burkina Faso mais le projet n’a pas abouti. Quand je suis arrivée à Madagascar, j’ai découvert l’aloalo, le totem malgache. On m’a expliqué l’histoire, je m’y suis intéressée. J’ai vu que mis à part l’aloalo sacré dans le sud du pays, il est devenu un objet décoratif. Au village artisanal, on le représente en bois, en aluminium. C’est pratiquement un emblème du pays. On m’a expliqué ce que cela signifie. J’ai trouvé que c’est une jolie manière de raconter la vie d’un défunt, de mettre bout à bout des symboles pour représenter un parcours de vie. J’aimais l’idée de pouvoir raconter un parcours de vie avec des symboles. J’aimais l’idée qu’on pouvait choisir son chemin de vie avec des symboles. A partir de là, j’ai repris mon projet de départ et les dessins que j’ai commencé à faire en Afrique de l’ouest. Je me suis dit, « ça y est », j’ai trouvé le totem que je voulais faire. Il porte le nom de « Tetezana » (passerelle) parce que c’est la passerelle entre deux mondes.
Que signifient les symboles sur votre aloalo ?
Il y a le rond qui représente le soleil. Il y a deux demies-lune. Puis j’ai pris le symbole le plus emblématique, le zébu. Les autres sont des symboles de séparations et il y a aussi des éléments décoratifs.
Comment les visiteurs ont réagi par rapport à « Tetezana » ?
Les gens ont été agréablement surpris. Ils ont dit qu’ils trouvaient très chouette toute cette couleur sur le totem, que ça donnait quelque chose de très moderne, de vraiment décalé. Les gens dans l’ensemble ont apprécié. J’étais ravie. En fait et c’est très réconfortant. C’est très important pour moi de voir les malgaches qui s’exclamaient : « mais c’est un totem de Madagascar ! C’est chouette de l’avoir fait comme ça ».
Vous travaillez surtout sur la résine et la fibre de verre. Une raison particulière ?
Cela fait une dizaine d’années que je travaille la résine et la fibre de verre. Je trouve que c’est une matière qui est malléable. Certes, on part d’une maquette au départ, mais c’est malléable. Cela permet de donner un côté moderne à l’objet qu’on crée et ça, j’aime beaucoup.
Comptez-vous travailler sur d’autres éléments de la culture malgache dans le futur ?
Pas spécialement. L’aloalo c’est vraiment pour mon projet de totem. Je vais essayer de faire d’autres variations mais ce que j’aimerais faire c’est d’arriver à travailler avec des matières qu’on trouve à Madagascar. Je suis en train de travailler dessus, mélanger d’autres matières avec résine et la fibre de verre.
Depuis quand êtes-vous à Madagascar ?
J’ai vécu toute ma vie en Afrique. J’ai grandi au Gabon. Je suis ensuite allée dans d’autre pays, le Cameroun, l’Algérie, pour arriver au Burkina Faso où j’ai passé 12 ans. Et c’est là que j’ai commencé à travailler l’objet avec les artisans. Je suis à Madagascar depuis deux ans. Quand je suis arrivée, il y a eu la COVID. Je n’ai pas pu travailler mon studio de création tout de suite. Mon atelier Nassara Design à Tanà fonctionne depuis six mois.
Comment trouvez-vous le secteur du design à Madagascar ?
C’est un secteur encore petit mais je trouve que c’est dynamique par rapport à ce que je viens de vivre avec les autres designers. Il y a des expositions très régulièrement avec la Fondation H entre autres et ce, même pendant la Covid. Les gens restaient dynamiques malgré la situation. Le fait que Tana Design ait pu exister a été un gros travail des organisateurs. Cela fait un peu moins d’un an qu’ils sont dessus. Bravo à eux. Tout ce que je souhaite c’est que l’année prochaine, il y ait la deuxième édition et que chaque année il y en ait une. Cela va donner plus d’élan au design malgache, et cela va peut-être donner envie à des jeunes de se lancer.
Tolotra Andrianalizah