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Programme intégral

Andrea Razafi

Andrea Razafi

  • Journee Internationale des droits des femmes : la célébration nationale s’est tenue à Antsirabe.
  • Région Diana, Menabe et Anosy : des observateurs Régionaux engagés pour le respect des droits de l’Homme.
  • Amboasary SUD : les Experts Internationaux de droits de l’homme condamnent toutes formes de violences envers les Albinos.
  • Région Analanjirofo : 4000 jeunes plantes boisées à Ampasimbe Manatsatrana.

  • Andro iraisam-pirenena ho an’ny zon’ny vehivavy : natao tany Antsirabe ny fankalazana nasionaly.
  • Faritra Diana, Menabe ary Anosy : natsangana ny vovonana mpanara-maso ny zon’olombelona.
  • Zaza varira : miantso amin’ny fiarovana ny zony ireo mpiaro ny zon’olombelona iraisam-pirenena.
  • Faritra Analanjirofo : zanakazo 4000 novolena tao Ampasimbe Manatsatrana.

Dans le cadre de la célébration du 8 mars, journée mondiale pour les droits de la femme, l’Alliance Française, en collaboration avec l’Ambassade de France, a organisé une formation sur le genre et l’égalité homme-femme. Des jeunes entre 17 et 30 ans ont pu bénéficier de cette formation.

 

Des jeunes champions du forum GENERATION égalité, des champions des concours de débat de l'océan Indien des éditions 2019 et 2022 ont donné la formation. A la fin, les jeunes participants ont exposé leur compréhension du concept à travers un plaidoyer traitant de thèmes variés. La plupart de ces plaidoyers ont soulevé des problématiques du genre qui concernent de près les jeunes.

Lutte contre les stéréotypes et les préjugés envers les femmes

Le stéréotype le plus courant dans la société malgache est la place de la femme dans le domaine du travail. « La société a qualifié les femmes de ‘fanaka malemy’, femme soumise, femme objet, vulnérable qui n’a aucune valeur », explique Tendrisoa, jeune étudiante participante à la formation. « C’est pour cette raison que pour la société, sa place est dans la cuisine », poursuit-elle.

Les plaidoyers de ces jeunes clament l’implication des hommes à faire respecter les droits des femmes, et en même temps, respecter la femme. Catherine, une autre participante, confirme en ajoutant que « les hommes devraient être impliqués dans la promotion des droits des femmes ». Le respect va à travers le respect de sa façon de s’habiller. La plupart des préjugés concernant les femmes, les jeunes femmes, les filles, concernent leurs habits selon les thèmes abordés par les plaidoyers des jeunes durant la formation. « Il faut que les hommes arrêtent de penser qu’ils sont supérieurs aux femmes, qu’ils sont les plus forts et qu’ils ouvrent leur esprit », selon Cedric, un participant.

Pour que les hommes expriment leurs sentiments

Les sujets ne concernent pas seulement les femmes et leur cause. « Egalité homme-femme » suppose que les revendications s’appliquent aux hommes pareillement. Pour Cedric, « l’homme n’ose pas montrer ses émotions parce qu’il a honte. Il a peur que la société le juge s’il s’exprime par rapport à ses sentiments. »  Il est de nature chez l’être humain d’avoir des sentiments. « Cacher ses émotions, équivaut à cacher son identité », poursuit Cedric.

Catherine et Tendrisoa rejoignent cette idée. « Parce que tu es un être humain, tu as le droit d’être triste, de pleurer quand tu es triste, tu as le droit de te sentir faible. » Mais la société a inculqué aux hommes qu’ils doivent être forts, parce qu’ils sont les piliers de la famille, qu’ils ne doivent pas montrer leur faiblesse à travers les émotions. « Les hommes ont le droit de montrer leurs sentiments, la société ne doit pas le limiter là-dessus » insiste Tendrisoa.

Plaidoyer, une arme efficace pour les jeunes dans leur lutte

Manifestations de rues, conférences ou débats, évènements artistiques, chaque 8 mars les interpellations sur les droits de la femme prennent plusieurs formes. Cette fois, les jeunes font recours au plaidoyer pour faire entendre leur voix. Une formatrice nous confirme que « le plaidoyer est plus structuré : présentation des problèmes et leurs conséquences puis des solutions avancés ». Avec les autres formes de revendication, les causes défendues peuvent être généralisées. « Le plaidoyer vise vraiment à prendre une situation particulière et mettre le cas avec tous les éléments : statistiques, économie, social et on propose des solutions. Il n'est pas un conflit avec l'État mais un moyen de l'interpeller et de travailler avec pour un changement », ajoute la formatrice.

Les plaidoyers attirent plus l’attention grâce à ses différentes formes : humoristique, faisant appel à des citations ou proverbes, sous forme de fiction. Pour Tendrisoa, elle a ouvert son discours avec un proverbe puis elle a enchaîné avec un peu d’humour. Quant à Catherine, elle a raconté l’histoire, fictive, de Fatima pour illustrer les violences faites aux femmes. A part l’interpellation des responsables, les formes que peuvent prendre les plaidoyers plaisent aux jeunes et les incitent davantage à la promotion des Droits de la femme.

 

Andrea Razafi

Les pourcentages des femmes dans le gouvernement et dans le parlement en dit long sur le chemin qui reste encore à parcourir sur le front de la parité. Le ministère de la Population et de la promotion de la femme étudie actuellement un projet de loi sur l’égalité femme-homme. Le pays irait-il vers l’imposition de quotas ?

« Pour le moment, on ne peut encore se prononcer sur un quota ou non. Le ministère est en train de se pencher sur un projet de loi sur la parité de genre », lance une source auprès du ministère de la Population et de la promotion de la femme. Les femmes sont encore sous représentées dans les rouages des prises de décision dans le pays. 11 sur 32 au sein du gouvernement, un triste 24 sur 151 à l’Assemblée nationale. Mention spéciale tout de même à la Haute cour constitutionnelle avec un séduisant 5 sur 9. Notre interlocutrice au sein du ministère indique que la participation des femmes aux élections pose problème. « Les femmes sont moins intéressées par un mandat électif que les hommes d’après ce qu’on a pu voir. On constate également que les électeurs sont réticents à voter pour une femme. Par contre j’estime qu’on devrait favoriser les femmes pour les postes nommés », poursuit-elle.

Méritocratie

Le débat sur le quota s’impose. Il semble que tout le monde ne soit pas du même avis même au niveau des femmes. Le principal argument contre le quota est la méritocratie dans une logique de la bonne personne à la bonne place. Pour les partisans du quota, l’idée est d’inverser la vapeur dans un système historiquement discriminatif. « Le quota est un moyen de corriger le système. Nous avons fait de la discrimination parfois sans le savoir. Le quota permet d’atténuer les inégalités et de donner une voix aux intérêts des personnes marginalisées dont les femmes, lance le Dr Hanta Andrianasy, coordinatrice de projets au sein de la Fondation Friedrich Ebert. La bonne personne à la bonne place certes, mais on doit aussi aider la bonne personne à être à la bonne place. Le débat est idéologique ».

Ces dernières années, plusieurs pays se sont engagés sur la voix du quota notamment au niveau du Parlement. D’après l’IDEA (Institute for democracy and electoral assistance), la moitié des pays y a aujourd'hui recours. Dans ce sens, le Rwanda s’affiche comme un exemple avec un Parlement composé à majorité de femmes. Dr Hanta Andrianasy de préciser que dans certains pays la question ne se pose plus. « Quand on arrive à un niveau où noter pour une femme est naturel, le quota n’a plus raison d’être », précise-t-elle.

Secteur privé

Dans certains pays, la question du quota s’est étendue dans la sphère du secteur privé. La France a par exemple une loi qui vise à accélérer l’égalité économique et professionnelle. Le texte impose entre autres 30% de femme dans les instances dirigeantes des entreprises en 2027, 40% en 2030. Une disposition qui n’existe pas encore à Madagascar. Cela n’empêche pas des sociétés de prendre de l’avance à l’image d’Orange Madagascar. Bien que la filiale d’Orange soit de droit malgache, elle a une politique de parité bien en place. « Nous avons 4 femmes directrices contre 6 hommes actuellement », lance Renaud Raharijaona du département communication. L’entreprise favorise également le recrutement des femmes même dans les métiers dits techniques. « Pour cela, nous intervenons directement au niveau des écoles comme l’ENI. Il y a 5 ou 6 ans la direction technique ne comptait que 3% de femmes. Maintenant nous en sommes à 10%. Cela porte ses fruits. Actuellement, 46% de nos quelque 600 salariés sur le territoire sont des femmes. Nous visons la parité », ajoute-t-il.

Le projet de loi sur l’égalité femme-homme serait une grande première à Madagascar. Le texte entend institutionnaliser l’égalité femme-homme dans tous les secteurs. Reste à savoir s’il abordera la question du quota …

Tolotra Andrianalizah

lundi, 07 mars 2022 13:05

Le journal du 07 mars 2022

  • Faritr’andro ratsy : Ho maro ny rotsak’orana any amin’ny faritra avaratra atsinanan’ny Nosy
  • 8 martsa : andro hanamafisana ny hai-taky amin’ny fampanajana ny zon’ny vehivavy.
  • Fanolanana zaza tsy ampy taona : miankina amin’ny tranga niseho ny vesatra fanampiny mipetraka amin’ny mpanolana ankoatry ny famonjana
  • 6 Martsa : andro iraisampirenena ho an'ny onjam-peo sy fahitalavitra manome sehatra ny ankizy.

  • Manakara : reboisement pour célébrer le 8 Mars
  • Toamasina : embouteillage des bateaux au port
  • Région Anosy : 37 techniciens agricoles formés sur le greffage de manioc
  • Région Analamanga : atelier de validation du projet « Talaky be » pour les Régions Antsinanana, Androy ey Anosy.

  • Manakara : nosantarina tamin’ny fambolen-kazo ny 8 marsa, any Antsirabe ny ivon’ny fankalazana.
  • Toamasina : filaharana lavareny ny an’ireo sambo hiditra ny seranana.
  • Faritra Anosy : teknisiana 37 hofanina momba ny fanaovana grefy ny mangahazo.
  • Analamanga: atrikasa fankatoavana ny tetikasa « Talaky be » ho an’ny Faritra Antsinanana, Androy ary Anosy. 

La santé communautaire est une approche permettant de faire participer la population dans la promotion de la santé. Une structure locale est ainsi mise en place afin de leur donner plus de responsabilités  dans l'amélioration des services de santé qui peuvent répondre à  leurs besoins. Les autorités, les représentants communautaires et les prestataires de services de santé travaillent en étroite collaboration au sein de ce système, a expliqué le responsable de programme santé communautaire de Blue Ventures, Njaka Raveloson. Ils appuient les agents communautaires,  qui réalisent plusieurs activités comme participer à la conception de stratégie, mener des campagnes de vaccinations se rapprochant des ménages,  identifier les personnes vulnérables qui ont besoin de soins gratuits de services d’urgence, tenir une cartographie communautaire, etc. Il devrait y avoir au moins deux agents communautaires par village. La santé des jeunes fait partie de la santé communautaire, a confié la coordinatrice du programme santé à Ambanja, Anne Marie Angelina. Les infections sexuellement transmissibles sont l'un des problèmes de santé les plus courants chez les jeunes dans leur lieu d’intervention. Selon leurs expériences, c’est plus efficace lorsque les discussions sont menées entre jeunes, c'est pourquoi ils forment des groupes de jeunes dans leur approche de santé communautaire.

Fomba hampandraisana anjara ny mponina amin’ny fampivoarana ny fahasalamana ny fahasalaman’ny fokonolona na santé communautaire. Misy rafitra ifotony apetraka araka izany mba hahatonga azy ireo ho tomponon’andraikitra amin’ny fanatsarana ny tolotra ara-pahasalamana mifanentana amin’ny filany. Miara miasa akaiky ao anatin’ilay rafitra ny mpanapa-kevitra ifotony, ny solontenan’ny fokonolona sy ny mpanome tolotra ara-pahasalamana, hoy ny fanazavan’ny tomponandraikitry ny fandaharanasa momba ny fahasalaman’ny fokonolona ao amin’ny Blue Ventures, Raveloson Njaka. Tohanan’izy ireo ny mpanentana ara-pahasalamana izay  tena mpanantanteraka ny asa. Asa maromaro no ataon’izy ireo, ohatra ny fandraisana anjara amin'ny fanaovana drafitr'asa, ny fitadiavana ireo tsy hita amin'ny fanaovana vakisiny manakaiky vahoaka,  famantarana ireo olona tena marefo ka mila fitsaboana maimaimpoana,  fanampiana ny fandefasana ireo olona marary mila vonjy maika mankany amin'ny CSB, fanaovana saritanim-pokonolona sns. Tokony hisy mpanentana ara-pahasalamana roa fara-fahakeliny isaky ny tanana. Rehefa miresaka hoe   fahasalaman’ny fokonolona dia tafiditra anatin’izany koa ny fahasalamanan’ny tanora hoy ny  mpandrindra fandaharahanasa momba ny fahasalamana any Ambanja, Anne Marie Angelina. Ny aretina azo avy amin’ny firaisana aranofo moa no tena mpahazo ny tanora raha ny sahanasan’izy ireo any antoerana. Mahomby kokoa hoy izy raha tanora samy tanora no mifanentana, antony hananganana vondrona tanora, singa ao anatin’ny fahasalaman’ny fokonolona.

  • Sud-Est : 4 vols par semaine pour ravitailler et assister les populations sinistrées après le passage des cylones Batsirai et Emnati.
  • Antsiranana : 5 000 tonnes de plus pour les total de poulpes pêchés en 2021 par rapport à 2020.
  • Toamasina : la championnat National de Basketball N1A homme conférence Est et dame  reportée pour 14 au 22 mai.
  • Morondava et Mananjary : projet de deux centres de vaccination dans les centres de santé.

  • Atsimo Antsinanana : sidina 4 isan-kerinandro hamatsiana sy hanampiana ny mponina traboina tamin’ny Batsirai sy Emnati.
  • Antsiranana : niakatra 5000 taonina ny vokatry ny jono horita 202 raha hoarina tamin’ny taona 2020.
  • Toamasina : mihemotra ny 14 hatramin’ny 22 mai ny dingan’ny fifanintsanana amin’ny amboara nasionaly N1A Basket-ball faritra Antsinanana sy vehivavy.
  • Morondava sy Mananjary : hananganana ivo-toerana fanaovam-bakisiny roa.
vendredi, 04 mars 2022 12:52

Infos vues par les jeunes du 04 mars 2022

Chaque vendredi, Studio Sifaka reçoit des jeunes pour débattre des sujets d’actualités ayant marqué la semaine. Aujourd’hui, Sarah, membre de la Civilian Madagascar et étudiante en sociologie à Ankatso ; et deux étudiants en droit et science politique à Ankatso, Rio et Catherine se sont exprimés sur les conflit Russie-Ukraine, l’ouverture des frontières malgache ce 5 mars et à propos des harcèlements des femmes dans les transports public.

 

Ny tanora no omena sehatra, hiresaka ireo vaovao nisongadina nandritry ny herinandro eto amin’ny Studio Sifaka rehefa zoma. Haneho hevitra ny amin’ny disadisa eo amin’ny Ukraine sy Rosia, sy ny fisokafan’ny sisin-tanin’ny madagasikara amin’ny sidina avy any ivelany manomboka amin’ny 5 martsa ary ny herisetra manjoan’ny vehivavy any anaty fiara fitanteram-bahoaka i Sarah, mpianatra hay fiaraha-monina eny Ankatso sy ny mpianatra lalana sy politika roa, i Rio sy i Catherine.

vendredi, 04 mars 2022 11:32

Le journal du 04 mars 2022

  • Alliance Voahary Gasy : mitaky ny hanamafisana ny sazin’ireo manimba ny ala sy mamono ny biby ao aminy.
  • Fangaharahana eny anivon’ny fokontany : entina any amin’ny distrika isam-bolana ny boky sy rejistra amin’ny fitantanam-bola.
  • Toliara : manahy ny hiditra faty antoka ireo mpivarotra atsinjarany noho ny fiakaram-bidy.
  • Ady eo amin’ny Ukraine sy Rosia : tsy atahorana ve ny hisian’ny Ady Lehibe Fahatelo ?

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