COVID-19 : Tous ensemble face au virus

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Karine Manoa Linda

Karine Manoa Linda

mercredi, 04 août 2021 10:47

Journal du 4 août 2021

- Mety azo hamantarana ny herin’ny karazana coronavirus vaovao ny anarana ampitondrain’ny manam-pahaizana azy

- Niverina indray ireo trangana lefankozatra hatramin’ny nanombohan’ny valanaretina COVID-19

- FIER MADA faha 22 : nahazo vahana kokoa ny sehatra ara biolojika sy natoraly

- Hisolo tena ny ranomasimbe indiana amin’ny fifaninanana « 60 secondes pour convaincre » i Zanatena Zafy François Hajatiana

Trois vaccins, validés par l’OMS, sont administrés en Chine. Le Coronavac fabriqué par le laboratoire Sinovac et deux autres vaccins appelés Synopharm.

Le Coronavac offre 57% de protection pour prévenir la COVID-19 mais fonctionne à 100% contre les formes graves. Ce dernier requiert deux doses, à intervalle de deux à quatre semaines, destiné aux personnes de plus de 18 ans.

De leurs côtés, les vaccins Synopharm ont la particularité d’agir efficacement jusqu’à 79% dans des cas symptomatiques ou hospitalisés, tout groupe d’âges confondus.

Tous deux utilisent la plus ancienne des technologies vaccinales, appelé vaccins à virus inactivé. Les effets secondaires sont classiques mais rares : douleur, rougeur au niveau du point d’injection. Une seule personne a signalé une réaction allergique. 

En parallèle, les scientifiques chinois travaillent sur le développement d’un vaccin administré par voie nasale. 20% de la dose normale pour une injection suffit.


 


Inona no tsara ho fantatra momba ireo vaksiny sinoa miady amin’ny COVID-19 ?

Vaksiny telo no ampiasaina izao ao Sina : ny Coronavac namboarin’ny laboratoara Sinovac, ary vaksiny roa hafa antsoina hoe Synopharm. Tamin’ny volana jona teo no neken’ny sampan-draharahan’ny firenena mikambana ny hampiasana azy ireo.

57% ny tahan’ny fiarovana omen’ny vaksiny Coronavac raha mahatratra 100% izany amin’ireo tranga atahorana. Tsindrona roa no ilaina, mifanelanelana tapa-bolana hatramin’ny iray volana, ary natokana ho an’ny olona 18 taona no miakatra.

Ny Synopharm indray dia manana taham-pahombiazana79% amin’ireo tranga efa nahitana fisehoan’aretina na amin’ireo olona efa niditra hopitaly mihitsy nohon’ny COVID-19. Mety amin’ny salantaona rehetra ihany koa izy.

Vitsy ihany ny mety ho vokadratsy ateraky ny vaksiny sinoa : fanaintainana kely eo amin’ny sandry natsindrona ny vaksiny.

Ankoatr’izay, efa andalampamoronana vaksiny hafa koa izy ireo izay ampidirina eo amin’ny orona.

 


Lorsqu’on est jeune, s’il y a quelque chose qui ne manque pas, c’est bien le temps libre. Mais que faire de son temps libre ? Les personnes qui évoluent dans les associations diront que la vie associative est importante pour forger le citoyen qu’un jeune deviendra plus tard. Concrètement, quels en sont les avantages ?

Faire partie d’une association offre plusieurs avantages à un jeune. Ce ne seront ni Ranto Andrianarison, conseiller technique chez Youth First, ni Heriniana Randriamalala Program executive officer chez YMCA Madagascar qui diront le contraire. Ces deux professionnels travaillant auprès de jeunes s’accordent à dire que la vie associative permet d’acquérir des expériences. « Quand on est jeune, il y a peu de possibilités d’avoir de l’expérience. Faire partie d’une association est une opportunité d’apprendre mais aussi de mettre à profit ce qu’on a acquis », lance Heriniana Randriamalala. « La différence entre un jeune qui a déjà fait partie d’une association et un autre qui n’a pas encore gouté à la vie associative est palpable », indique Ranto Andrianarison. Le responsable chez YMCA Madagascar ajoute, pour sa part, que les jeunes ayant expérimenté la vie associative font plus preuve de leadership et sont plus confiants.

Leadership

Les rencontres sont aussi l’un des principaux avantages de la vie en association. Le conseiller chez Youth First évoque notamment la notion de réseau. « Les jeunes peuvent faire de nombreuses rencontres dans une association. Ils peuvent parler à des professionnels de différents domaines. Cela augmente les opportunités », explique-t-il. Heriniana Randriamalala va plus loin, en indiquant que les associations permettent aux jeunes de connaitre les réalités, dans la mesure où les associations interviennent souvent directement au niveau de la société. « Cela crée un lien social entre les jeunes et la société », résume-t-il.

Il existe actuellement plusieurs associations et organisations fondées et dirigées par des jeunes à Madagascar. Heriniana Randriamalala estime cependant que leur nombre n’est pas encore suffisant. « Nous sommes heureux de voir qu’il y a plusieurs associations dirigées par des jeunes à Madagascar. Certes, l’expérience n’est pas encore forcément là mais c’est déjà bien. Ce qui est dommage c’est que c’est encore insuffisant ». Ranto Andrianarison fait remarquer de son côté que les associations dans les régions sont plus dynamiques. « Les jeunes y sont plus intéressés par la vie associative car les expériences dans les activités communautaires sont plus valorisées », ajoute-t-il.

mardi, 03 août 2021 13:25

Préserver l’âme Zafimaniry

Malgré les changements qui opèrent au niveau de la société Zafimaniry, cette communauté laisse toujours paraître une richesse culturelle. 

Les Tangalamena ou les sages des villages acceptent le changement. « C’est triste mais on ne peut que l’accepter puisque de toute façon, il n’y a plus de forêts. Il n’y a plus de bois à exploiter », confie le Tangalamena d’Antoetra, Randria Marolahy. « Nous sommes un peuple ouvert au changement. Avec le temps, il y a des parties de notre culture que l’on a laissée comme l’exploitation de la forêt. Cependant, il y a des pratiques que l’on veut préserver comme le rituel de demande de bénédictions auprès des ancêtres en respectant le « Zoro-firarazana » (coin nord-est de la maison destiné aux offrandes pour les ancêtres) et le « toa-boninahitra », réitère le Tangalamena du village de Sakaivo, Ralainjafy. Ils veulent aussi préserver le lien sacré avec la forêt. « On encourage nos enfants à planter des arbres pour que nos descendants puissent perpétuer la tradition de la maison traditionnelle en bois même si ce ne seront pas forcément des bois précieux », continue-t-il.

Cela fait également partie des requêtes des jeunes Zafimaniry, exceptionnellement des guides locaux. « On aimerait au moins qu’il y ait un village qui soit à l’image du village typique Zafimaniry. Ce serait comme une vitrine pour notre communauté » suggère Chrijaux, un guide local.

Art de vivre  

Quelque part, la culture Zafimaniry réside plus dans la spiritualité. Il y a sa relation avec la forêt et aussi leur don pour la sculpture, qui se démarque surtout par des motifs dotés d’une valeur symbolique. La sculpture Zafimaniry présente en tout 21 motifs, chacun ayant une signification. La toile d’araignée (tanamparoratra) signifie par exemple la solidarité et les liens familiaux, le nid d’abeille (papintantely) signifie la douceur de la vie et la vie communautaire, le rayon du soleil (tana-masoandro) représente les parents et la ficelle (tady vavatra) signifie la continuité de la vie. Ce sont les motifs de base. Les 21 motifs sont à l’image de leurs cultures. C’est un peuple qui préserve encore les traditions des ancêtres, par exemple, à travers l’orientation des maisons, de l’emplacement de chaque coin ou aussi le respect envers les ancêtres. Tel est aussi le cas des femmes du village qui pratiquent la vannerie. Exceptionnellement, elles les utilisent pour l’art de vivre et la décoration.  Elles fabriquent par exemple des nattes ou des « taty » (petit panier avec un couvercle)  etc pour en faire des objets quotidiens ou pour les offrir à des familles qui en ont besoin, ou pour ceux qui vont organisent une cérémonie dans le village. Les œuvres ne sont pas destinés au commerce.

La société Zafimaniry offre également une place particulière pour la femme. Elle consacre un rite d’initiation pour les femmes qu’on appelle « lanonam-behivavy ».

Mampianina Randria

 

Depuis juillet et jusqu’au mois de septembre, la Commune urbaine d’Antananarivo réalise le recensement des terrains et des propriétés dans la capitale. L’idée est de connaître à combien s’élève le potentiel fiscal de la ville.

La question de l’autonomie financière est un problème récurrent en Afrique au niveau des collectivités territoriales décentralisées. La Commune urbaine d’Antananarivo ne déroge pas à cette réalité avec une faible mobilisation fiscale. Le cas de l’impôt foncier sur la propriété bâtie ou IFPB en est un exemple. Dans le budget de la commune en 2020, l’IFPB représente plus de 33% des recettes avec 19 milliards estimés. En ce sens, la commune a entamé depuis juillet jusqu’au mois de septembre un recensement des terrains et des propriétés bâties, dans la capitale dans tous les arrondissements sauf le cinquième, déjà réalisé en 2020. L’objectif est de mettre à jour les données afin d’optimiser les rentrées d’argent de la commune. « L’intérêt de cette opération est de connaitre exhaustivement les propriétés bâties et par conséquent les sources d’impôt que peut percevoir la commune sur ces propriétés, lance la membre du Conseil municipal, Hilda Ravelonahina. Au moment où l’on parle l’IFPB est sous-estimé. De 2020 à 2021, il passe de 19 milliards à 17.5 milliards ».

Résultat palpable

Au moment du lancement du recensement, le directeur du cabinet du maire, Guy Razafindralambo, a fait savoir que jusqu’à 40% des habitations de la ville ne seraient pas recensés. Résultat, l’IFPB ne rapporterait que 9 milliards à la commune. Hilda Ravelonahina avance, par ailleurs, qu’il y a une certaine méconnaissance des citoyens sur les impôts. « Je trouve personnellement que les habitants savent qu’ils doivent payer des impôts. Seulement, ils ne savent pas quels impôts ils doivent payer. Beaucoup de propriétaire dans la capitale ne savent pas par exemple que le fait faire louer une habitation ouvre à des impôts locaux », indique-t-elle, en pointant du doigt un manque de communication et de sensibilisation. D’un autre côté, elle explique la faiblesse du recouvrement par une réticente des habitants à payer leurs impôts à cause du manque de résultat palpable de la part de la commune.

Tolotra Andrianalizah

mardi, 03 août 2021 12:42

Journal du 3 août 2021

- « Syndrôme de Guillain-Barré » : tsy mbola naneho hevitra ny sampandraharahan’ny firenena mikambana momban’ny fahasalamana ny amin’ny mety ho vokadratsy ateraky ny vaksiny Janssen

- Andro faharoan’ny fitsaràna miaramila ho an’Antananarivo Renivohitra : mavitrika ireo tanora

- Manana andraikitra amin’ny ady amin’ny kolikoly ny vehivavy mpanao gazety

- Mbola voafetran’ny filàna fototra noho ny zava-misy hiainany ny tanora

 


mardi, 03 août 2021 12:04

Journal des régions du 3 août 2021

- Haintany any Atsimo : mbola mampiahiahy ny zava-misy

- Fanampiana ho an’ny tapany atsimon’ny Nosy : mbola mila 22,8 tapitrisa dolara ny UNICEF

- Vatovavy Fitovinany : mikarakara fifaninanana sary famantarana sy teny faneva ho an’ny faritra Fitovinany


- Sécheresse dans le Sud : la situation reste préoccupante

- Aide humanitaire pour le Sud : l’UNICEF a encore besoin de 22,8 millions de dollars

- Vatovavy Fitovinany : lancement d’un concours de logo et de slogan pour la région Fitovinany

 

Tsy natokana ho an’ny vehivavy irery intsony ny resaka fikirakirana ny bika aman’endrika satria efa maro ny lehilahy misehatra aminy. Tsy vantany manome asa fotsiny, fa fanoitra amin’ny fampandroana mihintsy ny resaka kosmetika raha ny eto Madagasikara. Noho izany antony izany, dia miha-maro ireo vokatra malagasy no hita eto amin’ny tsena anatiny fa indrindra amin’ny iraisam-pirenena raha tsy hitanisa afatsy ny ZR cosmétiques, ny Flore Aroma na koa ny Mihanta cosmétiques.

Ity farany no ndeha ifantohatsika ato anatin’ny fandaharana.


Le monde des cosmétiques n’est plus un monde uniquement réservé à la gent féminine. Désormais, les hommes s’y mettent aussi. Source de travail stable, les cosmétiques ont des chances de se développer à Madagascar, sur le long terme. De plus en plus de marques malgaches sont visibles sur le marché local et surtout international, pour ne citer que ZR cosmétiques, Flore Aroma ou encore Mihanta cosmétiques. Dans cette émission, nous allons nous pencher sur cette dernière.

Mose Njo, écrivain bilingue, constate que grâce aux nouvelles technologies de communication, de plus en plus de personnes ont pu avoir accès à la littérature malgache. Une nouvelle génération d’auteurs et d’écrivains a émergé à travers les réseaux sociaux. Pour lui, l’ère de la nouvelle technologie peut être une renaissance de la littérature malgache et de la jeunesse malgache.

Ranaivoson Henri, orateur et traditionnaliste, de son côté, explique que la dématérialisation des œuvres littéraires les réduira à un simple produit informatique ou industriel. Il craint également l’influence de la culture occidentale qui pourrait dénaturer l’identité de la littérature malgache. Nos deux invités cherchent à trouver un compromis à ce sujet complexe.


Mose Njo, mpanoratra miroa teny, dia mahita fa mihamitombo ny isan’ny olona afaka mamaky sy mandalina ny literatiora malagasy, nohon’ny fivoaran’ny teknolojiam-pifandraisana. Etsy ankilany, mahazo sehatra kokoa ireo tanora manana talenta amin’ny fanoratana tantara na tononkalo any amin’ny tambazotra-tserasera. Afaka miaraka tsara hoy izy ny teknolojia vaovao sy ny literatiora malagasy. Ranaivoson Henri kosa dia manazava fa mety ho very ny maha izy azy ny vokatra literatiora iray, nohon’ny fibororoboan’ny teknolojia.

lundi, 02 août 2021 13:04

Journal des régions du 2 août 2021

    • Fisarana miaramila: nanomboka androany 2 aogositra ny an’Antananarivo Renivohitra
    • Kaominina Bongatsara : nisitraka ny fitsaboana manatona vahoaka 
    • Tompondakan’I Madagasikara amin’ny “Semi-marathon”: norombahan’i Mampitraotse sy Rasoanirina Nathalie

 


    • Test d’aptitude militaire : début des tests ce 2 août pour Antananarivo Ville
    • Commune Bongatsara : la population bénéficie de soins de proximité
    • Semi-marathon, championnat de Madagascar : victoire de Mampitroatse et de Rasoanirina Nathalie
lundi, 02 août 2021 12:40

Journal du 2 août 2021

  • Mety hanapotika tanteraka ny tontolo iainana ny fivoaran’ny olombelona sy ny « anthropocène »
  • Herinandro maneran-tany hoan’ny fampinonon-dreny : mila tohanana sy amporisihana ary arovana ny zon’ny reny hampinono
  • Bus Class, natomboka androany 2 aogositra ny fanandramana azy
  • Hanome vahana kokoa ny fandaharana mahakasika ny tanora ny Radio Madagasikara

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