La ligne 015 de Vola Vita fait partie des coopératives qui ont pu tester le « Bus Class » de la Commune urbaine d’Antananarivo, dès le premier jour, sous les yeux inquisiteurs des tananariviens.
Le Bus Class flambant neuf de la ligne 015 n’a pas manqué de faire tourner des têtes sur le trajet qui l’amène du By-pass aux 67 ha. Des simples piétons aux agents de la circulation, tout le monde a suivi du regard la nouveauté de la Commune urbaine d’Antananarivo, qui a fait ses grands débuts ce jour. Malgré le ticket à 1.500 ariary contre 500 ariary pour les 015 « classiques », des personnes ont tenté l’expérience. « J’ai vu ces nouveaux bus à la télé. On voit vraiment la différence à l’intérieur. On a plus d’espace et le receveur est cordial », lance une jeune femme qui est montée à Tsimbazaza. De plus, le bus ne s’arrête pas à tous les arrêts. Même si le ticket est plus cher, ça en vaut le coût ».
Tsimabazaza-67 ha en 10 minutes
Effectivement, le bus a sauté plusieurs arrêts sur son trajet, ne s’arrêtant pas par exemple ni à Anosy ni à Ampefiloha. Résultat, il a rallié Tsimbazaza et les 67 ha en un peu moins de 10 minutes. Certes, il a été bien aidé par une circulation clémente, mais c’est pratiquement impossible avec un bus classique. D’après l’explication d’un membre de la coopérative, « le Bus Class ne doit s’arrêter que tous les trois arrêts si personne ne descend ou ne le hèle. Par ailleurs, un arrêt ne doit pas excéder les deux minutes », ajoute-t-il. Pour l’heure, le Bus Class partage les mêmes arrêts que ses aînés. La présidente de la coopérative, Vola Vita Elinoro Rasoa, qui a siégé aux côtés du conducteur durant les premiers tours indique toutefois que la commune entendrait prévoit de nouveaux aménagements. Pour l’heure, la coopérative n’en compte qu’un mais d’après elle, d’autres seraient en préparation.
Quoi qu’il en soit, tout le monde n’est pas prêt à payer les 1.500 ariary. « C’est trop cher », indique une mère de famille qui est redescendue après avoir demandé le prix du ticket au receveur au terminus aux 67 ha. Elle a préféré se rabattre sur le 015 suivant. Le véritable test du Bus Class sera aux heures de pointe en fin de journée, rendez-quotidien des mêlées au niveau des arrêts.
Tolotra Andrianalizah
À l’heure actuelle, la réponse à cette question est non. Les touristes vaccinés seront certainement plus avantagés mais certains pays ont trouvé les moyens de contourner cet obstacle.
Aux Seychelles et aux Maldives, les frontières sont ouvertes à tous à condition de présenter un résultat négatif au test PCR ou antigénique de moins de 24heures. C’est également valable pour de nombreux pays européens comme l’Espagne, la Grèce, le Portugal, le Danemark. Ce test peut être exigé avant l’embarquement et/ou à l’arrivée.
La Thaïlande reçoit aussi les touristes étrangers mais ils devront respecter une quarantaine de 14 jours à leur arrivée dans le pays.
Il existe aussi maintenant une assurance voyage spéciale COVID19. Si le vaccin n’est pas obligatoire, cette assurance l’est pour voyager au Cambodge, à Cuba, en Israël, etc. Cette assurance prend en charge les frais médicaux et le rapatriement liés à la COVID-19.
Tsy maintsy ilaina ve ny vaskiny COVID-19 amin’izao raha toa hivoaka any ivelany ?
Amin’izao fotoana iresahantsika izao aloha, dia tsia ny valiny. Marina fa manana tombony kokoa ireo olona vita vaskiny raha ho any ivelany sady manamora ny fikarakarana izany. Fa mbola betsaka koa anefa ny firenena tsy mitaky ny fahavitana vaskiny.
Toa an’ny Seychelles sy Maldives izao. Misokatra ho an’ny olona rehetra ny sisintan’izy ireo fa mila mitondra valina fitiliana PCR manamarina hoe tsy mitondra ny tsimokaretina COVID-19 tao anatin’ny 24 ora farany ireo mpandeha tsy vita vaksiny.
Toy izany koa raha hiditra any amin’ny firenena eoropeana sasany, tahaka ny Espagne, Grèce, Portugal na Danemark. Misy amin’izy ireo ihany koa mitaky ny famerenena ny fitliana rehefa tonga any antoerana.
Ny any Thailande indray, dia tsy maintsy mandalo fihibohana 14 andro ireo mpizaha tany tsy vita vaksiny.
Ankoatr’izay, misy ihany koa ny fiantohana na assurance covid19. Tsy maintsy ananana izy io raha ho any Cambodge, Cuba, Israel sns. Raha sanatria mila miditra hopitaly ianao na mila miverina any amin’ny firenenao noho ny COVID-19, dia io no antoka amin’izany.
Hématomes, cyanose, ecchymoses, les bleus se distinguent de par leur cause et leur emplacement sur le corps. Les hématomes résultent généralement d’un choc sur une partie du corps et se soignent facilement avec des crèmes vendues en pharmacie ou grâce à des remèdes naturels, d’après le docteur Fortunat Razafindralambo (ail, oignon, persil). De son côté, le docteur Domoina Soa Kanto Rakotonoely explique que les cyanoses et les ecchymoses peuvent être d’origine cardiaque ou respiratoire.
Misy karazany maro ny mangana amin’ny vatana, ary arakaraky ny antony sy ny toerana misy azy amin’ny vatana. Ny mangana antsoina hoe « hématomes » dia matetika noho ny dona nahazo ny vatana. Mora tsaboina izy ireny, na amin’ny alalan’ny fanafody ahosotra na amin’ny alalan’ny fomba natoraly (tongolo gasy, tongolo, persila). Etsy ankilany, manazava ny dokotera Rakotonoely Domoina Soa Kanto fa ny « cyanose » sy ny « ecchymose » indray dia avy amin’ny aretin’ny fo na ny taovam-pisefoana.
Le lamba est très présent dans la vie des malgaches. À la naissance, lors d’une inhumation, pendant une fête spécifique ou même au quotidien, le lambahoany, le lamba fotsy ou d’autres types de lamba sont généralement portés, tant par les hommes que par les femmes, selon les régions à Madagascar. L’orateur, Jean Paul Maurice Rasamoelina, nous apporte des explications sur comment le porter et en quelles circonstances.
À son tour, le malabary aussi revient en force. Dans la capitale, il est très prisé par les jeunes hommes lors des cérémonies de vodiondry ou de fiançailles. Il est également destiné aux petits garçons, lors des circoncisions, et est porté par les plus âgés lors de grandes célébrations. Mampiray Solofoniaina nous en parle dans Sandrify.
Anisan’ny mampiavaka ny gasy ny fisalorany lamba, na ankaratsiana, na rehefa misy fifaliana, na koa amin’ny andavanandro, na lambahoany io, na lamba fotsy io na lamba hafa ihany koa. Tsy ny vavy irery no misalotra azy io fa ny lehilahy koa dia afaka manao azy, arakarakin’ny faritra misy azy tsirairay. Izany ho velabelarin’i Rasamoelina Jean Paul Maurice, mpikabary, amintsika anio.
Tsy latsa-danja ny malabary raha ho an’ny tanora amin’izao vanim-potoana izao. Efa maro ireo tovolahy no tia mianjaika azy io amin’ny andavanandro, na rehefa fetim-pianakaviana toy ny vodiondry. Anaovana koa ny malabary rehefa misy famorana sy fety lehibe. I Mampiray Solofoniaina, mpahay kolontsaina no hiresaka mikasika izany amintsika ato anatin’ny Sandrify.
Pour plus de confort visuel, moins d’efforts et pour préserver la vue, le monde sombre des écrans et des applications est devenu viral chez les jeunes. Voici 3 raisons d’adopter cette tendance.
La solution, si vous travaillez plus de 5 heures par jour devant un écran, est d’adopter le mode sombre. En effet, l’activer sur votre écran de téléphone, de tablette ou d’ordinateur peut vous aider à moins fatiguer vos yeux et à préserver votre vue.
Pour zéro problème oculaire
Si certains préfèrent juste réduire la luminosité de leur écran, d’autres optent carrément pour le mode sombre. Ce dernier permet, comme son nom l’indique, d’assombrir un écran, que ce soit via le système d’exploitation de l’appareil utilisé ou directement via les applications.
Il faut savoir que le blanc, en tant que couleur, surtout si la luminosité est activée à son maximum, peut nuire à la vue. La couleur noire, par contre, s’avère moins agressive. Certains ophtalmologues le conseillent à leurs patients.
Pour dormir facilement
Si vous avez des difficultés à vous endormir le soir puisque vous restez quelques minutes connecté à Twitter, par exemple, c’est à cause de la lumière bleue diffusée par votre appreil. Les adeptes du mode sombre ont moins de chance de souffrir de difficulté à dormir ou d’avoir des insomnies car la lumière bleue est filtrée par la couleur noire. De ce fait, en cas de problème de vue, vous devriez privilégier ce type d’affichage pour moins de fatigue oculaire et trouver le sommeil plus facilement.
Pour plus d’autonomie de batterie
Pour terminer, grâce à votre écran sombre, vous fatiguez moins la batterie de votre appareil et gagnez en autonomie. L’énergie absorbée par la lumière blanche d’un écran est élevée par rapport à celle d’un écran sombre. L’écran reste pratique pour les personnes actives qui ne peuvent pas se passer de leur smartphone, notamment s’il se décharge très vite, mais qui ne peuvent pas avoir leur chargeur sur eux 24/24h.
Le mode sombre peut être activé en travaillant sur Microsoft Office, sur Facebook, Twitter, sur Google, sur téléphone comme sur ordinateur.
500.000. C’est le nombre d’enfants souffrant de malnutrition aigüe, dans le sud de Madagascar, lors la dernière évaluation effectuée par le PAM, en octobre 2020. Une estimation avec des chiffres alarmants car risquent sous peu d’être quadruplés, selon l’UNICEF et du PAM, si les problèmes de sécheresse dans le sud persistent.
La peau sur les os, le regard hagard, le ventre qui gargouille. 110.000 enfants de moins de cinq ans, sont dans un état grave, sur 500.000 souffrants également de malnutrition aigüe, dans le Sud de Madagascar. La croissance de ces petits est tout autant menacée que l’est la région, souffrant également de sécheresse, principale raison de leurs problèmes.
Besoin de ressources financières importantes
L’insécurité alimentaire étant pesante dans le Sud, pour les adultes comme pour les enfants, le représentant du PAM à Madagascar, Mounimi Ouedraogo tire la sonnette d’alarme. « Nous devons redoubler d'efforts pour freiner cette aggravation catastrophique de la faim, mais nous ne pouvons le faire sans ressources financières importantes et sans l'adhésion de nos partenaires ».
En parallèle à la riposte nutritionnelle effectuée par les agences des Nations Unies, dans la lutte contre la famine dans le Sud, le PAM et l’UNICEF coopèrent avec le gouvernement malgache et d’autres partenaires depuis 2020. Cependant, la crise et le contexte sanitaire dus à la pandémie aggravent la situation. Les besoins en ressources financières sont plus importants pour un plan de prévention et de réponse multisectoriel pertinent et efficace, sur le long terme.
« Il est urgent d'investir dans la prévention et le traitement de la malnutrition chez les enfants pour éviter que la situation ne devienne encore plus critique », a déclaré le représentant de l'UNICEF à Madagascar, Michel Saint-Lot. « En offrant aux familles un accès à l'eau potable et en traitant les enfants malnutris avec des aliments thérapeutiques, des vies peuvent être sauvées. Mais nous devons agir maintenant », a-t-il précisé.
1.14 million de personnes touchées par l’insécurité alimentaire
Le peuple du Sud a souffert de quatre années consécutives de sécheresse. Cela a détruit les récoltes et depuis, l'accès à la nourriture est devenu ardu. Amplifié par la COVID-19, la période de soudure de cette année s’annonce plus ferme. Selon un rapport du PAM et de l’UNICEF, « plus de 1,14 million de personnes sont en situation d'insécurité alimentaire dans le Sud de Madagascar et le nombre de personnes en situation « catastrophique » (Phase 5 de l'IPC) risque de doubler pour atteindre 28 000 d'ici octobre ».
Dans le district d'Ambovombe-Androy, la zone la plus touchée, la malnutrition aiguë globale a atteint un taux alarmant de 27%. Sans mesures urgentes prises, la famine guette la région et une avalanche de séries de famine risque de toucher progressivement, les régions voisines. Toujours d’après le même rapport, « la crise a été aggravée par la médiocrité des installations de santé et d’assainissement ainsi que le manque d'eau potable ».
Les Zafimaniry sont uniques de par leurs cultures. Avec 400 ans d’existence, les temps ont changé pour ce peuple, réputé pour l’art de la sculpture du bois.
Quand on dit Zafimaniry, on évoque tout de suite la sculpture et le travail de bois. En effet, c’est un peuple qui entretient un lien particulier avec la forêt, déjà par son milieu géographique. Les Zafimaniry sont en fait des Betsileo habitant dans la forêt de l’Est d’Ambositra. La légende raconte que ce sont des descendants de Ratsimaniry, un noble merina venant d’Ankazobe qui n’a pas accepté l’unification d’Andrianampoinimerina. Ainsi, il a préféré se retirer vers le sud, passe par Imady, Ambositra puis s’est installé dans la forêt de l’Est. Cette légende leur a valu leur appellation « Zafin-dRatsimaniry » ou « les descendants de Ratsimaniry ».
Aujourd’hui, la communauté s’installe sur six communes : Antoetra, Ambohimitombo 1 et 2, Ankazotsaravina, Ambinanindrano et Vohidahy. Les habitants de ces deux dernières communes se mélangent plus ou moins avec les Tanala et les Betsimisaraka. Leurs habitations, traditionnellement en bois et collés au sol, sont perchées sur les collines. Leur lien avec la forêt renferme toute une culture et tradition. Mais au fil des temps, leurs manières de vivre ont changé.
Défrichement de la forêt
Le premier changement concerne l’environnement. Le bois est la principale matière première dans toute activité à l’exemple de la construction de maison. Les Zafimaniry ont exploité les forêts à travers la sculpture pour la fabrication de divers matériels et objets quotidiens : couteau, coffre, chaise, Kapeky ou briquet Zafimaniry etc. Des activités perpétuées de génération en génération. La culture sur brulis est aussi pratiquée pour la culture de maïs et de haricot, constituants leurs plats traditionnels. A cause de cette exploitation, on assiste aujourd’hui à un défrichement intensif et la forêt Zafimaniry n’est plus. Les activités de sculpture se raréfient.
Culture du riz
Le changement s’opère aussi au niveau de l’agriculture. La région se trouve sur une zone à haute altitude (environ 1400 m), la région se caractérise par un climat froid, humide et brumeux. C’est une situation géographique qui n’est pas propice aux activités agricoles, surtout pour la culture du riz. D’ailleurs, cela leur a valu la deuxième signification de « Zafimaniry » ou « Zafy maniry vary » signifiant que c’est un peuple qui a toujours voulu cultiver du riz. Mais dû au changement climatique, la température de la région a pris une légère hausse. Depuis trois ans, les habitants se mettent à la culture du riz. Cependant, c’est seulement une culture de subsistance et non destinée à la commercialisation. Il s’agit du riz qui approvisionne la région venant des Betsileo d’Ambositra.
Maison typique Zafimaniry
Un village Zafimaniry se distingue aussi par l’architecture de ses maisons en bois et les toits en couche de bambou. Leur savoir-faire se démarque par le non-usage de clou, de vis ou d’autres charnières. Les bois sont assemblés par chevillage avec tenons et mortaises, une architecture renforçant les maisons malgré les tempêtes. Les fenêtres et portes sont aussi sculptées minutieusement. Mais les villages se métamorphosent petit à petit, par exemple à Antoetra, des maisons en briques commencent à s’aligner avec les maisons traditionnelles. D’ailleurs, c’est le village le plus accessible et le plus ouvert aux touristes. Il se trouve à environ 40 km d’Ambositra. Les autres villages ne sont accessibles qu’à marche, en sillonnant des chaînes de montagnes. Tel est aussi l’exemple des maisons à Sakaivo, également un village accueillant des touristes. On peut y voir des maisons avec des toits en tôles. Néanmoins, des villages comme Kidodo préservent les maisons traditionnelles.
Malgré le défrichement de la forêt, chaque fokontany essaie actuellement de planter des arbres comme les bois précieux. Des arbres qui ne seront exploitables qu’après 50 ans et plus. Ainsi, ce sera destiné à la génération future. La diversification des activités reste la solution pour la survie de ce peuple.
Chrijaux fait partie des 18 guides locaux de la commune Antoetra. Les jeunes Zafimaniry ne sont pas que des sculpteurs ou des agriculteurs. Le métier de guide local est promu depuis l’an 2000, surtout depuis que l’art des Zafimaniry a été proclamé en tant que patrimoine mondial immatériel par l’UNESCO en 2003.
Ces jeunes guides locaux ont suivi des formations en tourisme avec la Formaprod, l’UNESCO et l’association Iray. Depuis le confinement, la situation est difficile pour eux. « Nous souhaitons une collaboration avec les guides régionaux pour qu’on puisse participer aux activités touristiques afin de nous professionnaliser et acquérir plus de légitimité. Jusqu’ici, nous appliquons notre polyvalence en tant que pisteur ou porteur », raconte-t-il.
Mampianina Randria
Hiresaka momba ireo vaovao nisongadina nandritra ity herinandro ity indray ireo tanora. Haneho hevitra mandritra izany i Ratovelo Mahery, mpianatra hay fiaraha-monina sy Hejesoa Seraphin, mpampianatra eny anivon’ny anjery manontolo ary Andrianavalomandimby Finoana, mpianatra lalàna. Ireto avy ireo lohahevitra :
Vendredi, les jeunes ont de nouveau le micro pour exprimer leurs points de vue et débattre sur les actualités marquantes de la semaine. Ratovelo Mahery, étudiant en sociologie, Hejesoa Seraphin, jeune enseignant à l’université et Andrianavalomandimby Finoana, étudiante en droit parleront des sujets suivants :
5% ny kaominina ambanivohitra eto Madagasikara ihany no mampiditra ireo tanjona ho amin’ny fampandrosoana lovainjafy anatin’ny paikadiny. Anisan’ny mahatonga izany ny tsy fahampian’ny fikambanana fiarahamonim-pirenena eny an-toerana, hanao adisisika hoan’ny tetikasa fampandrosoana. Manazana ny Talen’ny Réseau SOA na Sendikan’ny Orina Ambanivohitra, fa ambany ny fari-pahaizan’ny tanora eny ambanivohitra sady maro ireo tanàna mitoka-monina noho ny haratsin’ny làlana ka izay no manasarotra ny fananganana fiarahamonim-pirenena any. Tsy ampy rahateo ny sehatra hifanakalozan-kevitra eto amintsika hoy izy, ka tsy zatra maneho sy miady hevitra ny tanora.
5% seulement des Communes rurales à Madagascar intègrent les Objectifs pour le Développement Durable dans leur stratégie. Cela est en partie dû au manque d’organisation de la société civile sur place, pour faire des plaidoyers sur les programmes de développement. Le directeur du Réseau SOA, Gérard Andriamandimby explique que les organisations de la société civile se créent difficilement en milieu rural à cause du faible niveau d’étude des jeunes et l’état des routes qui enclave plusieurs zones. S’ajoute à cela le manque d’espace de discussion et de débat, dit-il, qui n’habitue pas les jeunes à s’exprimer et à défendre leurs idées.