COVID-19 : Tous ensemble face au virus

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Karine Manoa Linda

Karine Manoa Linda

mardi, 10 août 2021 12:22

Journal des régions du 10 août 2021

- Foulpointe : tratra ny tanjona, 60%-ny olona no misitraka rano madio

- Ny fomba fiatrehan’ireo jamba ny Bakalorea ao Vakinankaratra

- Festival Somarôho andiany faha-valo : manentana amin’ny fiarovana amin’ny aretina coronavirus ireo mpikarakara

- Tetikasa “Combava” : voapetaka ny “Hydrophone” ao Sainte Marie

 


 

- Foulpointe: objectif atteint, 60% des habitants ont accès à l’eau potable

- Baccalauréat : comment les mal-voyants passent les épreuves dans le Vakinankaratra

- Festival Somarôho 8ème édition : les organisateurs sensibilisent contre le coronavirus

- Projet “Combava”: l’hydrophone de Sainte Marie installé

L’inscription pour se faire administrer le vaccin Janssen a débuté en ligne. Le ministre de la Santé publique a indiqué que l’inscription est un préalable au début de la vaccination proprement dite.

Il va falloir s’inscrire pour avoir sa dose de Janssen. Voilà en gros ce qu’a indiqué le ministre de la Santé publique, Pr Jean Louis Rakotovao, à la télévision nationale. D’après lui, l’inscription est déjà ouverte sur le lien https://vaksiny.gov.mg/#/signin?from=/. Si le ministre n’a pas été explicite sur les personnes concernées par ce vaccin, le site est formel : l’inscription n’est ouverte que pour les agents de santé (dans le public ou le privé), les forces de l’ordre, les personnes qui doivent voyager à l’extérieur pour le travail ou les études, les travailleurs sociaux et les personnes affectées par des maladies chroniques faisant l’objet d’un suivi médical. Le Pr Jean Louis Rakotovao n’a pas donné de date précise pour le début de la vaccination proprement dite, par contre il a indiqué que cela se fera une fois tous les dispositifs en place. Il est aussi possible de s’inscrire auprès des CSBII, toujours d’après lui. Le ministre de la Santé a également confirmé l’envoi de doses dans les îles Nosy-Be et Sainte Marie, sans pour autant préciser le nombre.

Janssen produit en Afrique

Les citoyens ont commencé à se poser des questions quant au début des injections du vaccin du laboratoire Johnson & Johnson débarqué sur l’île fin juillet. Contrairement au Covishield, le Janssen, qui ne nécessite qu’une dose, semble être plus plébiscité par les Malgaches. Madagascar devrait recevoir des doses supplémentaires de Janssen dans les prochaines semaines dans le cadre de l’initiative AVAT (African Vaccine Acquisition Trust) de l’Union africaine. L’actuel président de l’Union, le sud-africain, Cyril Ramaphosa, a annoncé, le 5 août, le début des expéditions des doses vers les Etats membres. L’initiative AVAT prévoit de distribuer jusqu’à 400 millions de doses de Janssen avec un objectif de livraison de près de 50 millions avant fin décembre. Il est à noter que ces doses sont produites sur le continent, plus précisément par l’entreprise pharmaceutique sud-africaine, Aspen Pharmacare, qui a conclu un accord avec Johnson & Johnson dès novembre 2020.

Tolotra Andrianalizah

mardi, 10 août 2021 11:27

Journal du 10 août 2021

  • Nananosarotra ny fanafarana entana na dia nalalaka aza ny fitaterana izany nandritra ny fihibohana
  • Tokony hifantoka amin’ny fampiroboroboana sy fampandraisana anjara ny any ifotony ny fizahan-tany maharitra
  • Miteraka vokadratsy ara-toekarena ny fampiasana akora simika
  • Nitombo ny vola lany amin’ny fanomanana ny fidiran’ny mpianatra

Un café-débat portant sur le changement climatique et le Kere dans le Sud de Madagascar s’est tenu le 7 août dernier, à Paris. Initié par le programme Génération Climat - Madagascar et en partenariat avec Fact Madagascar et Forim, ce rendez-vous a visé à mettre en place des solutions pérennes pour répondre à la problématique de sécheresse et de famine dans l’axe Sud.

C’est en France que des échanges, des études et des appels aux jeunes malgaches présents sur les lieux, mènent à des réflexions sur des projets, en faveur de l’environnement et de l’agriculture. En effet, le programme Génération Climat -Madagascar interpelle les jeunes de 15 à 35 ans pour ensemble se mobiliser pour plus d’équité environnementale dans la Grande Ile.

Fédératrice pour une transition moins ardue

Issue de l’initiative de la Fondation Hulot et du Forim, Fondation pour la nature et l’Homme, Génération Climat - Madagascar travaille de près avec des associations-relais. L’objectif de ce programme est de réduire les inégalités engendrées par les problèmes climatiques et de permettre ainsi aux régions en difficulté à Madagascar d’avoir plus de chance de préserver leur environnement, à partir de projets comme Voleo et Tilane.

En fédérant les associations-relais et les acteurs-relais, composés par une équipe de jeunes malgaches vivants en France, Génération Climat - Madagascar les mobilise dans la lutte contre les changements climatiques, via des financements de projets à hauteur maximale de 10.000 euros, pour les lauréats.

Fact Madagascar, incubateur de projets de solidarité inclusive, a sollicité Génération Climat -Madagascar pour regrouper des associations, pour les suivre et les accompagner et aussi les financer. Tel est le cas du trio, composé par Malagasy Women Empowerment, Tetikasa ALA, Za Koa Hanorina, qui se mobilise pour amoindrir les retombées des changements climatiques et du Kere, en particulier au Sud de l’île.

Madagascar Women Empowerment est connue pour lutter pour les droits de la femme et ses représentations dans la société. L’association Ala agit pour la préservation de la nature de Madagascar via des techniques agro écologiques et durables. L’association Za koa Hanorina œuvre pour la dynamisation du tissu diasporique malgache, tout en maximisant les actions de cette diaspora en France pour le développement économique et social de Madagascar.

Pour adoucir la transition climatique et pour une meilleure solidarité internationale, grâce à ses acteurs-relais, présents sur toute la France, les jeunes intéressés bénéficient de formations et d’ateliers, pour les aider à maximiser les actions solidaires et écocitoyennes en faveur de la Grande-île.

Des actions de sensibilisation en contexte de COVID-19

Des actions de sensibilisation par trimestre sont prévues se tenir sur la période 2021/2022. Vu le contexte de la COVID-19, les échanges se font en ligne, sur les réseaux sociaux ou sur leur site internet et aussi en présentiel, dans le respect des mesures sanitaires, soit avec un nombre restreint de participants.

Des réunions de présentation de Génération climat Madagascar, des forums d’échanges entre porteurs de projets et anciens lauréats, des conférences sur des sujets spécifiques sous forme de café-débat, des podcasts ou des live sur Instagram se font pour échanger avec les jeunes associations cibles.

Les acteurs-relais accompagnent et aident à tout lancement de projet en collectif ou en individuel. En outre, Génération Climat Madagascar met en place des ateliers de réflexion pour aider dans la démarche de constitution de dossiers afin que les associations qui concourent aient une chance de remporter la place de lauréat pour la concrétisation de leurs projets.

Linda Karine

1954, l’Abbé Pierre lance un appel devant le spectacle que lui offrent les sans-abris de Paris qui dorment dehors, une nuit de 1er février. Certes, il ne fait pas -15°C à Antananarivo, mais les températures peuvent descendre bien bas les nuits d’hiver. Des hommes, des femmes et des enfants, affrontent ce froid dehors dans des abris de fortune, qui pour certains, sont leur foyer.

« ça caille grave ! » lance un sans-abri qui a élu domicile à Ambatomena. Depuis un an et demi, il a construit un abri de fortune sur le bas-côté de la chaussée où il vit avec sa femme et ses deux enfants de 7 et 4 ans. « C’est difficile en hiver. On fait de notre mieux pour protéger les gosses en les couvrant au maximum avec les couvertures qu’on a », indique-t-il. L’abri, il l’a construit avec du bois ramassé ci et là et du plastique comme coupe-vent. En guise d’isolant, il utilise du carton mais d’après lui, cela ne suffit pas quand il fait vraiment froid.

Une réalité glacée et glaçante

Notre interlocuteur pourvoit à sa subsistance en grappillant de l’argent aux automobilistes qui se garent de ce côté. « Nous avons décidé de vivre ici car c’est plus près de notre gagne-pain », explique-t-il. Il affirme ne pas vouloir aller dans les centres d’hébergement de la commune à cause de la promiscuité. « Ce n’est pas possible. On y est pratiquement les uns sur les autres dans le centre à Isotry », lance sa femme qui profite des derniers rayons de soleil de la journée sur le bord de la chaussée. Son mari indique, par ailleurs, qu’en se mettant à l’abri des regards sur les contreforts de la colline, ils sont épargnés par les agents de la commune. « Ils nous avaient chassés lorsqu’on vivait encore là », raconte-t-il, pointant du doigt le trottoir adossé aux murs du cinéma Roxy. « Ils avaient emporté tout ce qu’on avait dont les marmites dans lesquelles on faisait nos repas », se rappelle-t-il, une pointe de rancœur dans la voix.

La situation de cette famille n’est pas un cas isolé dans la capitale. Sur le bord de l’avenue, quand vient le couvre-feu, des jeunes garçons essaient de se protéger du vent sur les colonnes des arcades, l’intérieur leur étant interdit. Se couvrant de ces grands morceaux d’emballage en plastique, ils se réunissent en tas pour se garder au chaud.

Tolotra Andrianalizah

lundi, 09 août 2021 12:55

Journal des régions du 9 août 2021

-             Fanadinana Bacc 2021 : 69 taona no zokiny indrindra, 14 taona kosa no zandriny indrindra

-             Festival Rifatse andiany faha-enina : ho atao fitaratra nasionaly

-             Actualité sur la campagne de la vanille 2021 : une nette hausse de la production

-             Fanondranana lavanily : nihatsara ny vokatra 2021

-             Lalam-pirenena faharoa : maika ny fanamboarana azy hoy ny filoha


-             Baccalauréat sur le territoire malgache : le doyen a 69 ans, le benjamin 14 ans

-             Festival Rifatse 6ème édition : une vitrine nationale

-             Campagne de la vanille 2021 : une nette hausse de la production

-             RN2 : vers des réhabilitations imminentes, selon le PRM

Nisafidy ny hanao tsindrona fahatelo amin’ny vaksiny COVID-19 ny ao Alemana, Israel, Indonezia, Emirats Arabes Unis, Torkia ary Frantsa. Ireo sokajin’olona marefo no voakasik’izany voalohany. Tanjona amin’izany ny hampitomboana ny hery fiarovan’ny tsirairay. Indrindra manoloana ireo endrika vaovaon’ny tsimok’aretina. Mihena ihany koa ny herin’ny vaksiny rehefa miatrika ireo endrika vaovao ireo hoy ny talen’ny fampiroboroboana ny fahasalamana eo anivon’ny ministera ny fahasalamam-bahoaka, Dr Manitra Rakotoarivony. Manamafy anefa  izy fa tsy voatery hahery vaika avokoa ireo « variant » vaovao rehetra.


Plusieurs pays tels qu’Israël, Indonésie, Emirats Arabes Unis, Turquie et France ont choisi d’administrer une troisième dose de rappel des vaccins contre la COVID-19. Pour le moment, seuls les sujets fragiles, âgés de plus de 60 ans ou immunodéprimés recevront cette troisième dose, le but étant de renforcer le système immunitaire. Le directeur de la promotion de la santé auprès du ministère de la santé publique, le Dr Manitra Rakotoarivony explique également que l’efficacité des vaccins administrés peut diminuer face aux variants, d’où la nécessité de se faire administrer un rappel. Par rapport à la mutation du virus, il rassure que les variants ne sont pas forcément plus dangereux que le virus original.

Les Emirats Arabes Unis, la Turquie, l’Israël et récemment l’Allemagne font partie de ces pays qui ont décidé d’administrer une troisième dose du vaccin contre la COVID-19 à la population. Cette troisième injection est destinée principalement aux personnes âgées de plus de 60 ans ou aux personnes immunodéprimées, mais pas uniquement.

En Allemagne par exemple, les sujets vaccinés sous AstraZeneca et Johnson & Johnson peuvent recevoir une dose supplémentaire de Moderna ou Pfizer. Ces derniers semblent plus efficaces contre les nouveaux variants, selon les experts.

En Indonésie, la 3eme dose est encouragée pour les professionnels de la santé. Le Royaume-Uni envisage de reproduire également cette expérience. En fait, la 3eme dose fonctionne comme une vaccination de rappel ou comme un booster.

Néanmoins, l’OMS ne recommande pas encore l’administration d’un vaccin de rappel car cela pourrait retarder la distribution des vaccins dans les pays en développement.

 



Vaksiny COVID-19 : ilaina ve ny manao vaksiny fatra fahatelo ?

Maromaro ny firenena amin’izao no efa manao vaksiny fatra fahatelo, tahaka ireo firenena arabo, Turquie, Israel sy Allemagne. Amin’ny ankapobeny dia ireo zokiolona mihoatry ny 60 taona sy ireo olona manana hery fiarovana ambany kokoa no mahazo azy.

Fa tsy voatery ho izay koa anefa. Satria any Allemagne izao dia ireo olona nahavita vaksiny tamin’ny AstraZeneca sy Janssen, dia mbola afaka manampy fatra fafatelo amin’ny Moderna na Pfizer. Tsikaritra mantsy fa mahomby kokoa ireto farany amin’ny endrika vaovaon’ny coronavirus. 

Any Indonésie indray dia ireo mpiasan’ny fahasalamana sasany no natao tsindrona fahatelo tamin’ny vaksiny. Mikasa hanao izany koa ny any Royaume-Uni. Ity vaksiny fahatelo ity dia tahaka ny hoe tsindrona natao hanosehana ny asan’ny vaksiny teo aloha, na hoe vaccin de rappel. 

Ny sampandraharan’ny firenena mikambana momban’ny fahasalamana anefa dia tsy manohana izany. Mety hanakana ny fizarana ireo vaksiny aty amin’ny firenena afrikanina sy asiatika izany, izay ny ankamaroany dia tsy mbola nahazo ny fatra voalohany akory.


lundi, 09 août 2021 11:31

Journal du 9 août 2021

  • Mihamalefaka ireo fepetra mifehy ny hamehana ara-pahasalamana ato anatin’ny 15 andro manaraka
  • Tsara ny vokatra Cacao tamin’ity taona 2021 ity tao Ambanja
  • Azo hampisaina ho fampivoarana ny tontolon’ny fambolena ny drone
  • Bakalorea 2021: nitombo isa ny mpiadina ao Antalaha

Le président de la République n’a pas échappé à la question sur la hausse du coût de la vie dans son intervention d’hier, une hausse qu’Andry Rajoelina impute à des faits externes et aux opérateurs véreux.

Relativement épargné par la maladie, Madagascar est en train de subir un mal plus pernicieux entre la perte de revenu chez les ménages et une inflation qui ne dit pas son nom, depuis quelques mois. Pour de nombreux observateurs, la situation insoutenable pour de nombreuses familles est un terreau favorable pour une explosion sociale. Intervenant à la télévision, après avoir laissé la place au premier ministre durant plus d’un mois, le président de la République Andry Rajoelina n’a pas échappé à la question sur la hausse du coût de la vie. Il a expliqué que cette hausse est directement imputable à celle du coût du transport à l’international.

SPM

Il a toutefois pointé du doigt des opérateurs économiques qui profiteraient de la situation. Pour lui, il y a une exagération manifeste de la part de certains, taclant par la même occasion l’apathie des organes de contrôle des prix. « Il est du rôle de l’Etat de réagir quand certains ne respectent pas les règles du jeu », a-t-il lancé en annonçant une réunion de tous les acteurs du secteur des PPN dans les prochains jours.

D’un autre côté, le président de la République a indiqué que l’Etat n’écarte pas l’intervention de la State Procurment of Madagascar (SPM) devant l’appât du gain des opérateurs locaux. « La SPM peut affréter des navires pour importer directement les PPN et les distribuer aux grossistes », a-t-il prévenu, si les opérateurs ne reviennent pas à la raison.

Dans la foulée de l’intervention du président, la SPM annonce sur sa page Facebook l’arrivée de 21.000 tonnes de riz en provenance d’Inde dans quelques jours et l’importation de 8.000 tonnes par mois. Par ailleurs, la société annonce également 640 tonnes de sucres et 640 tonnes de farine tous les mois à partir d’octobre. Les produits importés par la SPM sont distribués auprès de revendeurs agréées qui ont convenu de vendre à un prix bas, toujours selon la société.

Tolotra Andrianalizah

samedi, 07 août 2021 11:26

Journal des régions du 7 août 2021

    • Diana : tanora mpandraharaha 100 nahazo fiofanana
    • CEG Ambovombe Androy : maherin’ny 1 tapitrisa ariary ny fitambaran’ny latsakemboka alohan’ny ray aman-dreny
    • Lalam-pirenena : toerana fakana aina 5 eo andalam-panamboarana

  • Diana : 100 jeunes entrepreneurs bénéficient d’une formation
  • CEG Ambovombe Androy : le total des cotisations des parents s’élève à plus de un million d’ariary
  • Routes Nationales : 5 aires de repos en cours de construction

Voleo. Tel est le nom du projet, ayant débuté ce mois d’août et visant à sauver la région Androy de ses sempiternels problèmes engendrés par les changements climatiques.

L’Androy souffre des retombées des changements climatiques, plus particulièrement de sécheresse. Le manque d’eau, faisant un nombre inconsidérable de victimes de Kere est aussi amplifié par le tiomena, des tempêtes de sable rouge qui ensevelissent le peu de cultures qui y ont été mises en place. En effet, lors du suivi satellite effectué, la première semaine de juillet, le tiomena a fait des ravages considérables sur 64 % des terres cultivables, selon un responsable de l’ONG Action contre la faim.

Dans le cadre du programme génération climat, cinq jeunes étudiants, en France, ont été choisis par la Fizafato Europe (association des issus de Tuléar, en Europe) pour pérenniser le développement du système agricole de la région Androy, via le projet Voleo, depuis le 1 er août. Leur objectif commun est de développer et de protéger les écosystèmes agricoles et forestiers, afin de permettre une meilleure productivité et d’atténuer les répercussions des changements climatiques et des phénomènes graves comme le Tiomena et le Kere, dans la région Androy.

Vers le développement du système agricole

C’est à Ankaramena, dans la commune Ambovombe Androy qu’une équipe de cinq jeunes référents et de quelques membres de la Fizafato Europe se mobiliseront, jusqu’en janvier 2022 pour pérenniser Voleo. Suivant un chronogramme préétabli, Toky Razanadrakoto s’occupera de la mise en relation avec les acteurs locaux, Mirantsoa Ravoniandro, de la logistique locale, Dylan Pieraly de la communication, Tatiana Randrinarisoa du contenu des formations et Mahasoa Nirainy de la trésorerie du projet Voleo.

Leur stratégie consiste à augmenter les possibilités des habitants de se lancer dans la culture via la mise en place d’une banque autonome d’approvisionnement en semences adaptées à la région. En parallèle, ils établiront une coopérative d’utilisation de matériel agricole (CUMA), sur les lieux, en dotant les agriculteurs des matériels nécessaires dans la région. Enfin, ils se lanceront dans création d’un centre pour permettre aux agriculteurs de participer à des ateliers de formations, de partage et de sensibilisation sur les bonnes pratiques agricoles durables de conservation de sol.

Plus de 300 agriculteurs issus d’Ankaramena, commune Ambovombe Androy seront formés et tous les agriculteurs du village auront accès au CUMA et à la banque de semence.

Les populations des villages avoisinants pourront également profiter des dispositifs mis en place, une lueur d’espoir pour les victimes du Kere et du Tiomena.

Linda Karine

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