COVID-19 : Tous ensemble face au virus

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Karine Manoa Linda

Karine Manoa Linda

« La technologie n’est pas réservée qu’au milieu urbain. Elle peut également faciliter la vie en milieu rural, notamment dans le domaine de l’agriculture et de l’environnement ». Tels sont les mots de Samuel Andrianjafy, chargé de communication à D4D ou Drone for development, lors de sa présentation du drone au service de l’agriculture et de l’environnement, pendant la 22ème édition de Fier-Mada 2021, au Stade Maki Andohotapenaka, le 5 août dernier.

Les avancées technologiques dans les pays développés commencent à toucher Madagascar. D4D ou Drone for development, une jeune entreprise, sert de médiateur dans l’utilisation du drone pour diverses activités liées à l’agriculture, l’environnement, l’hydrologie et la foresterie à Madagascar. Les études de terrain via le drone permettent de faciliter l’analyse des terres et de l’environnement, via des prises de photos à partir d’un appareil piloté par des dronistes. La numérisation, l’analyse spatiale et les recommandations sont, par la suite, faites par des experts en agriculture et en foresterie.

Fiabilité et précision

Si avant, planter des arbres tout comme cultiver des terres se faisait parfois sur le tas, sans études approfondies, dans l’île rouge, de nos jours, « il est possible de faire des études de terrain, avant d’investir. Le drone permet de donner des informations fiables sur un environnement donné afin de mieux connaître l’environnement avant toute prise de décision », selon Samuel Andrianjafy.

Pour faciliter l’exploitation de terres, effectuer un suivi de pousse de mangroves ou d’autres plants, faire un aménagement spatial ou du reboisement, le drone permet de gagner une longueur d’avance. Les données récoltées par le drone sont nécessaires. Elles renseignent sur la richesse du sol, les points d’eau, l’altitude, l’espace global, la sécheresse… Pour une réalisation de projet de grande envergure comme pour une simple construction de maison, Samuel Andrianjafy souligne que les études via le drone permettent d’éviter les pertes de temps et l’ajustement des projets, selon les informations fiables reçues. Lui d’ajouter qu’« un champ de 100 hectares se parcoure en 30 min, pour une vue globale ».

Les agriculteurs, les agents forestiers, les organisations paysannes et aussi les particuliers sont accompagnés par des pilotes dans les études, selon leurs projets. « Toute personne disposant d’une terre et qui souhaite mieux connaître sa situation, son état, la qualité de son domaine, gagnerait mieux à passer par cette étape avant de s’investir », précise-t-il. Le suivi d’une riziculture, par exemple, se fait via une cartographie évolutive, qui peut être quotidienne, mensuelle, trimestrielle, selon les besoins.

Samuel Andrianjafy de mentionner qu’il n’y a pas besoin de disposer d’une très grande surface pour faire des prises de vue. Les particuliers souhaitant étudier leur terrain, avant de faire construire leur maison, peuvent aussi recourir à l’utilisation du drone, pour une vue globale. Les projets de grande envergure, par contre, nécessitent plus de précision et sont à analyser au centimètre près, pour une prise de décision efficace, toujours selon lui.

Linda Karine

vendredi, 06 août 2021 13:34

COVID-19 : « La C4D a porté ses fruits »

Un atelier de redynamisation des plateformes C4D (Communication for development) s’est déroulé cette semaine au Carlton Anosy, une occasion de s’intéresser à cette approche utilisée actuellement pour la mobilisation communautaire.

À l’ouverture de l’atelier, le gouverneur de la région Atsinanana, Richard Rafidison, a loué le rôle de la plateforme C4D, dans la sortie rapide de sa région de la première vague de la COVID-19, l’année dernière. Depuis 2016, avec le soutien de l’Unicef, 5 régions ont vu la mise en place d’une plateforme C4D regroupant les départements ministériels et la société civile. Il s’agit s régions Boeny, Analanjirofo, Atsinanana, Androy et Anosy.

Le directeur régional de la Population à Analanjirofo, Kami Channe, qui dirige la plateforme C4D dans la région, indique que l’approche C4D aide beaucoup dans la communication sur le terrain. D’après ses explications, lorsqu’il y a une communication à faire sur l’éducation, la santé ou l’hygiène entre autres, la plateforme C4D au niveau de la région élabore le plan et la stratégie pour faire passer le message. « Cela a été mis à profit durant la période COVID. Nous avons identifié les problèmes auxquels font face les agents de santé et c’est à partir de cela que nous avons élaboré la stratégie », indique Kami Channe. Il souligne notamment la création d’émissions pour les médias locaux et l’identification de personnes pouvant faire passer plus facilement les messages.

Changement de comportement

Le Dr Jean Claude Rakotomalala qui dirige l’ONG ASOS (Action santé organisation secours) est convaincu de l’efficacité de l’approche C4D. « À travers notre expérience sur le terrain, nous avons vu que cela permet d’avoir des résultats probants. Nous essayons de toujours utiliser la C4D dans ce que nous faisons », souligne ce médecin à la tête de cette organisation intervenant dans 17 régions. Pour le Dr Jean Claude Rakotomalala, c’est l’engagement communautaire qui caractérise le plus la C4D. « L’objectif est vraiment la responsabilisation de la communauté avec l’engagement des bénéficiaires mais aussi des tous les acteurs au niveau de la communautaire dont les représentants de l’Etat », ajoute-t-il.  

Herisoa Razafindraibe, spécialiste en C4D au sein de l’Unicef, insiste sur le changement de comportement comme objectif de cette approche. « La C4D utilise plusieurs canaux de communication, comme les médias mais aussi les réseaux comme les volontaires et les agents communautaires dans le but de parvenir à un changement de comportement ». Pour le cas d’Analanjirofo, Kami Channe indique avoir observé une amélioration du taux de scolarisation et une diminution de la violence sur les enfants depuis la mise en place de la plateforme.

Tolotra Andrianalizah

Azo atao ny mampivoatra ny fomba fiaina eny anivon’ny fiaraha-monina, amin’ny alalan’ny atao hoe fampiovam-pihetsika mihabo. Izany indrindra no tanjon’ilay fomba fiasa antsoina hoe Communication For Development na Serasera hoan’ny Fampandrosoana. Ny eo anivon’ny UNICEF Madagascar dia mampiasa izany ho fampivoarana ny fiainan’ny fiarahamonina eny ifotony ary hiarahany miasa amin’ny mpisehatra maro, na avy eo anivon’ny fanjakana na ireo fiaraha-monim-pirenena. Mitondra fanazavana momba izany i Herisoa Razafindraibe, manampahaizana manokana avy eo anivon’ny UNICEF.


Approche mixte, le C4D ou Communication for Devlopment permet de travailler directement pour un changement de comportement au niveau local. C’est également l’objectif même de l’UNICEF Madagascar dans ses œuvres à travers l’île et en partenariat avec de nombreuses structures au niveau de l’Etat ou les Sociétés Civiles. Herisoa Razafindraibe, Spécialiste du C4D au niveau de l’UNICEF nous explique un peu plus ce qu’est cet outil.

vendredi, 06 août 2021 13:12

Journal des régions du 6 août 2021

  • Bloco Malagasy : hanentana mikasika ny fiarovana ny tontolo iainana any Atsimo
  • Hiakatra ny saram-pidirana ao amin’ny Valan-javaboahary ao Tsimbazaza
  • Amoron’I Mania : ho fitaratra amin’ny fanatsarana ny fanjarian-tsakafo

 


  • Bloco Malagasy : en tournée pour sensibiliser les populations du Sud sur la protection de l’environnement
  • Les tickets d’entrée au Parc de Tsimbazaza connaîtront une hausse prochainement
  • Amoron’i Mania : vouée à devenir une vitrine de l’amélioration de la nutrition
vendredi, 06 août 2021 12:03

Journal du 6 août 2021

  • Maro ireo olona efa sitrana tamin’ny coronavirus no mahatsapa fa mbola tsy niverina tanteraka ny heriny volana maro aty aoriana
  • Vaksiny COVID-19 : miroso ho amin’ny fatra fahatelo ho an’ny olona marefo
  • VOLEO : tetikasa hiadiana amin’ny Kere sy ny fahasimban’ny tontolo iainana any Atsimo
  • Azo hampiasain’ny tanora ny fanatontoloana hampiroboroboana ny maha malagasy

L’hypocalcémie est caractérisée par un taux de calcium nettement inférieur à la normale dans le sang. Les principaux symptômes sont des fourmillements dans les mains, des spasmes musculaires au niveau des yeux et du visage, ou encore une fatigue persistante, d’après le docteur Fabien Weibel. La vitamine D peut agir comme fixateur pour les personnes dont l’organisme rejette le calcium précise, de son côté, le docteur Fortunat Razafindralambo.



Ny hypocalcemie dia ny tsy fahampian’ny calcium ao amin’ny vatan’ny olombelona. Anisan’ny fambara tsikaritra amin’izany ny tanana volivoly, ny hozatry ny maso na tarehy mangovitra, ny harerahana matetika hoy ny dokotera Weibel Fabien. Ny vitamine D kosa dia afaka ampiasaina ho « fixateur » ho an’ireo olona izay manana toe-batana tsy mitazona calcium raha ny ambaran’ny dokotera Razafindralambo Fortunat.

La transformation laitière a fait montre d’un certain dynamisme, ces dernières années, avec le développement de nombreuses entreprises. Cette réalité cache cependant un problème structurel avec la difficulté pour les producteurs de lait d’assurer une alimentation suffisante et de qualité aux vaches. Cela constitue une opportunité d’investissement, selon le Malagasy Dairy Board.

Madagascar est loin d’avoir totalement libéré son potentiel dans la filière lait. L’alimentation des bêtes constitue un réel frein à l’essor aux activités comme l’atteste un producteur de fromage. « Le lait de qualité n’est pas suffisant, lance un responsable de l’entreprise Ny Antsika. Pour faire du fromage, nous cherchons une certaine densité donc une certaine qualité. Le problème se situe au niveau des éleveurs. Ils n’ont pas assez pour nourrir leurs bêtes ». D’après ses explications, l’entreprise contracte avec des éleveurs, à qui elle prodigue des formations, dans la production de lait. « La réalité c’est que le manioc et le maïs coute cher et les paysans n’ont pas assez de terre pour le fourrage », ajoute-t-il.

Appel à investissement

Le cas de cette fromagerie est symptomatique de la filière lait en général, à Madagascar, à en croire la directrice exécutive de Malagasy Dairy Board, Mira Rakotondrandria. « Le fourrage est la matière première de la production laitière. Ce qu’il y a, c’est que les éleveurs sont limités en termes de disponibilité de terrain et de capacité d’investissement. Donc, si le problème du fourrage est résolu, c’est toute la filière qui ira bien », explique-t-elle. En ce sens, les autorités ont cherché, ces dernières années, à promouvoir la production fourragère avec, entre autres, la mise en place depuis 2018 d’une journée nationale fourrage. Le dernier projet en date s’intitule PROFI-Lait, soutenu par l’Union européenne. Le but est de promouvoir une production fourragère mécanisée à grande échelle. « Comme les éleveurs sont limités, il faut des investisseurs qui ont les moyens. Notre rôle est d’orienter ces investisseurs sur ce marché. On a une cible de 200 ha comme pilote. L’objectif est d’atteindre 370 ha à terme. On espère que cela va se multiplier ensuite par tache d’huile », indique Mira Rakotondrandria.

Tolotra Andrianalizah

mercredi, 04 août 2021 12:48

Journal des régions du 4 août 2021

- Haratsian-dalana : tsy maintsy hampiakatra saran-dalana ireo mpitatitra

- Toamasina : nihena ny taha-pahafahana fanadinana BEPC

- Toliara : noravana ireo fanorenana tsy ara-dalàna eny amin’ny lalan’ny mpandeha an-tongotra

- CUA sy CAM : mikarakara fampianarana mozika ho an’ny mponin’Antananarivo


- Mauvais état des routes nationales : l’augmentation des frais de transport, incontournable

- Toamasina : baisse du taux de réussite aux examens du BEPC

- Toliara : destruction des constructions illicites sur les trottoirs

- CUA et CAM : des cours de musique gratuits pour les habitants de la capitale

Effervescence ce jour du côté du stade Maki à Andohatapenaka. Le monde rural y donne rendez-vous à partir de ce jour jusqu’à dimanche, à l’occasion de la 22ème édition de la FIER Mada, cet évènement annuel devenu une véritable tradition, après une année 2020 blanche.

 « Pour que les ruraux puissent enfin s’enrichir grâce à leurs activités ». Ces mots sont du président et fondateur de la Foire internationale de l’économie rurale, FIER Mada, Jacques Ramanantsoa qui voit, en l’évènement, une occasion pour les producteurs ruraux de rencontrer directement les consommateurs. Ce dernier a toujours prôné l’économie de marché en milieu rural. Il lance ainsi un appel pour que les techniques commerciales entrent dans le cursus des établissements de formations professionnelles agricoles. « Les paysans n’ont pas forcément la fibre commerciale. Je soutiens qu’en plus des formations habituelles sur les techniques de productions, on devrait ajouter des formations à la commercialisation en général pour que les ruraux ne subissent pas à chaque fois des pertes. On devrait inciter les paysans à s’enrichir. Sans des paysans riches, le pays ne pourra jamais se développer », souligne l’inoxydable Jacques Ramanantsoa qui évoque également l’importance des débouchés. Dans ce sens, il se dit ravi de voir l’implication du ministère du Commerce dans cette 22ème édition où l’un des rôles est justement de faire connaître les débouchés pour les produits agricoles aussi bien au niveau national qu’international.

Inconditionnels

Pour cette année, la foire a prévu 300 et non 400 stands comme à l’accoutumée, contexte sanitaire oblige. Quoi qu’il en soit, les organisateurs prévoient plus de visiteurs car ils ont décidé de rendre l’entrée gratuite. « Les gens n’ont pas d’argent à cause de la crise. C’est pour cela que l’entrée est libre. Nous prévoyons ainsi 15.000 visiteurs journaliers contre 10.000 chaque année », indique Jacques Ramanantsoa.

La foire a ses inconditionnels comme cette mère de famille qui n’en a pratiquement raté aucune édition. « Je viens chaque année à la FIER Mada car il y a avant tout des produits malgaches », lance-t-elle. C’est devenu une tradition dans sa famille. Pour l’ouverture, elle était accompagnée d’une de ses filles et de deux de ses petits-enfants et comme à chaque fois, elle n’est pas rentrée bredouille. « J’ai acheté du poisson frais, de l’huile coco mais aussi des pommes séchées. J’ai aussi découvert les poires séchées. J’en ai pris», ajoute-t-elle.

Tolotra Andrianalizah

Pubelle est le grand projet gagnant du concours « 60 secondes pour convaincre » de l’Agence Universitaire de la Francophonie à Madagascar. Placer des publicités sur des poubelles, les placer ensuite gratuitement dans chaque foyer, initier les gens au triage des déchets, tels sont les objectifs de François Hajatiana Zanatena Zafy par le biais de ce projet. Il représente la région de l’Océan Indien pour le concours à l’international.


Pubelle ny tetikasa nahazo ny laharana voalohany tamin’ny fifaninanana « 60 secondes pour convaincre » nokarakarain’ny Agence Universitaire de la Francophonie eto Madagasikara. Hametraka dokam-barotra amin’ny daba-pako, hanome ireo daba-pako ireo amin’ny tokantrano tsirairay maimaim-poana, hampianatra ny olona hanavaka fako, ireo no tanjon’i Zanatena Zafy François Hajatiana amin’io tetikasa io. Izy no hisolo tena an’ny faritry ny ranomasimbe indiana amin’ny fifaninanana maneran-tany.

mercredi, 04 août 2021 11:33

L’anorexie et le café

Tsy mihinankanina sao ho ngeza, reraka sy mangatsian-dava ary fanimpanina, mety ho kizitina sy mitokanokana ary mahia sy mety tsy ho ara-dalàna hatramin’ny fitomboana. Tsy ny mpilatro na “top model” ihany no sendran’ny fahahiazana noho ny fidinan’ny taham-pahazotoan-komana. Aretina mety mitranga izy io rehefa tsy mety misakafo ny olona iray na tsy manana fahazotoana hisakafo mandritry ny fotoana maharitraritra. Ny fatahorana hatavy na « anorexie mentale », na ny aretina mitaiza toy ny homamiadana na diabeta no anton’ny « anorexie » matetika, raha ny filazan’ny dokotera Randriamoramanga Naina. Ao ihany koa ny « anorexie » azo avy amina dona ara-pihetsehampo, na koa ny fahaketrahana aratsaina. Marihina fa azo sorohina sy tsaboina amin’ny alalan’ny psychothérapie ny « anorexie » mba hiverenan’ny fahazotoana misakafo amin’ny laoniny. 

Inona ny vokantsoa sy vokan-dratsy aterakin’ny fisotroana kafe ? Raha erakin’ny kaopy iray isan’andro izy dia mampitombo eo amin’ny 12/18% ny andro iainana ny olona iray, raha ny fikarohana nataon’ny manampahaizana any Etazonia. Misoroka aretina maro toy ny Parkinson sy ny Alzheimer ary koa ny aretin-tenda, hoditra,aty sy aretin’ny prostate ny kafe, indrindra raha efa nahazoazo taona ny olona iray. Tandremo fa tsy tokony asiana siramamy na koa ronono ny kafe ary tsy tokony hihoatra ny efatra kopy isan’andro fa mety hanimba vavony izany.



Refuser de manger pour maigrir, pour par la suite, souffrir de frissons, de nausées, de vertige et aussi de nervosité. La plupart des personnes souffrant d’anorexie perdent l’appétit jusqu’à ne plus contrôler leur perte de poids. La peur de grossir est rattachée à l’anorexie mentale. Le stress et le choc émotionnel peuvent aussi plonger une personne dans un état anorexique. Cependant, être atteint de cancer ou de diabète peut également favoriser l’anorexie. Selon le docteur Naina Randriamoramanga, il est possible de soigner l’anorexie via des séances de psychothérapie.

Une tasse de café par jour augmenterait l’espérance de vie de 12 à 18%, selon des études effectuées aux Etats-Unis en 2017. Le café préviendrait également les maladies telles que Parkinson et Alzheimer et aurait aussi le pouvoir de protéger le foie, la peau, la gorge mais aussi la prostate, s’il est consommé sans sucre ni lait. Cependant, la surconsommation de café est néfaste pour l’intestin.

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