Les jeunes hésitent encore à se lancer dans l’entrepreneuriat même s’ils ont des idées innovantes. Les raisons sont diverses mais le manque de confiance en soi, le manque de conseils et l’absence de soutiens financiers viennent en premier. C’est pourquoi l’évènement « Espace Jeune Entrepreneur » veut rapprocher les entrepreneurs en exercice et les étudiants intéressés par l’entrepreneuriat. L’objectif est clair : faire reculer le chômage grandissant, causé par les crises sanitaires et économiques. « J’ai dû fermer ma petite entreprise à cause du covid-19. Les impôts coûtent chers alors que nous n’avions pas de recette. Je suggère ceux qui se lancent à s’intéresser au secteur primaire » dit Beharison Lysia, ex-entrepreneur. « Nous poussons tous les acteurs du domaine à former un réseau. On concentre nos efforts sur ceux qui ont débuté pendant et après la crise sanitaire » rétorque Iavo Benjaka, membre du CEERE et organisateur de l’EJE. « L’hésitation arrive quand les prix des matières premières changent du jour au lendemain ou quand une crise inattendue tel le covid-19 débarque. Cela implique qu’on doit refaire tout le calcul et ça complique les choses. J’invite les jeunes à diversifier les offres s’ils veulent s’en sortir » partage Rayan Akoutey.
Le secteur informel couvre 60% des emplois de la population active au niveau international. Ce phénomène est intense dans les pays en développement. 90 % de la population malgache perçoivent des revenus de ce secteur. A Madagascar, le secteur informel est peu exploité et cela entraîne la détérioration des caisses de l'État.
Mbola maro ireo tanora no misalasala hiditra amin’ny tontolon’ny fandraharana eto amintsika, noho ny antony maro. Tsy matoky tena, tsy ampy torohevitra sy tsy manana antoka ara-bola izy ireo na dia manana hevitra tsara ary. Antony nanaovana ny hetsika « Espace Jeune Entrepreneur » ny hampihaonana ireo tanora mpandraharaha sy ireo mbola mpianatra ka liana amin’io sehatra io. Tanjona ny hitadiavan’izy ireo vahaolana miaraka manoloana ny tsy fananana asa, izay miha-mahazo vahana noho ny krizy ara-pahasalamana sy krizy ekonomika. « Voatery nijanona tsy nandraharaha izahay noho ny amehana ara-pahasalamana. Ambony ny hetra aloha kanefa ny vola miditra tsy nisy, ny banky rahateo tsy nampindram-bola anay » hoy i Beharison Lysia, mpandraharaha teo aloha. « Mampirisika ny mpandraharaha rehetra, na tanora na efa za-draharaha, ho tonga tambajotra iray lehibe izahay. Jerena manokana ireo orinasa nijoro nandrita ny amehana ara-pahasalamana ary omena fitaovana ampy hamilian’izy ireo ny orinasany » hoy i Iavo Benjaka, mpikambana ao amin’ny CEERE sady mpikarakara ny EJE. « Ny fiovaovan’ny vidin’ny akora eny amin’ny tsena, ny toe-javatra tsy ampoizina toy ny valan-aretina ary ireo fandaniana mihoatra  kanefa tsy maintsy atao matetika no mahatonga fahasarotana eo amin’ny fandraharana. Ny fanomezana tolotra marolafy no azo antoka indrindra raha tiana hiroborobo ny fandraharana atao » hoy kosa i Rayan Akoutey, mpianatra liana amin’ny fandraharana.
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Ny 60%-ny mpandraharaha maneran-tany dia ao amin’ny sehatra tsy manara-drafitra avokoa. Aty amin’ny firenena mahantra no tena ahitana izany. Eto amintsika, mahatratra 90% izany taha izany. Raha trandrahina araky ny tokony ho izy anefa io dia hanampy ny kitapom-bolam-panjakana.
Les chauffeurs de taxi-moto de la première heure se plaignent du nombre en constante augmentation des gens qui se lancent dans cette activité.
Environ 5 000 selon le directeur de la mobilité urbaine, le commissaire Albert Estel Ainanirina. Voilà une estimation du nombre de chauffeurs de taxi-moto dans la commune urbaine d’Antananarivo. Le moins qu’on puisse dire c’est que les taxis-motos font désormais partie du paysage dans la capitale. Si les taxis conventionnels se plaignent de concurrence déloyale, les taxis-motos de la première heure déplorent une situation hors de contrôle à cause du refus de la commune de légiférer sur cette activité. « Trop ! Il y a trop de taxis-motos. Mes revenus diminuent de jour en jour à cause des nouveaux venus », lance un chauffeur de taxi-moto du côté d’Andravoahangy pour qui la position attentiste de la commune n’arrange ni l’affaire des taxis conventionnels ni celui des taxis-motos. « Je pense que si la commune met en place des règles et des taxes pour gérer cette activité, il y en aura pas mal qui ne le feront plus », ajoute-t-il.
Conseillers municipaux
Des pourparlers allant dans ce sens se poursuivent actuellement entre la commune et les taxis-motos. Le président de l’association AKD Fulgence Ramamonjisoa indique que le fait de réunir les taxis-motos au sein d’une association est une première étape vers la professionnalisation de l’activité. « Nous avons mis en place certaines règles comme l’obligation d’avoir un permis de conduire ou encore l’âge minimum de 24 ans pour rassurer la commune et les usagers », souligne-t-il. Notre premier interlocuteur affirme pour sa part être prêt à se conformer à ce que la commune pourrait décider quitte à investir dans une nouvelle moto.
Les taxis-motos font partie des activités qui se sont développées durant le confinement. Moins chers que les taxis conventionnels et pratiques dans les embouteillages, ils ont facilement trouvé leurs clients dans une capitale plus engorgée que jamais. La balle est dans le camp des conseillers communaux qui continuent de faire barrage.
Tolotra Andrianalizah
Le Studio Sifaka donne la parole aux jeunes pour échanger sur les actualités de la semaine. Aujourd’hui, Rameiliarinoro Mialy Sarobidy, Ny Soa Andriamanga et Raharimalala Andoniaina Aurélie, toutes les trois étudiantes, vont s’exprimer sur les questions liées à l’absence du civisme chez les jeunes ainsi que les impacts dans leur quotidien. Elles vont aussi donner leurs avis par rapport aux actualités internationales, notamment le récent débat entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen pour la présidentielle française.
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Omena sehatra ny tanora eto amin’ny Studio Sifaka, mba hahafahan’izy ireo maneho ny heviny mahakasika ireo vaovao nisongadina nandritra ny herinandro. Ho an’ny anio, i Rameiliarinoro Mialy Sarobidy, i Ny Soa Andriamanga sy i Raharimalala Andoniaina Aurélie no haneho hevitra mahakasika ny tsy fahampian’ny fahaiza-miaina eo amin’ny tanora sy ny fiantraikan’izany amin’ny andavan’androny. Hiresaka momba ireo vaovao nisongadina maneran-tany koa izy izy ireo : Ny adihevitra teo amin’ny Emmanuel Macron sy Marine Le Pen ho an’ny fifidianana izay ho filoha frantsay no hanehoan’izy ireo hevitra.
Reportage :
- Les producteurs et les commerçants de charbon écologiques  sont surtout présents en ligne ou auprès des associations environnementales. La vente de ce produit se fait par kilo. Les restaurateurs et les industries du savon restent les principaux consommateurs, les ménages particuliers sont encore rares. Mais selon un des producteurs, le nombre de demande a augmenté depuis l’année dernière, ce qui a fait augmenter la production.  Ils vendent également des matériels de production de charbon écologiques et  offrent des formations.Â
Interview :
- Rivonala Razafison , journaliste environnemental : les points importants à retenir sur le dernier rapport du GIEC ou Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’évolution du Climat.  -Tsiory Razafimanantsoa, réalisateur investi dans le thème de l’environnement.
Astuces :
-Comment réutiliser les chutes de tissus.
Fanadihadiana :
- Anjotra matetika no tena ahitana ireo mpivarotra arina ekolojika na eny amin’ireny fikambanana miaro ny tontolo iainana ireny. Mandeha amin’ny kilao ny famarotana azy. Mbola tsy maharisika ireo olontsotra hatreto hoy ireo mpamokatra, ireo toerampisakafoanana sy ireo indostria mpamokatra savony no tena manjifa. Efa mitombo kosa ny famokarana tao anatin’ny herintaona izay. Mivarotra fitaovana fanodinana ireo akora ho lasa arina ihany koa izy ireo ary manofana.
Resadresaka :
- Mpanao gazety mifantoka amin’ny tontolo iainana, Razafison Rivonala : ireo teboka mila fantarina ao anatin’ny tatitry ny GIEC na ny vondrona mpikaroka eo anivon’ny firenena mikambana mandinika momba ny fivoaran’ny fiovaovan’ny toetrandro.
-Razafimanantsoa Tsiory : mpanantontosa horonantsary fanadihadihana mifantoka amin’ny tontolo iainana.
Torohevitra :
-Fampiasana ireo ambin-damba sy poti-damba tsy ilaina intsony.
REPORTAGE : ils ne le savent peut-être pas, mais certains malgaches ont pris l’habitude des petits gestes écologiques dans leur quotidien.
Entre le choix d’utiliser du savon détergent et du savon solide, Hantatiana a opté pour ce dernier. L’eau du savon solide peut être réutilisée pour arroser, dit-elle, et ne dégrade pas la terre. La réutilisation de l’eau usée est un processus déjà utilisé par les grands hôtels de la capitale.
Ntsoa, quant à elle, ne tue plus les tipules (moustiques géantes), les cloportes (petits arthropodes qui vivent sous les pierres) et les araignées car ils sont bénéfiques pour la pollinisation des fleurs et pour l’harmonie du jardin.
Pour Pelasoa, travailleuse sur internet, effacer les e-mails inutilisés permet d’économiser l’équivalent d’une ampoule basse consommation pour 2 heures par e-mail supprimé. Elle précise qu’ils sont stockés dans des « data centers », et plus ces centrales de stockage tournent, plus elles produisent du CO2.
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INTERVIEW : Le Directeur des recherches techniques auprès de la Météo Madagascar, Rakotomavo Zo Andrianina, informe sur l’importance et les rôles vitaux que l’atmosphère joue sur les êtres vivants. Selon lui, les gazs à effet de serre retenus dans l’athmosphère changent la structure et la température de celle-ci. Pire, ils amincissent l’une des couches atmosphériques appelée Couche d’Ozone. Cette dernière nous protège de la radiation directe du soleil, à l’image des lunettes de soleil. En 10 ans, la pollution de l’air dans les grandes villes a augmenté de 8%. A Antananarivo, ce taux est de 4 fois le seuil tolérable selon  l’OMS.
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DIY : Comment fabriquer un purificateur d’eau fait maison ? Simple, il faut deux bouteilles en plastique, une brique et un tissu propre de la taille d’un mouchoir. Ce qu’il faut faire : Couper chaque bouteille en deux. Mettre l’une des bouteilles sur la brique pour avoir plus de hauteur, puis mettre l’autre à côté. Verse l’eau boueuse dans la bouteille du haut. Après, déposer un bout du tissu dans la bouteille pleine et l’autre bout dans la bouteille vide. Attendre une à deux heures. Remarquez que l’eau, purifiée, remplit petit à petit la bouteille du bas tandis que celle du haut se vide de son eau boueuse. Bouillir l’eau avant de boire.
FANADIHADIANA : Maro no tsy mahalala fa hay efa manana fahazarana mitondra tombontsoa ho an’ny tontolo iainana ny olom-pirenena sasany. Miseho amin'ny endriny maro izany. I Hantatiana ohatra dia misafidy ny tsy hampiasa afa-tsy savony vaingany. Mbola azo anondrahana voninkazo hoy izy ny rano avy nanasana lamba tamin’ny savony vaingany, toy ny fanaon’ireo trano fandraisam-bahiny maro eto an-drenivohitra.
I Ntsoa kosa dia manentana ny rehetra tsy hamono ireo bibikely misy ao an-jaridaina intsony. Ny fisian’ny mokan-tsoavaly, ny foniala, ny kisoakely sy ny tarondro ohatra hoy izy dia manampy ireo voninkazo hamoa sy mampirindra ny tontolo ao an-jaridaina.
I Pelasoa, mpampiasa aterineto kosa, dia nisafidy ny hamafa matetika ireo mailaka tsy miasa intsony. Ireo milina goavana any ivelany, hoy izy, no mitahiry azy ireny ka arajy ny mahabe ny mailaka tehirizina ao aminy no amokarany entona karbonika.
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RESADRESAKA : Manazava ny lehiben’ny sampan-draharaha misahana ny fikarohana ao amin’ny foibe famantarana ny toetr’andro eto Madagasikara, Rakotomavo Zo Andrianina, fa manana anjara toerana lehibe ho an’ny zava-manan’aina rehetra ny atmosfera. Raha mafana loatra izy io dia hanova ny fitondran-tenan’ireo biby sy zava-manan’aina hafa, na ny ao anaty rano na ny an-tanety. Ny sosona Ozone, izay lafika iray amin’ny atmosfera kosa dia miaro amin’ny taratry ny masoandro mivantana. Tato anatin’ny 10 taona anefa hoy izy, nitombo 8% ny loton’ny rivotra an-tanan-dehibe maneran-tany. Mihoatra avo efatra heny amin’ny taha tokony ho izy izany ho an’Antananarivo raha ny tatitry ny sampan’ny firenena mikambana misahana ny fahasalamana.
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DIY : Ny fanadiovan-drano amin’ny fomba tsotra. Mila tavoahangy plastika roa, biriky iray ary lamba fotsy madio lehibe toy ny mosoara. Ny fanaovana azy ? Tapahina ny tavoahangy roa. Apetraka ambony biriky ny iray ary eo ambany kosa ny iray hafa. Alefa ao amin’ilay tavoahangy ambony ny rano misy fotaka ho diovina. Atsofoka ao ny tendron’ny lamba madio ary ao amin’ilay tavoahangy eo ambany kosa ny tendrony iray. Miandry ora iray na roa. Jereo fa manomboka ho feno ilay tavoahangy eo ambany ary ho ritra kosa ilay misy rano maloto eo ambony. Ampangotray ary sotroy avy eo.
Le certificat d’origine sert à justifier le pays d’origine d’un produit destiné à l’exportation. Cela concerne les produits dont les matières de base sont constituées exclusivement des matières premières locales. La société qui demande un certificat d’origine pour son produit devrait être membre de la Chambre de Commerce et de l’industrie. Les produits certifiés jouissent les tarifs référentiels sur les marchés communs internationaux dont Madagascar est membre. La Cheffe de service Système d’Information de la CCIA, Andriamanantenasoa Maholitiana, va porter plus d’explications sur ce sujet.
Ny « Certificat d’Origine » dia antotan-taratasy manamarina ny firenena niaviana entana iray. Ny betsaka amnin’ny akora fototra nanamboarana ireo entana afaka mangataka azy io dia tsy maintsy avy eto Madagasikara, na mety hisy akora vitsivitsy aza nafarana avy any ivelany. Tsy maintsy mpikambana ao amin’ny Tranoben’ny Varotra sy Indostria kosa ny orinasa mangataka izany ho an’ny vokatra aondrany. Rehefa manana io antotan-taratasy io dia mahazo taha ambany amin’ny hetra tokony aloha eny amin’ny doany rehefa handefa any amin’ireo tsena iraisam-pirenena maha-mpikambana an’i Madagasikara. Hanazava misimisy kokoa momba io i Andriamanantenasoa Maholitiana, tompon’andraikitry ny serasera ao amin’ny Tranoben’ny Varotra sy Indostria.