Le père et le fils qui auraient perpétré un viol sur une jeune femme dans un centre ont écopé de deux ans d’emprisonnement et d’une amende de 500 000 ariary d’amende. Incompréhension, indignation chez les citoyens.
Alors que le pays s’est positionné ces dernières années contre les violences basées sur le genre, le verdict du procès du viol d’une jeune femme détonne. 2 ans et 500 000 ariary d’amende. « Normalement c’est cinq ans minimum pour un viol. Dans le cas où le viol a été perpétré par une personne qui a autorité sur la victime, la peine maximale c’est des travaux forcés à perpétuité », lance un magistrat. Les violeurs seraient un responsable d'un centre sis à Avaradrano qui héberge la victime et son fils. Â
Méfiance
Consternation, colère et incompréhension chez les citoyens qui sont nombreux à réagir sur les réseaux sociaux d’autant plus que l’information est tombée pratiquement en même temps que la peine prononcée à l’encontre des vandales d’un établissement scolaire public. Les deux enseignants inculpés écopent de … dix ans de réclusion.
Des questions se posent sur les raisons qui ont conduit les juges à prendre cette décision. Quoi qu’il en soit, cette histoire a pour effet de renforcer la méfiance des justiciables à l’égard de la machine judiciaire à Madagascar. Mais au-delà , il est également question du durcissement des textes contre les viols dans le pays. Le viol est défini dans le code pénal comme étant un « acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol ».
Tolotra Andrianalizah
« En seulement 20 ans, j’ai vu la détérioration de la qualité de vie dans notre quartier. Les migrants ont emmené leurs problèmes. Résultat : Il y a plus d’insécurité, de désordres et moins d’espace. Les petits boulots se font de plus en plus rares car il a plus de concurrence. Pour moi, les vrais solutions réside entre les mains des responsables étatiques » se plaint Faly Andriamizaka, natif de la capitale.
« Tant que le problème d’insécurité et l’absence d’infrastructures dans les milieux ruraux persiste, l’exode urbain ne pourra être maîtrisé. Comme solution durable, il faut déconcentrer et décentraliser tout ce pouvoir qui s’accumule dans la capitale » selon Tata Majelo, migrant.
« 70 milliards d’Ariary par an sont utilisés par la Commune Urbaine d’Antananarivo. En tant que conseillers municipaux, nous avons proposé à ce que l’on utilise une partie de cet argent pour créer des emplois. Parallèlement, des communes voisines collaborent déjà autour d’un projet commun. Par ce projet, nous attirons une partie de la population à investir et à rester dans les milieux ruraux et les périphéries. La délocalisation des bureaux administratifs ou des entreprises est donc de mise » termine Rado Randrianarijaona, conseiller municipal auprès de la CUA.Â
Antananarivo reçoit plus de 100.000 migrants par an, dont 80% issus de la région d’Analamanga et 20% des autres régions de la Grande île, selon la directrice des Arts, de la culture et de la vie communautaire au sein de la CUA, Elia Ravelomanantsoa.
Miteraka tsy fandriam-pahalemana, loto, fananganana trano tsy ara-dalà na, là lana tery sy ny maro hafa ny hamaroan’ny mponina be loatra eto an-drenivohitra. Inona no mahatonga izany ho tsy voafehy ary inona no vahaolana?
« Tato anatin’ny 20 taona, nihatery sy nikorontana ny fokontany misy anay noho ny fitombon’ny mponina be loatra sy ireo mpila ravin’ahitra mitoby ao. Lasa sarotra ny mitady vola satria maro koa no manao izany. Na mifanantona mikaro-bahaolana ary izahay, ny manam-pahefana ihany no tompon’ny teny farany, afaka mamaha ireo olana fototra » hoy i Faly Andriamizaka , mponina teraka teto Antananarivo renivohitra. « Raha tsy vahana aloha ireo olana misy any ambaniohitra toy ny tsy fandriam-pahalemana sy ny tsy fananana fotodrafitrasa, tsy hivaha io olan’ny fifindra-monina  eto an-drenivohitra io. Mivangongo eto Antananarivo avokoa ny hery, ny vola sy ny foto-drafitrasa rehetra ka lasa aty ny olona no mila ravin’ahitra. Tsy afaka mihary ny any ambanivohitra noho izany rehetra izany » hoy i Tata Majelo, mpila ravin’ahitra eto Antananarivo. « 70 miliara ariary ny teti-bolan’ny kaominina Antananarivo isan-taona. Nisarika ny sain’ireo mpanatanteraka izahay hampiasa ny ampahany amin’io ho entina mamorona asa. Ankilany, Miara-miasa ireo kamoninina manodidina ny renivohitra ankehitriny, ary mivondrona amin’ny tetikasa iray mahakasika ny fandrindrana ny mponina sy ny fivelomany » hoy kosa i Rado Randrianarijaona, mpanolo-tsaina eo anivon’ny kaominina Antananarivo renivohitra.Â
Manodidina ny 100 000 isan-taona ny olona mifindra monina eto an-drenivohitra. Ny 80% amin’ireo dia avy amin’ny faritra Analamanga ihany, ny 20% kosa avy amin’ny faritra samihafa eto Madagasikara hoy ny tomponandraikitra misahana ny fiarahamonina eo anivon'ny kaominina Antananarivo, Ravelomanantsoa Elia.
Des associations ou traitements prétendent être spécialistes dans la prise en charge des enfants particuliers. Pour le cas d’un autiste par exemple, plusieurs diagnostics doivent être  réalisés pour confirmer le cas d’un enfant. En général, il n’existe aucun médicament thérapeutique pour guérir l’autisme, mais un suivi personnalisé pour accompagner l’enfant dans son développement. A part les éducateurs spécialisés, ce sont les pédopsychiatres qui prennent en charge ces enfants particuliers. Â
Betsaka ny fikambanana na fitsaboana mijoro ho mandray an-tanana ireo zaza miavaka ary maro ny raiamandreny liana amin’izany. Fizaham-pahasalamana marolafy no mila atao raha hamantatra ny maha autiste na tsia ny zaza iray ohatra, araka ny fanazavan’ny autisme Madagasikara. Amin’ny ankapobeny dia tsy misy fanafody hitsaboana azy ireo fa ny fandraisana an-tanana azy no mampivoatra tsikelikely azy. Mety hisy fambara mitovitovy amin’ny autiste ny zaza iray anefa efa toetrany amin’ny ankapobeny ilay izy. Mila manantona mpitsabo hatrany ny ray aman-dreny mialoha ny hitsarana ny toetry ny zaza.
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 L’Afrique du Sud entre dans sa 5e vague en ce moment. Le pays a déjà enregistré une diminution des cas. Le nombre de nouveaux cas augmente chaque jour, selon l'Institut national des maladies transmissibles. Les chiffres de ces derniers jours sont les plus élevés en trois mois. Pourtant en mars, ils ont enregistré 0 décès en 2 jours depuis le début de la pandémie en 2020. Raison pour laquelle, leur président, Cyril Ramaphosa, a annoncé au début de ce mois que toutes les restrictions sanitaires étaient levées. Espérons qu’ils vont mieux s’en sortir cette fois car le taux de couverture vaccinale du pays est assez élevé, environ 45%.
 Miditra amin’ny andiany faha-5 ange ny valanaretina coronavirus any Afrika Atsimo e. Efa tsy dia heno loatra intsony ilay izy dia iny indray fa niverina. Mihamiakatra mihamiakatra ihany ny isan’ireo tranga vaovao any an-toerana isan’andro araka ny nambaran’ny Institut national des maladies transmissibles. Ireo tarehimarika voaray nandritra izay andro vitsivitsy farany izany no tena avo indrindra tao anatin’ny 3 volana izay. Tamin’ny volana martsa anefa nisy an’izany hoe tsy nisy maty mihitsy tao anatin’ny 2 andro hatrizay nisian’ny coronavirus izay. Ny filohan’zareo aza, i Cyril Ramaphosa, efa nanambara mihitsy tamin’ny volana fiandohan’ity volana ity fa efa foana daholo ny fepetra ara-pahasalamana rehetra. Mety ho tombony ho andry zareo angamba dia hoe latsaka kelin’ny 45% n’ny mponina any no efa vita vaksiny.
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Le petit monde des cinéphiles malgaches est en effervescence cette semaine. C’est le 28 avril qu’est programmée l’avant-première du long métrage « Joe » de Zo Tahiana Hariminoson. Les premières images du fil entrevues dans la bande-annonce qui circule sur les réseaux sociaux promettent.
Synopsis. C’est l’histoire de Joe, un père de famille dont la fille est atteinte d’une maladie incurable. Prêt à tout pour sauver la vie de son enfant, il s’est laissé tenter par une solution peu conventionnelle qui le voit entrainer dans une spirale de péripéties avec deux autres jeunes femmes …
« Le film montre jusqu’où les gens sont prêts à aller pour sauver la vie d’un être cher et pour changer de vie », explique Zo Tahiana Hariminoson, l’homme derrière le thriller fantastique « Joe ». Si le film met au gout du jour certains aspects culturels et traditionnels, Zo Tahiana Hariminoson affirme que le fantastique ne prend pas trop de place. « Ce sont les péripéties qui ont emmené les personnages dans la situation qui sont racontées et surtout la responsabilité de la société par rapport à cela », ajoute-t-il.
En salle uniquement
Quoi qu’il en soit, la bande-annonce a fait tilt auprès des cinéphiles. « Magnifique », « Enorme », « Enfin du vrai « cinéma » » … Les superlatifs ne manquent pas dans les commentaires qu’on peut lire notamment sur la page Facebook du film. Les amateurs sont visiblement surpris par cette production sombre et haletante qui ne sera diffusé qu’en salle. Un choix assumé par Zo Tahiana Hariminoson. « Le cinéma a vocation à être diffusé dans une salle de cinéma. Dans le cinéma, il y a des exigences techniques au niveau des images et du son. Il y a aussi une exigence scénaristique. Le cinéma est un œuvre d’art », explique-t-il. Pour cela, la boite de production a regroupé des techniciens qui ont baigné dans le monde du cinéma pendant des années.
Pour la distribution, l’équipe a fait appel au Canal Olympia. D’après Zo Tahiana Hariminoson, le film en version malgache sous-titré en français sera diffusé sur le réseau Canal Olympia en Afrique. Rendez-vous donc le 14 mai pour la première de Joe au Canal Olympia Andohatapenaka. L’avant-première est programmée le jeudi 28 avril.
Tolotra Andrianalizah