Les insectes sont comestibles à 90% et peuvent très bien remplacer la viande pour leur apport en protéines. Mais pour aller encore plus loin, le chercheur agronome Ratompoarison Christian et son équipe va transformer les criquets nomades en farine. Un premier essai a été déjà réalisé auprès d’une clientèle cible, qui sont notamment les sportifs. Interview.
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Betsaka ny mieritreritra fa bibikely mpanimba fotsiny ihany ny valala fa tsy misy ilà na azy ankoatr’izay. Hoan’ny tetik’asa Mihary anefa dia tena manan-danja  izy ireny noho ny otrikaina entiny amin’ny vatan’olombelona. Misambotra valala ary mamadika izany ho lasa lafarinina araka izany no tena ataon’ny tetikasa. Ny mpanao fanatanjahantena no betsaka manjifa ity lafarinina ity noho izy ahazoana vokany anatin’ny fotoana fohy monja. Fa azon’ny rehetra atao ihany koa ny mampiasa azy amin’ny fomba maro, araka izay ilà na azy.
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La mâitrise d'une langue étrangère, que ce soit le français, l'anglais ou toute autre langue, joue un rôle important dans l'éducation et le domaine professionnel. Au cours des 10 dernières années, cependant, on constate une baisse de maîtrise d’une langue étrangère par les jeunes malgaches. Ce qui se fait surtout sentir dans les établissements d'enseignement supérieur. Les jeunes doivent-ils maîtriser une langue étrangère pour être qualifiés de compétents? La réponse est non, a déclaré Miora Aline Rajaonarivo, une consultante en orientation professionnelle. Cela ne doit pas constituer un blocage, a-t-elle dit, car chacun a ses propres talents et sa propre personnalité. On doit d’abord apprendre à se connaître et exploiter nos spécialités. Cependant, il est important de maîtriser une langue, explique l'éducateur Raoeliarijao, qu'il s'agisse d'une langue étrangère ou de notre langue maternelle. On communique et on peut s’épanouir à travers les langues. Maîtriser une langue peut devenir la spécialisation et la force d'un jeune. Cela dépend des objectifs de chacun dans la vie et dans les activités professionnelles, selon  l'étudiante Randrianary Muriella. On ne peut pas tout maîtriser à la fois, il y a toujours une alternative,  par exemple en s'entraidant  avec d'autres collègues.
Mitana anjara toerana lehibe anatin’ny fanabeazana sy ny sehatry ny asa ny fianarana teny vahiny, na teny frantsay na teny anglisy na tenim-pirenena hafa. Tao anatin’ny 10 taona teo anefa, tsapa ho nidina ny fahafehezan’ny tanora malagasy izany eny amin’ireo toeram-pampianarana ambaratonga ambony, ohatra. Napetraka tao anatin’ny Ndao hilaoeky ny fanontaniana hoe : tsy maintsy mahafehy ny teny vahiny ve ny tanora vao atao hoe mahay ? Tsy voatery mahafehy teny vahiny ny tanora vao azo sokajiana hoe mahay hoy Rajaonarivo Miora Aline, mpanolokevitra amin’ny sehatra araka asa. Tsy natao sakana izany hoy izy satria samy manana ny talentany sy maha izy azy ny tsirairay ary io no tokony hotrandrahana. Zavadehibe kosa anefa ny fianarana sy ny fahafehezana ny teny  hoy ny mpanabe, Raoeliarijao, na io teny vahiny na io ny tenin-dreny. Ny teny no hifandraisana, ny teny no hiseraserana ary ny teny no ivelarana. Ny fahafehezana ny teny mihitsy aza hoy izy ireo no mety ho lasa tombony sy fahaizana mampiavaka ny tanora iray. Arakaraka ny tanjona tiana apetraka kosa no ilana fahafehezana ny teny vahiny hoy ny mpianatra, Randrianary Muriella. Tsy voatery ho voafehy daholo ny zava-drehetra ka azo atao tsara ny mifanampy amin’ny namana hafa. Â
La porte-parole du président de la République Lova Ranoromaro a convié la presse ce jour pour parler des actualités qui ont fait couler de l’encre ces derniers jours.
Une période de tous les dangers. Manifestations dans les universités, manifestation avortée des taximen à Antananarivo, hausse galopante des prix, … le gouvernement fait face depuis le début de l’année à de nombreux défis. Alors que le pays continue de subir les impacts négatifs de la pandémie, sans parler d’une saison cyclonique particulièrement funeste, le conflit ukrainien vient compliquer la donne et accentue un peu plus la pression sur le pouvoir d’achat des ménages. Les plus sceptiques affirment même craindre une explosion sociale. Pour sa première sortie après sa nomination en tant que directrice de la communication de la présidence et surtout porte-parole du président de la république, Lova Ranoromaro rappelle l’importance de la stabilité politique et de l’alternance démocratique. Dans ce sens, elle appelle les politiciens et les citoyens à préserver le calme, rappelant au passage que Madagascar se classe parmi les pays ayant une assise démocratique.
Réagissant justement au Baroci publié par les ONG Tolontsoa et Ivorary, elle indique que les 53% (d’avis favorable au président) et les 12% (de réalisation des promesses présidentielles) ne sont que des chiffres. « Il est intéressant de voir ce qui a été fait et ce qui doit encore être fait », lance-t-elle. Dans ce sens, Lova Ranoromaro s’adresse aux responsables concernés par les secteurs en retard et les appelle à accélérer la cadence. La porte-parole d’affirmer que les conclusions du Baroci sont encourageantes dans la mesure où elles incitent le gouvernement à travailler davantage pour réaliser les promesses (Velirano). Elle indique par ailleurs que l’équipe du président ne se focalise pas sur 2023. « Ce qui importe c’est de bien terminer le mandat que la population a confié », déclare-telle.
Une bonne note
Lova Ranoromaro a convié la presse ce matin pour apporte des explications sur les actualités qui ont fait couler beaucoup d’encre ces derniers jours. Elle souligne son intention de tenir régulière ce genre de point de presse dans le futur pour éclairer la population. La porte-parole a ainsi tenu à rassurer la population sur l’approvisionnement en carburant. Reprenant les explications du ministre de tutelle elle confirme l’arrivée d’une cargaison cette semaine. « Il n’y a aucune pénurie à craindre. La prochaine commande devrait arrivée entre le 18 et le 20 avril. Sinon la commande pour le mois de mai a déjà été passée le 7 avril », explique-t-elle. Sur le front de l’inflation, Lova Ranoromaro réitère le plafonnement de prix des PPN et invite les consommateurs à signaler les manquements.
Concernant la notation Standard & Poor's, elle salue ce qu’elle qualifie de grande première pour Madagascar. Soulignant que la note B-/B est une « bonne note », elle estime que cela devrait permettre au pays d’attirer plus facilement des investisseurs. Enfin, Lova Ranoromaro a annoncé le voyage du président en fin de semaine à Washington DC où il va discuter avec les hauts responsables du FMI et de la Banque mondiale. D’après elle, c’est Madagascar qui a demandé cette rencontre de haut niveau pour discuter des financements que le pays peut avoir. La délégation emmenée par Andry Rajoelina va notamment faire un plaidoyer pour le déblocage du fond vert des pays pollueurs évoqués lors du sommet de Glasgow.      Â
Tolotra Andrianalizah
Le sisal, cette plante particulièrement cultivée dans le Sud Est de Madagascar, a été introduit dans le pays aux environs des années 30. Il est utilisé pour la fabrication de cordage, fils ou de ficelles pour confectionner, principalement, du tapis.
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Actuellement, une exposition la fabrique Gasy Rug, confectionneur  de tapis en sisal, se tient à l’hôtel Sakamanga – Ampasamadinika - depuis le 7 jusqu’au 17 avril. Il faut dire que cette matière est à la fois une denrée culturelle, artisanale et économique.
Des savoir-faire locaux pour de l’artisanat d’art
En forme de mandala, d’aloalo, fabriqués avec des ficelles de sisal enroulées, les tapis exposés au Sakamanga sont confectionnés à la main par des femmes-artisans de Toamasina. Ces femmes ont hérité des savoir-faire de leurs ancêtres. Dans la fabrique de Gasy Rug, les techniques sont transmises de femme en femme à travers des formations. « Elles étaient trois femmes au début. Ce sont ces femmes-là qui enseignaient la technique de tissage aux autres et ainsi de suite », explique Pascale Vétois, designer au sein de Gasy Rug. La technique de tissage ancestrale combinée avec le design procuré par Pascale Vétois donne un œuvre très esthétique avec plein de couleur et des formes variées à l’image de Madagascar.
De la rentabilité économique du sisal
Pour Gasy Hug, les activités au sein de la fabrique génèrent des revenus aux femmes de pêcheurs ou à celles des villages à proximité de la ville de Toamasina. « Ce sont les femmes qui sont les plus pauvres. J’ai beaucoup de femmes qui ont des enfants qu’elles élèvent seules », avance Pascale Vétois. « Les hommes sont enclin à faire ce genre de métier même s’ils ont une certaine dextérité », ajoute-t-elle. Les femmes-artisans de cette enseigne comptent 70% d’analphabètes. Elles sont embauchées sans aucune restriction, on leur demande simplement d’être agile des mains. Ces mains confectionnent des tapis en sisal valant autour de 1.000.000 ariary.
A Mandrare, la coopérative Kanto, fabricant et vendeur de tapis, de sous assiettes, de paniers et d’autres objets en sisal, achète sa matière première à 8.000 ariary. Les tapis de 1,50 mètre sont ensuite vendus à l’Aéroport Village à 250.000 ariary. « Ce métier nous est rentable parce que le compte de revient comble les dépenses dans l’achat des matières premières et à la fois produit des bénéfices », confie Madame Liatinay, responsable à la coopérative. La recherche de matière première constitue une des difficultés dans ce métier pour ces artisans. « Les hommes qui sont censés procurer ces matières premières n’arrivent pas à  couvrir la demande », affirme la responsable. Mais selon Gasy Hug, le sisal est une ressource renouvelable par excellence étant donné que c’est une plante, même si elle est exploitée, il en repoussera.
Andrea Razafi
A leur arrivée dans le centre de détention, les jeunes détenus paraissent en bonne santé. Plus tard, certains d’entre eux vont présenter des symptômes de maladie sexuellement transmissibles. Selon Anita Velosoa, assistante sociale auprès du quartier mineur de la prison d’Antanimora, ces jeunes garçons contractent ces maladies suite à des relations sexuelles avec des détenus plus âgés, ou tout simplement, en empruntant des sous-vêtements à d’autres détenus déjà malades. En tant que jeunes sexuellement actifs, leurs pulsions les incitent parfois à manifester de la violence sexuelle à l’égard des autres détenus. Pour y remédier, ces jeunes participent à des groupes de paroles et sont incités à pratiquer beaucoup d’exercices physiques.
Fotoana vitsy aorian’ny hahatongavan’ireo tanora ao amin’ny fonja dia matetika ahitana fambaran’aretina azo avy amin’ny firaisana ara-nofo ny sasany amin’izy ireo. Antony voalohany mahatonga izany hoy i Anita Velosoa mpitantsoroka ara-tsosialy ireo tsy ampy taona ao amin’ny fonja Antanimora, ny fisainan’ny firaisana ara-nofo eo amin’ny lahy sy ny lahy ary ny fifampindramanana atin’akanjo amina olona efa marary. Amin’ny maha tanora azy ireo dia misy ny filà na izay mitarika azy hanao herisetra ara-pananahana amin’ireo gadra hafa. Hanarenana izany, misy ny vondrona hifampizarana hevitra izay handraisan’ireo tanora anjara eo anivon’ny fonja ary hamporisihana ihany koa izy ireo hanao fanatanjahan-tena betsaka.
Il existe une dose pédiatrique de vaccin contre la Covid-19 pour les moins de 12 ans. Pfizer a lancé un vaccin appelé Comirnaty, la dose administré vaut le tiers de la dose d'injection pour les personnes de plus de 12 ans. C'est pour les enfants de 5 à 11 ans plus précisément. À 12 ans révolus, la dose administrée est la même que pour les adultes. Ce vaccin nécessite également 2 doses, avec un intervalle de 3 semaines. Mais pour les enfants plus sensibles, la 3e dose est nécessaire au moins 28 jours après la 2e dose. Pour Madagascar, seul les plus de 18 ans ont le droit d’être vaccinés. Ce vaccin n’est valable qu’aux Etats-Unis et en Europe.
Misy fatra manokana ho an’ny ankizy na hoe dose pédiatrique ho an’ireo latsaky ny 12 taona ny vaksiny miady amin'ny Covid-19. Namoaka an’izay vaksiny antsoina hoe Comirnaty izay ny avy ao amin’ny Pfizer. 1 ampahan-telon’ny fatram-bakisiny atsindrona amin’ny olondehibe izy ity, ho an’ny ankizy 5 hatramin’ny 11 taona. Raha efa feno 12 taona kosa dia mitovy fatra amin’ny an’olon-dehibe ny vaksiny atsindrona azy. Araka ny nambaran’ireo manampahaizana dia mila fatra faha-2 ihany koa ity vaksiny ity, elanelanina 3 herinandro. Fa ho an’ireo ankizy somary marefo kosa dia mila fatra faha-3 ihany farafahakeliny 28 andro aorian’ny fatra faha-2. Ny eto Madagasikara aloha dia mbola ho an’ny 18 taona mihoatra ihany ny vaksiny fa any Etazonia sy Eoropa no efa manao azy.
Le Ping Pong est un sport apprécié à Madagascar même s’il n’est pas encore très connu comme le football. Madagascar compte 7 ligues dans toute l’ile, à savoir Vakinankaratra, Analamanga, Alaotra Mangoro, Atsinanana, Haute Matsiatra, Amoron’i Mania et Itasy. Sa journée internationale a été célébrée le 06 Avril. Pour l’occasion, le club Jeunes Promoteurs du Ping à Antananarivo a installé une table de tennis dans les rues d’Analakely et Analamahitsy, qui a attiré la curiosité des passants. Dorat Rakotoarisoa, directeur de développement au JPP, explique que ce sport se pratique dès l’age de 5 ans.
Fanatanjahantena betsaka mpanao eto amintsika, nefa tsy mbola malaza toa ny baolina kitra ny tennis atao ambony latabatra na Ping Pong. Ligy 7 no misy izao manerana an’i Madagasikara, Vakinankaratra, Analamanga, Alaotra Mangoro, Atsinanana, Haute Matsiatra, Amoron’i Mania sy Itasy. Nankalazaina ny 6 Aprily teo ny andro iraisam-pirenena natokana ho azy. Fampirantiana natao teny Analakely sy Analamahitsy no nentina nanamarihana izany ho an’ny teto Antananarivo, izay afaka nilalaovan’ny daholobe. Manomboka amin’ny ankizy 5 taona dia afaka milalao tennis ambony latabatra hoy ny tompon’andraikitra ny fivoarana eo anivon’ny Jeunes Promoteurs du Ping JPP, Rakotoarisoa Dorat.