Quelques organisateurs d’évènement dans la capitale reçoivent des demandes un peu particulières : le baby shower ou le baby gender reveal party. Il s’agit d’une fête célébrée avant la naissance d’un bébé, organisée par les parents eux-mêmes ou par des amis. Pour certains, c’est aussi l’occasion de découvrir ou d’annoncer le sexe du bébé qui va arriver. En parlant de naissance, la remise du ro-patsa est une tradition ancrée dans les familles malgaches. Aujourd’hui, cette enveloppe peut etre remplacée par d’autres cadeaux ou articles de naissance, aussi bien pour le bébé que pour la mère.
La vente de lambamena est un travail comme les autres, nous raconte Martin, vendeur de lambamena à Anosy. Pour lui, ce métier est un héritage venant de ses grands-parents et c’est un métier qui lui permet de nourrir sa famille. Le lamba tavoahangy est le modèle le moins cher de sa boutique, qui s’achète à partir de 7 000 ariary jusqu’à 10 000 ariary. Le lamba landy, de la plus haute qualité,est desormais mois accessible aux malgaches, se désole-t-il.
Mikarakara mariazy na fety tsingerintaona nahaterahana no tena hiantsoan’ny olona ireny orinasa mpikarakara fety aman-danonanana ireny. Fa ankehitriny, misy ihany koa ireo manao an’ireny karazana fety amin’ny fiandrasana zazakely ireny na ilay atao hoe baby shower, ao anatin’izay ihany koa ny fety atao hamantarana ny fananahan’ilay zazakely na ilay atao hoe gender reveal. Kolontsaina avy any Etats Unis ilay izy no tonga teto .Efa fomba Malagasy ihany koa ilay manolotra ropatsa rehefa misy teraka iny. Amin’izao, efa azo ovaina fanomezana hafa izany, ary misy orinasa tena mifantoka amin’izay fotsiny ny ataony.
Mpivarotra lambamena iray eny anosy eny i Martin. Ho azy ny asa fivarotana lambamena dia efa lova avy amin’ireo ray amandreny teo aloha no notohizana ary lasa asa fivelomana. Ny lamba tavoahangy no mora indrindra amin’ireo karazana lamba amidiny, manomboka eo amin’ny 7arivo ka hatramin’ny iray alina eo no vidin’izany. Ny landy no tsara kalitao indrindra sy mampiavaka ny malagasy, saingy efa an-kavitsiana hoy izy sisa no manjifa azy.
L'agence européenne des médicaments autorise les vaccins Pfizer et Moderna sur les mineurs de 12 à 17 ans. Mais pour le faire, il faut l’autorisation d’un parent et l’accord oral de l’enfant juste au moment de la piqûre. Selon le professeur d’immunologie pédiatrique Alain Fisher, il persiste un risque même si on est jeune et en bonne santé. Et surtout pour préserver les jeunes du risque de covid long et assurer en même temps un maximum de cours en présentiel. Il y parle aussi d’un acte de civisme, on se protège soi-même et à la fois les autres. On utilise les mêmes vaccins que pour les adultes. Ensuite, il est recommandé de faire un rappel dans les 8 semaines ou plus après la première dose. Mais à Madagascar, le vaccin est destiné uniquement aux plus de 18 ans.
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Vaksiny miady amin’ny covid-19 ho an’ireo latsaky ny 18 taona.
Nahazo fahazon-dalana manao vaksiny ireo 12 hatramin’ny 17 taona ny Pfizer sy Moderna. Ny agence européenne des médicaments no nanome izay alalana izay. Fa fotsiny hoe rehefa handeha hanao vaksiny ireo tanora sy ankizy dia mila alalana avy amin’ny ray aman-dreny ary mila manaiky am-bava ilay ankizy alohan’ny hanindromana azy. Araka ny fanazavan’ny professora Alain Fisher, atahorana ihany ireo ankizy na dia salama sy matankaja tsara aza. Isorohana ny covid maharitra na covid long any amin’izy ireo ihany koa izany ary indrindra mba hahafana manatrika fianarana. Misy idiran’ny resaka maha olom-pirenena ihany koa ilay izy hoy ity profesora, miaro ny tena ianao nefa sady miaro ny hafa ihany koa. Mitovy ihany ny vaksiny ampiasaina. Ho an’ireo ankizy kosa, tsara raha 8 herinandro aorian’ny fatra voalohany no atao ny fatra fanampiny. Eto Madagasikara aloha, dia mbola natokana ho an’ireo feno 18 taona ihany ny vaksiny.
Il y a encore quelques années, les drogues injectables étaient plus un mythe de film qu’autre chose à Madagascar car inaccessibles. Ce n’est visiblement plus le cas.
Des doses à partir de 2 500 ariary. « C’est quand même dingue. Il fallait avoir entre 120 000 et 200 000 ariary pour avoir une quantité d’héroïne. Avant, la consommation était réservée aux riches. Maintenant, des gens les vendent par petite dose », confie un fonctionnaire de la police. Pour lui, ce n’est pas un hasard si la prise de drogue injectable s’est démocratisée ces derniers temps. Ce nouveau mal guette ainsi les jeunes surtout ceux des quartiers défavorisés de la capitale. Des saisies ont d’ailleurs été effectuées au cœur d’un ces quartiers.
Pour Haja Ramamonjisoa de l’association Ny Sahy qui Å“uvre dans la lutte contre la drogue, l’origine de ce phénomène pour cette couche de la population est le manque d’activité avec en première ligne le chômage. « Les jeunes ont beaucoup de temps libre. Cela commence par les flâneries en groupe », avance-t-il. Il attire l’attention sur la pléthore de drogue à la disposition des jeunes, des solvants à l’héroïne donc. « Il y en a pour toutes les bourses », déplore-t-il. Pour ce militant, la prise de drogue en général est un réel problème de société pour le pays. Dans ce sens, il ne comprend pas la classification « drogue dure » et « drogue douce ». « Pour nous, une drogue est une drogue ». La classification adoptée par l’association comprend trois groupes : les stimulants, les sédatifs et les perturbateurs. L’héroïne se trouve dans la classe des sédatifs.  Â
Réseau
Jusqu’ici, l’origine de cette drogue qui commence à inonder les quartiers est encore inconnue. Notre source auprès de la police indique qu’elle peut être composée sur place avec des produits importés. « C’est forcément un réseau. Il y a toujours un réseau derrière ce genre de chose », nous confie la source. En attendant, l’association Ny Sahy agit sur la demande à travers la prévention.
Il est à rappeler que les drogues injectables comme l’héroïne ont un fort pouvoir addictif. D’après Haja Ramamonjisoa, cela peut entrainer les consommateurs à perpétrer des vols pour avoir leur dose régulière.
Tolotra Andrianalizah
Le jardin d’Ambohijatovo commence à ouvrir ses portes. Une occasion de s’intéresser aux espaces verts de la capitale, poumons d’une ville asphyxiée par la pollution mais pas que …
Ce fut l’évènement du weekend à Antananarivo. Le jardin botanique d’Ambohijatovo a accueilli ses premiers visiteurs samedi et dimanche. La population de la capitale a pu avoir un avant-gout des nouveaux aménagements apportés par la commune urbaine d’Antananarivo (CUA) dans ce lieu historique. Avant-gout car les travaux ne sont pas encore entièrement terminés. C’est la raison pour laquelle le jardin ne sera encore ouvert que les weekends. « Nous prévoyons une ouverture totale d’ici mi-2022, lance Sandrina Randriamananjara directeur de l’urbanisme de la CUA. Nous sommes en train de terminer les travaux notamment sur les aires de jeux, les équipements sportifs et les blocs sanitaires ».
Comme Ambohijatovo, le jardin d’Anosy a également ouvert ses portes le weekend dernier. Ils font parties des nombreux espaces verts gérés par la ville. En plus des jardins, ces espaces verts comprennent les ronds point, les îlots mais également les talus sur les digues ou encore à Ambohijatovo. « En plus d’embellir la ville, les espaces verts ont un rôle de protection contre l’érosion et l’inondation. En résumé, ils revêtent plusieurs intérêt pour la ville », indique Sandrina Randriamananjara. Elle fait savoir que l’entretien de ces espaces coute à la commune entre 80 et 100 millions d’ariary par an.
Bien commun
Plusieurs jardins de la ville ne sont pas pour le moment ouverts au public. C’est le cas entre autres de celui de l’avenue de l’Indépendance. D’après le directeur de l’urbanisme, cela est dû à un manque de ressources humaines pour la sécurisation et l’entretien de ces lieux. « C’est pour cela qu’on ne peut pas ouvrir tous les espaces verts en même temps. On ouvre petit à petit. On attend de mettre en place un programme pour cela », explique-t-elle. Sandrina Randriamananjara d’ajouter qu’il y a des espaces qui sont gérés en partenariat avec le secteur privé comme c’est le cas à Ampefiloha avec la CNaPS et Fiaro.
Quoi qu’il en soit, il convient de souligner que la protection de ces espaces n’est pas anodine dans la mesure où le Tananarivien ne s’est pas illustré ces derniers temps par sa notion du respect du bien commun. Le vol des panneaux sur les lampadaires solaires et même des couvercles d’égout l’atteste. Mais pas que. Si ces méfaits peuvent être expliqués par la pauvreté, difficile de justifier l’arrachage des photos placardées sur les murs du marché Pochard fin 2021. Des photos dont parmi les auteurs figure Rijasolo dernièrement primé par le World Press Photo.
Tolotra Andrianalizah
Les enfants de la rue sont considérés comme enfants vulnérables. Ils sont beaucoup plus exposés aux dangers, comme le montre une étude effectuée par PFSCE, une plateforme militant pour les droits des enfants : 5 enfants de rue sur 117 sont victimes de viol et d’harcèlement sexuel, rapporte Adèle Ramamojisoa.
Les parents seuls ne peuvent pas assurer l’accès aux droits fondamentaux, comme le droit à l’alimentation, à la santé, à l’éducation, à la protection. L’Etat a un rôle à jouer ainsi que la société. Mais cela demande aussi de la volonté de la part des enfants et de leurs parents, à accepter le changement.
Tsy voaresaka matetika kanefa anisan’ny tokony omen-danja ny zon’ireny ankizy eny amin’ny lalana ireny. Voasokajy ho an’isan’ny marefo ireny ankizy ireny satria betsaka kokoa ny loza mety hahazo azy sy ny endrika tsy fanajana ny zony : zo hanana trano fonenana, ho salama, hianatra sns. Araka ny tatitra nataon’ny fikambanana PFSCE izay vovonana miaro ny zon’ny ankizy, dia 5 tamin’ireo 117 nanaovana fanadihadiana no niharan’ny fanolanana sy herisetra ara-nofo.
Maro ny antony mahatonga ny zon’izy ireny tsy voahaja, mety ilay ankizy mihitsy no tsy te hisitraka ny zony noho ny tahotra sy ny teritery, mety ho avy amin’ny ray aman-dreniny sy ny fiaraha-monina misy azy ihany koa anefa ary indrindra noho ny tsy fahampian’ny fanentanana na fanomezana lalà na ho fiarovana an’izay zo izay.
Reportage
L’inventaire biologique consiste à recenser les animaux et végétaux afin d’évaluer la qualité florale et faunique de la biodiversité. L’inventaire permet par la suite de prendre les décisions utiles pour la préservation des richesses naturelles. Comme la détermination d’une aire protégée, l’interdiction de l’exploitation etc. C’est après un inventaire des lémuriens que les scientifiques ont pu annoncer l’existence de 105 variétés à Madagascar dont 95% d’entre eux sont menacés. Tous les animaux dans une aire protégée sont généralement comptés tels que les micros mammifères, les insectes, les reptiles etc. afin d’estimer le fonctionnement de la chaine alimentaire. On prend en compte également les végétaux surtout ceux endémiques.
Interview
Le reboisement doit prendre en compte trois conditions : le climat, la précipitation et le type de sol. En général, les plantes introduites comme l’eucalyptus, le pin, les acacias poussent facilement partout mais envahissent les plantes autochtones. Marrino Rakotoarisoa, un botaniste nous explique ce fait et nous cite quelques plantes idéales pour les types de sol.
Astuce Jardinage
Les plantes idéales pour chaque type de sol.
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Fanadihadihana
Ny fanisana biolojika dia natao hamantarana ny isa sy ny karazan’ireo biby sy zava maniry ao anaty ala ahalalana ny toetry ny ala, ny rohivoahary ary ny fahasalaman’ny natiora. Ny fanisana no ahafahana mandray fahapaha-kevitra momba ilay ala. Toy ny hoe mila tantanina sa mila arovana sa azo trandrahina aloha sy ny sisa. Ohatra : vokatry ny fanisana varika no ahitana karazana varika vaovao. Nahitana ihany koa fa misy karazany 105 ny varika eto Madagasikara ary ny 95 isan-jato no ahiana ho lany tamingana. Isaina ihany koa ny biby madinika mampinono hamantarana ny hamaroany satria mifampiankina ny biby noho izy ireo mifampihinana. Isaina kosa ny zava-maniry hamantarana ny isan’ny hazo mbola misy eto Madagasikara.
Interview
Miankina amin’ny karazan-tany, ny hafanana, ny toetr’andro ary ny rotsak’orana ny karazan-kazo tokony volena. Misy karazan-kazo maniry na aiza na aiza dia ireo hazo nampidirina toy ny kininina, kesika ary Accacia saingy mitroka rano be izy ireo no sady manimba ny hazo zanatany. Ireo hazo zana tany kosa dia mila mijery ny Faritra mety aminy manokana eto Madagasikara.
Torohevitra
Ireo karazan-javamaniry mifanaraka amin’ny toe-tany ao an-jaridaina.