COVID-19 : Tous ensemble face au virus

ArticlesInterviews

Andrea Razafi

Andrea Razafi

jeudi, 03 septembre 2020 14:27

Kozio ahy : « Valala fiandry fasana »

« Valala fiandry fasana » désigne les personnes responsables de l’entretien du tombeau familial à Madagascar. Le Professeur Roger Rabenilaina fait savoir dans l’émission Kozio ahy pourquoi on les appelle ainsi.



Teny entina ilazana ireo olona monina eny an-tanindrazana sady mikarakara fasan-drazana ny “valala mpiandry fasana” sy ny “valahara mpiandry fasana”. Raha ny marina anefa “valala fiandry fasana” na “vahalara mpiandry fasana” no mahalaza ireo araka ny fanazavan’i profesora Rabenilaina Roger Bruno, akademisianina. Araho ato anaty fandaharana ny antsipirihan’izay.

Parlons des problèmes de cœur dans Santénaka mais du point de vue médical. Qui n’a jamais eu de palpitations ? Lorsque le battement du cœur est anormal, le docteur Maminiaina Raminoarisoa conseille des régimes alimentaires adaptés. La spasmophilie se trouve aussi être l’une des causes des palpitations. Comment un spasmophile peut gérer ses spasmes ? Le docteur Nivomahaly Dinah Ranaivoarison répond à la question.



Anisan’ny mahatonga ny fiemponempon’ny fo ny spasmophilie. Fa mifandray amin’ny aretin’ny fo ireto toe-batana ireto amin’ny ankapobeny. Ny fihinanana sakafo ara-pahasalamana dia manampy amin’ny fifehezana azy. Izay no hozaraina ato anatin’ny Santenaka ka hanomezan’ny dokotera Raminoarisoa Maminiaina sy ny dokotera Ranaivoarison Nivomahaly Dinah fanazavana.

Ces derniers temps, des machines à sous et autres jeux d’argent et de hasard électroniques sont visibles dans de plus en plus de petits bars de quartiers. Souvent à l’abri des regards, au fond d’une salle sombre, trônent ces machines où les clients espèrent gratter un peu d’argent qui, la plupart du temps, sera utilisé pour payer une consommation. Un cercle vicieux pour certains chefs de famille qui peinent déjà à nourrir leur famille.

« Il y a un risque de multi-addictions. Les gens peuvent jouer, fumer et boire en même temps », lance le médecin addictologue, Dr Miarintsoa Andriamiarinarivo, qui explique qu’il y a l’addiction au produit et l’addiction au comportement. Elle indique que le risque est notamment important chez les jeunes. « Il y a des bars qui en proposent, non loin d’établissements scolaires à Antananarivo, déplore-t-elle. De nombreux parents et éducateurs se plaignent de cette situation ».

Quartiers populaires

Une source auprès de la police confirme l’existence de ces opérateurs clandestins. « La police joue un peu au chat et à la souris avec ces opérateurs clandestins. Lorsque des éléments de la police des jeux passent, ils dissimulent les machines », signale notre interlocuteur, qui indique toutefois que la police en a fermé cinq récemment : un à Antohomadinika, deux à Ambodivona, un à Besarety et un autre à Ambohimanambola. Il souligne qu’il est possible de tenir des machines à sous mais cela requiert une autorisation du ministère de l’intérieur. « Il devrait aussi y avoir une autorisation d’importation normalement », poursuit-il.

De véritables réseaux se cachent ainsi derrière ce marché car les machines sont toutes importées. Un propriétaire de bar raconte avoir été approché par un genre de commercial qui lui a expliqué les modalités de « location » de ces machines. « Il nous a proposé deux ou trois machines en expliquant qu’on doit payer un loyer et un montant sur les jetons utilisés ». La source auprès de la police d’ajouter que les machines devraient également être contrôlées par le ministère de l’Economie et des finances. « En cas de trucage, il y a vol. Dans ce cas de figure, la police doit enquêter ».

Rotsy Koloina Andriamanantsoa n’a pas toujours voulu être actrice. Au contraire, elle voulait être réalisatrice ou scénariste. Mais grâce au personnage de « Lova », le personnage principal de la série télévisée du même nom, elle a peut-être trouvé sa vocation. Dans la même foulée, Mamihasina Raminosoa, producteur et représentant régional de la maison de production DDC International (Digital Development Communication) va nous expliquer plus en profondeur l’importance d’une maison de production. En effet, son rôle essentiel est de garantir l’élaboration d’un film de sa conception jusqu’à sa finition. Elle est dirigée par le producteur qui fournit la logistique nécessaire à sa réalisation, tant au niveau des ressources humaines qu’au niveau de ressources matérielles et financières.



Tsy niheritreritra ny ho lasa mpilalao sarimihetsika i Rotsy Koloina Andriamanantsoa. Ny ho mpanatontosa sy ny ho mpanoratra sarimihetsika no novinavinainy ho atao. Nony nilalao an’i « Lova » tao amin’ny sarimihetsika mitohy mitondra ny lohateny hoe « Lova » angamba vao hainy izay tena mety aminy. Ao anatin’izay tontolon’ny sarimihetsika izay, manazava ny tena anjara asan’ny trano famokarana i Mamihasina Raminosoa, mpamokatra horonantsary no sady mpisolo tenam-paritry ny trano mpamokarana Digital Development Communication na DDC International. Ny trano famokarana no ivo miantoka ny rehetra hanatanterahina ny sarimihetsika iray. Tarihin’ny mpamokatra izy io ary manome ny fitaovana sy manakarama ireo olona ary mamatsy ny vola ilaina amin’ny fisian’ilay sarimihetsika.

Avec l’évolution des smartphones et surtout des fonctionnalités qu’ils proposent, nombreux sont ceux qui en deviennent addicts. Bien que les personnes âgées ont également recours à l’utilisation de ce gadget de nos jours, les jeunes sont surtout les plus concernés par cette addiction.

« Pour moi, c’est angoissant de me retrouver sans mon smartphone ou de ne pas pouvoir y avoir accès. Je me sens comme étourdie et comme si je sortais de la maison sans rien », indique Mihaja, une jeune tananarivienne, aujourd’hui devenue accro à son portable. Cette angoisse et ce sentiment d’être perdu sont plus ou moins la même pour la majorité des jeunes, et surtout ceux qui ont l’habitude d’être penchés sur l’écran de leur appareil. Ce sentiment est déjà un signe de l’addiction au smartphone.

Un accessoire incontournable du quotidien

Selon la psychologue clinicienne Holitiana Rajaonarivony, « l’augmentation de l’addiction au smartphone est surtout due au fait que cet appareil propose aujourd’hui un large éventail de possibilités et de fonctionnalités ». En effet, l’ère du téléphone portable avec des fonctionnalités limitées comme l’émission et la réception d‘appel semble dépassée depuis l’avènement du smartphone. Ce dernier, présentant de nombreuses possibilités comme l’envoi de tous types de messages ou la prise de photos et de vidéo, sans oublier les jeux et les applications diverses, a séduit les jeunes.

« Aujourd’hui, la majorité des consommateurs recherchent des appareils qui leur offrent plus de liberté », souligne Haja, responsable auprès d’une boutique de smartphones. Selon lui, les jeunes actifs s’intéressent plus aux appareils pouvant remplacer un ordinateur et c’est d’ailleurs ce que proposent les grandes marques. Andry, responsable commercial auprès d’une entreprise de vente de téléphones le confirme. Selon lui, « les smartphones peuvent aujourd’hui remplacer en même temps un appareil photo, un ordinateur, une télécommande universelle, une carte bancaire, un appareil pour le suivi de la santé… » De fait, ces appareils deviennent de plus en plus incontournables dans le quotidien. Plus encore, grâce à l’accessibilité plus facile à internet, les jeunes sont aujourd’hui plus présents dans le monde digital que dans le monde réel.

Des risques avérés sur la santé

Les problèmes de santé dus aux ondes hertziennes des réseaux mobiles ou aux écrans de smartphones sont aujourd’hui les plus connus. Mais il faut savoir que d’autres pathologies entrent également en compte dans le cas d’une addiction. C’est par exemple le cas des pathologies psychologiques dont le stress causé par la nomophobie (no mobile phone phobia), qui est la peur-panique de ne pas avoir accès à son téléphone pendant une certaine période. Par ailleurs, selon la psychologue clinicienne Holitiana Rajaonarivony, cette forte dépendance peut également être le résultat d’un trouble ou d’un manque que la personne comble à partir de la présence de son smartphone.

« En étant tout le temps accroché à son téléphone, ma fille oublie souvent tout ce qu’elle a à faire et même de manger », indique la mère de Mihaja, poursuivant qu’elle aurait préféré pouvoir ne pas donner un mobile à sa fille. Selon cette mère de famille, le plus gros problème des jeunes est le fait de ne pas savoir mettre une limite dans l’utilisation de la technologie. « Parfois, c’est comme s’il s’agissait d’une question de vie ou de mort », souligne-t-elle.

jeudi, 03 septembre 2020 10:37

Journal du 3 septembre 2020

Fonds Malgache Formation Professionnelle : Une nouvelle forme de financements à l'horizon.

La culture de l’inspiration moderne dans la conception d’un habitat.

Congé de paternité : quel est le rôle du père durant ce laps de temps ?

Réinsertion sociale des mineurs en détention : comment s’y prendre ?

Travailler dans le métier du téléphone rose non pas par choix et par obligation.



Mitaky fankatoavana avy amin’ny FIFA sy ny CAF ireo kianja handraisana lalao baolina kitra iraisam-pirenena.

Mahavoasazy ny fanodinkodinana olona hivaro-tena.

Fandraharahana : Ny sokajin’orinasa tokony ho safidiana hoan’ireo izay vao hanorina.

Ny tanora malagasy sy ny famakiana boky gasy.

Fiankinan-doha amin’ny tononandro, misy fiantraikany eo amin’ny fiainan’ny olona.

Les Malgaches commencent à s’intéresser en profondeur à la chose publique. Les récentes péripéties autour de la gestion de l’épidémie l’attestent.

« C’est un droit d’être informé », lance la secrétaire exécutive du Collectif des citoyens et des organisations citoyennes (CCOC), Hony Radert. « Personnellement, je trouve que les gens commencent à s’intéresser à la chose publique et qu’ils s’aperçoivent qu’ils n’ont pas accès à toutes les informations ». Hery Rason, un des fondateurs du Mouvement pour l'intégrité des élections et des leaders (MIEL), confirme cet intérêt. « La preuve, c’est le nombre des réactions suite à ce qui s’est passé dernièrement au Centre de commandement opérationnel covid-19. Les gens n’en ont pas forcément conscience mais cela montre qu’ils ont soif d’informations ».

Hony Radert attire l’attention sur des renseignements qui sont utiles mais que les gens ne connaissent pas ou connaissent mal. « Il y a, par exemple, une structure qui permet aux parents d’élèves de faire des plaidoyers pour améliorer les conditions des élèves mais que beaucoup ne connaissent pas », précise-t-elle. 

Devoir

Pour sa part Christina Dina, ambassadrice de l’Education à la citoyenneté mondiale rappelle que s’informer est aussi un devoir citoyen. Elle déplore toutefois le caractère biaisé des informations dans les médias traditionnels. « Les gens s’intéressent aux infos mais cela dépend de quelles infos il s’agit. Ce qu’ils entendent à la radio et à la télé est souvent trop politisé. Cela a pour effet de désintéresser le public à certains pans de la vie de la nation ». En ce sens, Hery Rason attire l’attention sur la nécessité de la participation dans la vie politique. « C’est faux de dire que la politique est mauvaise car tout est politique. Il s’agit de se positionner par rapport à des sujets comme l’éducation et non par rapport à des personnalités », souligne le fondateur de MIEL qui promeut justement la participation des jeunes à la vie politique.

Recouper et vérifier les informations ont toujours été un chemin de croix pour les journalistes. C’est d’autant plus difficile en cette période d’urgence sanitaire où l’information tient une place importante.

« Une information sélective ne permet pas aux citoyens de prendre des décisions qui s’imposent », lance le président de l’Ordre des journalistes de Madagascar (OJM), Gérard Rakotonirina. « Je ne comprends pas pourquoi on ne donne pas les infos. C’est un droit citoyen », renchérit-il, en soulignant que lorsque les informations ne sont ni vérifiées, ni recoupées, cela favorise les rumeurs. Le journaliste, Velo Ghislain, confirme ce côté hermétique des sources officielles en cette période de covid-19. « Au cours des 6 derniers mois, je n’ai pu avoir le président du centre de commandant opérationnel que 2 ou 3 fois », fait-il savoir. Pourtant, d’après lui, personne n’ose s’exprimer dès qu’il s’agit de l’épidémie. « Mes interlocuteurs me disent souvent qu’ils ne peuvent pas parler ou qu’il leur faut d’abord une autorisation de leurs supérieurs. Et lorsqu’ils daignent répondre, j’ai droit à des réponses bateau. On a rarement des détails qui intéressent vraiment le public », ajoute-t-il.

Loi sur l’accès à l’information

Miangaly Ralitera, une journaliste qui traite des faits de société, donc en première ligne dans cette épidémie se plaint également de cette situation. « « Il nous est expressément interdit de parler à la presse ». J’entends souvent cela lorsque je fais des reportages dans des centres de santé ou des écoles publiques », indique-t-elle en ajoutant que pour avoir des informations hors de la communication officielle, il lui faut approcher des personnes avec qui elle a des affinités. « Mais c’est souvent sous couvert d’anonymat », précise-t-elle, en insistant sur les difficultés du recoupement des informations reçues au niveau des supérieurs. Rado Randriamampandry, journaliste économique, pointe du doigt le côté carriériste dans l’administration. « Je recueille des informations des gens proches des dossiers qui veulent jouer la transparence. Mais il est difficile de faire parler les cadres », lance-t-il.

Pour Gérard Rakotonirina, la loi sur l’accès à l’information devrait être une priorité. « C’est une question de redevabilité à l’égard des citoyens », conclut-il. La loi est encore actuellement au stade d’avant-projet de loi.

mercredi, 02 septembre 2020 14:11

La lithothérapie, on en parle ?

Les bijoux en pierre naturelle sont actuellement très prisés sur les réseaux sociaux, dont la plupart sont made in Madagascar. Certaines de ces pierres naturelles ont des vertus thérapeutiques qui permettent de réduire le stress ou encore de régulariser le flux sanguin.

La plupart des gens achètent des bijoux en pierre naturelle pour leur beauté, sans forcément connaître leurs vertus thérapeutiques. Les pierres émettraient naturellement des résonances et des vibrations qui peuvent agir sur le corps humain, en référence à la lithothérapie. « C’est quelque chose qui se rapproche un peu de l’aromathérapie. Les pierres sont dotées de composants chimiques qui agissent sur l’organisme », explique la responsable de Thylane Design, gemmologue et créatrice de bijoux en pierres naturelles. Ses créations ne sont pas destinées à la lithothérapie. Néanmoins, elle affirme que la forme donnée aux pierres n’affecte en aucun cas les vertus thérapeutiques qu’elles pourraient renfermer.

Vertus thérapeutiques : Du plan physique au plan moral

On peut trouver, sur internet, toute une liste de pierres naturelles avec les bienfaits qu’elles apportent au corps humain. Les vertus peuvent aller de « la réduction du stress » à « la régularisation du flux sanguin » en fonction de la pierre utilisée. « La lithothérapie a aussi une dimension spirituelle qui fait appel aux différentes énergies et donc pourraient éventuellement « attirer la richesse » ou encore « supprimer les ondes négatives » qui entourent la personne », selon Thylane Design. « Il faut y croire pour que cela fonctionne, parce que plus notre esprit s’apaise, plus la force vibratoire des pierres pourra agir sur nous », témoigne Landitiana, qui porte sur elle un bracelet orné d’Amethyste depuis près d’un an, une pierre réputée pour ses vertus apaisantes. Selon elle, cette pierre l’a aidée à diminuer le stress lié à ses études.

Les médecins affirment, de leur côté, que cette forme de thérapie ne peut en aucun cas remplacer de vrais traitements en cas de dépression ou de stress chronique. Elle peut toutefois être utilisée en soin complémentaire.

mercredi, 02 septembre 2020 12:42

KSK : L’élevage de poulets améliorés

Les éleveurs commencent à s’orienter vers l’utilisation de la provende naturelle dans leurs fermes à Diego-Suarez. On peut trouver sur place une partie des matières premières pour l’élaboration de provende, mais il y a ceux qui sont importés de la capitale, c'est le cas de « concentré » par exemple. Voulant s’investir dans le secteur élevage, en particulier, des poulets améliorés, Jean Narcisse s’occupe lui-même de la préparation de provende afin de nourrir sa bassecour.



Manomboka mamokatra ny sakafom-biby natoraly ireo mpiompy eto Antsiranana, indrindra ireo miompy akoho gasy hatsaraina. Ny fanaraha-maso ny sakafo sy fahasalamana ary ny toerana atorian’ireo akoho ireo no antoky ny fitomboany araka ny tokony ho izy hoy Jean Narcisse, mpiompy akoho gasy hatsaraina eto Antsiranana.

mercredi, 02 septembre 2020 12:26

Journal des régions du 2 septembre 2020

Matsiatra Ambony: Une cérémonie d’inauguration de la nouvelle bibliothèque, organisée par l’association Fitarikandro Ambalavao a eu lieu le 1er septembre.

Diana : Le CRCO a décidé de ne pas faire payer les tickets de location d’emplacements aux marchands du marché à Bazarikely et de celui de la friperie à Tanambao IV, durant ce mois de septembre.

Atsimo Andrefana : Les matériels sanitaires pour la lutte contre la covid-19 sont arrivés dans le service de la santé publique du district de Betioky Atsimo et d’Ampanihy Ouest durant la fin de la semaine dernière.

Melaky : Les sujets d’examen du CEPE pour les CISCO de Morafenobe et d’Ambatomainty sont déjà arrivés le 1er septembre. Ceux du CISCO de Maintirano et d’Antsalova sont prévus d’arriver ce jour.



Matsiatra Ambony : Nahazo toeram-pamakiam-boky vaovao ny ao Ambohijafy Andrefana Ambalavao ka ireo ankizy sy tanora sahirana no tena tarihina ho liana amin’izany.

Diana : Nanapa-kevitra ny CRCO any an-toerana fa tsy ampandoavina haban-tsena ireo mpivarotra ao Bazarikely sy ao amin’ny tsenan’ny friperia ao Tanambao IV mandritra ny volana Septambra .

Atsimo Andrefana : Efa tonga any amin’ny sampan-draharaha misahana ny fahasalamam-bahoaka ao amin’ny distrikan’ny Betioky Atsimo sy Ampanihy andrefana ny faran’ny herinandro teo ireo fitaovana entina hiadiana amin’ny valanaretina coronavirus.

Melaky: Efa tonga omaly ny laza adina CEPE ho an’ny CISCO Morafenobe sy Ambatomainty. Ho tonga androany ihany koa ny an’ny CISCO Maintirano sy Antsalova.

Pour en savoir plus sur nos activités
M'inscrire à la newsletter