COVID-19 : Tous ensemble face au virus

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Andrea Razafi

Andrea Razafi

lundi, 08 juin 2020 12:01

Kozio ahy : "Inona akia no hidirako"

Argot et expression populaire signifiant « de quoi je me mêle » ou pour dire qu’on ne veut pas mettre son nez dans les affaires des autres. Cette expression est encore récente, tirée d’un film long métrage réalisé par une maison de production malgache. On la retrouve dans les paroles de quelques artistes urbains.



Inona akia no idirako : fomba fitenin’ny tanora nalaina avy amina honoronantsary malagasy iray. Ampiasaina rehefa misy resaka tsy mifandray, na ilazana hoe tsy te hiraharaha na tsy te hiditra amin’ny resaka ifanaovana. Mitondra fanazavana misimisy kokoa i Rado mpikabary sy mpanentana Havozo.

lundi, 08 juin 2020 11:35

Santénaka : Diabète et COVID-19

Les diabétiques sont considérés comme étant des personnes à risques de la COVID19. Parmi les décédés de la pandémie à Madagascar, on recense des patients qui avaient le diabète. Mais pourquoi ? Le docteur Haja Ramamonjisoa, diabétologue, directeur de l’Association Malgache de la lutte contre le diabète ou AMADIA nous donne plus de détails concernant le diabète.



Isan’ireo olona voasokajy ho marefo ireo olona voan’ny diabeta manoloana ny fihanaky ny tsimokar’aretina COVID19. Ny fananana hery fiarovana ambany raha oharina amin’ny olona tsy misy diabeta no anton’izany. Fantaro ihany koa fa manakorontana ny diabeta ny fisian’ny tsimok’aretina ao amin’ilay olona ka vao maika mampihombo ny aretina. Mitondra fanazavana misimisy kokoa mikasika ny diabeta i dokotera Ramamonjisoa  Haja, manampahaizana manokana sady talen’ny Andia Malagasy Miady amin'ny Diabeta na AMADIA.

lundi, 08 juin 2020 11:20

Journal du 8 juin 2020

Les récifs coralliens sont de plus en plus pollués

Pourquoi dit-on que les diabétiques sont plus exposés à la Covid19 ?

Montréal: foyer du coronavirus au Canada, comment le vivent les Malgaches qui y sont installés ?

Vivre le confinement tout seul, comment s'en sortir ?



Efa azo jifaina eto Antananarivo izao ilay fatana ATIALA mandeha amin’ny akofa.

Ahoana ny fomba hanampiana ireo tanora matihanina mpanatontosa sarimihersika aorian'ity krizy ara-pahasalamana ity ?

Ny tsy fahalianana amin'ny fianarana ny fitsipiky ny teny malagasy no mahatonga ny tanora tsy mahafehy ny fanoratana izany.

Ho hitantsika ato anaty vaovao ihany koa ny fomba fitaninana andro.

Des réchauds à balles de riz sont désormais disponibles à Antananarivo. Il s'agit d'un produit du projet ATIALA de l'association Hetsika Fampiraisaina ny Kristianina hoan'ny Firenena ou HFKF. L'objectif est de ralentir la déforestation à Madagascar. De plus, les ménages pourraient bien épargner un peu plus d'argent en se tournant vers cette option écolo.

Encourager les Malgaches à abandonner petit à petit l'utilisation du charbon n'a jamais été une tâche facile. La plupart des alternatives proposées à la population coûtent trop cher.

L'arrivée de ces réchauds à balles de riz est assez prometteuse. En effet, près d'un million de tonnes de balles de riz vont à la poubelle chaque année. C'est pourtant un produit très utile. Il coûte beaucoup moins cher que le charbon et fait cuire les repas presque deux fois plus vite. Les ménages peuvent économiser 20.000 ariary ou plus en réduisant leurs dépenses en charbon. Donc, l'environnement y gagne, mais l'économie aussi. L'association va essayer de distribuer 100.000 réchauds dans tout le pays, cette année.

A distribuer gratuitement pour certains ménages

Le premier point de vente de ce réchaud a été installé dans la capitale. Les usagers peuvent trouver des balles de riz secs dans les différentes usines qui pilent du riz. La vente des réchauds en soi n'est pas la priorité explique un responsable de l'association HFKF, Tiana Randrianasolo. L'association fournit d'abord des réchauds à balles de riz gratuitement aux ménages vulnérables qui utilisent principalement le charbon. Elle envisage également d’en envoyer dans les régions, dès que possible, en fonction de l'évolution de la crise sanitaire. Une convention de partenariat avec les autorités est également en cours de signature pour plus de soutien technique et financier.

Non !

Sachez que vous ne pouvez pas contracter le coronavirus simplement en marchant dans la rue. Le virus ne flotte pas dans l'air. En effet, l'organisation mondiale de la santé affirme que la Covid 19 se transmet à travers des gouttelettes respiratoires expulsées par le nez ou par la bouche lorsqu'une personne tousse ou éternue. Si vous vous tenez à plus d'un mètre de cette personne, vous ne risquez rien.

Cependant, dans un espace fermé comme dans un taxi B ou une voiture, le risque est plus élevé. Vous pourriez facilement attraper le virus sur une poignée, une fenêtre ou une autre partie du véhicule qu'une autre personne contaminée a touché avant vous.

Comment ?

En touchant juste après votre visage, vos yeux, votre nez ou votre bouche, vous pourriez donc vous contaminer. Sachez que le virus peut survivre sur plusieurs surfaces en tissus, en verre ou en métal, pendant plusieurs heures. Un conseil, couvrez bien votre nez et votre bouche avec un masque et utilisez le plus souvent possible un gel hydro alcoolique lorsque vous êtes installé dans les transports  et une fois que vous en êtes sorti.



Mety ho azo amin’ny alalan’ny rivotra ve COVID -19 ?

Tsia !

Fantaro fa tsy ho voan’ny coronavirus ianao/ raha mandeha tsotra eny andalana. Tsy miparitaka eny amin’ny rivotra io virus io. Mifindra amin’ny alalan’ireo tsiranoka avy ao amin’ny orona rehefa mihevona na avy amin’ny vava rehefa mikohaka ny Covid-19 araky ny voalazan’ny fikambanana irasam-pirenena momba ny fahasalamana .Tsy misy atahoranao ny hifindran’izany raha manaja ny elanelana iray metatra ianao.

Nefa kosa, ambony ny taha mety ahazoanao ny tsimok’aretina ao anatin’ny toerana mihiboka toy ny Taxi B na fiara tsotra, amin’ny alalan’ny fikasihana ireo hidim’baravarana, ireo varavaran-kely na ireo faritra hafa ao anaty fiara ka efa nokasihin’ny olona mety nitondra io tsimok’aretina io.

Amin’ny fomba ahoana ?

Ny fikasihanao monja ny tarehy, ireo maso, ny orona na ny vava dia mety ahazoanao azy. Fantaro fa afaka mivelona mandritry ny ora maro amin’ny lamba, fitaratra na vy ny virus. Hany torohevitra: rakofy amin’ny harotava ny orona sy ny vavanao  ary diovy, arak’izay azo atao amin’ny « Gel Hydroalcoolique » ny tanana rehefa ao anatiny sy rehefa mivoaka ny fiara fitanterana ianao.

Les solutions hydroalcooliques, les gels désinfectants, et même l’alcool 90° ont disparu des étals des pharmacies depuis le début de cette pandémie. Face à cette rupture de stock, beaucoup de recettes maisons de désinfectants sont postés sur la toile. Sont-elles sûres et efficaces ?

Des vidéos, qui conseillent aux gens de concocter par leurs propres soins leur désinfectant pour les mains, circulent sur les réseaux sociaux dont YouTube et Facebook. Elles proposent des recettes faciles à base d’eau et d’alcool pour la solution hydroalcoolique, certaines suggèrent même d’ajouter du vinaigre, de l’aloe vera, voire du citron dans la solution pour obtenir une odeur agréable.

Privilégier l'eau et le savon

Certes, ces partages sont faciles à faire et moins chers mais ils ne respectent pas la formule recommandée pour être utilisés comme solution antibactérienne, antivirale et désinfectante pour les mains. « Je ne recommande pas aux gens de fabriquer de solution hydroalcoolique chez eux. Il faut de l’alcool allant de 96 à 100 degrés pour avoir ce liquide, et cet alcool, on le retrouve uniquement chez les fournisseurs de réactifs. En fait, la solution la plus efficace est de toujours de vous laver les mains avec de l’eau et du savon », explique le directeur de la transfusion sanguine auprès du Ministère de la Santé, le Pr Zely Randriamanantany.

Effectivement, le gel et les solutions sont très pratiques, mobiles et accessibles quand nous sommes en déplacement mais il faut rappeler que leur utilisation n’est conseillée que lorsqu’il n’y a pas d’eau et de savon à proximité.

IFM Lab est un nouveau service lancé par l’institut Français de Madagascar. Il est créé pour aider les porteurs de projets artistiques et culturels, en particulier les jeunes, à concrétiser les leurs.

« Cela permet aux artistes de surmonter les obstacles à la réalisation de leurs projets » explique le directeur délégué de l’institut, Didier Montagné.

En effet, de l’accompagnement vers le lancement de la production, la plateforme s’engage à soutenir les projets des jeunes artistes, notamment, sur la danse, le théâtre, la musique, l'art visuel, le design, les livres et les médias. S’ils sont concrétisés, le grand public aura accès à plus d’activités culturelles.

Choisis sur la base d’un projet innovant, les sélectionnés auront gratuitement accès, pendant une durée de quatre mois maxima, à un lieu spécifique et équipé au sein de l’IFM. Plus encore, ils disposeront des ressources nécessaires pour la réalisation du projet en fonction de leurs besoins : salle de spectacles, cinéma, médiathèque, animateurs culturels, techniciens…

Tout professionnel et amateur en création artistique et culturelle voulant y accéder est appelé à déposer sa candidature sur le site de l’IFM. Une sélection sera ensuite faite par l’institut français.

« Mitabe tsy lanin’ny mamba » qui veut dire littéralement « ensemble, le crocodile ne nous aura pas » en français. Quand on est ensemble, on est invincible. Selon Has Arthur, orateur, l’ensemble est une sorte de mouvement identique effectué par plusieurs. C’est la solidarité qui est mise en valeur dans le proverbe.



« Mitabe tsy lanin’ny mamba », midika hoe fihetsika mitovy ataona olona maromaro hoy i Has Arthur, mpikabary. Ny firaisankina no tena tiana vohizina anatin’ity ohabolana ity.

Les questions autour du développement personnel suscitent de plus en plus d’intérêt auprès des jeunes malgaches. Les groupes d’échange sur Facebook ont accéléré l’accès à d’innombrables ressources sur ce sujet, des ouvrages écrits et audio. En parallèle, les conférences et événements organisés traitant le développement personnel tendent à se multiplier.

La plupart de ces ressources sont souvent écrites en français ou en anglais. C’est de là que Voniary, auteure du Blaogin’i Voniary, a eu l’idée d’écrire un livre, entièrement en malgache, sur le développement personnel, après avoir réalisé un petit sondage en ligne. Mais son idée va plus loin que cela.  « Je me suis inspiré de la sagesse des Ntaolo et des proverbes malgaches pour écrire ce livre. On y aborde les thèmes principaux comme la pensée positive, l’amour de soi ou la motivation. Mais j’ai fait en sorte d’appuyer ces principes par des connaissances déjà partagées par nos ancêtres dans les ohabolana », explique Voniary. Sur son blog, elle essaie constamment de prouver tout le potentiel de sa langue maternelle. Un défi qu’elle a su relever, une fois de plus.  « Ce n’était pas difficile pour moi d’écrire entièrement en malgache. J’ai utilisé des mots simples et usuels, qu’on entend dans les conversations ordinaires du quotidien. De temps en temps, je consulte des ouvrages sur les religions ou les proverbes malgaches pour enrichir mon vocabulaire », renchérit Voniary.

Pour le moment, le livre, intitulé Raiso an-tanana ny fiainanao (littéralement, prenez votre vie en main) est disponible en version électronique uniquement via sa page facebook Blaogin’i Voniary.

vendredi, 15 mai 2020 09:29

Journal du 15 mai 2020

La fabrication des solutions hydro alcoolique à la maison n’est pas recommandée.

IFM Lab’ : le nouveau service de l’Institut Français de Madagascar qui soutient les artistes malgaches dans la réalisation de leurs projets.

Journée mondiale de la famille : la place des enfants dans une famille recomposée.

11 mai : Lancement d'une consultation publique sur le classement des Glorieuses en résèrve naturelle. Demande de réstitution par rajoelina, en réponse à une question du journaliste RFI.



Harena an-kibon'ny tany : tsy miasa ny 60% n'ny mpiasa mpitrandraka vokatry ny coronavirus.

Mankarary ny toekarena malagasy ny zava-mahadomelina.

Nihena 30% ny tahan'ny vehivavy nanatona toerana misahana ny fandrindrana fiterahana tao anatin'ny 2 volana.

Mipoitra tsikelikely ny hetsika ara-java-kanto.

Namokatra boky fampivelarana ny isam-batan'olona mifanaraka amin'ny fahendrena malagasy ny avy ao amin'ny Blaogin'i Voniary.

Aujourd’hui, le monde entier est, à peu près, à 300.000 morts de la covid-19 et plus de 4 millions de personnes infectées. Pourtant, les pays les plus touchés par ce virus comme les USA, l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne ont assoupli leurs mesures de restriction. La crise économique causée par cette crise sanitaire en est la cause. Pour Madagascar, il existe actuellement 230 cas confirmés. Et l’Etat a déjà lancé le déconfinement partiel depuis un mois. La vie reprend son cours normal. Les transports en communs effectuent leurs services. Quelques entreprises ont arrêté le télétravail et les enfants en classes d’examen sont sur le banc de l’école. Pourtant, durant cette semaine, le nombre de cas actifs n’a cessé de croître. Une dizaine de personnes par jour sont confirmées « porteurs du virus ».

Est-ce que la Covid19 va s’arrêter un jour ?

Le 13 mai dernier, le Directeur exécutif des programmes d’urgence de l’OMS, Michael Ryan, a alarmé le monde, lors d’une conférence de presse virtuelle à Genève, en laissant entendre que la Covid19 pourrait ne jamais disparaître. « Ce virus peut juste se transformer en un autre virus endémique dans nos communautés mais peut ne jamais disparaître. Le VIH n’a pas disparu. Nous nous sommes familiarisés avec le virus et nous avons trouvé les thérapies, les méthodes de préventions et les gens ne se sentent pas si effrayés qu’auparavant… » Tels sont les mots qu’il a employé dans son allocution.

Jusqu’à maintenant aucun remède de la Covid19 n’a été trouvé. Les chercheurs du monde entier essayent de démontrer des remèdes efficaces. Mais tous sont encore au stade de tests cliniques. En attendant l’évolution de la situation, il faut continuer à respecter les mesures sanitaires, la distanciation sociale, le lavage des mains, le port du masque et le fait de rester chez soi.

 

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