COVID-19 : Tous ensemble face au virus

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Andrea Razafi

Andrea Razafi

mardi, 09 juin 2020 12:14

Journal du 9 juin 2020

Est-ce que la dépréciation de l’Ariary est forcément mauvaise pour l’économie ? 

Comment les jeunes assurent-ils la sécurité en ressource en eau ?

Qu'est-ce que le bien-être exactement ?

Le freelance dans le secteur du web pendant le confinement peut-être productif ou pas.



Tapitra ny taom-pilalaovana 2020 ho an’ny Rugby Afrika.

Mirona any amin’ny fikarakarana volo ho natoraly ny tanora.

Haiady taekwondo : Tsy misy ny fifaninana fa mitohy kosa ny fampiofanana ireo atleta amin’ny taranja taekwondo Itf.

Ny niatrehan'i Rakotonirina Njara ny fihibohana tanteraka tany Congo.

176 travailleurs malgaches en provenance de Koweït ont été rapatriés ce lundi 8 juin 2020. Ils seront mis en quarantaine pendant 14 jours à Antananarivo, dans deux hôtels différents. En plus d’une surveillance stricte, un accompagnement psychologique leur est également proposé. En effet, quelques-unes se révèlent être victimes de violence psychologique et/ou physique pendant leur séjour au Koweït.



Tafody teto Madagasikara ireo mpiasa malagasy avy any Koweit, miisa 176, ny alatsinainy 8 jona 2020 teo. Izy ireo dia efa nahatapitra ny fe-potoana tokony nijanony any ivelany ka nangataka hody tamin’ny ministeran’ny raharaham-bahiny, na dia mbola mihidy aza ny sisintany malagasy amin’izao fotoana izao. Atoka-monina mandritra ny 15 andro izy ireo alohan’ny hampodiana azy any amin’ny fianavakaviany sy ny fiaraha-monina misy azy.

mardi, 09 juin 2020 11:54

Sandrify : Hainteny et Sôva

Les ethnies à Madagascar ont chacune leur littérature orale. Il y a le « hainteny » pour les Merina, le « sôva » pour les Tsimihety ou encore le « tôkatôka » pour les Betsimisaraka. Mbato Ravoloson, un spécialiste de la littérature orale et acteur de théâtre nous explique les spécificités du « hainteny » et du « sôva ».



Samy manana ny mampiavaka azy ny literatiora am-bava isam-poko eto Madagasikara.

Ohatra ny hainteny ho an’ny merina, ny sôva ho an’ny Tsimihety, ny Tôkatôka ho an’ny Betsimisaraka sy ireo maro hafa. Samy manana ny mampiavaka azy ireo ka ny mikasika ny « hainteny » sy ny « sôva » no hazavain’i Ravaloson Mbato, mpandalina ny literatiora am-bava sady mpilalao tantara an-tsangana.

Les médecins sont divisés sur la question à propos des anti-inflammatoires. D’après certains, la prise d’ibuprofène et de la cortisone peuvent accélérer le développement de la covid 19. Aucune donnée clinique n’appuie cette théorie. Cette dernière à même provoqué une confusion considérable et est l’objet d’une controverse au sein de la communauté médicale. Il est recommandé de ne pas en consommer si vous avez de la fièvre et que vous soupçonnez que ce symptôme soit lié au coronavirus. En attendant des études complémentaires, privilégiez le paracétamol. Et suivez les conseils de votre médecin.



Marina ve fa ny fihinanana ibuprofene dia mampihombo ny soritr'aretina coronavirus? Mbola mizarazara ny hevitry ny mpitsabo manodidina ny fanafody anti inflammatoire. Ny sasany milaza fa ny ubiprofene sy ny cortisone dia manafaingana ny fihanaky ny coronavirus ao anaty vatan'olombelona iray. Hatreto anefa mbola tsy misy voka pikarohana manamarina izany. Saingy raha misy tazo ianao ary manahy fa mety ho soritr'aretina coronavirus izany. Mandra piandry ny valin'ny fikarohana, aleo aza paracétamol no hoanina. Saingy ny tsara indrindra dia ny fanarahana ny torohevitry ny mpitsabo anao.

La journée mondiale du bien-être, ou Global Wellness day est célébrée le 09 juin, cette année. C’est un évènement fêté dans plusieurs pays, une occasion pour parler du bien-être à travers des ateliers et des conférences.

Chacun a sa propre définition du bien-être. Pour Ronald, jeune étudiant « le bien-être c’est un état agréable où on ressent une satisfaction au niveau physique et mental ». Ravaka de son côté, le définit comme étant « le reflet d’une certaine paix intérieure, c'est comme ne pas ressentir de souci au fond de soi ». En effet, on associe souvent le bien-être au développement personnel. Selon Antsaniera Lova Sarobidy, coach en développement personnel, nous avons 5 niveaux : le niveau émotionnel, physique, mental, social et économique. Au sens littéral, le bien-être c’est se sentir bien sur tous les niveaux. « Pour votre bien-être, il faut équilibrer ces cinq paramètres», ajoute-t-elle.

En effet, le stress quotidien peut agir négativement sur notre bien-être. Il est donc important de savoir le gérer, surtout pour éviter le burn-out. Les coaches en développement personnel peuvent accompagner et aider les gens à améliorer les niveaux énoncés plus haut. Il existe déjà à Madagascar des centres de soins pour le bien-être physique qui proposent des séances de yoga, de méditation et même d’arts martiaux pour gérer le stress. Des livres et des documents sont également disponibles dans les bibliothèques ou en ligne pour ceux qui veulent approfondir le sujet.

 

Cela fait plus d’une semaine que les mesures de restrictions de la circulation ont été allégées dans la capitale. Les commerces sont ouverts jusqu’à 15 h et les transports en commun quant à eux circulent jusqu’à 17h, soit une rallonge de 2h. Pourtant, certaines personnes ont tendance à être encore dehors tard dans la nuit alors que le couvre-feu, lui, est toujours valable pour tous.

 

Pour faire face à la crise sanitaire, les autorités ont décrété un confinement partiel pour la population de la capitale. Cela signifie qu’il est conseillé de rester chez soi à moins d’avoir une raison valable pour sortir. Quand le télétravail est impossible, pour faire les courses urgentes et nécessaires, pour aller voir le médecin, etc. Cependant, le couvre-feu est une mesure qui oblige tout citoyen à rester chez lui entre 21h et 4h du matin. Une mesure parfois oubliée par des citoyens qui se promènent encore dans les rues d’Antananarivo jusqu’à tard le soir. Des petites sorties du vendredi qui durent plus longtemps que prévu, des visites entre famille et amis qui se terminent tard dans la nuit, etc.

 

Les forces de l’ordre sont pourtant clairs à ce sujet : plus personne ne doit circuler au-delà de 21h. Une exception a été accordée pour les camions de transport de marchandise qui peuvent circuler jusqu’à 23h. Par contre toute personne circulant dans les rues à pieds ou en véhicule pendant le couvre-feu sera arrêtée et emmenée au commissariat. Leur véhicule sera automatiquement mis en fourrière. « Nous sommes et serons toujours stricts à ce sujet. Nous estimons que les tananariviens ont été assez informés. Nous pouvons donc appliquer les sanctions immédiatement » explique un responsable du commissariat central. Seuls ceux qui ont des papiers d’autorisation signés par les autorités elles-mêmes peuvent échapper à cette mesure. 

Émilien est un jeune artiste originaire de Vangaindrano. Il compose lui-même ses chansons avec le rythme "Balitiky". Il faisait partie des finalistes au concours de téléréalité "Découverte Madagascar" organisé par un média à Antananarivo en 2017.



Emilien : Mpanakanto avy any Vangaindrano. Izy ihany no manoratra sy mandrindra ireo hira izay avoakany. Ny gadon-kira "Balitiky" no tena voiziny. Maro ihany koa ireo mpanankanto mampiara-peo aminy. Efa tafakatra tamin'ny dingana famaranana tamin'ny fifaninanana « Découverte Madagascar » tamin'ny lalao Kopikolé nokarakarain'ny haino aman-jery iray teto Antananarivo tamin'ny taona 2017 ihany koa izy.

La proclamation des résultats de la 4ème édition du concours d’art contemporain malgache a eu lieu le vendredi 5 juin à la galerie de la Fondation H, à Andraharo. Zoarinivo Razakaratrimo, plus connue sous le pseudo Madame Zo, a remporté la première place grâce à son œuvre intitulé « Bateau ».

Cette œuvre, représentant plus précisément un boutre, a permis à Madame Zo de sortir du lot. Elle y assemble du tissu et des matières recyclées comme des pellicules photographiques. En récompense à son travail, l’artiste plasticienne résidera pendant trois mois à la cité Internationale des Arts à Paris. Une bourse de résidence et un billet aller-retour lui seront offerts. A la fin de son séjour artistique, elle aura également le privilège d’exposer ses œuvres et de participer à une table ronde avec des professionnels du monde de l’art.

Deux autres artistes ont également été récompensés durant cette cérémonie. Il s’agit de Felana Rajaonarivelo qui a gagné le « prix d’aide à la production » et Yannick Tojonantenaina Andrianambonisoa celui de la « mention spéciale à la jeune création ».

 Une artiste déjà reconnue internationalement

Avec plus de 20 ans d’expérience dans le tissage à son actif, Zoarinivo Razakaratrimo est aussi spécialisée dans la création responsable. Elle arrive à tout transformer en œuvre d’art, d’où son crédo « Rien ne se perd, tout devient beau ».

Ayant déjà participé à la première édition du concours Paritana, elle a terminé en deuxième position derrière Temandrota. Elle est donc revenue cette année avec plus d’ambitions.   

Au niveau international, ses œuvres ont déjà été exposés au Musée Quai Branly à Paris, à la Triennale de la tapisserie en Pologne, au National Museum of African Art à Whashington DC ou encore à la Biennale de Dakar.

Chez les Malgaches, les lampions ont été utilisés pour chasser l’obscurité et donner de la place à la lumière. D’une manière générale, on les utilise à l’occasion des grandes cérémonies ou des grandes célébrations.
Avant la colonisation, les lampions malgaches ont été fabriqués à partir de bambou. On met au sommet la bougie pour éclairer le chemin et les lieux. Les lampions en papier dont se sont appropriés les enfants Malgaches jusqu’à maintenant ont été importés par les Français durant la colonisation. Ils ont été inspirés par les Chinois, les Coréens, les Japonais déjà chevronnés dans la fabrication des lanternes, en l’occurrence.
Avec les changements occasionnés par la colonisation, la société malgache a, depuis, abandonné les lampions en bambou.  



Teny malagasy ny arendrina. Teo amin’ny Malagasy dia nentina nandroahana ny aizina, nentina nampidirana ny mazava ny arendrina. Nampiasaina izy ireny indrindra rehefa asaramanitra ka ny alina hifoha any amin’ny fankalazana no hampiasaina azy. Vita avy tamin’ny bararata ny arendrina malagasy taloha. Ary teny amin’ny tendrony no nasiana labozia nentina nanapariahana ny hazavana. Rehefa tonga kosa ny vanim-potoanan’ny fanjanahan-tany, dia nosoloina arendrina taratasy izany. Ny kolotsaina tatsinanana, izay efa havanana amin’ny fanaovan-jiro, no nahasarika ny frantsay hampiditra ny arendrina taratasy teto Madagasikara. Ary nanomboka teo dia najanona ny arendrina bararata fa niova ho arendrina taratasy isika.

lundi, 08 juin 2020 13:31

Jeunes : Vivre seul le confinement

Cela fait déjà près de deux mois et demi que les premiers cas de coronavirus ont été détectés à Madagascar, et même si certaines personnes commencent à sortir de chez elles, d'autres sont toujours confinés. Être confiné avec sa famille c'est une chose, être confiné seul, c'en est une autre.

Fameno, 24 ans, vit seule depuis 3 ans à Antananarivo. Originaire de Moramanga, elle est venue dans la capitale pour étudier et, en même temps, a trouvé un petit boulot de serveuse. Malheureusement, depuis le confinement, son activité professionnelle et ses études sont à l'arrêt.

Habiter seule a ses inconvénients, surtout en cette période particulière. « J'ai peur de sortir parce que si jamais je tombe malade, personne ne viendra à mon secours, alors je préfère prendre mes précautions. Je ne sors que rarement, juste pour faire mes courses », témoigne-t-elle. Bien qu'elle ait l'habitude d'être seule, le fait de ne pas pouvoir fréquenter ses amis est pesant, selon elle : « J'essaie de communiquer fréquemment avec mes amis et ma famille pour ne pas trop me sentir toute seule, et j'ai même adopté un chaton ».

Contrairement à Fameno, Tsilavina, qui habite seul à Majunga, ne connait pas cet isolement. Comme la ville est presque épargnée par la pandémie, il arrive à maintenir sa vie sociale : « j'arrive quand même à voir mes amis, rien n'a changé du point de vue relationnel mais c'est au niveau du mode de vie qu’il y a quelques changements ». Quoi qu'il en soit, espérons que la situation s'améliore pour que nous puissions vite retrouver nos proches.

 

Cela fait presque une année que Yavosoa Oly et sa famille fabriquent des paniers à partir des emballages de biscuits. En ce moment, ils vendent de jolis paniers finement tissés artisanalement. Cette idée leur est venue après avoir observé des enfants qui jouaient dans la cour et tressaient des objets à partir de ces emballages.



Herintaona teo hoe eo izay no nidiran’i Yavosoa Oly sy ny fianakaviana tamin’ny fanodinana fonona biskoitra ho lasa harona. Avy amin’ny fahitana ankizy kely nilalao sy nandrary no niangan’ny hevitra hoy izy, teo koa no nanombohan’ity orinasa teo amin’ny fianakaviany ity.

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