Face au confinement, les Editions Jeunes Malgaches se sont focalisés sur l’adaptation de livres en version papier en format audio, accessibles sur leur site web, depuis le 16 novembre. En transformant des textes et des dessins 2 D en livres audio, les enfants peuvent maintenant imaginer des récits malgaches racontés. Interview avec la gérante des Editions Jeunes Malgaches, Marie Michelle Razafitsalama.
Studio sifaka : Qu’est-ce qui a motivé Editions jeunes Malgaches à convertir des livres pour enfants en version audio ?
Marie Michelle Razafitsalama : Pour la promotion de nos livres écrits, on a toujours pensé à concevoir des livres audio. Toutefois, avant de nous lancer sur une grande production, nous avons procédé à une période d’essai, notamment au mois d’avril pendant lequel cinq livres pour enfants en malgache ont été adaptés en format audio. Après production, on a eu l’opportunité de travailler en partenariat avec la coalition des radios pour la diffusion. Les livres audio ont alors été diffusés grâce à notre collaboration avec une trentaine de stations radiophoniques réparties dans la grande île. On a eu de très bons retours car les enfants ont apprécié.
Est-ce qu’on peut dire que le confinement a été une révélation pour cette nouvelle adaptation de livres ?
Le confinement nous a poussés à  nous lancer dans cette réalisation car nous avons eu moins de ventes de livres. En effet, la maison d’édition a décidé de convertir d’autres nouveaux titres en audio. En outre, la période de confinement nous a aussi permis de produire une vingtaine de contes bilingues en format audio. Cette fois-ci, pour l’écoute, nous les avons mis à disposition du grand public sur notre site web.
Comment avez-vous retravaillé vos livres de la version papier au format audio ?
Il s’agit de récits racontés. Nous avons décidé, avec les auteurs, de garder les versions originales des textes. Nous avons fait appel aux écrivains pour la lecture des livres puisque personne ne connaît mieux l’histoire qu’eux. Nous avons aussi ajouté de la musique de fond afin d’harmoniser les récits. Des sons de valiha accompagnent la lecture pour apporter des petites touches traditionnelles aux contes malgaches.
Pourquoi avez-vous choisi de réaliser des récits racontés ?
A part les récits racontés, il y a également des contes racontés sous forme de dialogues. Cependant, ils ne sont pas nombreux car cela demande beaucoup d’investissement de payer les voix qu’on entend dans chaque livre. Après le confinement, on ne peut pas se permettre de dépenser largement pour les productions. Néanmoins, nous pouvons toujours améliorer le travail au fur et mesure que le marché du livre reprendra à nouveau son souffle.
Des jeunes du Fokontany de Behintsy, à Ambohimangakely, ont reçu une formation sur la fabrication de filtre à eau du 13 septembre au 07 novembre tous les week-ends. Ils nous partagent leurs astuces quant au montage d’un filtre à eau, à partir de matériaux à la portée de tous.
Du sable d’eau douce, des gravillons, du charbon, 2 seaux d’eau et un tissu très fin sont nécessaires pour vous lancer dans cette aventure.
Préparations
En passant le sable d’eau douce à travers un tamis de 1 mm d’ouverture, on obtient de gros grains de sable. Les petits grains de sable obtenus, en répétant la même opération avec un tamis de 0,7 mm d’ouverture, sont à déposer dans deux marmites ou deux plateaux différents. Il faut veiller à ne pas mélanger les deux sortes de grains. Chauffez-les jusqu’à ce les contenus respectifs soient secs et brûlants et touillez fréquemment pour que les grains ne collent pas aux récipients. Par la suite, il faut les laisser refroidir sur une surface bien propre.
Une fois que la préparation refroidie, lavez et brossez les gravillons dans une cuvette remplie d’eau et de savon. Cette opération permet d’éliminer les saletés et les bactéries. Placez les gravillons rincés et débarrassés de l’eau savonneuse dans une marmite avec une petite quantité d’eau. Puis, mettez la marmite sur le feu pour faire bouillir le contenu au moins pendant 10 minutes afin d’éliminer les bactéries. Enfin, essorez les gravillons et faites attention à ce qu’ils ne soient plus salis.
Enroulez les morceaux de charbon dans un sac en plastique. Écrasez-les de façon à obtenir de très petits morceaux. Enfin, classez-les dans un endroit propre.
Avec un couteau ou un objet tranchant, percez le seau d’eau vers le milieu, d’un trou de 2 cm environ. Une fois qu’il est propre, vous pouvez passer à l’étape suivante : le montage.
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Montage
Avant d’utiliser le filtre à eau, il est préférable de faire 3 à 4 essais pour vérifier si tous les éléments sont bien en place. Pour terminer, les matériaux de base doivent être changés tous les 3 ou 4 mois.
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Nombreux sont ceux qui, pour des raisons liées aux modes de vies actuelles, enrichissent leur nutrition avec des compléments alimentaires. Pour profiter de leurs bienfaits et éviter de consommer des produits transformés, pourquoi ne pas privilégier les compléments alimentaires naturels ?
Ils peuvent aider à avoir un régime alimentaire plus équilibré. En effet, ils complètent les apports nutritifs des aliments pour sportifs ou aussi pour combler des manques, dans le cas de sujets souffrant de déficience en calcium, magnésium, vitamines… Madagascar a la chance d’avoir une nature riche et généreuse, ce qui permet de profiter d’un large choix en termes de compléments alimentaires naturels. En voici 3, que vous pouvez trouver facilement.
Le moringa ou « ananambo »
Le moringa est devenu, depuis quelques années, très prisé par ceux et celles qui suivent un régime alimentaire plus complet. Connu plus communément sous l’appellation « ananambo », il est également appelé « arbre de vie ». Depuis longtemps le moringa, pour ses vertus nutritionnelles, est utilisé par des ONG dans des plans de lutte contre la malnutrition. En effet, le moringa est riche en minéraux, vitamines, protéines… Mais à part les vertus nutritionnelles, c’est aussi un atout pour la santé, étant une source naturelle d’antioxydant sans oublier ses propriétés anti-inflammatoires. De fait, il peut être utilisé pour traiter le diabète et pour lutter contre les maladies cardiovasculaires et le cancer. Les feuilles de moringa se vendent au marché et son coût est plus ou moins accessible à tous les budgets.
La spiruline
La spiruline est, sans doute, le complément alimentaire qui présente une panoplie d’atouts, tant elle aide ceux qui veulent perdre du poids, ceux qui souffrent d’hypercholestérolémie, ou encore qui ont un souci de système immunitaire, sans oublier les sujets diabétiques. Faible en calorie, elle ne fait pas grossir, pourtant elle a une forte concentration en nutriments et minéraux nécessaires à l’organisme. C’est dans ce sens que la spiruline est inclue dans les régimes minceur et dans l’alimentation du sportif. En plus d’être naturelle, cette micro-algue est considérée comme un super-aliment dont le prix varie selon ses formes, en poudre, en paillettes, en comprimés ou en gélules.
La poudre de Baobab
Beaucoup ignorent réellement les bienfaits du Baobab et surtout que la poudre issue de ce fruit est un complément alimentaire naturel. D’ailleurs, si vous ne le savez pas encore, le baobab contient sept fois plus de vitamine C qu’une orange. Plus encore, il est très est riche en nutriments. Il contient notamment une quantité assez importante de vitamines A, B1 et B6, ainsi que des sels minéraux et oligo-éléments essentiels, dont le phosphore, le zinc et le fer. Également riche en fibres et en protéines, ce produit constitue un atout pour le système digestif.
L’avantage de ces compléments alimentaires naturels est le fait qu’on en trouve facilement à Madagascar. Vous pouvez vous en procurer dans les marchés habituels et à des prix abordables.
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Patricia Fiombonantsoa, jeune étudiante à l’Université publique d’Antsirabe et Christian Randriamalala, jeune travailleur au sein d’une société privée à Antananarivo se sont exprimés sur les actualités chaudes de la semaine :
Patricia Fiombonantsoa, mpianatra any amin’ny oniversitem-panjakana any Antsirabe sy Christian Randriamalala, tanora miasa ao amin’ny orinasa tsy miankina eto Antananarivo indray no haneho hevitra mikasika ireo vaovao nisongadina tamin’ity herinandro ity :
Depuis quelques semaines, les sujets autour de la violence physique ou sexuelle sont au cœur des discussions dans les médias. C’est le résultat de la succession de dénonciation de viols sur les réseaux sociaux. Dans cette sensibilisation contre les violences basées sur le genre, plusieurs associations s’efforcent d’attirer l’attention sur une toute autre forme de violence : la violence économique au sein du couple. Estelle Amad, Secrétaire Générale du Conseil National des Femmes de Madagascar tire la sonnette d’alarme.
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« La violence économique c’est refuser que sa partenaire soit autonome financièrement »
Plusieurs personnes ne s’en rendent pas compte, mais le fait de refuser que sa partenaire puisse gagner de l’argent par elle-même est une forme de violence explique Estelle Amad. C’est restreindre les libertés de la personne pour qu’elle dépende entièrement de soi. Dans un couple, c’est généralement l’homme qui exerce cette forme de violence. Il refuse que sa conjointe aille travailler en dehors du ménage. Il ne lui permet pas d’accéder aux études nécessaires pour décrocher l’emploi dont elle rêve. En parallèle à cela, il ne lui donne pas l’argent nécessaire pour répondre à ses besoins les plus basiques. Sans oublier les attaques verbales : « Tu ne sers à rien dans cette maison », « ce n’est pas toi qui te fatigues tous les jours pour gagner cet argent donc économise bien », etc.
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Reproduire un stéréotype
Selon Estelle Amad, l’origine de cette violence économique au sein du ménage se trouve dans les traditions malgaches. En effet, dès son enfance, la société inculque dans la tête de l’homme que c’est lui le chef de famille. Donc, c’est à lui de pourvoir aux besoins de celle-ci. La femme, elle, doit rester à la maison pour s’occuper du ménage et des enfants. En grandissant, l’enfant va vouloir reproduire ce schéma. Laisser sa conjointe gagner de l’argent par elle-même risquerait de diminuer son pouvoir et lui faire perdre son statut de « chef ». Pour garder « le contrôle » sur sa conjointe et sa famille, il pense devoir mettre en exergue cette domination économique.
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Éduquer pour équilibrer
« A cause de cette violence économique, plusieurs femmes pensent qu’elles ne sont capables de rien sans leur conjoint. Elles perdent leur estime d’elle-même », indique-t-elle. En plus de cela, le fait de toujours rester à la maison prive ces femmes d’une vie sociale nécessaire pour leur épanouissement. Estelle Amad va même plus loin en disant que cela porte atteinte à la dignité humaine des victimes, incapables de répondre elles-mêmes à leurs besoins les plus basiques. Pour remédier à cela, il faut déconstruire les idées reçues. Apprendre à chacun, dès l’enfance, l’importance d’être autonome financièrement, qu’il s’agisse d’une femme ou d’un homme. Il faudrait également mettre en valeur les avantages de l’autonomie financière, affirme-t-elle. Cela devrait même être introduit dans le programme scolaire. Il faudrait également sensibiliser les filles pour qu’elles exploitent leur plein potentiel et faire comprendre aux garçons que le ménage n’est pas une question de pouvoir mais d’entraide.
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Le concert du groupe prévu le 27 mars, semaine où le confinement a été décrété, avait été mis entre parenthèses. Pour son retour, No Mady compte bien mettre le feu à la scène du Océan 501 à Toamasina, le 13 novembre prochain. Ce sera son premier show post-confinement, et ça promet de « déménager » !
La formation de rock-grunge malgache qui a déjà enflammé de nombreuses scènes, au pays, en France et aussi à La Réunion, avec des paroles en français, en anglais et en malgache, entend bien cette fois ne pas manquer son rendez-vous avec ses fans.
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Le désir de rattraper un rendez-vous manquéÂ
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Stéphanie Razakaratrimo, au chant et à la guitare, et Miora Rabarisoa, batteur et unique figure masculine du groupe, s’estiment tous deux frustrés d'avoir eu beaucoup à partager et de n’avoir pu le faire à cause du confinement et de la fermeture à toute interaction sociale. Stéphanie soutient combien « ce serait plaisant de retrouver la scène puisque c'est le lieu de fusion avec notre public et le seul moment où on peut se déchaîner avec lui. D’ailleurs, le confinement nous donne littéralement envie d’embraser la scène à notre prochain concert. » A leurs yeux, Tamatave est très réceptif et il y a pas mal de jeunes qui y apprécient le rock. Miora d’ajouter que « le public que nous avons eu là -bas a été super en 2018. On a hâte de remettre ça et d’y être !»
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Toujours électriques
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Elle, dans ses Doc Martens, sa Gibson à la main, et lui, sourire jusqu’aux oreilles, derrière sa batterie, à eux deux, Stéphanie et Miora du groupe No Mady, connu pour son style électro-rock, ne se sont pas endormis depuis le confinement. Au contraire, cela leur a plutôt laissé des notes de musique et une fièvre que seuls les présents à l’événement, qui se tiendra ce vendredi, pourront apprécier.
Anja, un de leur plus grands fans, compte d’ailleurs les rejoindre à Tamatave en soulignant que chaque prestation du groupe partage des vibrations différentes. « La puissance de la voix de Stéphanie et ses jeux de scène sont tout simplement envoûtants », conclut-il, admiratif.
Enthousiaste, Miora entend partager sa joie de vivre en tambourinant et en extériorisant ses sentiments, avec une sauce électrique, quant au fait d’avoir survécu à diverses restrictions, rattachées au confinement. Des ressentis sûrement partagés par beaucoup, et que Navalona, également fan de No Mady confirme. « L’osmose est toujours au rendez-vous avec ce groupe qui sait peindre, dans les paroles comme à travers leurs sons, le quotidien des malgaches, sujets tabous ou pas ».
Enfin, la sortie d’un clip, sur un nouveau morceau axé sur la nature et l'environnement est également au programme. Leur manager a encore d’autres projets pour eux, pour l’année à venir, mais tout se jouera en fonction de l’évolution de la pandémie.
Karine Man
- Les mesures sanitaires liées au coronavirus toujours de mise dans les restaurants.
- Campagne Litchis : le tonnage diminue de 10 % chaque année.
- Du nouveau sur la fabrication du sel marin dans la région Atsimo Atsinanana.
- Photographie : le numérique vole la vedette à l’argentique.
- Ministère de la Justice : mise en place d’une chaîne pénale antiviolences basées sur le genre.
- Iharan’ny fahantrana marolafy ny 2/3-n’ ny zaza malagasy.
- Ambony ny tahan’ny fampanambadiana sy ny vohoka aloha loatra ao amin’ny kaominina ambanivohitra Maropaika distrikan’Ivohibe.
- Tsy avela irery ireo ankizy voafonja rehefa avy manefa sazy fa ampiana hiverina eo amin’ny fiaraha-monina.
- Tarika Kanna Jihe: hitrandraka indray ny mozika « beko » ary hanambatra izany amin’ny « rock and blues ».
La date du 6 novembre 1995 est tristement entrée dans l’histoire de Madagascar comme étant le jour où le « Rova », affectueusement appelé Palais de la Reine par les Malgaches, est parti en fumée sous les yeux impuissants des Tananariviens. Des habitants de la capitale racontent justement comment ils ont vécu ce moment … il y a 25 ans.
Luc avait 25 ans
Luc, 48 ans, habite à quelques centaines de mètres du côté du sud du « Rova » dans le fokontany d’Ambohipotsy. « C’était aux environs de 17 h. Il y avait un brasier juste au-dessus de nos têtes. Les gens étaient tous sortis pour voir ce qui se passait. Certains venaient même d’Ambanidia. Ils étaient montés jusqu’ici pour assister à ce spectacle désolant. C’était noir de monde. On ne pouvait pas approcher car la chaleur était insupportable. Des personnes pleuraient. Les insultes pleuvaient aussi. Elles visaient les gens qui avaient fait ça. Pour l’assistance, l’incendie ne pouvait être que criminel. Personnellement, je ne comprenais pas pourquoi on en est arrivé à brûler ce symbole d’Antananarivo, ce symbole de Madagascar. Je ne comprends toujours pas d’ailleurs … »
Aina avait 10 ans
Le Rova domine toute la ville d’Antananarivo. Le brasier était visible de très loin. Aina, 35 ans, habite à Ampitatafika, PK8 sur la RN1. Il avait 10 ans à l’époque et se souvient de cette étrange soirée qu’il avait vécue. « Le feu était impressionnant même de chez nous. Nous avons une vue dégagée sur la ville. Je me souviens de la lune. Elle était rouge. J’étais triste car je n’y étais jamais allé. Le pire c’est qu’on avait prévu de visiter le Rova durant les vacances de décembre. Ma grande sœur avait beaucoup pleuré. Elle y était allée juste la veille avec son copain ».
Thierry avait 21 ans
Thierry, 21 ans à l’époque avait aussi pleuré à la vue des flammes. Il habitait à l’époque dans le quartier de 67ha. « Je revenais du travail. J’étais rentré plus tôt car des personnes devaient venir nous présenter leurs condoléances. Finalement rien n’a pu être fait. Nous avons assisté à l’incendie depuis notre véranda. Je ne pouvais m’empêcher de laisser échapper quelques larmes. J’étais déjà allé dans le Palais de la Reine quand j’étais plus jeune ».
Richard* avait la quarantaine
A quelques encablures, à Anosy, Richard* (ndlr, nom d’emprunt pour préservation d‘anonymat), un ancien journaliste* de la Radio Madagasikara aujourd’hui retraité, se souvient avoir été tiré de son poste par ses collègues dans la rue pour voir ce qu’il qualifie de « crève-cœur ». « Au départ, je ne comprenais pas ce qui se passait. Et j’ai vu tout ce monde dehors. Tous regardaient en direction du Palais de la Reine. J’étais là , incrédule au milieu des gens. Certains pleuraient. Je me souvenais de l’ambiance politique délétère qui régnait à cette époque et je me suis demandé s’il fallait vraiment en arriver là . Des gens voulaient provoquer la guerre. Heureusement que les Malgaches ne sont pas tombé dans ce piège ».
Entre le 6 novembre 1995 et le 6 novembre 2020. La blessure a cicatrisé mais est-elle guérie pour autant ? C’est tout un symbole de l’identité de Madagascar, de son histoire, qui est parti en fumée ce soir-là dans la totale impunité car l’enquête est visiblement tombée aux oubliettes … Et vous, où étiez-vous dans la soirée du lundi 6 novembre 1995 ?