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Karine Manoa Linda

Karine Manoa Linda

Mis à part le doranga, le ringa et le diamanga, il y a à Madagascar, aujourd’hui, de plus en plus de compétitions de moraingy, moringue en français. Ce sport de combat de l’Océan Indien a évolué avec le temps.

Un sport du nord exporté aux îles voisines

Le moringue est bel est bien originaire de Madagascar. Proche de la boxe thaïlandaise, c’est un combat debout à main nue, incluant les coups de pieds, de genoux et aussi de tête. Durant le duel, sur un son d’orchestre de musique traditionnelle qui rappelle la capoera du Brésil, chaque joueur donne des coups de poing appelés « hondry » à son adversaire.

Cet art martial, qui vient du nord de Madagascar, était auparavant pratiqué pendant les fêtes royales, les cérémonies culturelles comme la circoncision, le mariage et pendant la pleine lune.

Ces dernières décennies, le moringue est également devenu populaire dans le reste du pays, mais également chez nos voisins Comoriens, Mahorais, mais aussi Réunionnais. Ces derniers en ont même fait une version plus moderne dès 1996.

 

Valeurs et respect

A ses débuts, au XVème siècle, cet art martial qui interdit de frapper les points vitaux, servait aussi aux jeunes hommes à s’entraîner et à véhiculer des valeurs de respect et de maîtrise de soi. Dans l’île, « le moraingy est pratiqué par les fanorolahy ou les jeunes hommes, pour prouver aux spectateurs qu’ils sont capables de défendre leur honneur et d’affronter les difficultés de la vie », explique le traditionaliste Malgache, Faniry Ravelo. « Par la suite, c’est devenu une simple compétition dans n’importe quel stade », poursuit-il.

Parmi les compétiteurs, certains se démarquent des autres. Force, rythme et endurance font partie des critères distinctifs qui permettent de valoriser les adversaires. Tel est le cas de Gilo, un jeune de 25 ans, considéré par les fans de ce sport comme le plus grand combattant. « Il n'aurait perdu qu'un seul combat », selon un fan de moraingy, venant du Nord.

 

Les récompenses des champions 

De nos jours, les vainqueurs des combats sont récompensés. Ils se voient attribuer un terrain, une voiture ou encore des primes de victoire allant jusqu’à 1.000.000 ariary.

Ce sport n’est pas uniquement réservé aux hommes car, à notre époque, les femmes montent, elles aussi, sur le ring. 

 

 

Vahatra a côtoyé le monde de l’art depuis son jeune âge. Avec 14 ans d’expérience dans la musique, il s’est davantage fait remarquer après sa participation à une émission de téléréalitéDepuis, ses morceaux s’écoutent et s’interprètent un peu partout dans l’île.

Jusqu’ici, l’artiste a sorti plus d’une dizaine de singles qui cartonnent à chaque diffusion, sans avoir abouti à un album. D’ailleurs, même si des projets ont été envisagés au courant de cette année, la situation sanitaire ne lui a pas permis de les réaliser. « On n’a pas pu atteindre notre objectif à cause du confinement », déclare Vahatra. Il renchérit « pas de spectacles, ni d’enregistrement en studio, et même les tournages de clips ont été suspendus ». Son groupe a quand même profité de cette pause pour nourrir sa créativité.


Anisan’ny zavatra mampiavaka an’i Vahatra ny fiangaliana hira amin’ny fiteny maro manerana ny nosy. Isany tanjony ny hampita hafatra amin’ny alalan’ny fiteny akaiky ny mpankafy azy. Fotoana lava rahateo no efa niakarany an-tsehatra sy namoronanay hira.

Nilomano tanaty zavakanto fony mbola zaza i Vahatra ary efa mananika ny faha 14 taonan’ny nidirany tamin’ny hira izy ankehitriny. Taorian’ny nandraisany anjara tamina fifaninanan-kira tamina fahitalavitra teto an-toerana anefa no tena nalaza I Vahatra. Re sy ankafizin’ny olona maro manerana ny nosy ny hirany ankehitriny.

Raha efa mihoatra ny folo ny hira novokariny hatreto dia mbola tsy namoaka raki-kira ity mpanakanto ity. Nanana tetikasa ihany ny tarika ho an’ity taona 2020 ity saingy vokatry ny fihibohana dia tsy tanteraka izany. “Foana ny seho nokasaina hatao, tsy nandeha namokatra hira tanaty studio eny fa na ny horonantsary nokasaina natao aza naato”, hoy I Vahatra. Nanararaotra ihany anefa ny tarika nikolokolo ny fahaiza-mamorona nandritra izay fotoana lavalava nitsaharana tamin’ny asa izay

mardi, 01 décembre 2020 12:22

Journal du 1er décembre

  • Mampirongatra ny aretin’ny taovam-pisefoana ny fahalotoan’ny rivotra
  • Fahatapahan-drano : tsy maharaka ireo vahaolana vonjimaika
  • Antsirabe : paosin-dra 100 isambolana no ilain’ny ivo-toerana famindrana ra
  • Misy fiantraikany amin’ny fahasalaman’ny zaza ny endriky ny tontolo manodidina azy any amin’ny hopitaly

  • Soanambo for Life : vers la consommation du fruit à pain pour lutter contre la malnutrition
  • Les novelas malgaches font aussi objet de piratage
  • L’importance du Système d’information Géographique dans le domaine de la santé 
  • Le cinéma, un moyen pour sensibiliser à la protection de l’environnement
  • Des matériels pour lutter contre la surexploitation thonière dans la région DIANA

mardi, 01 décembre 2020 08:57

Journal des régions du 1er décembre

- Région Androy : le Centre de coordination opérationnel (CCO) contre le Kere est désormais fonctionnel

- Antsiranana II : un centre de recyclage générateur d’emploi pour les jeunes sera opérationnel dans six mois à Sakarano

- Région Sofia : les conséquences néfastes de la pratique du tavy et des feux de brousse seront incluses dans le programme scolaire dans le district de Bealanana

- Ambositra : l’école nationale de la gendarmerie annonce l’ouverture du concours d’entrée pour la session 2020-2021


-  Faritra Androy : napetraka ao Ambovombe ny ivontoerana misahana ny fandrindrana ny ady amin’ny kere

- Antsiranana II : hiteraka asa ho an’ny tanora ny ivon-toerana fanodinana fako ao Sakarano 

- Hampidirina ao anaty fandaharam-pianarana ao Amberivery, distrikan’ny Bealanana faritra Sofia ny voka-dratsy aterakin'ny doro tanety amin’ny tontolo iainana

- Misokatra ny fisoratana anarana ho amin’ny fifaninana ho zandary ao amin’ny sekolin’ny zandary ao Ambositra

mardi, 01 décembre 2020 08:53

Revue de presse du 1er décembre

- Sénat : quatre nouvelles commissions d’enquête mises en place

- Cybercriminalité : le « texto-arnaqueur » arrêté par la Brigade Criminelle le 30 novembre

- Rentrée scolaire officielle : la gratuité de l’enseignement au sein des établissements scolaires publics est maintenue


- Fanokafana ny taom-pianarana 2020-2021 : voatazona ho mamaim-poana ny fampianarana eny amin’ny sekolim-panjakana

- Saron’ny mpitandro ny filaminana omaly ilay mpisoloky amin’ny alalan’ny someso efa an-taonan’ny maro

- Nanangana vaomiera manokana 4 vaovao ny eo anivon’ny antenimieran-doholona

La décentralisation est le fait de déléguer le pouvoir de décision à un élu d’une localité. Mais le problème se rapportant à la décentralisation à Madagascar, à part la question du manque de ressources, c’est que certains élus n’assument pas entièrement leurs responsabilités et doivent souvent attendre l’aval de certaines entités politiques. Face à cela, les activités au sein des bureaux ne fonctionnent pas de façon fluide alors que ces dernières sont la base du développement des collectivités locales, selon les explications de Ranaivo Harimbola, enseignant en milieu universitaire.


Fanomezam-pahefana feno, ataona fahefana foibe, ana olona iray eo amina faritra iray no atao hoe fitsinjaram-pahefana. Eto Madagasikara, misedra olana anefa io fitsinjaram-pahefana io. Ankoatra ny resaka ara-bola, misy sasany amin’ireo nomena fahefana no miandry torolalana avy amina fahefana hafa vao manatanteraka ny asany. Ao anatin’izany fitsinjaram-pahefana izany anefa tokony mahefa amin’izay fanapahankevitra ataony ilay nomena ny fahefana. Manoloana izay, mikatso ny asa rehetra eny amin’ny birao. Ireny asa ireny anefa no miantoka ny fampandrosoana eo an’ivon’ilay faritra araka ny fanazavana ataon’i Ranaivo Harimbola, mpampianatra eny amin’ny oniversité.

Afaka mifankazatra tsara amin’ny tontolon’ny sary sy ny sarimihetsika ny ankizy dieny mbola kely. Mianatra mijery, manavaka sy mahazo ny hafatra fonosin’ny sary izy. Izay no tanjona ao anatin’ny fanabeazana ara-tsary hoy i Ralantomanana Mino, tompon’andraikitry ny  hetsika ho an’ny ankizy ary mpandrindra ankapobeny ny hetsika « Rencontres du Film Court ». Toy izay ihany koa ny atao ao amin’ny atrikasa « Ti-kino ». Mianatra miara-manangana sy miara-mifanampy, ary manantontosa horonantsary fohy ireo tanora anatin’ny fotoana fohy, miainga amin’izay misy eo am-pelatanany. Hanazava mikasika izay ihany koa i Razafimandimby Kopetha, mpitantsoroka ary solontenan’ireo mpandray anjara.


Dès leur jeune âge, les enfants peuvent se familiariser avec les images et le monde du cinéma. Ils apprennent à lire et à comprendre les messages contenus derrière chaque image. Ils peuvent aussi  comprendre comment cela fonctionne. L’éducation à l’image se base sur cet état d’esprit, indique Mino Ralantomanana, responsable de la section jeune public et coordinatrice générale du festival des Rencontres du film court. Quant à l’atelier « Ti-Kino », les jeunes y apprennent comment s’entraider dans la réalisation d’un film court sur une courte période à partir des moyens du bord. L’encadreur Kopetha Razafimandimby et les représentants des participants partagent cette idée dans Sandrify.

De plus en plus de jeunes couples décident actuellement de s’installer avant même d’être mariés. Dans la culture malgache, le concubinage est pourtant considéré comme un manque de respect envers la famille. En général, la tendance est de procéder à l'officialisation de la relation par une étape comme les fiançailles ou le mariage civil avant d'emménager dans une même maison en couple. Cette décision peut-elle avoir des avantages au sein du couple ? Nary Rasolofoniaina, diplômé en sociologie et en communication, et Sandy Razafindrabe, qui a emménagé avec son amoureux avant le mariage, en parlent dans Ndao Hilaoeky.


Efa maro ny mpifankatia ankehitriny no manapa-kevitra ny hiara-hipetraka alohan’ny fanambadiana. Eo amin’ny kolontsaina malagasy nefa dia lazaina fa tokantrano maso izany ary tsy fanajana ny ray aman-dreny. Tsara kokoa raha miroso amin’ny dingana toy ny vodiondry na fisehoana na soratra ara-panjakana aloha izay vao miaraka mipetraka ny mpifankatia. Mety hitondra voka-tsoa eo amin’ny fiainan’ny mpifankatia ary ve izay fanapaha-kevitra izay ? Hitantara ny niainany izay i Sandy Razafindrabe, ary hanazava ny fahitan’ny fiaraha-monina izany tokantrano maso izany i Nary Rasolofoniaina, nianatra mikasika ny sociologie sy ny communication, ao anatin’ny fandaharana Ndao Hilaoeky.

Localité touristique avec la présence du parc de Mantadia, Andasibe vit au ralenti depuis la fermeture du ciel. Le tourisme local ne comble pas les manques à gagner voire les pertes.

Les Indri Indri chantent toujours tous les matins dans les cimes des arbres de Mantadia. Les touristes sont absents pour les écouter tout comme les euros qui font vivre Andasibe. Depuis la fermeture des frontières, c’est toute la localité qui souffre. Premiers concernés, les hôteliers et les personnes qui vivent directement du tourisme. Dans la réalité, une grande partie des activités dans la localité dépendent des « vazaha » (étrangers).

Fanja, une détaillante de légumes se plaint de subir de plein fouet cette crise. « Quand il y a beaucoup de vazaha, les hôtels prennent nos légumes. Maintenant, je les vends au marché. C’est à peine si j’arrive à en vendre car les gens n’ont pas d’argent », indique Fanja, qui explique que beaucoup de jeunes vivent indirectement du tourisme. « Presque tout le monde y gagne, d’une manière une autre mais là, c’est mort ».

Le pire est à venir

Depuis le déconfinement au mois de septembre, les touristes locaux commencent à affluer les weekends. « Les malgaches commencent à sortir. Le weekend, il y a toujours des clients depuis le déconfinement », confirme Mahafaly, gérant d’un hôtel, qui indique remarquer de nouveaux clients quand vient le vendredi. « Mais cela n’a rien à voir avec les vazaha, lance-t-il. Premièrement, une chambre avec les étrangers, c’est au grand minimum 200.000 ariary. Avec les locaux, on ne peut aller difficilement au-delà de 50.000 ariary ». Mahafaly fait également savoir que les clients étrangers consomment largement plus que les Malgaches. « Un couple peut dépenser facilement 100.000 ariary par repas durant leur séjour. Tendance très rare chez les clients locaux ». Avec ces derniers, Mahafaly explique ne pouvoir couvrir que les petites charges, juste assez pour faire fonctionner l’hôtel.

Pour Fanja par contre, le retour des locaux n’a aucun impact sur ses rentrées d’argent. « Les hôtels ne prennent même pas le quart de mes marchandises », se plaint cette vendeuse de légumes qui craint le pire avec la période de soudure se profilant. Mahafaly atteste les difficultés auxquelles sont confrontés les gens. « Si on sort et qu’on rencontre 30 personnes, au moins 20 vous demandent du travail », déclare-t-il. Le personnel de l’hôtel qu’il gère est réduit d’une vingtaine d’employés à 4. Il ajoute qu’au plus fort du confinement, il a remarqué une recrudescence des petits larcins. « On nous volait de petites choses comme des tuyaux ou même des plantes. Bref, tout ce qui peut se vendre ».

Le bout du tunnel est encore loin pour les localités qui vivent du tourisme avec la fermeture du ciel et face à la deuxième vague dans les pays émetteurs. Le cas d’Andasibe est symptomatique de ce qui est train de se passer dans les autres sites de Madagascar.

Tolotra Andrianalizah

Selon le professeur de langue malgache, Haritiana Laska, l’expression « miandry an-dRazaka tsy hivalana » (traduction libre : attendre que Razaka descende), désigne le fait d’attendre quelqu’un qui ne viendra jamais à un rendez-vous pourtant confirmé au préalable. Il s’agit, en d’autres termes, de mettre en évidence l'attente de quelqu'un qui lui a posé un lapin ». Vous en saurez plus aujourd’hui dans Kozio ahy.


Hilazana ny fiandrasana olona izay tsy ho avy akory, izany hoe fiandrasana vasoka, hoy ny mpampianatra Malagasy, Haritiana Laska, ny oha-pitenenana hoe « miandry an-dRazaka tsy hivalana ». Mitondra fanazavana misimisy kokoa momba izay izy ato anatin’ny Kozio ahy.

 

Nanitsakitsakitsaka ny volin’i Meza ny ombin’i Mahaly, ka potika tanteraka ny vokatra vao nitsiry. Miezaka nanelanelana ny disadisa ny sefo fokontany, mampatsiahy ny olona mitangorona fa tsy mbola azo atao ny mifampitakosona satria mbola tsy fongana tanteraka ny coronavirus. Tsy niravona ny disadisa satria tsy mety handoa ny onitra notakian’i Meza i Mahaly. Meza tsy dia nanisy olana, fa i Mahaly kosa lasa naka an’i Meza ho fahavalony.


Le zébu de Mahaly a piétiné le champ de Meza au point que ses jeunes plants sont complètement détruits. Le chef Fokontany essaie tant bien que mal de calmer la discorde entre les deux hommes et rappelle aux badauds qu’il est toujours interdit de s’attrouper puisque le coronavirus n’est pas encore totalement éradiqué. Le leader local ne réussit pas à résoudre le conflit puisque Mahaly refuse de payer l’amende exigée par Meza. Même si ce dernier a essayé de ne pas compliquer les choses et de minimiser la situation, Mahaly le considère désormais comme un ennemi.

Manana ny fahazarany manokana amin’ny fisakafoanana ireo mponina any ambanivohitra eto afovoantany.  Eo aloha ny ora hisakafoanana satria vao maraina be dia efa eny antsaha. Mpamboly sy mpiompy ihany koa ny ankamaroan’izy ireo ka ny vokatra izay hamboleny ihany no atao sakafo andavanandro. Izay tontolo izay no entina aminao ato amin’ny sandrify, any amin’ny tanana iray any Atsimondrano any. Hanazava ny dikan’ilay tantana na toerana fisakafoanana rehefa misy fanasana iny ihany koa I Rabenandrasana Lalao, mpanoratra sy mpahay fomba Malagasy.


Les habitants ruraux des hauts plateaux ont une habitude particulière liée à leur mode alimentaire. Leurs heures de repas sont déjà fixées selon un emploi du temps particulièrement dominé par les travaux sur les champs. Ils consomment régulièrement aussi leurs propres récoltes. Sandrify vous fera découvrir ce mode de vie dans un des villages du district d’Atsimondrano. Lalao Rabenandrasana, auteur et conservateur de la tradition expliquera aussi la signification du « tantana », le lieu de réception des invités lors des fêtes.

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