COVID-19 : Tous ensemble face au virus

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Karine Manoa Linda

Karine Manoa Linda

« Zana-bolana –Femme Lunaire », un recueil de poème qui raconte la vie d’une femme malgache, depuis la naissance à l’âge adulte. Le recueil en lui-même incarne l’âme de la femme. Il dénonce, en quelques sortes, les épreuves traversées par la femme dans la société. Les poèmes racontent chaque étape de la vie de femme, des souvenirs cachés ou les blessures du passé qui font mûrir l’enfant qu’elle était. Ils montrent également que la femme endosse beaucoup de responsabilités et doit faire des sacrifices. Le recueil révèle les violences subies par les femmes et les petites filles comme le harcèlement, les abus sexuels ou le viol, que la société refuse de voir en face. Mais les poèmes ne racontent pas que les maux de la société, ils dévoilent également comment la femme peut s’épanouir après avoir traversé tant d’épreuves, comment elle voit l’amour et le vit. Et surtout, le recueil montre que la vie d’une femme n’est pas un conte de fée. La poétesse Na Hassi nous raconte comment elle traite de ce sujet et la façon dont elle joue avec les mots. Des mots énoncés de façon directe mais subtile, qui conscientisent la société.


« Zana-bolana – Femme Lunaire », boky mitantara ny fainana vehivavy malagasy, voateraka mandrapaha-lehibe azy. Ity angon-tonoklao ity dia toy ny fanahin’ny vehivavy mihitsy. Mampiseho ampahibemaso ireo zava-manjo ny vehivavy eo amin’ny fiaraha-monina. Mitantara ireo dingana lalovan’ny vehivavy ihany koa ireo tonokalo, ireo fahatsiarovana ny lasa izay nandratra ka mahamatotra ilay zazavavy kely. Mampiseho ihany koa ireo herisetra mianjady amin’ny vehivavy na tovovavy na zazavavy izay odiana tsy hita, toy ny fanararotana ara-nofo sy ny fanolanana. Tsy mitantara ireo zava-dratsy iainan’ny vehivavy ihany anefa ny boky fa mitantara ihany koa ny fitiavana sy ny fahamatoran’ny vehivavy rehefa avy nandalo ireo sedra rehetra ireo izy. Indrindra moa, mampiseho ireo angon-tonokalo fa tsy toy ny angano ny fiainan’ny vehivavy. Mitantara ny fomba hiresahany an’ireo rehetra ireo i Na Hassi poeta. Ahoana ny hampiasàny ireo teny mahitsy nefa tsy mandratra.

lundi, 07 juin 2021 12:39

Sifflet du 7 juin 2021

    • Baolina kitra : lasa mpitantana ny Académie Nationale des Sports de Haut Niveau i Nicolas Dupuis
    • Euro 2020 : handefa mivantana ny lalao Euro 2020 ny televisiona nasionaly manomboka ny 11 jona ka hatramin’ny 11 jolay 2021
    • Tsipy kanety be : misokatra ny taom-pilalaovana 2021

  • Football : Nicolas Dupuis devient sélectionneur à l’Académie Nationale des Sports de haut niveau
  • Euro 2020 : la chaîne nationale diffusera les matchs en direct du 11 juin au 11 juillet 2021
  • Boules/pétanque : la saison 2021 est ouverte

Les réseaux sociaux sont aujourd’hui devenus des moteurs de communication, des outils marketing et surtout des supports de vente très prisés partout dans le monde. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les métiers autour de ces plateformes ne cessent d’évoluer. Et Madagascar n’est pas en reste.

Pour les entreprises, organismes ou associations, de même pour les fédérations, clubs sportifs et même les personnalités publiques, les réseaux sociaux sont devenus incontournables. Avoir une présence et une visibilité sur les réseaux sociaux ne se fait pourtant pas automatiquement, il faut un travail de longue haleine. C’est à ce niveau qu’interviennent les professionnels de la communication spécialisée dans ces outils. Voici donc les métiers en vogue qui tournent autour des réseaux sociaux :

  • Stratégiste réseaux sociaux

Le responsable de cette branche veille à définir et étudier les stratégies à mettre en œuvre pour une meilleure présence et visibilité de la marque (entreprise, société, organisme…) sur les réseaux sociaux. Le but est de planifier les actions, déterminer les actions stratégiques à mener ou encore le choix des plateformes pour mettre en œuvre les stratégies pour un impact plus important des stratégies.

  • Veilleurs réseaux sociaux

Cette branche de métier vise surtout à effectuer une veille concurrentielle, en sillonnant le web et les réseaux sociaux pour identifier les stratégies des concurrents, mais aussi les publications et vidéos virales pouvant apporter plus de visibilité pour la marque. Ces contenus jugés comme étant viraux, peuvent être inclus suivant les cas dans les campagnes publicitaires sur les réseaux sociaux.

  • Analyste médias sociaux

Chaque campagne menée sur les réseaux sociaux peut avoir son impact, celui-ci peut être positif ou négatif dépendant, principalement du fait qu’il réponde ou non à l’attente des cibles. Le rôle de l’analyste est d’étudier les chiffres et de mesurer l’impact de chaque campagne pour détecter les points d’amélioration en faisant la comparaison entre deux campagnes.

  • Community Manager ou Gestionnaire de Communauté

Qu’importe la qualité du contenu d’une campagne sur les réseaux sociaux, sans la communauté qui y réagit ou les cibles, cela reste inutile. Le rôle du gestionnaire de communauté est ainsi d’interagir avec les fans et followers d’une entreprise, via sa page ou son compte professionnel, de sorte à entretenir une connexion virtuelle fluide et faire en sorte que la communauté se sente écoutée. C’est également à ce responsable de déterminer, en fonction des échanges et commentaires des utilisateurs, les attentes et besoins de la communauté.

Dans tous les cas, il est important de savoir que les métiers autours des réseaux sociaux nécessitent des études en communication, mais aussi une bonne connaissance de ce secteur en constante évolution.

lundi, 07 juin 2021 10:12

Journal des régions du 7 juin 2021

  • Menabe : hanao ezaka hamerenanana amin’ny laoniny indray ny ala honko any amin’iny faritra iny ny USAID
  • Matsiatra Ambony : tetikasa marolafy, ao anatin’ny asa EAURIZON no ho tohizana miaraka amin’ny tetikasa Grand Lyon
  • Midongy Atsimo : nanao fangatahana ireto mponina ny hanampiana azy ireo amin’ny fanarenana ireo trano may taorian’ny fanafihan-dahalo
  • Analamanga : adin’akoholahy tetsy Ambolonkadrina Antananarivo, no nivadika adin’olondroa

  • Menabe : l’USAID s’implique dans la préservation des mangroves
  • Haute Matsiatra : des projets multisectoriels dans le cadre de l’EAURIZON se poursuivra avec le projet Grand Lyon
  • Midongy Atsimo : la population locale appel à l’aide après l’attaque de dahalo qui a ravagé leurs maisons
  • Analamanga : un combat de coqs se transforme en combat de boxe à Ambolokandrina Antananarivo
vendredi, 04 juin 2021 13:42

Journal des régions du 4 juin 2021

- Antananarivo: seuls 0,5 % des cibles sont inscrites pour se faire vacciner contre la COVID-19, à Ambohitrimanjaka

- Toamasina: 67 jeunes participent à la formation sur la lutte contre l’exploitation sexuelle à travers internet du 4 au 6 juin prochain

- Alaotra Mangoro: plus de 50 motos attribuées au personnel de santé dans les milieux ruraux d’Ambatondrazaka

- Mandritsara: formation des jeunes futurs employés au sein de la nouvelle usine de transformation de la canne à sucre à Antsatramalaza 

 


- Antananarivo: 0,5 isanjaton’ny olona nandrasana no tonga nisoratra anarana tamin’ny fanaovam-baksiny hisorohana ny Covid-19, tao Ambohitrimanjaka

- Toamasina: tanora miisa 67 miofana momba ny  ady amin’ny fanararaotana ara-nofo eny anivon’ny aterineto, nanomboka ny 4 hatramin’ny 6 jona izao

- Alaotra Mangoro: moto miisa 50 homena amin’ ireo mpiasan’ny fahasalamana ao ambanivohitr’ Ambatondrazaka

- Mandritsara: miatrika fiofanana ireo tanora hiasa amin’ilay ozinina vaovao mpanodina fary, ao Antsatramalaza

 

vendredi, 04 juin 2021 12:12

Journal du 4 juin 2021

    • Mila hatsaraina ny fitantanana ifotony eto Madagasikara mba hisian’ny fampandrosoana maharitra
    • Efa hita eny an-tsena ireo mpivarotra arendrina isankarazany sy jiro maro mipipika
    • Safidin’ny tsirairay ny anaraka ny fomba na tsia rehefa anao didim-poitra
    • Fifaninanan-kira hiadiana amin’ny kolikoly : nisongadina ireo tanora avy any Atsimo Andrefana

  • Les programmes d’appuis pour la jeunesse : un moyen d’écoute des voix des jeunes dans les régions
  • WWF Madagascar et ONG AVAHI : « La préservation de la biodiversité n’est pas un frein à l’économie ! »
  • Région Atsinanana : les acteurs du tourisme reprennent leurs activités
  • Reprise du service des taxis-brousse : les voyageurs réservent à l’avance

Avec l’élargissement de la campagne de vaccination, les personnes qui ont contracté la maladie sont nombreuses à s’interroger sur la nécessité pour eux de se faire vacciner.

Devant le timide engouement des personnes vulnérables, la campagne de vaccination s’est élargie au grand public depuis quelques jours, plus précisément à toutes les personnes de plus de 18 ans. Après plus d’une année de pandémie, nombreuses ont déjà contracté la maladie, 41.488 depuis le 19 mars 2020 selon les derniers chiffres. La question se pose alors : doit-on encore se faire vacciner si on a déjà été positif à la COVID-19 ?

Décharge cytokinique

Le directeur du Programme élargi de vaccination au sein du ministère de la Santé publique, le Dr Rivomalala Rakotonavalona, répond par l’affirmative. Il indique qu’il est toujours important de renforcer son système immunitaire. Le vaccin protège ainsi le patient contre une réinfection et surtout contre l’apparition des formes graves. « Les personnes qui ont été positives mais qui ont été asymptomatiques ou qui ont présenté des formes légères et modérées peuvent se faire vacciner immédiatement », lance-t-il. Pour les personnes qui ont présenté des formes graves, le Dr Rivomalala Rakotonavalona précise qu’il faut attendre trois mois après la guérison. « Il y a un risque de décharge cytokinique si le patient se fait vacciner trop tôt », poursuit-il. En quelques mots, une décharge cytokinique est une réponse inflammatoire excessive du système immunitaire qui se retourne contre le patient.

La COVID-19 a eu un impact significatif sur les enfants, notamment sur l’éducation. Le système scolaire étant déjà fragilisé avant la pandémie, l’arrêt des cours a causé des inégalités sur l’évolution de chaque enfant.

Ce mois de juin, nous célébrons le mois des enfants. Une période permettant de revoir les changements apportés par la pandémie sur l’éducation des enfants. Depuis le mois de mars 2020, les écoles sont passées de la fermeture, à la réouverture puis aux courses aux examens. En mars 2021, les écoles ont encore dû fermer leurs portes.

Echec de l’école à distance

Le téléenseignement a été suggéré mais sans grande réussite dû au fait que la majorité des foyers n’ont pas accès à internet. Selon l’enquête nationale sur la situation démographique à Madagascar en 2018, seulement un enfant sur dix a accès à internet. Le rapport publié par l’UNICEF sur les effets de la pandémie COVID-19 sur les enfants à Madagascar en avril 2021 a aussi souligné la disparité régionale. Par exemple, dans la région Androy, 2% des enfants ont accès à internet et 7% seulement ontl’électricité.

De ce fait, les enfants n’ont pas pu suivre régulièrement les cours à la maison. Les résultats scolaires en sont impactés, causant des inégalités et des risques de décrochage scolaire. Une baisse du taux de fréquentation est constatée au second cycle du secondaire, cela est passé de 20,5% en 2018 à 14,5% en 2020. Un chiffre plus flagrant chez les filles, cela est passé de 22,8% en 2018 à 14,3% en 2020.

« La situation a vraiment empiré depuis 2020. Auparavant, j’avais 28 élèves dans ma classe. Maintenant, je n’en ai que 12. Quand je donne des devoirs à la maison, la majorité des parents, souvent illettrés, n’arrivent pas à encadrer leurs enfants. En ce moment, même si on reprend, je dois encore rétablir le niveau et revenir sur ce qu’on a fait au deuxième trimestre. On est vraiment en retard sur le programme scolaire », témoigne une institutrice dans une école primaire à Toamasina, Lantoniaina Finoana.

Par ailleurs, les orphelins sont aussi les plus touchés par ce décrochage scolaire, selon les rapports de l’Institut National de Statistique à Madagascar et de l’UNICEF en 2020. « Plus de la moitié des orphelins ont plus de trois ans de retard dans la scolarisation, contre 37.4% des non-orphelins », souligne le rapport.

Frais scolaires

Les frais d’inscription scolaire constituent aussi une des causes de cette interruption scolaire. Si au début de l’année 2020, cela a été éliminé. Selon le rapport de l’UNICEF an avril 2021, l

C’est aussi le cas dans les écoles privées. « Il y a des parents au chômage, qui n’ont plus les moyens de payer l’écolage. De ce fait, ils n’envoient plus leurs enfants à l’école », raconte une institutrice d’une école privée à Antananarivo.

Effets positifs

Malgré cela, des effets positifs sont constatés chez les enfants d’âge préscolaire. Les parents ont consacré plus de temps à leurs enfants. Les discussions et les rapprochements ont stimulé leur développement. La lecture, les chants, les jeux, les activités artistiques comme le dessin ont stimulé leur créativité.

L’objectif de l’Organisation Mondiale de la Santé est de simplifier les appellations des variants déjà identifiés jusqu’ici.

Par exemple, le variant B.1.1.7, d’abord identifié au Royaume-Uni, a été baptisé Alpha. Le B.1.351, apparu en Afrique du Sud, renommé Bêta ; et le variant P.1, détecté au Brésil, Gamma.

Le variant B.1.617, ayant ravagé l’Inde, devient Delta et celui détecté en Grande Bretagne, est désormais appelé Kappa.

À part l’idée de la simplification pour mieux retenir les noms, l’OMS veut surtout éviter « les stigmatisations et les discriminations » à l’encontre des pays concernés.

 


Nomena anarana vaovao ireo endrika vaovaon’ny coronavirus

Nomen’ny sampandraharaha iraisam-pirenena momba ny fahasalamana na OMS - anarana vaovao ireo endrika vaovaon’ny coronavirus efa fantatra hatreto.

Mba hahamora ny fanononana sy ny fitadidiana ireo anarana no anton’izany. Fa eo ihany koa, ny hialana amin’ny fanavakavahana na endrikendrika mety hihatra amin’ireo firenena nipoirany.

Ilay karazany B.1.1.7, hita tany Royaume-Uni, dia antsoina hoe Alpha. Ny B.1.351, nipoitra tany Afrika atsimo, dia antsoina hoe Bêta. Ny karazany P.1, hita tany Brésil, dia lasa hoe Gamma.

Ilay karazany miparitaka any Inde, B.1.617 kosa, dia niova ho Delta, ary ilay karazany farany hita tany Grande Bretagne antsoina hoe Kappa.

 

L’Assemblée nationale a décidé d’ajourner le débat et le vote de la proposition de loi portant modification du code de nationalité. Beaucoup de questions entourent ce sujet de société qui suscite de vives réactions.

« Cet ajournement est une bonne chose, lance une source auprès de Focus Development Association, une organisation qui travaille activement sur le front de l’apatridie à Madagascar. Cela montre que les députés vont se pencher sur le texte et promet des débats pour d’éventuelles améliorations ».

Plus de débats, c’est justement ce que réclame le KMF/CNOE concernant la proposition de loi. L’observatoire demande ainsi que le texte soit largement diffusé et, en langue malgache, afin que tous les citoyens puissent comprendre ce qu’il en est. Il demande également la mise en place d’une structure officielle pour permettre à toutes les parties prenantes de participer aux discussions. Dans un communiqué, le KMF/CNOE a émis ses craintes quant à la possibilité que des individus utilisent la nationalité dans une logique de prédation notamment dans le foncier.    

Légitime

Une appréhension que juge légitime le journaliste Andriamanambe Raoto. Il estime toutefois qu’il y a beaucoup d’incompréhension autour de la question. « Là où je suis d’accord, c’est que cela nécessite plus de débat et de communication car il s’agit d’un vrai sujet de société. Mais dans le fond, nous avons un réel problème d’apatridie. Notre code de nationalité qui date de 1960 est une porte ouverte à la discrimination. Il faut qu’on suive l’évolution du monde », indique-t-il.

Concernant la question du foncier, notre interlocuteur chez Focus Development Association souligne que cela n’a rien à voir. Il attire l’attention sur les apatrides qui vivent sur le sol malgache. « C’est avant tout une question de droit. Il y a des personnes qui ont une ou plusieurs nationalités et d’autres qui n’en ont aucune. Ces dernières sont particulièrement vulnérables », précise-t-il.

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