COVID-19 : Tous ensemble face au virus

ArticlesLifestyle

Karine Manoa Linda

Karine Manoa Linda

Les températures commencent à baisser. Les pullovers et les couettes sont de sortie. Lorsque le mercure peine à grimper, l’organisme a besoin de boost qu’une alimentation appropriée peut apporter, d’autant plus que les infections virales comme la grippe guettent avec le froid. Dans un contexte de COVID-19, une alimentation avec les bons ingrédients est plus que jamais d’actualité.

Le trio gingembre-miel-citron

Les familles malgaches connaissent bien ce trio. Remède de grand-mère par excellence pour la toux, ces ingrédients, même pris séparément s’avèrent être de précieux alliés contre le froid. Le gingembre a la faculté de favoriser la circulation sanguine. En ce sens, il réchauffe l’organisme en plus de ses autres propriétés. Le miel a, pour sa part, des propriétés apaisantes, idéales pour affronter le froid. Alternative au sucre, il apporte bon nombre de sels minéraux et de vitamines. Enfin, le citron, ou les agrumes en général, apporte son lot de vitamine C pour soutenir le système immunitaire. C’est toujours intéressant d’en avoir chez soi pour éloigner les coups de froid et les petits rhumes.

L’ail

Quoi de mieux qu’un antibiotique naturel pour s’armer contre les températures basses ? Ce condiment saura trouver sa place dans les petits plats concoctés durant l’hiver.

Les oléagineux

Ce n’est pas un hasard si les marchands ambulants d’arachide se frottent les mains lorsque la température commence à baisser. Plus qu’une habitude, les oléagineux sont intéressants quand vient le froid grâce notamment aux oméga-3.

Le piment

La sensation de chaud que procure le piment grâce à son composé actif, la capsaïcine, est la bienvenue quand il fait vraiment froid.

Située à 15 km au sud de la capitale, Ambohijanaka abrite en son sein deux Rova, les fameuses collines sacrées. Il s’agit du Rova d’Ambohijanaka et de celui d’Ambohitrandriamanitra, figurant d’ailleurs parmi les 12 collines sacrées de l’Imerina, le royaume des tananariviens d’antan. Selon la légende, Ambohitrandriamanitra serait même la source de la royauté de l’Imerina. Comme tout endroit sacré, il a ses « fady », c'est-à-dire ses interdits et ses exigences, appelées « fombafomba » à respecter.  A part le fait d’être un endroit sacré, c’est aussi un lieu touristique qui attire bon nombre d’étrangers et de locaux. Selon Dada Samy, gardien et conservateur du Rova, le « lapa » est devenu un endroit de culte où viennent se recueillir les personnes à la recherche de bénédiction, celles dans le besoin ou encore à la recherche de succès et de réussite pour leurs affaires, leurs études et leurs avenirs. Ouvert à tous, pour pouvoir accéder à la colline sacrée et éviter tout affront à la sainteté des lieux, seul un guide natif d’Ambohijanaka peut accompagner les touristes assoiffés d’histoire et de culture. 


15 km miala an’Antananarivo no misy an’Ambohijanaka, toerana manan-karena tantara. Samy hita eny avokoa na ny rovan’Ambohijanaka, na ny rovan’Ambohitrandriamanitra. Araka ny lovantsofina dia lazaina fa Ambohitrandriamanitra mihitsy no loharano nipoiran’ny fanjakan’Imerina. Tahaka ny toerana manan-kasina rehetra, manana ny fadiny sy ny fombafombany ihany koa ny rovan’Ambohitrandriamanitra. Rehefa tonga eny an-toerana ohatra dia tsy maintsy midio eny amin’ny rano aloha, rehefa efa izay dia miodina im-pito ny lapa ho an’ireo izay sambany tonga eny amin’ny rova. Lasa toerana fangataham-pitahiana, sy fanaovan’ny olona sorona ny eny an-toerana ankehitriny hoy i dada Samy, izay sady mpiandry ny rova no mpikarakara ny toerana ihany koa. Misokatra ho an’ny rehetra ny fitsidihana ny rova, ary tsy misy vidim-pidirana.

Non, l’utilisation des vaccins ne devrait en rien arrêter les recherches de traitements car tous deux ont chacun leurs rôles respectifs à jouer dans la lutte contre le coronavirus.

Le vaccin nous protège de la maladie et de ses formes graves. Il est donc destiné aux personnes pas encore contaminées par le virus. Par contre, le vaccin n’est d’aucune aide pour les millions de personnes déjà atteintes du virus et qui ont besoin d’être soignées.

Voilà pourquoi les recherches de traitement doivent se poursuivre. En plus, il faudrait encore des années avant de pouvoir faire vacciner la majorité de la population mondiale.

Mais pour le moment, les efforts sont plutôt concentrés sur les vaccins car l’objectif est avant tout d’arrêter la propagation du coronavirus.


 Mbola mila mitady fanafody itsaboana ny coronavirus ve isika raha toa ka efa manana vaksiny mahomby ?

Eny, mbola mila tohizana hatrany ny fikarohana fanafody itsaboana ny coronavirus na dia efa manana vaksiny mahomby aza isika, satria samy manana ny anjara asany izy ireo.

Ny vaksiny dia natao hiaro amin’ny aretina sy ny tranga atahorana. Izany hoe ireo olona salama no mila azy.  Ny fanafody kosa dia natao hitsaboana ireo olona an-tapitrisany mararin’ny coronavirus na mbola eo andalam-pitsaboana. Izany hoe tsy vaksiny no ilain’izy ireo fa fanafody.

Amin’izao fotoana anefa, dia manenjika kokoa any amin’ny fanaovam-baksiny ny firenena maro satria ny tanjona aloha dia hanapaka ny fifindran’ny tsimokaretina.


jeudi, 03 juin 2021 10:38

Le “tevi-janahary” et l’otite

10%n’ny mponina eto amin’ny kaontinanta afrikanina no misy tevi-janahary.  Tsy fahatomombanana tamin’ny fiforonan’ny taovam-pandrenesana foiny mbola tao an-kibo no mahatonga azy.  Amin’ny ankapobeny dia tsy miteraka olana eo amin’ny fandrenesana izy. Mety hidiran’ny mikraoba kosa anefa ity lavaka kely manamorona ny sofina ity, ary mety hamoaka nana ka tokony ho diovina sy tsaboina eny amin’ny mpitsabo manam-pahaizana manokana momba ny fahasalaman’ny sofina. 

Aretina miteraka fivontosana ao amin’ny sofina anatiny sy ivelany ny « otite ».  Azo avy amina don-javatra, tsy fahazakana akora samihafa na ihany koa tsy fahampian’ny rivotra ao ambadiky ny apongan-tsofina no mahatonga azy.  Misy ny fitsaboana azo atao amin’ny alalan’ny fanafody ary mety hiroso amin’ny fandidiana ihany koa raha toa ka mihasarotra ilay aretina, hoy ny Dr Randrianarisoa Theodore, mpitsabo manam-pahaizana manokana momba ny fahasalaman’ny sofina. 


10% de la population africaine a ce petit trou au-dessus de l’oreille.  Le « tevi-janahary » ou « fistule pré-auriculaire », dans le jargon médical, est une malformation congénitale. En général, elle est bénigne. Par contre, il peut y avoir une infection. Dès lors, la fistule devra être désinfectée. Si l’infection revient fréquemment, une intervention chirurgicale est nécessaire pour refermer la fistule pré-auriculaire. 

Il y a deux sortes d’otites : l’otite externe et l’otite moyenne aiguë. Ces infections sont généralement dues à des traumatismes, des eczémas à l’intérieur de l’oreille et de l’insuffisance d’air dans la caisse du tympan. Selon le Dr Theodore Randrianarisoa, les infections peuvent être traitées grâce à des antibiotiques oraux ou locaux.

Reprise des cours en présentiel, ce jour, pour les élèves qui ne sont pas en classe d’examen, après plus de deux mois de suspension à cause de la COVID-19. Qu’en sera-t-il de la suite de l’année scolaire ?

Il est 7h50 dans la cour d’une école primaire privée de la capitale. Les retardataires rejoignent les rangs pour monter en classe. Les cours débuteront à 8 heures tapantes. Cela fait plus de deux mois que les enfants n’ont pas vu leurs camarades ni leurs maitresses. Les retrouvailles sont chaleureuses après ce congé forcé où la plupart ont dû être cloîtrés chez eux. C’est parti pour la dernière partie de l’année scolaire. « Nous allons mettre les bouchées doubles pour rattraper le temps perdu », lance la directrice de l’école, qui annonce déjà un recul de la date du départ en grandes vacances vers la fin du mois de juillet, soit un report d’un mois. Bien que cet établissement ait mis en place un système d’envoi de cours à domicile, il a décidé de prolonger l’année scolaire pour ne pas handicaper l’apprentissage. La directrice assure toutefois ne pas faire payer aux parents ce mois supplémentaire.

Suspension de l’apprentissage

Un autre directeur d’école privée de la capitale préfère, de son côté, attendre la décision du ministère de l’Education avant de statuer sur un prolongement ou non de l’année scolaire. « Jusqu’ici, nous maintenons un départ en vacances vers la mi-juillet sauf déclaration du ministère, indique-t-il. Tous les parents ont récupéré les cours à l’école durant la suspension ». Pour cet établissement, les cours n’étaient délivrés qu’après le paiement des frais de scolarité.

La situation est toute autre pour les établissements publics, du moins pour cette EPP dans un quartier défavorisé d’Antananarivo. « Nous ne savons pas encore si nous allons continuer au-delà de la date de départ en vacances prévue ou pas, fait savoir la directrice. Jusqu’ici, notre limite c’est la date de l’examen du CEPE ». Elle indique que les élèves seront évalués par rapport au programme achevé. Pour le cas de son établissement, la poursuite des cours à domicile n’a pas été possible. « Seul un ou deux parents sont venus récupérés les devoirs et les leçons à l’école », souligne-t-elle. Au-delà de la perturbation de l’apprentissage, elle craint que cette interruption ne pousse les enfants à la rue. « Nous sommes dans un quartier très pauvre. Durant la suspension, certains de mes élèves mendiaient sur la chaussée », soupire-t-elle.  

mercredi, 02 juin 2021 12:35

Journal du 2 juin 2021

- Inona avy ireo fahafahana ateraky ny fizakana ny zom-pirenena ?

- Fiverenan’ny asa fitaterana : voafetra ny fandraisana andraikitra amin’ny fiomanana amin’izany

- « Tourisme responsable » : manana ny ho aviny eto Madagasikara na dia mbola ny vahiny aza no tena manjifa azy

- Volan’ny teny malagasy : miezaka misintona ny tanora ho liana amin’ny teny malagasy amin’ny alalan’ny asa sorany ny poeta


- COVID-19 : la commercialisation des traitements devra attendra

- Vaccin COVID-19 : quels effets secondaires chez les asymptomatiques ?

- Tabagisme : les fumeurs passifs, également en danger

- Fête de l’Indépendance : l’heure de sortir les drapeaux a sonné


mercredi, 02 juin 2021 11:54

Journal des régions du 2 juin 2021

- Sofia: les bars et les karaokés peuvent rouvrir leurs portes

- Mandritsara: plus de 400 jeunes dans la commune Antsoha se portent volontaires pour la construction de routes dans 11 fokontany

- Midongy Atsimo: 11 bandits ont été arrêtés à Vohimary, avec 7 zébus et un fusil

 


- Sofia: efa afaka misokatra ny toeram-pisotroana na sy ny toerana fialàna voly toy ny “karaoke”

- Mandritsara : tanora maherin’ny 400 avy ao amin’ny kaominina Antsoha, nanolo-tena hanamboatra lalana amin’ireo fokontany miisa 11

- Midongy Atsimo: dahalo miisa 11 no tratran’ny miaramila tao Vohimary, niaraka tamin’ny omby miisa 7 sy basy anankiray

 

Les vaccins anti-COVID-19 sont administrés par voie intramusculaire, dans une zone appelée « deltoïde », située sur le haut du bras.

Chez un adulte, cette partie du corps possède des tissus et des muscles en abondance, essentiels pour optimiser l’activation des anticorps contre la maladie. Plus il y a des muscles, plus il y a des cellules T et B, prêts à attaquer le virus.  

Il existe quand même d’autres parties du corps remplissant également cette condition, comme au niveau des fessiers par exemple. Mais l’efficacité du vaccin peut être limitée par les tissus graisseux, souvent présents dans cette zone-là. 

A part cela, il y a également une dimension culturelle. Dans une campagne de vaccination comme celle-ci, le fait d’administrer l’injection dans une fesse pourrait décourager certaines personnes à le faire, pour plusieurs raisons : tabou, timidité ou autres.

 


Fa maninona no ao amin’ny faritry ny sandry no anaovana ny tsindrona vaksiny COVID-19 ?

Ao amin’ny faritry ny sandry antsoina hoe « deltoid » no atsindrona ny vaksiny miaro amin’ny coronavirus satria ao no ahitana nofo sy hozatra betsaka indrindra.

Rehefa betsaka ny hozatra, dia betsaka koa noho izany ny sela ao anatiny, afaka miady amin’ilay tsimokaretina.

Misy faritra hafa ihany ao amin’ny vatan’olombelona ahitana hozatra betsaka, tahaka ny any amin’ny fitombenana ohatra. Fa saingy matetika ahitana tavy mifangaro aminy ka mety hampihena ny fahombiazan’ny vaksiny izany.

Ankotr’izay dia misy antony ara-kolontsaina koa ny nanaovana ny vaskiny coronavirus any amin’ny sandry. Satria mantsy mety hanakana olona maro tsy hanao vaksiny ny fanaovana izany any amin’ny fitombenana, mety hoe menatra, tsy sahy, na koa matahotra izy ireo.

 


mercredi, 02 juin 2021 11:01

Sifflet du 2 juin 2021

- Football : la liste de 35 joueurs pour l’équipe nationale Barea a été annoncée ce 2 juin

- Handball : les représentants de Madagascar ont rejoint le Cameroun hier 1er juin, pour la CAN 2021

- Judo : 3 judokas malgaches participeront à la compétition à Budapest, de 6 au 13 juin prochain


- Baolina kitra : nivoaka androany ny lisitr’ ireo mpilalao handrafitra ny Barea

- Handball: nihazo an’I Cameroun omaly 1 jiona ny ekipa hiatrika ny fiadiana ny tompondakan’ny afrika 2021

- Judo: mpilalao 3 no ho solontenan’i Madagasikara amin’ny lalao any Budapest ny 6 hatramin’ny 13 jiona ho avy izao

Madagascar met un coup d’accélérateur à sa campagne de vaccination. Un vaccinodrome sera opérationnel au stade Malacam à partir de ce 2 juin.

Les prochains jours seront décisifs pour la première cargaison de vaccins parvenue à Madagascar qui arrivera à péremption dans quelques jours. Si les personnes vulnérables et exposées ne se sont visiblement pas bousculées pour avoir leur première dose, les autorités sanitaires nationales et les partenaires techniques et financiers ont décidé d’accélérer la campagne. La direction régionale de la Santé publique Analamanga a, hier, annoncé l’ouverture de plusieurs sites de vaccination dans tous les districts de la région. Le stade Malacam sera mis à contribution à cet effet. A partir de ce mercredi 2 juin jusqu’au 12 juin, les candidats à la vaccination peuvent avoir leur première dose sur la pelouse de l’antre du rugby à Antanimena.

Des vaccins à écouler

Si la vaccination n’est pas obligatoire à Madagascar, le Maire de la capitale, Naina Andriantsitohaina et sa femme ont donné l’exemple hier, lors de l’ouverture de ce vaccinodrome. Plusieurs cadres de la commune ont également franchi le pas. Reste à savoir si cela aura un impact sur le rythme des injections. Trois semaines après le lancement de la campagne seules un peu plus de 36.000 doses (Source : Our World in Data) ont été administrées, soit 14% des 250.000 doses de la première phase. La course contre la montre est lancée pour « écouler » le reste des doses et ne pas avoir à détruire les flacons reçus. D’après une source auprès de la Commune urbaine d’Antananarivo, une délégation de l’Unicef s’est entretenue avec l’équipe du maire, le 31 mai dernier, pour la mise en place de ce vaccinodrome.

A force d’être confinés chez soi durant une période plus ou moins longue, nous avons adopté le style de vie des « hikikomoris ». Ce sont des jeunes japonais qui aiment rester cloîtrés chez eux. Pendant que d’autres s’y attachent, certains n’arrivent pas à s’y habituer.

Le mot hikikomori veut dire « se cloîtrer à son domicile ». Avons-nous développé des traits d’hikikomoris ? La réponse est « oui et non ». Mais d’abord, qu’est-ce que c’est un hikikomori ? Ce sont à la base ces jeunes japonais isolés de la société au début des années 1990, à cause de la crise financière qui a éclaté dans le pays à la fin des années 1980. Ils étaient en majorité des hommes de moins de 30 ans, chômeurs donc, et habitaient toujours chez leurs parents, à cause de la crise. De ce fait, ils ne mettaient jamais les pieds dehors, par peur du regard de la société ou tout simplement par habitude. Ils n’allaient ni à l’école, ni au marché, ni au restaurant. Ils ne fréquentaient personne et n’avaient pas de projet professionnel. Regarder la télé, jouer aux jeux vidéo qui étaient en plein essor étaient leurs activités principales, soit être scotchés à leurs écrans. Plus tard les téléphones sont apparus, et l’objet a fait partie de leur quotidien.   « Pour être considéré totalement comme un hikikomori, il faut avoir passé au moins six mois chez soi sans avoir quitté sa maison. Les hikikomori inversent le rythme jour-nuit, ils dorment le jour et sont éveillés la nuit. Ils perdent la notion du temps. Les hikikomori aiment l’écran mais contrairement à nous, ils ne fréquentent pas les réseaux sociaux», explique Riaki Sarah, présidente de l’association Mangekku, un club spécialisé dans la culture japonaise à Madagascar.

Thérapies échouées

Des travailleurs sociaux ont essayé de les faire sortir de cette situation, à travers des thérapies et des programmes de réinsertion professionnelle mais sans résultat concret. « Avec le temps, le phénomène hikikomori touche non seulement les jeunes mais aussi les adultes et a fini par toucher les jeunes filles aussi. Ce style de vie est devenu un cas social au Japon. Après, c’est devenu un cas mondial et existe dans chaque société. Les psychologues ont fini par considérer ce phénomène comme un trouble psychologique lié à un sentiment de non appartenance à la société », continue Riaki Sarah.

Avec la pandémie et le confinement

Le confinement de l’année 2020 a été marquant pour tous. Nous avons été privés d’escapade. Les livraisons à domicile sont devenues nos principaux moyens de nutrition et de consommation. Le télétravail nous a scotché à nos écrans, un peu comme les hikikomoris.

Certains d’entre nous ont apprécié ce mode de vie. Tel est le cas de Haja.  « J'apprécie encore le confinement. Le fait de pouvoir optimiser mon temps libre et de prendre du temps pour moi. Normalement on passe en moyenne 3 heures par jour dans les embouteillages. J’ai eu plus de temps pour d'autres activités (bricolage, jardinage etc.) et moins de stress lié au train-train quotidien ». D’autres, comme Tojo, ne l’ont pas bien vécu. « J'ai détesté le confinement parce que mes voisins faisaient du tapage diurne tout le temps, le confinement était invivable. Je détestais rester à la maison. »

Pour les hikikomoris, c’est un choix de se retirer de la société, pour nous, cela a été imposé à cause de la pandémie.  « Ce qui nous différencie des hikikomoris en fait, c’est qu’ils ne travaillent pas à domicile. En plus, les hikikomoris sont jugés négativement par la société au Japon », souligne Riaki Sarah.  

Selon la psychologue organisationnelle, Hajo Miora Rambinintsoa, la dépression constitue le plus grand risque d'un confinement sur une longue période. « Cela varie d’un cas à un autre, les personnes introverties sont plus à l’aise, par exemple quand elles sont seules. Il y a aussi les schizoïdes qui sont désintéressés des relations humaines. Ces personnes ont de très grandes capacités de détachement. Mais le risque est plus élevé chez les personnes dépressives. C’est ce que nous avons vécu avec le confinement, on n’a pas eu d’échappatoire, le taux de violence conjugale a connu une hausse ». La psychologue conclut que limiter les relations sociales empêche l’ouverture et l’épanouissement d’une personne. 

Pour en savoir plus sur nos activités
M'inscrire à la newsletter