Données corrompues, fichiers inaccessibles, … les utilisateurs d’Internet ne sont pas à l’abri des virus en tout genre. Avec le télétravail, la vigilance est de mise pour éviter des désagréments.
« Je n’arrivais pas à accéder à mes fichiers, pourtant je devais livrer un travail », lance la propriétaire d’une boîte de production audiovisuelle victime d’un ransomware. « J’ai perdu plusieurs jours de tournage », poursuit-elle dépitée. Seule une partie de ses fichiers a été récupérée à partir d’un autre disque dur. Celui dans l’ordinateur a dû être formaté.
Les virus informatiques peuvent faire des ravages. Le cas de l’entreprise américaine Colonial Pipeline, qui exploite des conduites d’hydrocarbures entre New York et Houston, a défrayé la chronique ces dernières semaines, lorsqu’elle a confirmé avoir payé une rançon de près de 5 millions de dollars aux pirates. L’entreprise a été frappée par un ransomware. Un ransomware est un logiciel malveillant qui prend en otage les fichiers de sa victime en lui bloquant l’accès moyennant une rançon. Pour le cas de la victime citée un peu plus haut, la somme réclamée était de plus de 900 dollars en bitcoin.
Cybercriminalité
Le fondateur de STEM4Good, Sahaza Marline, rappelle justement que les utilisateurs malgaches ne sont pas à l’abri de ce genre d’attaques, bien qu’il indique que les pirates ne s’intéressent pas particulièrement à Madagascar. « Généralement, les pirates s’attaquent à des banques de données importantes et à des entreprises qui peuvent s’acquitter de la rançon, essentiellement réclamée en cryptomonnaie », souligne-t-il.
Dans les pays les plus exposés, des agences gouvernementales sont en place. La France a, par exemple, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information, qui vient de recevoir une enveloppe de 136 millions d’euros sur la période 2021-2022. « A ce que je sache, Madagascar ne dispose pas encore de ce genre d’agence spécifique », indique Sahaza Marline.
Pour éviter de se faire infecter par les ransomwares et autres virus, notre interlocuteur conseille d’éviter autant que possible les téléchargements de films, de musiques ou de logiciels sur les sites non sûrs mais également les sites pour adultes et les sites de casino. Eviter aussi de cliquer sur des liens qui peuvent apparaître sur l’écran et dont on ne connaît l’origine. Sinon, il indique que les échanges de fichiers sur flash disque constituent également une porte d’entrée aux virus. Par ailleurs, la mise à jour de l’antivirus de l’ordinateur est primordiale.
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Non, il ne faut pas arrêter les campagnes de vaccination lorsque l’immunité collective est atteinte car la population ne cesse de s’accroître. Par conséquent, le nombre de personnes à vacciner s’accroît également.
En effet, une campagne de vaccination devrait assurer la couverture vaccinale d’un territoire donné, autrement dit, le nombre de personnes correctement vaccinées doit correspondre au nombre total de personnes devant être vaccinées dans la même population. En plus, la protection offerte par le vaccin a une durée limitée.
De ce fait, la possibilité d’arrêter les campagnes de vaccination se dessine uniquement une fois la maladie éradiquée.
Toutefois, l'existence d'un vaccin, même avec une efficacité très élevée, ne constitue pas une garantie d'éliminer ou d'éradiquer une maladie infectieuse.
Tokony ajanona ve ny fanaovana vaksiny iadiana amin’ny coronavirus rehefa tratra ny hery fiarovana hikambanana ?
Tsia, tsy tokony ajanona ny fanaovana vaksiny iadiana amin’ny coronavirus rehefa tratra ny hery fiarovana hikambanana satria mitombo hatrany ny isan’ny mponina, noho izany, dia mitombo ihany koa ny isan’ny olona mila atao vaksiny.
Mba hitazomana izay hery fiarovana hikambanana izay izany, dia tsy maintsy atao mifanaraka amin’ny isan’ny mponina ao amin’ny firenena iray ny isan’ny olona mila atao vaksiny ao aminy. Manaraka izany koa, voafetra ihany ny fiarovana omen’ny vaksiny.
Tohizana hatrany noho izany ny fanaovana vaksiny amin’ny mponina, mandrapialan’ny valanaretina, izay tsy voatery hitranga na dia efa manana vaksiny mahomby aza isika.
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On connaît tous les symptômes classiques de la COVID-19. Fièvre, toux, perte du goût et de l’odorat, fatigue… mais l’ultime symptôme qui fait que ce virus est mortel, c’est la détresse respiratoire. Un symptôme qui implique une prise en charge urgente en termes d’assistance respiratoire, un vrai luxe pour une catégorie de malades à Madagascar…
Les différents niveaux de prise en charge selon l’apparition des symptômes
« Tant qu’il n’y a pas de détresse respiratoire, il n’y pas d’urgence ». Ce sont les mots d’un médecin joint par téléphone et qui a souhaité préserver son anonymat. En effet, toujours selon lui, « le traitement à domicile est conseillé en l’absence de détresse respiratoire, car non seulement cela permet au patient de vraiment s’isoler, mais aussi de désengorger les hôpitaux ». En d’autres termes, les symptômes primaires tels que la toux, la fièvre, la perte du goût et de l’odorat sont parfaitement traitables à domicile sous la vigilance et l’assistance d’un médecin et/ou d’un(e) infirmier(ère). En effet, suivre un traitement à la COVID-19 à domicile ne signifie pas « faire de l’automédication ». Le protocole de traitement reste le même que celui appliqué dans un cas d’hospitalisation outre l’assistance respiratoire permanente.
Tout est une question d’argent
Les patients qui ont les moyens de louer un concentrateur d’oxygène dont le coût varie entre 150.000 Ariary à 300.000 ariary par jour peuvent se permettre de se faire assister par un médecin à domicile. Autrement dit, suivre l’intégralité du traitement chez soi est parfaitement possible, car c’est tout simplement une question d’argent. Aina l’a fait. « Quand j’ai commencé à avoir des difficultés à respirer, nous avons contacté le médecin de famille. Mon mari s’est procuré un concentrateur d’oxygène, suite à une annonce vue sur les réseaux sociaux et je suis restée sous assistance respiratoire permanente pendant 11 jours, étant isolée dans la chambre conjugale pour éviter de contaminer les enfants », indique cette jeune mère de famille de 37 ans. « Aujourd’hui, je me suis complètement rétablie, mais nous avons dépensé dans les 4 millions d’ariary pour en arriver là », souligne-t-elle.
À Madagascar, se faire hospitaliser… malgré soi
À la vue de la gratuité des soins dans les hôpitaux, le médecin que nous avons interviewé indique qu’« environ 40% des patients qui intègrent les hôpitaux et les centres de traitement CTC-19 choisissent de se faire hospitaliser, car ils n’ont pas les moyens financiers de s’acheter les médicaments et de se faire traiter à domicile», ce malgré le fait qu’ils ne présentent aucune forme grave, mais juste les symptômes primaires. Toujours selon la même source, « les 60% restants présentent vraiment l’ultime symptôme qu’est la détresse respiratoire et une forte dyspnée, due à l’hypoxie ou au manque considérable d’apport en oxygène ». C’est notamment le cas de Vololona, une mère de famille de 54 ans hospitalisée dans l’un des CTC-19 de la capitale qui partage sa situation : « mon salaire mensuel de lessiveuse équivaut à 30.000 Ar. C’est la raison pour laquelle mes enfants ont décidé de m’emmener directement à l’hôpital dès l’apparition des premiers symptômes, car le prix du magnésium, un des fortifiants indispensables dans le protocole de traitement coûte 35.000 ariary la boîte soit 5000 ariary de plus que mon salaire, vous imaginez ? Il s’agit là d’un seul médicament ». Si les patients comme Vololona présentent soudainement une détresse respiratoire, le fait qu’elle suive le traitement à l’hôpital permet d’éviter le pire et de combler ses besoins en apport en oxygène au bon moment.