Le déploiement des aides aux sinistrés prend du temps. Certains sites d’hébergement dans la Capitale ont été opérationnels juste après le recensement des premiers sinistrés, d’autres manquent encore de tout, quatre jours après les pluies diluviennes. C’est le cas de celui d’Antohomadinika Sud.
Quatre tentes pour plus de 800 personnes et des sinistrés qui continuent d’affluer. Voilà le casse-tête auquel sont confrontés les responsables du fokontany d’Antohomadinika Sud. « Ces tentes sont arrivées depuis hier matin (jeudi), mais il en faut encore plus car une tente ne peut accueillir que 30 personnes au maximum, indique un responsable du site d’hébergement. Nous priorisons ainsi les plus vulnérables comme les femmes, les enfants et les personnes âgées. Le reste des personnes sont obligées de dormir à la belle étoile ». Le site d’hébergement est situé sur un terrain vague au milieu duquel trône un bac à ordure. Pour le moment, il n’y a ni eau ni sanitaire sur le site. « Nous avons envoyé une demande auprès de la commune pour des toilettes mobiles et une citerne d’eau mais elles ne sont pas encore arrivées pour le moment », ajoute notre interlocuteur. Outre les installations, les responsables de ce site d’hébergement qui est censé prendre en charge trois Fokontany indique qu’aucune aide alimentaire ne leur est parvenue pour le moment.
Repas chauds
Désarroi et fatalisme se lisent sur le visage des adultes. Une attitude qui contraste avec l’insouciance des enfants qui improvisent des jeux sur le terrain. « Nous n’avons pas encore reçu de l’aide. Le Fokontany ne nous a donné qu’une bougie pour chaque tente », lance une femme dans la quarantaine. Elle affirme avoir tout laissé chez elle et craint pour ses biens. « Nos hommes font le va et vient chez nous pour surveiller. Il y a des voleurs qui profitent de la situation », ajoute-t-elle. Apparemment, le site ne figure pas encore dans la liste du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC). Les responsables précisent qu’ils gèrent actuellement 197 toits soit au total quelque 820 personnes pour la plupart des enfants.
L’aide alimentaire est déjà active dans d’autres sites. « Ce sont des plats chauds que nous offrons », indique une source auprès du ministère de la Population qui souligne que l’aide attire beaucoup plus de gens. « A cause de la pauvreté, des gens en dehors des sites viennent tous les soirs pour un plat. Nous devons souvent faire à manger à plus pour nourrir le plus de personnes ».
Alors que la pluie a baissé en intensité ce vendredi, le nombre de sinistrés continue d’augmenter. Les derniers chiffres officiels du BNGRC au soir du 20 janvier font état de 23 428 personnes contre 17 498 la veille. Les techniciens de l’APIPA ont indiqué que l’eau peut continuer de monter même si la pluie ne tombe plus.Â
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Tolotra Andrianalizah
Molière a fêté son 400e anniversaire le 15 janvier. De nos jours, il est l’un des auteurs de comédie française les plus célèbres. Son œuvre passe à travers le temps et les espaces, sous plusieurs formes à travers d’autres comédiens, d’autres pays.
Molière, l’auteur moqueur
« Une satire sociale par excellence », tels sont les termes employés par Gad Bensalem, un jeune comédien et auteur de théâtre, pour désigner les œuvres de Molière. Effectivement, ce grand auteur du classicisme français du 17e siècle a converti les vices de la société en une absurdité qui fait rire au lieu d’indigner.
« Les précieuses ridicules », illustre parfaitement cette idée : caricaturer les comportements trop exagérés des précieux, les hautains comme on dit. « Les vices sociaux sont intemporels, d’autres ne le sont pas », explique Gad. Certains existent encore de nos jours, certains ont disparu avec le temps. Parler de Molière va au-delà d’une banale pièce de théâtre, d’un simple divertissement.
Louis de Funès, l’acteur farceur
« L’avare », un chef d’œuvre de Molière adapté à l’écran par le réalisateur français Jean Girault avec Louis de Funès, dans les années 80. Qui d’autre que l’illustre comédien Louis de Funès pour incarner le vieux Harpagon, le personnage principal de la pièce, le plus avare des avares. Molière a donné un caractère odieux au vieil Harpagon. Il a tout pour susciter la répugnance : il est radin, il déteste ses propres enfants, il est égoïste.
Mais l’art de Molière a fait qu’il soit ridiculement attachant. Avec Louis de Funès et « le côté Vaudeville dans son jeu d’acteur, son humour qui met l’accent sur le mimique, le petit grincheux » selon les qualifications de Andry Patrick Rakotondrazaka, journaliste culturel, le protagoniste ressort avec ses plus beaux traits. Les deux, l’acteur et le personnage, se marient à la perfection.
Rajao, un malgache dans la place
Rajao, de son nom Tsarafara, le personnage qu’on ne saurait ignorer du film malgache « Malok’Ila », possède également ce type d’« humour » dans son jeu d’acteur. « Sa façon de prononcer ses lignes, ce jeu d’acteur qui fait rire à travers ses actions ou ses expressions faciales font l’identité du personnage de Rajao » explique Farash, une jeune slameuse. En effet, le personnage de Rajao possède l’art de feindre ses entourages, de faire semblant. Il est impulsif, il est vantard, élève souvent la voix, l’exagération dans les comportements : tous des caractéristiques des personnages de Molière. Mais également, un jeu d’acteur qui fait penser à Louis de Funès. Tous les trois miment et s’inspirent de la société.
« Même quand Tsarafara joue d’autres rôles, on retrouve encore un peu de ‘Rajao’ dans ces autres personnages », ajoute Farash. Avec ce personnage de Rajao, la comédie malgache, fait un clin d’œil inconscient à l’un des plus grands auteurs de comédie française. Rajao est même l’un des pionniers de la comédie au cinéma malgache, si d’autres avaient déjà fait des standups avant d’être acteurs de cinéma.
Aujourd’hui encore, les jeunes malgaches rient aux éclats devant ce personnage qui nous rappelle l’un des plus anciens et modèle dans l’art de faire rire à travers les imperfections de la société.
Andrea Razafi
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L’économie Bleue concerne toutes les activités économiques autour de la mer telle que la pêche, l’écotourisme, le transport maritime, les énergies renouvelables etc. Madagascar possède une zone de couverture marine de 1 100 000km2, mais seulement 5% sont exploitées et rapportent un rendement pour la caisse de l’État. Si on arrive à augmenter ce chiffre à 10%, on pourrait rapporter une valeur de 1 200milliard d’Ariary de plus dans la caisse de l’Etat explique José Victor Randrianarimanana, directeur d’appui à la gestion et planification spatiale au sein du ministère de la pêche et économie bleue.
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Ny atao hoe toekarena manga dia ny fihariana rehetra manodidina ny ranomasina, toy ny jono, ny fitanterana an-dranomasina, ny fizahantany, ny fitrandrahana angovo azo avaozina sns. Manana velaran-dranomasina 1 100 000km2 i Madagasikara saingy ny 5 isanjaton’izany no mbola voatrandraka hatramin’izao. Manodidina ny 500 tapitrisa dolara ny very vokatry ny jono tsy ara-dalà na. Raha voatrandraka hatramin’ny 10 isanjato ny ranon’i Madagasikara dia afaka hampiditra 1 200 miliara ariary fanampiny ao anatin’ny kitapombolam-panjakana io. Olana mbola atrehina ny tsy fahampiana fitaovana avo lenta ho an’ny mpanjono madinika eo anatrehan’ny fahasimban’ny tontolo iainana ka mahavitsy ny vokatra azo jonoina ety amoron’ny sisin-tany.
Le numérique offre une multitude d’opportunités d’emploi aux jeunes. L’objet du débat se focalise sur la question suivante : « Devons-nous pousser nos jeunes à se former dans ces métiers et quelle serait l’apport dans l’économie malgache ? ». Selon Geraldo Steevi Dokalahy, ce secteur représente encore très peu de poids dans le PIB de Madagascar. Nous devons trouver une façon d’adapter le numérique aux domaines clés et génératrices d’emploi comme le secteur agricole, soutient-il.  Pascal Razafimandimby défend le contraire. C’est un secteur qui offre aux jeunes d’innombrables opportunités de travail et de création de richesse. Concernant son apport dans l’économie malgache, même si les métiers du web et digitale rapportent peu dans le budget de l’Etat, elle aide au moins les jeunes à s’épanouir financièrement et intellectuellement.
Mitodika betsaka any amin’ny fampiasana ny teknolojia nomerika ireo asa rehetra miforona ankehitriny ary tsy vitsy ireo tanora mirotsaka manao izany. Raha ny fanazavan’ny mpahay toe-karena, Geraldo Steevi Dokalahy, mbola ambany ny famoronan’asa entin’io seha-pihariana io eto amintsika raha mitaha amin’ny famoronan’asa hita amin’ny sehatry ny fambolena ohatra. Ahitana fanararaotra maro ho an’ny tanora kosa anefa ny fampiasana ny teknolojia sy ny aterineto hoy i Pascal Razafimandimby,  misehatra anatin’io tontolo io.
Peno Manitra, Rija Rakotobe et Rija Navalona ont été rassemblés par la recherche autour d’un insecte, le black soldier fly ou la mouche soldat noire, une espèce d'insectes diptères de la famille des Stratiomyidae. Très riche en protéine, cet insecte pourrait substituer aux provendes et à l’alimentation animale dont la production est jugée polluante. Ils nous partagent le processus d’élevage pour un usage domestique, les apports nutritifs ainsi que les impacts de l’exploitation de cette mouche sur l’environnement.
Le concept de restaurant écoresponsable
Quelques astuces pour repenser la restauration afin de minimiser ses empreintes carbone :
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Black soldier fly: karazan-dalitra ahazoana proteina ho an’ny sakafom-biby
Natambatry ny fikarohana sy fitrandrahana lalitra mainty antsoina hoe black soldier fly i Peno Manitra, sy i Rakotobe Rija ary i Navalona Rija. Anisan’ny bibikely ahazoana tombony betsaka amin’ny asa fiompiana sy ny fanodinana fako ity lalitra ity.
Inona no atao hoe toeram-pisakafoana mikajy ny tontolo iainana na restaurant éco responsable?
Ny tanjona anatin’ny toeram-pisakafoana mikajy ny tontolo iainana na restaurant éco responsable dia ny hampihena faran’izay kely azo atao ny vokadratsy ateraky ny asany eo amin’ny tontolo iainana. Ireto misy teboka vitsivitsy manamarika azy :
Mampiasa akora fanadiovana sy fanasana tsy misy singa simika. Efa betsaka ireo savony na vovotsavony vita amin’ny akora natoraly ankehitriny, ao ihany koa ireo lamba ampiasaina mba tsy handaniana éponge be loatra. Misy akony tsara amin’ny tontolo iainana.
Joro fabrique des objets décoratifs en corne de bœuf tels que des fleurs, des poissons, des oiseaux et bien d'autres. Il s’approvisionne du côté de 67Ha. Par la suite, il va de quartier en quartier, à pieds, pour vendre ses œuvres, dont le prix peut atteindre 32 000 ariary l’unité. Bernardin, quant à lui, est dans la vitrerie. Et le père de Tantely fabrique des sandales à partir de pneus de voiture. Skez, en revanche, hérite de la ferronnerie que son grand-père avait commencée.
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Manao asa tanana vita amin’ny tandrok’omby i Joro. Karazan-javatra maro no vitany amin’izany tandrok’omby izany toy ny sarina voninkazo, sarina trondro, sarina vorona sy maro hafa ihany koa. Eny 67Ha, Antananarivo, no hangalany ny akora fototra hanamboarana ireo kisarisary ireo. Tonga mitety faritra maro izy mivarotra ny asa tanany ary mitentina mahatratra ny 32.000 ariary ny vidin’ny iray. I Bernardin dia manao asa tanana vita amin’ny fitaratra ary i dadan’i Tantely kosa dia mpanamboatra kapa amin’ny kodiarana fiara tsy ampiasaina intsony. I Skez indray nandova ny asa fanaovana vy, efa natomboky ny dadabeany.
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