COVID-19 : Tous ensemble face au virus

Débat des jeunes

Andrea Razafi

Andrea Razafi

Dans un pays démocratique tel que Madagascar, le droit de vote est un droit inhérent à la qualité de citoyen. Dans l’exercice de ce droit, il appartient à chaque individu de s’inscrire à la liste électorale. Le droit malgache prévoit une révision annuelle de cette liste, au mois de décembre jusqu’au mois d’avril. La révision annuelle de la liste électorale est obligatoire, néanmoins, l’inscription à cette liste n’est pas systématique selon le coordonnateur régional du KMF/CNOE dans la région Atsinanana, Betsara Jean Kinnear.

Manana zo hifidy, na zo handatsa-bato ny olom-pirenena iray. Anisan’ny fepetra tokony fenoina mba ahafahany misitraka izany zo izany, ny fanoratana anarana anaty lisi-pifidianana. Misy ihany koa ny fanavaozana an’io lisitra io indray mandeha isan-taona, manomboka ny voalohan’ny volana desambra 2021 hatramin’ny volana aprily 2022. Isan-taona satria misy fifidianana sasany tsy voafaritra mialoha ny fotoana hanaovana azy, toy ny fitsapa-kevi-bahoaka ohatra.

Hanazava ireo dingana tokony ho arahina amin’izany ny mpandrindra ny KMF/CNOE any amin’ny faritra Atsinanana Betsara Jean Kinnear.

mercredi, 19 janvier 2022 06:51

Le kitamby et le lite feet

Le kitamby est une mode vestimentaire traditionnelle pour les hommes de la tribu Sakalava Antakarana. Les lambahoany sont enroulées autour des hanches. Selon l’orateur Romule Thomas, le kitamby est mis de façon à ce que le revers du lambahoany soit à l’extérieur et l’envers à l’intérieur. Il existe trois façons de le mettre : pour les personnes âgées, pour ceux qui gardent le zébu et pour le banogno. Les gens de la campagne mettent encore de kitamby mais ceux de la capitale ont oublié cette mode traditionnelle, surtout les jeunes.

Le lite feet est une danse issue du hip hop comme l'explique la danseuse Shaminah Myriah Sakina ou Shasha. Ce qui le distingue du hip hop, c'est son rythme un peu plus rapide.

Fomba fiakanjon’ny lehilahy amin’ny lambahoany avy ao amin’ny foko sakalava antakarana ny kitamby. Afatotra manodidina ny valahana izany lambahoany izany. Azo atao toy izany daholo ireo karazana lambahoany misy. Araka ny fanazavan’ny mpikabary Romule Thomas, misy lamina arahina ny fametahana azy. Jerena tsara ny lafy ratsiny sy ny lafitsarany amin’ilay lambahoany, izany hoe tsy maintsy ny lafy tsarany no ety ivelany. Karazany telo no fomba ametahana azy io, misy ho an’ny zokiolona, misy ho an’ny mpiandry omby ary misy ho an’ny banogno.

Miainga avy amin’ny dihy hip hop ny lite feet araka ny fanazavan’i Shaminah Myriah Sakina na Shasha, mpandihy. Ny mampiavaka azy amin’ny hip hop dia ny gadona handihizana aminy, mandeha haingana kokoa izany gadona izany.

Antananarivo a senti passé sa première grosse pluie de l’année. On parle de record de précipitations chez l’APIPA.

Les pieds dans l’eau. Non ce n’est pas la publicité d’un hôtel à Nosy Be mais bien le vécu de nombreuses familles dans les zones basses d’Antananarivo, des traditionnels Antohomadinika, Andravoahangy, Besarety au ghetto de riches du Tana Waterfront. « Nous n’avons pratiquement pas dormi », lance un habitant d’Ilanivato. L’eau est arrivé jusqu’à chez nous ». Les Tananariviens ont eu droit à un récital de la pluie toute la nuit. 114 mm en 24 heures en moyenne selon l’APIPA (Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d'Antananarivo) dont des plus hauts de 126 mm du côté de Manjakaray et d’Anosizato. Du jamais vu ! dit-on. Le bilan humain est tragique. Dix morts dont neuf causés par l’effondrement de murs ou d’habitation et une noyade, deux blessés et 525 déplacés, selon le BNGRC.

D’après les autorités, la situation n’en est qu’à son commencement. De fortes précipitations sont attendues jusqu’à jeudi avec un pic prévu le mercredi. Elles sont dues à la présence d’une zone de convergence intertropicale qui couvre le nord-est, le centre et le sud-est de l’île. 

Vigilance jaune

Ce qui n’était donc que des préludes ont suffi pour mettre à rude épreuve le système d’évacuation d’eau de la capitale. Jusqu’à midi, de nombreux quartiers d’Antananarivo gardaient encore les stigmates de la nuit. Vers 10h par exemple, les quincailleries d’Andravoahangy drainaient encore de l’eau de leur magasin. Les autorités ont noté le débordement des canaux d’évacuation d’Andriantany et le C3 ainsi que le débordement du marais Masay. A cela s’ajoute la rupture des digues de protection d’Ankorondrano Andranomahery et d’Anosibe Zaivola. L’APIPA a par ailleurs lancé une alerte vigilance jaune aux communes sur les rives de la Sisaony qui a atteint ces dernières heures 2m30. 17 communes sont concernées dont Soavina Ampitatafika, Fenoarivo et Itaosy entre autres. « Le niveau critique de 2m50 devrait être atteint dans les prochains jours », le responsable du système d’annonce des crues au sein de l’APIPA, Mickael Randriambeloson.

Une réunion de crise s’est tenue ce matin au Bureau national de la gestion des risques et des catastrophes.

Tolotra Andrianalizah

mardi, 18 janvier 2022 12:05

Journal du 18 janvier 2022

  • Teratany vahiny nanao heloka teto Madagasikara : ny tribonaly malagasy no fahefana voalohany mitsara izany.
  • Dibo-drano ireo faritra iva teto Antananarivo tao aorian'ny oram-be omaly.
  • Ny 95 isan-jaton'ny faridranomasin'i Madagasikara no mbola azo trandrahina.
  • Fiakaran'ny vidin'ny connexion : ny fandaniana no ahena fa tsy afaka mampiakatra ny tetibola efa voatokana intsony ny mpanjifa.

mardi, 18 janvier 2022 11:51

Journal des régions du 18 janvier 2022

  • Météo : cyclone en formation ce week-end dans le bassin de l'Océan Indien.
  • Andekaleka : rabais de l’eau dans le central, essai  en cours.
  • Sud : les pêcheurs de Taolagnaro adopte la pisciculture en étang, ceux de Kotoala Ambazoa dotés de matériel. 
  • Routes nationales : routes de Vaingandrano impraticables et une partie du pont de Mangoro s’écroule.

  • Toetry ny andro : mety hizy rivodoza hiforona  amin’ity faran’ny herinandro ity  ao amin’ny ranomasimbe Indiana.
  • Andekaleka : voatroka ny rano, miroso amin’ny andrana ny ao amin’ny toby famokarana.
  • Atsimo : miditra amin’ny fiompiana trondro anaty dobo ny ao Taolagnaro, novatsiana fitaovana ireo mpanjono ao Kotoala Ambazoa.
  • Lalampirenena : ratsy ny lalana any Vaingandrano ary tapaka ny tetezana ao Mangoro Ifanja.
lundi, 17 janvier 2022 12:46

Le journal du 17 janvier 2022

  • Covid 19 : Afaka manampy fatram-baksiny ireo izay efa nahavita fatra feno.
  • Fiverena’ny mpianatra an-tsekoly : Samy manana ny lamina avy ireo sekoly tsirairay.
  • Tolotra connexion niaka-bidy : Nanokatra fanadihadiana ny filankevitra momba ny fifaninanana.
  • Misokatra ho an’ny olom-pirenena ny fanoratana anarana anaty lisi-pifidianana hatramin’ny 15 Febroary 2022.

Onjatiana Rajaobelina Ravoninjatovo, 28 ans, est la directrice de la communication de l’ONG environnementale Graine de vie qui œuvre dans la reforestation. Vivant dans le nord de l’île depuis moins d’un an, elle se dit totalement épanouie d’habiter dans une région où l’environnement est plus ou moins préservé. Pas question de retourner à Antananarivo pour le moment pour cette militante à la main verte au figuré comme au propre car elle s’est découvert entre temps une nouvelle passion, la peinture dont elle est l’une des nouvelles figures sous la signature O.R.

Studio Sifaka : Qu’est-ce l’ONG Graine de vie fait exactement ?

Onjatiana Rajaobelina Ravoninjatovo : En quelques mots, nous faisons du reboisement communautaire et de la sensibilisation des communautés locales à la reforestation. A cet effet, nous distribuons des jeunes plants. Nous sommes présents dans seize régions à Madagascar. Nous avons quelque 3 millions de jeunes plants dans nos pépinières.

Votre sentiment quand vous avez appris que vous allez vivre à Antsiranana ?

Je n’ai même pas réfléchi 5 minutes pour dire oui. Je travaille pour Graine de vie depuis plus de trois ans. Je voyageais déjà beaucoup dans nos sites. Puis on m’a proposé de vivre à Antsiranana en juin 2021. Je n’ai pas hésité. Etre dans la nature, loin de la ville, me rend plus productive. C’est très bénéfique pour moi. Je me sens épanouie.

Concrètement, qu’est-ce que cela vous apporte de vivre dans la nature ?

Ça permet de voir le monde en plus grand, d’élargir les horizons au lieu des quatre murs à Tanà. 

Avez-vous toujours été dans l’environnement ?

Je suis tombée dedans en 2017 quand j’ai créé l’association Greener Madagascar. C’est une association réunissant des jeunes qui font des actions autofinancées par ces jeunes.

Vous êtes peintre depuis peu de temps. Comment cela vous est-il arrivé ?

C’est récent. C’est né durant le confinement en 2020. Je me suis perfectionnée au fur et mesure puis j’ai donné ma première exposition en mars 2021 à la Teinturerie à l’occasion de la Journée de la femme. C’était une exposition collective. Maintenant, je consacre je dirais 40% de mon temps à la peinture.

L’environnement influence-t-il votre travail d’artiste ?

Non. L’environnement ne se retrouve pas dans mes tableaux, mais être dans un bon environnement m’inspire avec la mer, la forêt, la montagne … Vivre dans le nord m’aide beaucoup dans ce sens. Je compte faire des expositions tous les 8 mars et le mois de mars en général. Je veux montrer ma perception de la femme en dehors des idées reçues.

Quand vous revenez à Antananarivo, comment vivez-vous le retour à la pollution ?

Je dois dire que ça casse le moral, mais j’essaie de voir au-delà. Tanà me relie à mes proches. Puis je me dis que je ne serai que de passage (rires). Toutefois je profite toujours de mon passage pour agir. J’ai toujours mon association à côté.  

En tant qu’acteur sur le front de l’environnement, qu’est-ce que cela vous fait de voir les feux de brousse sur les routes nationales ?

Ça me perce le cœur. Il y a ce sentiment d’impuissance. Tout le monde semble être impuissant face à ça. Pourtant il y a des actions qui se font mais elles ne sont pas encore palpables.

Propos recueillis par Tolotra Andrianalizah

lundi, 17 janvier 2022 09:47

Journal des régions du 17 janvier 2022

  • Atsinanana : ouverture officielle de la campagne de reboisement 2022, ce 19 janvier à Mahanoro.
  • Routes nationales : la construction des routes nationales se poursuit après des glissements de terrain dus aux pluies.
  • Menabe : 7 prisonniers arrêtés après avoir tenté de s'évader de la prison de Morondava le samedi 15 janvier.

  • Atsinanana : hosokafana amin’ny fomba ofisialy ny 19 Janoary izao any Mahanoro ny taompambolen-kazo 2022.
  • Lalam-pirenena : mitohy ny fanamboarana ireo lalam-pirenena taorian’ny  fihotsahana noho ny orana.
  • Menabe : gadra miisa 7 no voasambotra rehefa avy nikonokonona handositra tao amin’ny fonjan’i Morondava ny Sabotsy 15 Janoary teo.

Les chercheurs dans le monde entier s’intéressent actuellement au  variant «  Omicron », une souche du coronavirus détectée dans l’Afrique Austral. Des chercheurs de l’Afrique Sud ont avancé, le 27 décembre 2021, l’éventualité que l’Omicron puisse devenir un vaccin naturel. Le variant Omicron a la faculté de neutraliser le variant Delta selon leurs observations. Un virologue de Bordeaux soutient également cette thèse. Ce variant circule plus rapidement au sein d’une population vaccinée, c'est-à-dire déjà protégée, il permet ainsi à leurs corps de produire plus d’anticorps. Les chercheurs dans le monde entier suivent de près cette découverte dans le but de pouvoir utiliser Omicron comme vaccin naturel. Le Docteur Martino Elie Fiononantsoa conseille quant à lui sur les précautions à prendre actuellement contre le coronavirus.

Mifantoka amin’ilay « variant Omicron », endrika coronavirus hita tao amin’ny tapany atsimon’i Afrika ireo mpikaroka manerantany. Nilaza ny voka-pikarohan’ireo mpikaroka tao Afrika atsimo fa mety ho lasa vaksiny voajanahary ny Omicron. Anton’izany ny toetrany izay maharesy ny variant Delta araka ny fanandramana izay nataon’izy ireo. Milaza ihany koa ny mpandinika momba ny valanaretina ao Bordeaux fa malaky mifindra ary mivezivezy amin’ireo olona efa vita vaksiny, izany hoe efa voaaro, ny Omicron ka mampitombo ny hery fiarovan’ireto farany. Manara-maso akaiky ity vokapikarohana ity ireo mpikaroka mba hitadiavana ny politika hahafahana mampiasa azy ho vaksiny voajanahary. Manome torohevitra kosa ny dokotera Fiononantsoa Martino Elie amin’ny fitandremana amin’izao fiparitahan’ny tsimokaretina izao.

vendredi, 14 janvier 2022 13:23

COVID-19 : comment choisir son vaccin ?

Quatre vaccins contre le COVID-19  sont utilisés à Madagascar actuellement, à savoir AstraZeneca, Pfizer, Sinopharm et Janssen, ce dernier étant le plus prisé. Ils sont disponibles auprès de tous les centres de Santé de base niveau II de la capitale et dans les régions. Ces types de vaccins conviennent à tout le monde en général, à l’exception de Sinopharm qui nécessite des mesures particulières. Les personnes infectées par le Covid19 peuvent recevoir leur vaccin, trois mois après le traitement à condition qu’elles ne présentent plus de symptômes. Il peut y avoir une certaine forme de fièvre après l’injection, mais elle ne devrait pas durer plus de trois jours rassure Dr Noroantsa Lalie, Medecin coordonatrice vaccinodrome HJRA.

Efa voatsinjara eny anivon’ireo CSBII rehetra eto an-drenivohitra sy any amin’ny faritra ireo vaksiny karazany efatra miady amin’ny COVID-19  : AstraZeneca, ny Pfizer, ny Sinopharm ary ny Janssen. Mety amin’ny olona rehetra amin’ny ankapobeny ireo karazana vaksiny ireo, ankoatran’ny Sinopharm izay mitaky fepetra manokana. Nomarihan’ny mpitsabo fa afaka manao vaksiny soamatsara ireo olona efa voa COVID-19 telo volana ao aorian’ny fitsaboana ka tsy ahitana soritr’aretina intsony. Mbola afaka iverimberenan’ny tsimokaretina mantsy izy ireny. Ao aorian’ny fanaovana vaksiny indray, dia nanamafy ny mpitsabo fa tokony hatsahatra mandritra ny 78 ora ny fampiasam-batana be loatra. Azo tohizana kosa anefa ireo asa tsy mitaky herim-batana. Tsy tokony hanaitra ireo endrika fanaviana ao aorian’ny tsindrona saingy tsy tokony hihoatra ny telo andro eo izany, hoy Dr Noroantsa Lalie, tompon’andraikitry ny teorana fanaovam-baksiny eny amin’ny HJRA.

 

vendredi, 14 janvier 2022 13:12

Quand parle-t-on d’inflation ?

L’inflation a connu une hausse de 6% en un an, de décembre 2020 jusqu’en décembre 2021. Les directions régionales de l’INSTAT (Institut National de la Statistique de Madagascar) implantées dans les 23 régions dans tout Madagascar effectuent régulièrement des relevés des prix auprès des points de vente sur place, pour ensuite les envoyer à l’INSTAT d’Antananarivo. Le taux de l’inflation pourra alors être déterminé. Le directeur général de L’INSTAT Zefania Isaora Romalahy apporte plus d’explication.

Niakatra 6 isan-jato ny tahan’ny fiakaran’ny vidim-piainana eto amintsika tao anatin’ny herintaona nanomboka ny volana Desambra 2020 hatramin’ny Desambra 2021. Ireo fitaleavam-paritry ny INSTAT isaky ny faritra 23 no mijery sy manara-maso ny vidin’entana eny antsena, ary mandefa izany eny @INSTAT foibe Antananarivo. Io no hahafahana mamaritra ny tahan’ny vidim-piainana. Manazava misimisy kokoa ny mahakasika izany ny tale jeneralin’ny INSTAT, Zefania Isaora Romalahy.

 

 

 

Pour en savoir plus sur nos activités
M'inscrire à la newsletter