COVID-19 : Tous ensemble face au virus

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Rovasoa Andriamparany

Rovasoa Andriamparany

Le bambou est une plante qui peut énormément contribuer à la fois à la protection de l’environnement et au développement économique d’un pays. C’est la raison pour laquelle le Ministère de l’environnement et du développement durable encourage l’utilisation de cette plante pour les prochaines campagnes de reboisement à Madagascar.

En effet, le premier avantage des forêts de bambou est qu’elles détiennent le record en matière d’absorption de CO2. Un hectare de forêt de bambou peut absorber jusqu’à 62 tonnes de CO2 par an contre seulement 15 tonnes pour les autres types de plante. De plus, les forêts de bambou représentent un abri confortable pour plusieurs animaux. Avec leurs feuilles comestibles, la plupart des lémuriens qui commencent à manquer d’espace de vie, par exemple, trouvent leur bonheur auprès de cette plante. Le bambou limite également l’évaporation de l’eau et permet de garder le sol humide et fertile.

Critères à respecter

Même s’il n’y pas vraiment d’effets négatifs quant à la plantation de bambous, il y a des critères à respecter pour des résultats efficaces. Par exemple, il faut choisir le type de bambou qui correspond le mieux au type de sol où l’on veut le planter. Un responsable technique du bambou à Madagascar nous explique qu’ils vont bientôt publier une fiche technique de plantation de bambou pour tous les types de sol existant dans le pays. Par ailleurs, le bambou est également une option pour polluer moins, notamment, en remplaçant les couverts en plastique par des couverts en bambou, en utilisant du charbon de bambou qui produit moins de fumée, etc.

 

Un historien n’est pas une personne qui mémorise les grandes dates ayant marqué une époque. Un historien est une personne qui analyse et fait des recherches du passé pour comprendre le présent. Cela demande une mentalité particulière. Les explications avec Alex Randriamahefa, un jeune historien.

Tsy izay nianatra tantara ka mahatadidy vanim-potoana no atao hoe mpahay tantara. Ny mpahay tantara dia mikaroka ny zava-misy tany aloha  entiny hanazavana ny ankehitriny. Noho izany misy toe-tsaina manokana takiana raha te hikandra amin’io sehatra io.  Izay no hazavain’i Randriamahefa Alex, tanora mpahay tantara.

Madagascar possède pas moins de 40 espèces de bambou. Sur le plan écologique, le bambou sert d'habitat naturel et de nourriture pour les lémuriens. Il peut également se substituer aux bois de forêt selon un responsable de projet Bambou PROSPERER Analamanga, Jean Yves Razafindrakoto. Sur le plan économique, On peut très bien faire du charbon et du bois de chauffe avec le bambou, ses feuilles servent à nourrir les bœufs et les volailles, les brindilles pour les balais. Les meubles, le plancher et  d'autres produits en bambou sont très prisés en ce moment.  Ceci dit, planter des bambous est rentable pour tous.

Mbola tsy fantatry ny maro nefa isany bozaka ahazoana tombony indrindra ny Volobe na eo amin'ny lafiny toe-karena na eo amin'ny tontolo iainana ihany koa. Seha-pihariana vitsy mpahafantara izy, nefa sady mora maniry no mahasolo tsara ny hazo mahazatra izay ampiasana. Afaka anaovana trano, fanaka, fitaovan-dakozia maro. Ankoatra ireo, miaro ny nofon-tany tsy ho kaofin'ny riaka izy, ary mora mivadika ho zezika ny raviny ka mahalonaka vetivety ny tany raha ny nambaran'ny tompon'andraikitry ny volobe eto Madagasikara, Jean Yves Razafindrakoto.

mercredi, 03 juin 2020 13:12

L'hiver à nos portes !

Il va faire plus froid sur les hauts plateaux et sur la côte Est à partir de cette semaine, c’est ce qui a été annoncé hier, à la météo. C’est le vent Alizé qui souffle du Sud-est de l’île qui est à l’origine de ce changement. Nous devons aider notre corps à y faire face pour éviter toute maladie.

Nous ne sommes qu’au début de l’hiver, mais les températures sont déjà assez basses. En général, les températures maximales dans les hauts plateaux tournent autour de 23° C à cette époque de l’année. Pourtant, en ce moment, elles atteignent à peine les 20° C. Les températures minimales, elles, descendent jusqu’à 10° C. Cela signifie qu’il va probablement faire encore plus froid pendant les mois de juillet et août prochain. C’est la période où les températures sont les plus basses à Madagascar.

L’hiver est également une période où notre corps est plus vulnérable aux maladies explique un médecin généraliste, Dr Fortunat. C’est aussi une période de rude épreuve pour les personnes atteintes de maladies chroniques comme le rhumatisme. Le froid favorise la douleur au niveau des articulations. Pourtant, il ne suffit pas de bien se couvrir pour y faire face. Il faut aussi avoir une alimentation équilibrée (dans la mesure du possible) pour aider le système immunitaire explique le médecin. Même si cela paraît inhabituel, la propreté est également une condition sine qua non pour lutter contre le froid ajoute-t-il. Et enfin, il faut essayer de bouger plus.

mercredi, 03 juin 2020 12:41

Journal du 3 juin 2020

Le bambou, un nouvel substitut aux forêts.

Reprise des marchés hebdomadaires dans la capitale ce jour.

Projets post confinement : les jeunes ont hâte de partir en voyage

Lutte contre la rage : éradiquer les chiens errants ou les adopter ?

Mila sasàna sy pasohana tsara ny lamba vao avy novidiana mba hisorohana ny corona virus.

Miverina ny olan'ny tsy fisian-drano any atsimo.

Fankalazana ny 26 jona : hisy matso ihany saingy tsy hisy famoriam-bahoaka.

Tsy ny olona rehetra no afaka mihazakazaka an-tongotra.

L’eau demeure un problème vital dans le Sud de Madagascar, même si des politiques publiques, des aides, des actions y ont toujours été réalisées. Le problème a été, de nouveau, soulevé hier par une sénatrice, lors de la séance des questions réponses avec les membres du gouvernement au Palais d’Anosikely. Mais pendant ce temps, la pénurie d’eau sévit le Sud.

Inflation

Herman Rakotomalala, un habitant d’Ambovombe, signale un « retour » à l’ancienne situation. « Il n’y a pas d’eau, il n’y a de pluies, c’est la sécheresse. Il est vraiment difficile de puiser 10 à 15 litres d’eau dans les puits », indique-t-il. Par ailleurs, les 20 litres d’eau dans les bidons jaunes sont achetés à 500 Ariary, rajoute Herman. Mais ce n’est pas tout car la pénurie d’eau engendre d’autres problèmes. A part les bétails qui en souffrent, les récoltes sèchent également. Et l’inflation prend le dessus.  En effet, « le « kapoaka » de riz est maintenant vendu à 700 Ariary, si c’était entre 550 à 600 Ariary auparavant. Le « tsako », notre aliment de base, à 600 Ariary. Et les haricots rouges à 1000 Ariary », confie Herman Rakotomalala.

Quatre points d’eau à Ambovombe

Quoiqu’il en soit, le gouvernorat d’Androy propose des solutions à court et à long termes, pour faire face à ce problème d’eau dans le Sud. « Quand le président de la République était venu ici en février dernier, il a fait un don de citernes permettant de distribuer directement de l’eau aux populations les plus vulnérables », informe le gouverneur Soja Tsimandilatse Lahimaro. A part cette distribution directe, des forages sont également prévus au niveau des quatre points d’eau d’Ambovombe (Andaboly, Anjatoka, Mahavoritana, Berary) car selon le gouverneur « il n’est pas vrai qu’il n’y a pas d’eau à Androy, c’est juste que c’est un peu difficile d’en extraire ».

A long terme, le gouvernorat prévoit la désalinisation (c’est-à-dire la transformation de l’eau de mer en eau potable), la mise en place de barrages hydrauliques et enfin, l’opérationnalisation du pipeline qui part de Beloha jusqu’à Tsihombe, lequel, selon Soja Tsimandilatse Lahimaro est « déjà sur pied mais n’est pas encore tout à fait opérationnel à 100% ».

mercredi, 03 juin 2020 11:49

Sandrify : Gâteaux artistiques

Lalaina Honorencia est pâtissière autodidacte depuis 7 ans. Ce qui la différencie des autres c’est sa passion pour les gâteaux artistiques.
Elle peut faire des gâteaux sous n’importe quelle forme : mini-voiture, sac ou encore ordinateur.


Efa 7 taona izay i Lalaina Honorencia no manamboatra mofomamy. Ny mampiavaka azy dia ny fahaizany manome endrika hafakely ny mofomamy izay ataony. Mety ho endrika poketra, fiara kely na koa solosaina.
Nampiana-tena izy ary tsy mitsahatra manatsara ny traikefa izay ananany.

En cette période hivernale, les vêtements chauds sont les plus achetés, notamment, dans les marchés de friperies.

« Quand je trouve un vêtement qui me plaît, je l’achète. Je le lave bien et le repasse », « C’est l’occasion d’en acheter parce que c’est moins cher, il suffit juste de bien le laver », témoignent quelques acheteurs. Malgré l’état d’urgence sanitaire dû au coronavirus à Madagascar, le marché d’Analakely est encore inondé de friperies.

Est-ce que les vêtements achetés dans les friperies présentent un risque de transmission de coronavirus ? Telle est la question qui trotte dans la tête de ceux qui aiment ce type d’achat. En effet, le coronavirus peut vivre sur un tissu pendant environ 2 ou 3 heures. Comme la provenance exacte de ces vêtements reste inconnue et qu’il est pratiquement impossible de savoir si un cas contact les a contaminés, il est conseillé de tenir compte des mesures préventives.

L’option du lavage à l’eau chaude

Il est recommandé de procéder au lavage des vêtements à la machine à 60 degrés. Etant donné que le lavage à la main est très courant au pays, il suffit de procéder à un lavage à la température la plus élevée possible, en fonction du tissu, avec de la lessive ou du savon. Le fait de bien sécher le linge au soleil permet de tuer le virus. Surtout, il ne faut pas porter le vêtement immédiatement après l’avoir acheté, cela pour se protéger non seulement du coronavirus mais aussi d’autres maladies de la peau.

Il est possible que le virus se transmette aussi au marché par les frôlements et frottements inévitables, vu les fréquentations de ces lieux. De ce fait, il est toujours important de respecter les gestes barrières, notamment la distance d’un mètre, de ne pas oublier de porter un masque et de se laver les mains dès l’arrivée à la maison.

 

Dans le contexte actuel, beaucoup de connaissances scientifiques sont encore incertaines. 
Depuis le mois d'avril plusieurs cas de réinfection à la Covid 19 ont été annoncés en Corée, au Japon et en Chine. Cette résurgence de coronavirus laisse place à plusieurs questionnements.
Notamment, comment est la mémoire immunitaire après une infection à la covid 19?
Les scientifiques ne sont pas encore capables de répondre à cette interrogation..
La seule information que l'on a aujourd'hui grâce à une étude chinoise... est que les anticorps de chaque patient répondent différemment. Une hypothèse, en réalité très classique.
Cette variabilité dépend de plusieurs facteurs comme par exemple la génétique et l'efficacité immunitaire de chacun, mais rien est encore tout à fait confirmer pour le moment.
Concernant les cas réinfectés, il y a plusieurs hypothèses. 
La première : il ne s'agirait pas d'une réinfection, mais plutôt de traces de virus pas complètement éliminées.
La deuxième : les anticorps ne protégeraient pas d'une deuxième infection, mais suggéraient qu'ils jouent un rôle dans l'évolution favorable de l'infection.
La troisième : le virus persisterait sous forme cachée dans l'organisme et pourrait devenir plus symptomatique quand les poumons sont atteints.
Plusieurs recherches sont actuellement en cours dans le monde entier pour trouver des traitements et des vaccins, mais aussi des solutions pour entrainer le système immunitaire à court terme.

Mety hiverina ho voan'ny coronavirus ve ny olona iray efa sitrana?
Mbola tsy feno ny valin'ny fikarohana ataon'ny manampahaizana hanamarinana na tsia ity tranga ity. Hatramin'ny fiandohan'ny volana aprily lasa teo dia miverina indray ny coronavirus any Korea, Japon sy Chine. Mipetraka ny fanontaniana maro momba ity fiverenana ity. 
Indrindra mikasika ny hoe vaovao amin'ny vatana ve ilay aretina coronavirus na dia efa voany aza ianao teo aloha ? 
Tsy mbola voavalin'ny manam-pahaizana aloha io fanontaniana io hatreto.
Ny efa fantatra ankehitriny, Taorian'ny fikarohana nataon'ny sinoa dia samihafa ny fomba hiatrehan'ny vatan'ny marary ity aretina ity arakaraky ny anticorps-ny. 
Maro ny mety ho anton'izany fahasamihafana izany, toy ny fahamafisan'ny hery fiarovana, ny fahasamihafan'ny toe-batana, sy ny sisa fa mbola mitohy ihany koa ny fikarohana hanamarinana na tsia izany. 
Ho an'ireo iverenan'ny aretina coronavirus dia maro ny petra-kevitra. Isan'izany ireto manaraka ireto. Voalohany, tsy fiverenan'ny aretina ilay izy fa tsy voafongotra tanteraka ilay tsimokaretina ao anatin'ilay olona. 
Ny faharoa, dia milaza fa tsy miaro amin'ny fiverenan'ny aretina ny anticorps. 
Ny fahatelo dia milaza fa miafina ao anatin'ny vatana ilay tsimokaretina ka rehefa mahazo ny avokavoka dia miha mahery vaika.
Efa maro ny fikarohana mandeha ankehitriny hitadiavana vakisiny fanefitra ho an'ity aretina ity. 

De plus en plus de jeunes malgaches commencent à s’intéresser à l’application TikTok, un réseau social de partage de vidéo de courte durée. Célèbre pour ses chorégraphies, TikTok est devenue une des applis préférées des jeunes depuis 2019.

On trouve tout sur TikTok ! Outre les chorégraphies, des contenus humoristiques et des petites productions originales et créatives défilent sur la page d’accueil. Récemment, un jeune couple malgache a attiré l’attention d’un bon nombre d’abonnés. Il s’agit de Iardy Ravelomanana et Christina Mitantsoa Rakotobe, connus sous le pseudonyme Izahayroakely sur TikTok. « Nous avons publié notre première vidéo TikTok le 2 Février 2020 avec 300 abonnés. Nous avons publié notre dernière vidéo il y a 5 jours et nous comptons à présent 58 000 abonnés », explique Christina.

En un temps relativement court, ce jeune couple a séduit des milliers de TikTokeurs grâce à l’originalité de leurs vidéos. Si au début ils ont commencé avec des chorégraphies, au fil du temps, le contenu de leurs vidéos a été de plus en plus créatif. Ils ont repris des tubes malgaches (Tsiliva, Henri Ratsimbazafy, Spécialiste) et mis en scène des sketches humoristiques comme « Zily sy Mena ». C’est l’histoire d’un jeune homme qui déclare son amour à une fille, d’une façon poétique à la manière des théâtres radiophoniques. L’histoire s’étale sur 5 vidéos et chacune des vidéos compte plus de 20.000 vues.

Iardy est passionné d’informatique, du multimédia et joue plusieurs instruments de musique. Christina quant à elle est membre d’une chorale et s’intéresse à la culture malgache. Ensemble, ils vont s’impliquer davantage dans cette voie afin d’attirer, divertir, mais surtout inspirer les fans. Ils envisagent d’exporter cette dynamique vers le réseau Facebook.

Il est souvent difficile pour les ruraux d’accéder aux centres de santé de base en raison de l’éloignement de ces lieux. Afin de les aider à avoir des médicaments naturels, l’ONG Jardins du monde, octroie une formation sur l’usage des plantes médicinales en les cultivant soi-même dans son jardin. Il s’agit surtout des plantes qui peuvent soigner les maladies courantes comme la toux, le rhume, la diarrhée, etc.

Ny olona mipetraka eny ambanivohitra lavitra toeram-pitsaboana matetika sahirana raha sendra marary ka mila manatona mpitsabo. Ho fanampiana azy ireo dia nanome fiofanana vondron’olona hamboly sy hampiasa ireo zava-maniry manasitrana ny fikambanana « Jardins du monde » eto Antsiranana. Ny aretina "maivana" vao miantomboka toy ny sery, kohaka, aretin-kibo ihany no tena anomezana fanazavana sy ampahafantarina ireto vondron’olona ireto fa tsy ny aretina efa mihombo be sy ireo ilàna fankanesana any amin’ny mpitsabo.

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