COVID-19 : Tous ensemble face au virus

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Rovasoa Andriamparany

Rovasoa Andriamparany

Depuis des années, le « santa-bary » ou les prémices de riz est un événement célébré par nos ancêtres que ce soit dans la société malgache, en famille ou entre amis... Il s'agit de fêter la première moisson de l'année en cours et aussi de souhaiter une bonne récolte pour les prochaines cultures. Les détails dans l'émission Sandrify.

Ny santa-bary

Ny « santa-bary » dia fomba fanaon' ny Ntaolo efa hatramin' izay : eo anivon' ny fiaraha-monina na eo amin' ny ankohonana. Izy io dia karazana fety hankalazana ny fiakaran' ny voka-bary voalohany ao anatin' ny taom-pamokarana ary koa firariana soa ny vokatra manaraka. Samy manana ny fomba fanaony ny tsirairay fa araho ao anatin' ny fandaharana Sandrify ny ambangovangony.

lundi, 22 juin 2020 11:38

Kozio ahy : "Rabainina"

« Rabainina », le terme usuel désignant aussi le « père », est très utilisé par les jeunes d’aujourd’hui. Selon l’académicien et orateur, Lalao Rabenandrasana, son utilisation ne s’apparente pas vraiment à un manque de respect envers les pères.

 

« Rabainina » fomba hafa hiantsoan’ireo tanora ny ray na dada na papa. Tsy hoe tsy fahalalam-pomba akory ny fiantsoana hoe « Rabainina » fa  tsy dia kanto  fotsiny, hoy ny akademisianina sady mpikabary Lalao Rabenandrasana.

Un père a le devoir de subvenir aux besoins de sa famille, selon le concept de la société. C'est vrai ! Mais, ce n’est pas tout ! Il reste encore d’autres engagements pour les papas. Pour la fête des pères, découvrez le reportage sur les engagements des papas dans le programme spécial du Studio Sifaka.

Ny hevitr’ireo raim-pianakaviana tanora mikasika ny andraikitry ny ray ao an-tokantrano

Isan’ny hevi-draikitra eny amin’ny fiarahamonina ny hoe adidy sy andraikitry ny raim-pianakaviana ny mamelona ny tokantranony. Marina izany ! Fa ankoatra izay, mbola maro ireo tokony ho sahaniny ao an-trano. Amin’izao fetin’ny ray izao dia araho ao anatin’ny fandaharana manokan’ny Studio Sifaka ny fanadihadihana mikasika izany.

Non ! Boire de l’alcool ne vous empêchera pas d’attraper le coronavirus et ne le tuera pas.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, la consommation d’alcool éthylique à haute concentration, comme l’éthanol que l’on retrouve dans le gel hydro alcoolique, ou plus particulièrement si vous buvez de l’alcool frelaté au méthanol, pourraient avoir de graves conséquences sur votre santé.

En effet, les postes qui incitent à en boire sur les réseaux sociaux émanent de rumeurs. En mars dernier, plusieurs personnes en Iran sont mortes ou ont été hospitalisées pour cause d’intoxication à l’alcool.

Miaro amin'ny coronavirus ve ny fisotroana toaka?

Tsia! Tsy hisakana na hamono ny coronavirus ny fisotroana alikaola.

Raha ny ambaran’ny OMS, ny fisotroana alikaola toy ny ethanol izay fahita ao anaty gel hydroalcoolique, na ihany koa ny fisotroana toaka misy metanol dia mety hiteraka voka-dratsy lehibe ho an'ny fahasalamana.

Ny lahatsoratra izay mandrisika ny olona hisotro azy amin'ny tambajotra sosialy dia avy amin'ny tsaho. Tamin'ny martsa dia olona marobe tao Iran no maty na naiditra hopitaly noho ny fanapoizinana avy amina zava-pisotro misy alikaola.

lundi, 22 juin 2020 11:16

Artiste : La parole à Sahala

  Originaire du Sud-Est, plus précisément de Farafangana, cette artiste, aux multiples talents, a débuté sa carrière de chanteuse en 2016. Danseuse dans ses débuts, chanteuse auteur-compositeur-interprète par la suite, actrice, scénariste et j’en passe…. cette jeune femme a tout pour réussir. Et actuellement, elle suit une formation pour devenir réalisatrice. Sahala n’a pas fini de faire parler d’elle.

 

   Ny taona 2016 i Sahala, mpanankanto avy any Farafangana, no niditra teo amin’ny sehatry ny mozika. Niantomboka teo amin’ny fandihizana tao amin’ny tarika nisy an-jokiny i Sahala ary nanampa-kevitra ny handeha irery taty aoriana. Ankoatra ny maha mpihira sy mpandihy azy dia mpilalao horonantsary no mpanoratra ihany koa ity mpanakanto ity. Amin’izao fotoana izao ary izy dia miofana ho mpanatontosa horonantsary indray.

lundi, 22 juin 2020 11:11

Artiste : La parole à 306 Buk

Ce dimanche 21 juin 2020, nous avons 306 BUK au micro. C’est en 2008 que ces jeunes ont décidé de se lancer dans la musique. Prenant comme modèle les artistes de leurs régions, ce n’est qu’en 2013, à leur cinquième anniversaire, que les membres du 306 Buk ont décidé de sortir de leur ville natale, de s’ouvrir à d’autres styles musicaux et de travailler avec d’autres artistes tels que Tsota, Mr Sayda, Agrad & Skaiz ou encore Meizah. Ils ont fait du chemin depuis le temps car attention, leur premier album « Akory Akory » sortira prochainement. Restez à l’écoute !!!

 

Tamin’ny taona 2008 ny 306 buk no niforona. Raha toa ka noraisina ho andrana ihany ny 5 taona voalohany noho ny tahotra sy ny tsy fahatonkisantena, dia ny taona 2013 ireto tanora mandrafitra ny tarika no nisafidy ny ikopak’elatra ka ivelatra amin’ny mozika hafa ivelan’Ambositra izay toerana nihaviany. Nanomboka teo ihany koa ny fiaraha miasa tamin’ny mpanakanto samihafa. Ivoka atsy ho atsy ny rakikira voalohany « Akory Akory » izay atolotr’izy ireto maimaimpoana ho an’ny mpankafy azy.

Ce fut un bref passage au sein du gouvernement Ntsay pour la ministre Rijasoa Josoa Andriamanana. Le décret de sa nomination a été abrogé, hier. En attendant son remplaçant, c'est la ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique qui comblera le vide.

Depuis janvier, Rijasoa Josoa Andriamanana a succédé à Marie Thérèse Volahaingo. Depuis hier, elle n'est plus membre du gouvernement. Cette décision du Président de la République, sur proposition du Premier ministre, fait suite à une polémique concernant le montant d'un marché pour l'achat de bonbons destinés aux élèves à qui on a distribué le remède anti-coronavirus CVO. Toutefois, les raisons de son limogeage n'ont pas été communiquées.

Des milliards pour acheter des bonbons ?

Il y a une semaine encore, la ministre avait fait une apparition médiatique pour répondre aux accusations de ses détracteurs. Elle avait alors expliqué qu'il y avait bien un projet d'achat de sucettes d'une valeur de 8 milliards d'ariary mais que cette somme n'aurait pas été débloquée. Ce sont les députés issus de la majorité présidentielle qui ont partagé cette information sur les réseaux sociaux et aussi lors de la rencontre des parlementaires avec les membres du gouvernement.

Rijasoa Josoa Andriamanana affichait pourtant une volonté d'innover l'éducation nationale, en particulier, par la pédagogie. Elle a, notamment, souligné la participation de tout le personnel du ministère aux missions sur terrain et a annoncé des actions mesurables, équitables et transparentes.

 

On peut sauver les animaux en danger sans être vétérinaire. Il y a des associations qui s'en occupent. Elles se chargent du sauvetage, du soin puis de la recherche d'une famille d’accueil pour ces animaux. Comme le cas de l’association Animal Voice Madagascar.

Tsy voatery ho mpitsabo biby vao afaka miketrika sy mikandra na mikarakara ireny biby ireny. Misy ireo fikambanana mandray an-tanana azy ireo ka manampy amin’ny fitsaboana, manavotra ary mitady olona afaka hampiantrano ireo biby ireo. Toy ny Animal Voice Madagascar.

La bodyshaming c’est quoi ? C’est se moquer, du physique de quelqu’un. Les réseaux sociaux sont devenus la première plateforme de bodyshaming, où les commentaires parfois cruels et humiliants sur l’apparence physique des gens se font de plus en plus nombreux, et la plupart du temps gratuitement.

Comment les victimes vivent-elles le bodyshaming ?

Tahinasoa est une des nombreuses victimes du bodyshaming. Elle l’a vécu durant ses années de collège. « Les autres me donnaient des surnoms à cause de mon apparence et ils se moquaient de moi. Je suis devenue complexée par mon corps, et je n’osais plus aller à des évènements de peur des regards et des moqueries des autres. Ils m’appelaient fourmi à grosse tête. Certains disaient même qu’ils préféraient être amis avec un porc plutôt qu’avec moi », témoigne-t-elle. C’est en grandissant, et en rencontrant une amie, qu’elle a pu comprendre qu’on pouvait l’aimer telle qu’elle était vraiment. Même si aujourd’hui elle a pu surmonter tout ça, cette expérience l’a isolée, et l’a éloignée des autres à l’époque.

Quelles conséquences sur le mental ?

Selon la psychologue Tahiry Rakotondratsimba, « La victime n’arrive plus à aimer son corps et en a même honte. Il se peut que cela aboutisse à des maladies comme l’anorexie ou la boulimie. Certains adolescents en arrivent même à la chirurgie esthétique pour changer leur corps». . Face à ce genre de situation, il est important de discuter avec la victime. « Il faut lui réapprendre à aimer son corps et que la beauté n’est pas ce qu’on voit sur les réseaux sociaux. La beauté c’est s’aimer soi-même d’abord pour pouvoir être aimé par les autres», précise-t-elle.

Depuis le début de la crise sanitaire covid-19, il est devenu plus difficile de protéger notre biodiversité. Les criminalités se multiplient. Comment les autorités malgaches font ils face à cela ? Nous en discutons dans l’émission Hono ho’aho avec la Ministre de l’environnement et du développement durable, Baomiavotse Vahinala Raharinirina.

Zoma 05 jona : andro manerantany hoan’ny tontolo iainana. Nihasarotra ny fiarovana ny harena voajanahary hatramin’izay nisian’ny covid-19. Mahazo vahana ireo mpitrandraka antsokosoko amin’izao fihibohana izao. Ahona ny fiatrehan’ny manam-pahefana malagasy izany tranga izany ? Resahitsika ato anatin’ny fandaharana Hono Ho’aho anio ny mikasika izay miaraka amin’ny Ministry ny tontolo iainana sy ny fampandrosoana maharitra, Baomiavotse Vahinala Raharinirina.

vendredi, 05 juin 2020 12:35

Journal du 5 Juin 2020

Racisme et discrimination : comment apprendre à vivre ensemble ?

 Africa Together : les artistes africains ensemble contre le coronavirus

APLEM: du porte à porte pour sauver l'éducation de nos enfants.

Journée mondiale de l’environnement : les protecteurs des ressources naturelles doivent travailler davantage durant cette crise sanitaire.

 

Fankalazana ny fetin'ny reny, inona avy ireo fanomezana azo atolotra ny reny ?

Mamela takaitra ara-tsaina ny fanesoana sy fihomehezana ny endrika na bikan'olona

Mbola sarotra ho an'ny tanora ny fomba fanononana ny isa Malagasy

Hetsika Ri-ririnina : ho fanampiana ireo sahirana ara-pivelomana amin'izao ririnina izao.

vendredi, 05 juin 2020 12:21

Sandrify : Diversité et discrimination

La couleur de peau, le sexe, les convictions politiques ou religieuses, le handicap, l’âge ou l’origine ethnique... la liste des critères de discrimination est longue. Mais comment la diversité est-elle devenue une source de discrimination ? Pourquoi c’est si difficile de vivre avec des gens qui sont différents de nous ? Manoa Rakotoarison, fondateur du Civilian Madagascar s’exprime sur le sujet.  

Ny firenena iray dia ivondronana sokajin’olona maromaro mety samy hafa fomba, kolontsaina, fiteny sy ny sisa. Tsy mora anefa ny miezaka miaina sy miara-monina anatin’izay fahasamihafana izay. Ary rehefa tsy voahaja izany dia lasa mitarika fanavakavahana na fanilikilihana. Inona ny toetra na fahaiza-miaina tokony hianarana manoloana ny olona tsy mitovy amin’ny tena ? Maneho hevitra i Manoa Rakotoarison, avy ao amin’ny Civilian Madagasikara.

"Sur la base des informations actuellement disponibles en termes de mortalité, les membres de la commission sur la surveillance des données relatives à la sécurité de l’essai Solidarité estiment qu’il n’y a pas de raisons de modifier le protocole de l’essai ». Ce sont les propos du directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, du 3 juin dernier, lors de sa conférence de presse habituelle. Une volteface, un changement d’avis de l’organisation. Cette recommandation a été reçue par le groupe exécutif. Ainsi, la poursuite de toutes les branches de l’essai Solidarité y compris celui de l’hydroxychloroquine ont repris.

En effet, trois jours après la publication d’une étude par la revue The Lancet, le 22 mai dernier, l’OMS a annoncé la suspension de l’utilisation de l’hydroxychloroquine comme traitement contre la covid-19 dans tous les pays partenaires. Et ce, en attendant que toutes les informations y afférentes soient réunies. A titre de rappel, cette étude de la publication The Lancet a fait état d’une augmentation du taux de mortalité chez les patients atteints du coronavirus à qui l’on a administré de la chloroquine. En principe, l’OMS devait communiquer de nouveau sur le sujet mi-juin, mais décidemment les décisions ont été prises un peu plus tôt.

Entre temps, des pays comme la France ou la Tunisie, ont suspendu l’utilisation de la chloroquine. D’autres comme l’Algérie, le Brésil, le Maroc ou le Sénégal, ne l’ont pas abandonnée. Quoiqu’il en soit, « l’OMS s’engage à accélérer la mise au point de vaccin, de produits thérapeutiques et diagnostiques efficaces dans le cadre de notre engagement à servir le monde, en apportant des solutions scientifiques et en faisant preuve de solidarité », conclut le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus.  

 

 

 

 

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