COVID-19 : Tous ensemble face au virus

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Rovasoa Andriamparany

Rovasoa Andriamparany

Samedi dernier, des centaines de Mauriciens, coincés à Madagascar à cause de la fermeture des frontières, ont été rapatriés. Parmi eux, trois ont été diagnostiqués porteurs du coronavirus.

Ces passagers venant de la Grande-île sont en quarantaine à l’hôtel Ambre depuis samedi. Ils ont été testés positifs ce lundi et ont été pris en charge par le service de santé. D’autres tests devraient encore être effectués sur les autres passagers du vol. 

4 cas actifs au total

Avec ces trois nouveaux cas, l’île Maurice compte actuellement quatre cas actifs. Avant cela, l’île ne comptait aucun nouveau cas pendant plus d’un mois. 337 personnes, au total, ont été testées positives depuis le début de la crise sanitaire. 10 d’entre elles sont mortes tandis que 326 sont guéries.

L’île Maurice a entamé son déconfinement depuis le 15 juin. La population a retrouvé, ou presque, la vie normale. Toutefois, les frontières restent fermées jusqu’au mois d’août. Cette mesure est importante vu que la majorité des cas ont été importés.

130 Malgaches sont également arrivés de Maurice par ce même vol, samedi. Ils devront rester en confinement pendant 14 jours.

mardi, 23 juin 2020 13:41

Journal du 23 Juin 2020

Jirama : les factures délibérément gonflées

Les cagnottes en ligne : comment ça marche ?

Journée internationale du Yoga

Le système pyramidal : est-ce une arnaque ?

Fitateram-bahoaka : mitombo ny fitarainana

Fanampiana ataon’ny fanjakana, misy maimaim-poana ary misy andoavambola

Gaz atsinjarany: efa azon’ny mponin’Antananarivo jifaina

Mpandraharaha madinika mifanampy hiatrehana ny krizy

Toeram-pamakiam-boky vaovao ho an’ireo ankizy sy tanora ao Ambalavao

La Jirama se penche sur les hausses inhabituelles sur les factures pour identifier celles concernées par des erreurs d’index commises délibérément par une cinquantaine d’agents.

Bien que les critiques constituent le lot quotidien de la Jirama, elle a enregistré une augmentation de plaintes liées à la facturation ces derniers jours. Son directeur général, Vonjy Andriamanga, est monté au créneau pour apporter des explications. Il a indiqué que la situation a poussé la compagnie à mener des investigations. La Jirama est arrivée à la conclusion que les hausses inexpliquées sont dues à des erreurs d’index commises délibérément. Cinquante agents de la Jirama, dont deux directeurs, sont soupçonnés d’être mêlés à cette affaire. Des mesures immédiates ont été prises en interne à l’encontre de quinze d’entre eux en attendant qu’une éventuelle procédure judiciaire soit engagée.

Pour rectifier le tir, la Jirama a entamé depuis une semaine une démarche active pour identifier les abonnés concernés par les erreurs. Dans ce sens, elle a fait savoir que 40.000 clients ont été approchés par téléphone, par lettre ou directement par des chargés de clientèles pour voir ensemble les anomalies dans la facture. Pour l’heure, quelque 5.000 abonnés sont concernés par les erreurs d’index. Elle a, par ailleurs, invité les abonnés qui pensent avoir un problème avec leur facture de prendre contact directement avec la Jirama au 3547.

La Jirama soupçonne des velléités de déstabilisation derrière ces erreurs commises. Vonjy Andriamanga dénonce ces actes et refuse que la compagnie soit utilisée à cet effet. 

Il existe plusieurs degrés de brûlure. Les soins dépendront de la gravité de ces derniers. Toutefois, en cas de brûlure au premier degré (brûlure de la peau superficielle) : il est recommandé de mettre la partie brulée sous l’eau pendant au moins 20 minutes et ensuite de rejoindre très rapidement les urgences.

Misy ambaratongany ny fahamaizan’ny hoditra. Mifanaraka amin’izany ihany koa ny fihetsika tokony atao raha toa ka sendran’ilay fahamaizana. Raha fahamaizan’ny hoditra ivelany noho ny afo na rano mangotraka ohatra dia atao anaty rano mandritra ny 20 minitra farafahakeliny ilay faritra may ary entina ho zahan’ny mpitsabo.

Cela fait des années que divers acteurs de la société civile œuvrant pour l’environnement essaient de convaincre les Malgaches d’utiliser moins de charbon et de bois de chauffe. Leur principal obstacle était le prix trop élevé des alternatives à ces énergies. Une solution potentielle vient de faire son apparition : le gaz acheté au détail.

 

Le gaz a toujours été considéré comme un produit de luxe à Madagascar. En effet, pour utiliser cette source d’énergie en cuisine, il faut avoir au moins 50.000 ariary pour avoir une bouteille de 9kg. Cette option est pourtant parmi les plus écologiques, surtout en termes réduction de la pollution.

 

Vers l’achat du gaz au détail

Désormais, les habitants de Mahajanga et d’Antananarivo peuvent se procurer du gaz au détail en fonction de leur pouvoir d’achat. L’objectif est de vulgariser l’utilisation de cette énergie, d’encourager le plus de personnes possible à abandonner le charbon. « Nous avons travaillé sur ce projet depuis quelques années. Nous avons étudié le comportement des ménages citadins de classe moyenne. Et nous avons remarqué que c’est le fait de devoir dépenser une grosse somme d’argent d’un coup qui les empêche d’utiliser du gaz. Ils sont plus enclins à la consommation au détail. D’où ce projet », explique de directeur commercial de Vitogaz Madagascar, Angelin Rabezandrina. La consommation minimale est fixée à 3.000 ariary, soit l’équivalent de dix fois la cuisson d’un kilo de riz.

 

Prix abordable

Il y a quelques années, il était incontestable que le gaz coûtait plus cher que le charbon. Mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. En effet, le prix du charbon n’a cessé d’augmenter au fil des ans. Le prix du gaz, par contre, est resté plus ou moins stable. Un sac de charbon acheté en ville peut coûter jusqu’à 25.000 ariary en ce moment soit la moitié du prix d’une bouteille de gaz de 9kg. D’ailleurs, l’entreprise a effectué une étude en 2017 sur deux types de ménages en milieu urbain : l’un utilisant du gaz et l’autre du charbon. Leurs dépenses mensuelles en énergie sont revenues aux mêmes.

Quoiqu’il en soit, pour acheter du gaz en détail il faut se munir d’une bouteille de Vitogaz de 9kg. Des bouteilles vides sont également disponibles auprès des points de vente. Par précaution, chaque bouteille doit passer par un contrôle avant le chargement.

La retraite y est pour beaucoup dans le choix d’un jeune qui veut se lancer dans une carrière dans le fonctionnariat.

Les Malgaches ne sont pas égaux devant la retraite. Il existe un fossé entre les retraités du public et ceux du privé. Une réalité qui pèse dans la balance dans les choix de carrière des jeunes aujourd’hui. Une docteure en médecine dans la trentaine qui travaille pour un centre médical avoue toujours garder un œil sur le recrutement dans le public. Malgré un poste à responsabilité, elle explique qu’elle pense à sa retraite et estime qu’un statut de fonctionnaire serait l’idéal pour elle.

Retraite complémentaire

Comme elle, plusieurs jeunes diplômés lorgnent sur le fonctionnariat pour les mêmes raisons. Les faits tendent à justifier cette tendance. Un ancien cadre supérieur d’une multinationale opérant à Madagascar est formel : "la retraite dans le privé est dérisoire". "Grosso modo, lorsque qu’on a payé l’intégralité des cotisations, on a droit à la retraite complète qui correspond au dernier salaire mais payé tous les trois mois". Ce septuagénaire indique que s’il n’avait pas souscrit à des retraites complémentaires, il n’arriverait pas à s’en sortir. Il explique qu’en plus du régime obligatoire de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNaPS), il a souscrit à une retraite complémentaire toujours au sein de la CNaPS et à une assurance retraite.

Pour ceux qui restent dans le privé, la constitution d’une épargne constitue une alternative. "J’économise pour lancer mon business une fois que j’aurais atteint l’âge de la retraite. L’idée est de capitaliser mon expérience en tant que salarié pour lancer ma propre entreprise le moment venu", indique un employé.

La situation est beaucoup plus incertaine pour les travailleurs de l’informel qui représente la majeure partie de l’économie malgache. La plupart d’entre eux n’ont pas les moyens de cotiser auprès de la CNaPS ni de verser de la somme à un établissement privé.

Offrir ou recevoir un cadeau est toujours un grand plaisir pour ceux qui en ont l’occasion. Ce genre de coutume est un héritage des étrangers. Pourtant, « le vrai cadeau dans la société malgache est tout à fait différent de ce qui se passe aujourd’hui » explique le traditionnaliste, Eris Rabedaoro. La valeur et la signification des fleurs seront la deuxième partie de l’émission.

Isan’ny mahafinaritra amin’ny fiainana ny maharay na manolotra fanomezana na « cadeau » izany.

« Kolontsaina nolovaintsika tamin’ iry zareo vahiny ny fifanolorana fanomezana hita ankehitriny fa hafa mihintsy ny tena fanomezana teo amin’ ny ntaolo » hoy i Eris Rabedaoro, mpahay fomban-drazana. Horesahina ao amin’ ny tapany faharoan’ ny fandaharana kosa ny dikan’ ny voninkazo sy ny fampiasana azy eo amin’ny fiaraha-monina malagasy.

Vrai

Certains masques sont plus efficaces que d’autres. En effet, les caches bouche N95 sont les seuls qui bloquent au moins 95% des particules émises par les gouttelettes que nous projetons en toussant ou en éternuant. Ils sont équipés d’un appareil de filtration de très petites particules.

Ce sont d’ailleurs les masques recommandés pour les soignants.

Bien évidemment, Cela ne veut pas dire que le port des masques autres que chirurgicaux est inutile.

N’oubliez pas de laver votre masque après chaque utilisation s’il est réutilisable… Il faut jeter les masques usage unique après 4h d’utilisation. Prévoyez-en toujours un deuxième pour le reste de la journée.

Ireo mason-koditra N95 ve no mahomby kokoa amin’ny fiarovana amin’ny coronavirus ?

Eny tokoa, ny aron-tava sasany dia mahomby kokoa noho ny hafa. Ny arontava N95, izay matetika fampiasan’ny mpitsabo na ireo miasa aminny indostria nokleary dia manana fahafahana manakana farafahakeliny 95%n’ ireo singa madinika indrindra avy amin’ny piti-drora. Manana masontsivana madinika dia madinika ity arontava ity.

Ny mpitsabo rahateo dia mamporisika ny fampiasana azy ireny ho fiarovana.

Tsy midika anefa izany fa ny fanaovana aron-tava hafa dia tsy mahomby.

Aza hadinoina hatrany ny manasa ny aron-tava aorian'ny fampiasana azy raha tsy ilay fanary no anananao. Fa ho an’ity farany kosa dia tsy tokony ampiasaina mihoatra ny adiny 4. Noho izany, manomàna arontava ho solony rehefa mivoaka ny trano ianao.

mardi, 23 juin 2020 11:10

Kozio ahy : "Kitra"

Le mot « kitra » fait souvent référence au football. Mais à part cela, « kitra » est également employé pour désigner l’action de créer le désordre. Les personnes ayant des handicaps sont dits « misy kitra », elles vivent avec des « kitra ». Il y a aussi l’expression « mibaby kitra » qui désigne une personne endettée ou une femme engrossée et abandonnée. Il n’y a pas de traduction littérale de « kitra » en français.

Matetika rehefa miresaka an’ilay lalao baolina dakana amin’ny tongotra tsy azo raisin-tanana no mampiasa ny teny hoe « kitra » na « baolina kitra ». Misy heviny hafa ihany koa anefa io kitra io toy ny hoe rehefa mandrava zavatra efa milamina, izany hoe « mikitra » no fiteny azy. Ankoatra izay, ireo olona misy kilema dia antsoina hoe « misy kitra ». Fomba fiteny ihany koa ny hoe « mibaby kitra » rehefa manana trosa any aman’olona ianao. « Mibaby kitra » ihany koa no ilazana ireo vehivavy mitondra vohoka anefa nilaozan’ny rain-janany.

Chaque week-end, des combats de coqs sont organisés un peu partout à Madagascar, notamment dans la capitale. Cette activité est perçue comme un loisir par ses adeptes. Pourtant, les paris sont très élevés durant les combats. Pour en savoir plus, nous avons discuté avec Raobijaona Tsihoarana, l’administrateur du groupe combat de coq de Dago et RPG Madagascar cockfighting.

Studio Sifaka: Y a-t-il une structure formelle qui organise les combats de coqs à Madagascar ?

Raobijaona Tsihoarana: Non, ce sont d’abord les amateurs qui se regroupent sur un petit terrain de quartier pour organiser eux-mêmes les combats. Ensuite, pour les grands championnats, nous les organisons au nom de groupes Facebook. Et puisque ce sont de grands championnats, nous invitons parfois des Thaïlandais, des Réunionnais, sans citer les éleveurs des autres provinces de l’île. Les combats ne sont pas clandestins. La preuve, c’est qu’une fois, la Ministre de la Culture et de la Communication et le Maire de la commune urbaine d’Antananarivo sont passés à Kianjan’ny Kanto pour assister à un combat. Mais il n’y a pas non plus de structure formelle comme une fédération ou autres. Nous avons déjà entamé les démarches mais l’Etat n’a pas encore donné son feu vert.

Studio Sifaka: Pourquoi est-ce qu’il y a eu des combats de coqs même durant le confinement ? Est-ce qu’il y a des personnes qui ne vivent que de cette activité ?

Raobijaona Tsihoarana: Ce n’est pas une question d’argent ou de survie. Il s’agit d’une passion comme le football. Il est difficile de dissuader des gens passionnés de suspendre leur activité favorite. Donc, même en confinement, il y a eu des combats privés avec moins de 50 personnes. Dans certains cas, les mesures barrières ont été respectées mais pas toutes. 

Studio Sifaka: Vous dites que ce n’est pas une question d’argent mais de grosses sommes quant aux paris. Comment cela se passe ?

Raobijaona Tsihoarana: Le combat de coqs est un peu comme un monde à part. Il y a autant de personnes issues des bas-quartiers que de grandes personnalités. Mais autour du ring, on oublie tout cela. La somme en jeu dépend surtout des adversaires. Quand ce sont des teams qui s’affrontent, la somme est beaucoup plus conséquente puisque les membres cotisent pour rassembler l’argent. Les spectateurs font aussi des paris entre eux. Il n’y a pas vraiment de barème, les mises peuvent commencer à 1.000, voire 500 ariary.

Studio Sifaka: Et les coqs, pourquoi ils coûtent-ils aussi chers ?

Raobijaona Tsihoarana: C’est une question de race et d’origine. Est-ce que c’est un descendant direct de coq de combat thaïlandais, vietnamien, réunionnais, brésilien ou américain. Cela dépend aussi de l’argent qui a été investi pour le préparer aux combats. Le maximum que j’ai vu jusqu’ici, c’est 8 millions d’ariary. 

Studio Sifaka: Il y a, à peu près, combien de personnes qui s’occupent d’un coq de combat ?

Raobijaona Tsihoarana: La plupart du temps, c’est l’éleveur qui fait tout le travail mais parfois, il peut y avoir plusieurs personnes. Le « Jockey », c’est lui qui assiste et encourage durant le combat. Ensuite, il y a le préparateur. Comme son nom l’indique, il prépare physiquement et mentalement le coq avant les combats. Ces deux personnes peuvent faire partie ou non d’une même team. Par contre, le « Mpandrary », c’est vraiment un prestataire que l’on fait venir. Il est chargé de « recoudre » les plumes du coq lorsque ce dernier est bien amoché.

lundi, 22 juin 2020 13:58

Journal du 22 Juin 2020

Coronavirus : les nouveaux se multiplient, peut-on envisager un reconfinement?

Reprise des taxi-brousses en région : l’augmentation des frais décourage les passager.

Menstruations : le rôle de l’Etat dans l’émancipation des femmes?

26 juin : La plupart des Malgaches vont la célébrer à la maison.

Nanomboka androany ny sazy ho an'ireo minia tsy manao aro-tava eto an-tampo-tananan'Antsiranana.

Iray volana ho an' ny ankizy sy fetin' ny fahaleovan-tena : hisy ny fakana sary maimaimpoana ao Sambava.

Sendikan’ny mpiasa, mitaky ny fangaraharana eo amin’ny fitantanam-bolan’ny Cnaps.

marisarisa ny fananganantsaina eto Toamasina.

Comme le vinyle et la cassette, le CD est en voie de disparition. L’avènement du numérique a bouleversé la consommation de la musique qui s’écoute, désormais, davantage sur le téléphone et l’ordinateur que sur un lecteur CD. Cette tendance mondiale commence à s’affirmer à Madagascar, surtout en ville, où les stands improvisés de copie de chansons sur téléphone côtoient désormais les vendeurs de CD piratés.

Afin de proposer une alternative contemporaine, deux jeunes font le pari de la musique à la demande, un projet de streaming musical 100% malgache. C’est le fruit de la collaboration entre Rado Rakotomahefa, spécialisé dans le marketing et Mampiray Solofoniaina, médiateur culturel. "Nous lancerons ce mois-ci une plateforme de streaming musical qui permettra au public d’écouter, en toute légalité, de la musique malgache sur smartphone", indique Rado Rakotomahefa. La plateforme, baptisée Musichall, sera proposée en version gratuite et en version payante. "Le modèle économique de la version gratuite s’appuie sur la publicité. La version payante, sous forme d’abonnement, ne comporte pas de publicité et permet de continuer d’écouter de la musique même hors ligne", explique-t-il. Il précise toutefois, qu’il ne s’agit, en aucun cas, de téléchargement car la musique ne peut être déplacée du lecteur Musichall donc ne peut être copiée.

Réduire le piratage

Les artistes, de leur côté, seront payés à travers des royalties sur le nombre d’écoutes qu’ils auront obtenus aussi bien sur la version gratuite que sur la version payante. La connexion mobile est, de ce fait, incontournable dans l’utilisation de l’application. Rado Rakotomahefa toutefois d’indiquer que l’équipe est en train de négocier avec les opérateurs de téléphonie mobile afin de trouver l’offre la moins chère possible. L’idée est de s’aligner sur les tarifs très concurrentiels des offres existantes pour accéder à Facebook. "Nous cherchons à proposer une alternative viable aux partages illégaux de musique qu’on voit un peu partout. Cela ne fera pas disparaitre le piratage mais contribuera du moins à sa réduction", conclut Rado Rakotomahefa. L’application devrait être disponible en téléchargement d’ici la fin du mois avec un premier jet de 600 titres.

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