COVID-19 : Tous ensemble face au virus

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Andrea Razafi

Andrea Razafi

  • Enseignement supérieur : la procédure de l’activation de la carte d’étudiant e-poketra en cours.
  • Région Antalaha : les espèces endémiques de Madagascar menacés à cause de la méconnaissance.
  • Menabe : hausse de la récolte dans la région.

  • Fampianarana ambony : miroso amin’ny fizarana ny karatra e-poketra ny any amin’ny faritra atsinanana.
  • Faritra Antalaha : mihalany tamingana noho ny tsy fahantarana ireo biby manamarika an’i Madagasikara.
  • Menabe: nahitana fiakarany ny vokatra ho an’ny taona 2022.

mardi, 22 mars 2022 12:56

Le journal du 22 mars 2022

  • Vitsy ireo mpianala na “agents forestiers” eto Madagasikara.
  • Zava-kanto, azo hampianarana ny fikajiana ny tontolo iainana.
  • Afrika, ivon’ny Frankôfônia misy ny 60 isan-jaton’ireo mpiteny frantsay maneran-tany.
  • Toamasina: norombahan’ireo mpianatra avy amin’ny CEG Ratsimilaho ny amboaran’ny Green d’entreprise.

Le kyste ovarien concerne une femme sur 10. Il s’agit d’une tumeur sur les ovaires. C’est à partir de la puberté qu’elle commence à apparaître chez les filles. Les symptômes classiques sont un saignement génital et l’envie d’uriner fréquemment, mais dans certains cas, les symptômes sont absents. Pour le détecter, la patiente doit effectuer une échographie pelvienne. Cette maladie est due à un trouble hormonal. Le Dr Tahiana Ramanantsoa nous apporte plus d’explication.

En raison de l’augmentation de l’hormone progestérone chez une femme enceinte, des malaises ont souvent survenus. Ces changements amènent parfois des inconforts mais surtout de la fatigue. Dans l’émission nous allons parler des aliments conseillés aux femmes enceintes qui ont rencontrés ce genre de problème.

Vehivavy 1 amin’ny 10 no mety ho voan’ny Kyste Ovarien na fivontosana eo amin’ny fitoeran’ny atodin’ny fananahan’ny vehivavy. Ny tovovavy efa tonga fadimbolana, manomboka eo amin’ny 12 taona dia mety ho tratrany miankina amin’ny toe-batany. Ny fiovaovan’ny hormonina no mahatonga azy, izay avy amin’ny fikorontanan’ny saina sy ny fifohana sigara ohatra.

Mety ho hita soritra ety ivelany ny fisiany, toy ny fandehanan’ny rà any amin’ny taovam-pananahana, ankoatra ny fadim-bolana, sy ny tsy fahatazomana fivalanan-drano. Nefa koa mety tsy ho fantatra mialoha.Ny fanaovana fitiliana amin’ny alalan’ny échographie Pelvienne na fitarafana ny ao anaty kibo no hamantarana hoe voany ny olona iray. Hanazava misimisy kokoa momba azy io ny Dr Tahiana Ramanantsoa.

Noho ny fiakaran’ny progesterone ao anatin’ny vatan’ny vehivavy bevohoka dia misy fiovana eo aminy matetika. Misy ireo mandò lava vokatr’izany, misy ireo tsy mahita tory, ka miteraka faharerahana ho azy ireo izany. Ho resahina ao anaty fandaharana ary ireo torohevitra ara-tsakafo ho an'ny bevohoka mba ahazoany hery mandritra izay fotoana izay. 

Une cinquantaine environ sur 400 000 tests effectués, tel est le nombre de nouveaux cas de la COVID-19 enregistré la semaine du 13 mars. Cette baisse du nombre de nouvelles contaminations n’est pas un cas isolé. C’est presque le même partout dans le continent Africain, depuis que nous avons dépassé la 4e vague au mois de janvier. Pour les vaccination, c’est justement le moment d’accélérer la campagne. L’OMS en Afrique a constaté que la population africaine commence à adhérer progressivement au vaccin. Par exemple, en février 2022, 8 millions de doses de vaccin en plus ont été administrées par rapport aux données du mois de janvier. 

Tato anatin’ny iray volana izay, nihena tsikelikely ny isan’ny tranga vaovaon’ny coronavirus teto amintsika. Raha ny isa farany nivoaka ny 19 martsa izao dia 50 izany, tamin’ny olona efa hetsy natao fitiliana. Tsy eto Madagasikara ihany nefa io, fa manerana ny Afrika mihitsy. Tamin’ny volana janoary iny no niseho ny andiany faha-efatra tamin’ny valanaretina, taorian’izay dia nihena 10% ny isan’ny tranga vaovao, raha ny nambaran’ny sampan’ny firenena mikambana momban’ny fahasalamana. Fotoana ohatr’izao mihitsy no anararaotana hanavaona vaksiny hoy ireo manam-pahaizana. Tsikaritra koa fa miha resy lahatra amin’ny fanaovana vaksiny ny mponina aty Afrika. Ny volana febroary teo izao, nitombo 8 tapitrisa ny isan’ny olona tonga nanao vaksiny raha oharina tamin’ny volana janoary.

Le rideau est tombé sur la première édition de la Tana Design Week. Pour ceux qui ont pu venir à la gare Soarano du 11 au 19 mars, difficile de passer à côté de cet aloalo de plus de 2 m particulièrement chatoyant. Baptisé « Tetezana », pour passerelle entre deux mondes, celui des vivants et des morts, il est aussi une passerelle entre cet art statuaire malgache et la modernité. Interview avec la franco-burkinabé Sophie Pozmentier, la femme qui a conçu cet œuvre haut en … couleur.

Studio Sifaka : Pourquoi l’aloalo ?

Sophie Pozmentier : Cela fait quelques années que j’avais envie de travailler sur un totem. J’avais commencé à travailler sur cet art statuaire au Burkina Faso mais le projet n’a pas abouti. Quand je suis arrivée à Madagascar, j’ai découvert l’aloalo, le totem malgache. On m’a expliqué l’histoire, je m’y suis intéressée. J’ai vu que mis à part l’aloalo sacré dans le sud du pays, il est devenu un objet décoratif. Au village artisanal, on le représente en bois, en aluminium. C’est pratiquement un emblème du pays. On m’a expliqué ce que cela signifie. J’ai trouvé que c’est une jolie manière de raconter la vie d’un défunt, de mettre bout à bout des symboles pour représenter un parcours de vie. J’aimais l’idée de pouvoir raconter un parcours de vie avec des symboles. J’aimais l’idée qu’on pouvait choisir son chemin de vie avec des symboles.  A partir de là, j’ai repris mon projet de départ et les dessins que j’ai commencé à faire en Afrique de l’ouest. Je me suis dit, « ça y est », j’ai trouvé le totem que je voulais faire. Il porte le nom de « Tetezana » (passerelle) parce que c’est la passerelle entre deux mondes.

Que signifient les symboles sur votre aloalo ?

Il y a le rond qui représente le soleil. Il y a deux demies-lune. Puis j’ai pris le symbole le plus emblématique, le zébu. Les autres sont des symboles de séparations et il y a aussi des éléments décoratifs.

Comment les visiteurs ont réagi par rapport à « Tetezana » ?

Les gens ont été agréablement surpris. Ils ont dit qu’ils trouvaient très chouette toute cette couleur sur le totem, que ça donnait quelque chose de très moderne, de vraiment décalé. Les gens dans l’ensemble ont apprécié. J’étais ravie. En fait et c’est très réconfortant. C’est très important pour moi de voir les malgaches qui s’exclamaient : « mais c’est un totem de Madagascar ! C’est chouette de l’avoir fait comme ça ».

Vous travaillez surtout sur la résine et la fibre de verre. Une raison particulière ?

Cela fait une dizaine d’années que je travaille la résine et la fibre de verre. Je trouve que c’est une matière qui est malléable. Certes, on part d’une maquette au départ, mais c’est malléable. Cela permet de donner un côté moderne à l’objet qu’on crée et ça, j’aime beaucoup.

Comptez-vous travailler sur d’autres éléments de la culture malgache dans le futur ?

Pas spécialement. L’aloalo c’est vraiment pour mon projet de totem. Je vais essayer de faire d’autres variations mais ce que j’aimerais faire c’est d’arriver à travailler avec des matières qu’on trouve à Madagascar. Je suis en train de travailler dessus, mélanger d’autres matières avec résine et la fibre de verre.

Depuis quand êtes-vous à Madagascar ?

J’ai vécu toute ma vie en Afrique. J’ai grandi au Gabon. Je suis ensuite allée dans d’autre pays, le Cameroun, l’Algérie, pour arriver au Burkina Faso où j’ai passé 12 ans. Et c’est là que j’ai commencé à travailler l’objet avec les artisans. Je suis à Madagascar depuis deux ans. Quand je suis arrivée, il y a eu la COVID. Je n’ai pas pu travailler mon studio de création tout de suite. Mon atelier Nassara Design à Tanà fonctionne depuis six mois.

Comment trouvez-vous le secteur du design à Madagascar ?

C’est un secteur encore petit mais je trouve que c’est dynamique par rapport à ce que je viens de vivre avec les autres designers. Il y a des expositions très régulièrement avec la Fondation H entre autres et ce, même pendant la Covid. Les gens restaient dynamiques malgré la situation. Le fait que Tana Design ait pu exister a été un gros travail des organisateurs. Cela fait un peu moins d’un an qu’ils sont dessus. Bravo à eux. Tout ce que je souhaite c’est que l’année prochaine, il y ait la deuxième édition et que chaque année il y en ait une. Cela va donner plus d’élan au design malgache, et cela va peut-être donner envie à des jeunes de se lancer.

Tolotra Andrianalizah

lundi, 21 mars 2022 12:30

Le journal du 21 mars 2022

  • Rafitra iraisam-pirenena 4 no ahafahan’i Madagasikara misitraka vaksiny miaro amin’ny Covid-19.
  • 21 Mars andro iraisampirenena ho an’ny ala : « Ny ala sady ho amin’ny famokarana, no amin’ny fampiasana lovainjafy. »
  • « A vos Chaussettes », fomba fanentanana noho ny andro maneran-tany ho an’ny Trisomie 21.
  • Kelly RAJERISON : rain’ny Roka Malagasy sy ny « Blues ».

  • Tuléar : Parc Isalo, des mesures de sécurité à prévenir pour éviter les impacts sur le tourisme.
  • Toamasina : la célébration de la journée internationale de la francophonie est une porte ouverte de la région au monde francophone.
  • Morondava : incendie d’une église.
  • Région Nord et Ouest du pays : lancement de la plateforme marine dans la région Nosy-be et Boeny.

  • Toliara : valan-javaboary Isalo, efa misy ny fandraisana andraikitra isorohana ny fiantraikan’ny loza eo amin’ny fizahan-tany.
  • Toamasina : tombony ho an’ny faritra fankalazana ny andro maneran-tany ho an’ny frankofonia.
  • Morondava : fahamaizana fiangonana : tsy ampy ny fitaovana entina mamonjy voina.
  • Ho an’ny faritra andrefana sy avaratrin’ny nosy : Lancement de la plateforme Mégafaune marine Nosy-be et Boeny.

L’information statistique a toujours manqué cruellement à Madagascar pour les prises de décision. Cela concerne tous les domaines et la pêche ne déroge pas à la règle.

Manque de ressources. Transparency International – Initiative Madagascar (TI-IM) a présenté ce jour les risques de corruption dans la gestion de la pêche aux poissons à Madagascar lors d’un atelier qui s’est déroulé à l’Hôtel Panorama. Il en est ressorti que le secteur est fragilisé par le manque de ressources financières, humaines et techniques nécessaires au bon fonctionnement du ministère de tutelle. Parmi ces ressources, le manque criard de données statistiques pose problème et a d’ailleurs été soulevé lors de l’atelier. Un représentant du ministère parmi l’assistance a indiqué que le poisson à Madagascar est sous exploité. Une affirmation réfutée par les consultants qui ont mené l’enquête. « La dernière évaluation du stock de poisson date d’il y a 20 ans », lance Jeriniaina Rafaliarison de TI-IM qui ajoute que cette donnée est globale. « Chaque région a son stock de poisson. On ne devrait pas généraliser la question », poursuit-il en soulignant de ce fait la nécessité de décentraliser l’octroi des permis de pêche. « Dans certaines régions, on voit actuellement des signes de surexploitation », conclut-t-il.

Décentralisation

Le rapport pointe justement du doigt la centralisation des décisions sur le secteur à Antananarivo en l’occurrence l’octroi des permis de pêche et de collecte. Il déplore également la lenteur des procédures et le manque d’information chez les acteurs qui d’après TI-IM est une porte ouverte à la corruption. L’enquête a été menée dans les régions Menabe, Atsimo Andrefana, Boeny et Atsinanana l’année dernière.

Tolotra Andrianalizah

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