Oui, ils sont aussi concernés par le COVID long. Par définition, le COVID long chez les moins de 18 ans, consiste à « ressentir au moins un symptôme physique qui perdure pendant plus de 12 semaines après l’infection et qui ne peut pas être expliqué par un autre diagnostic ». Ces séquelles, plus ou moins sévères, ont un impact sur le quotidien de l’enfant. Par exemple, de la fatigue, des douleurs au dos, de la difficulté à respirer ou de l’insomnie.
Pour le moment, les chiffres disponibles sur ce sujet sont très peu et très éparpillés. Nous pouvons quand même citer une expérience réalisée en France, sur 201 jeunes patients touchés par le Covid long lors de la première vague. Un an après, 17% d’entre eux ont déclaré des symptômes toujours persistants tels que de la fatigue, des douleurs articulaires ou encore des problèmes de mémoire.
Mety ho voan’ny Covid maharitra ihany koa ve ny ankizy sy ny tanora ?
Eny, voakasik’izany koa izy ireo. Araka ny famaritana, ny covid maharitra eo amin’ny tanora dia « fahatsapana soritr’aretina iray farafahakeliny eo amin’ny vatana, mandritra ny 12 herinandro aorian’ny nidiran’ny tsimokaretina tao aminy ary tsy hita amin’ny fizahana aretina hafa izany». Ireo soritr’aretina ireo, mety ho maivana mety ho mahery kokoa, dia misy fiantraikany eo amin’ny andavan’andron’ny ankizy. Ohatra harerahana lava, marary lamosina, tsy avy miaina tsara, tsy fahitana tory.
Hatreto, mbola vitsy sady miparitaka be ihany ny tarehimarika momban’ny COVID maharitra eo amin’ny ankizy sy tanora. Afaka milaza fikarohana izay natao tany Frantsa ihany anefa isika : tanora miisa 201 voan’ny Covid tamin’ny andiany voalohany. Herintaona taty aoriana, 17% tamin’izy ireo no mbola nahitana soritr’aretina ihany toy ny harerahana, vanintaolana manaintaina sy olana ara-pitadidiana.
Les vaccinodromes mobiles sillonnent les rues ces derniers jours pour inviter les gens à se faire vacciner contre la COVID-19.
« Si on parle moins de la COVID-19 dans les pays développés actuellement c’est grâce à la vaccination. Ce qui n’est le cas à Madagascar. Nous avons encore les statistiques toutes les semaines », indique-t-on du côté de l’OMS et de l’Unicef. Le message est clair chez les partenaires du pays : la vaccination est la seule voie pour tourner la page de la COVID-19. Concrètement, Madagascar en est encore loin à cause du manque de bras à piquer. À l’heure actuelle, seule 3.49% de la population soit 1 013 840 personnes sont complètement vaccinées. Si le pays s’est fixé pour objectif de vacciner 10% de la population cible (plus de 18 ans) fin 2021, cette proportion n’a pu être atteinte que ce mois de mars.
Pour marquer le deuxième « anniversaire » de l’arrivée de la COVID-19 à Madagascar, l’OMS et l’Unicef en collaboration avec les autorités ont décidé de donner un coup d’accélérateur à la vaccination. L’ambassadeur de l’Unicef, le chanteur Mirado, était d’ailleurs dans l’enceinte des Nations unies à Andraharo pour recevoir sa troisième dose ce jour. Depuis deux semaines, les autorités sanitaires ont mis en place des vaccinodromes mobiles pour se rapprocher de la population. Des spots de vaccination sont observés un peu partout. « Nous n’avons pas encore de remontée d’informations sur l’efficacité de cette opération mais ce que je puis dire c’est que les gens sont nombreux à répondre à l’appel », déclare Luthécia Andrianarivo de l’Unicef qui indique que Madagascar a pour le moment utilisé 45% des vaccins qui sont disponibles dans le pays. « L’approvisionnement en vaccin se fait en fonction du taux d’absorption », souligne Djariatou Sow Sall, spécialiste de la vaccination à l'Unicef. Elle rappelle que les vaccins ont une date de péremption.
Chaine de froid
Concernant la chaine de froid, Djariatou Sow Sall souligne qu’il n’y a rien à craindre dans la mesure où le circuit utilise les mêmes installations que pour les campagnes de vaccinations classiques dans le pays. « Les réfrigérateurs solaires sont utilisés au niveau des centres de santé actuellement », lance-t-elle. Pour le vaccin Pfizer, les doses sont entreposées dans les six congélateurs ultra-basse température dans les locaux de la Direction du Programme élargi de vaccination. « Une fois sorties de ces congélateurs, les vaccins ont une durée de vie de 30 jours dans ces mêmes réfrigérateurs », précise-t-elle.
En plus des mécanismes COVAX de l’OMS et AVAT de l’Union africaine, Madagascar bénéficie d’un système de soutien au COVAX et des relations bilatérales pour s’approvisionner en vaccins.
Tolotra Andrianalizah
Reportage
Dans certaines villes côtières, comme à Tuléar, les coraux sont arrachés de leur milieu naturel et sont vendus aux marchés pour subvenir aux besoins des habitants. Certes, aucune loi malgache n’interdit l’exploitation des coraux. Néanmoins, cet acte est puni par la convention internationale CITES, explique le directeur des aires protégées, des ressources naturelles renouvelables et de l’écosystème auprès du ministère de l’environnement, Rinah RAZAFINDRABE.
Interview
Une bonne gouvernance environnementale consiste à gérer durablement les ressources naturelles pour que la génération future puisse en bénéficier. Pour atteindre cet objectif, il est important d’informer et de mobiliser les acteurs locaux sur le fonctionnement des ressources naturelles de son entourage. Les informations leur serviront d’outils de décision afin qu’ils puissent réduire l’impact de leurs activités sur l’environnement.
Interview avec le directeur général de la gouvernance environnementale, Rakotoarisoa Julien Noel.
DIY
Comment fabriquer une chaise à partir de 120 bouteilles de Coca Cola ? Marcellin, président de l’association Tanora Miary Miray nous explique les détails.
Actus
Reportage
Misy ireo olona mipetraka amorontsiraka maka sy mivarotra ireny vatohara ireny mba atao fampidiram-bola. Tafiditra anatin’ireo zava-manan’aina ahiana ho lany tamingana ny vatohara ary voafehin’ny lalànan’ny CITES ny fitrandrahana azy hoy ny talen’ny faritra arovana, harena voajanahary sy ny rohivoary avy ao amin’ny ministera ny tontolo iainana, RAZAFINDRABE Rinah. Hatreto, tsy mbola mbola misy ny lalàna malagasy manokana mifehy ny fitrandrahana ireny vatohara ireny.
Interview
Ny atao hoe tontolo iainana tsara tantana dia fahaizana mampiasa araka ny tokony ho izy ireo singa anatin’izany. Ny rano, ny rivotra, ny tany ary ny ala. Tsara tantana ny tontolo iainana rehefa haintsika ny mametra ireo fanimbàna sy fandotoana atao amin’ireo singa ireo ka hahafahan’ireo taranaka mbola misitraka izany any aoriana. Tokony handray anjara amin’ny fanaparihana ny fahalalana mikasika ny fomba fiasan’ny tontolo iainana ny tsirairay hoy I Rakotoarisoa Julien Noel, tale jeneraly ny haitondra ara-tontolo iainana eo anivon’ny ministera ny tontolo iainana. Rehefa hananantsika ny fahalalana mikasika izay dia afaka mandray fanapahan-kevitra hanovana na hanatsarana ny fomba fitantanana ny tontolo iainana akaiky azy indrindra ny tsirairay.
DIY
Mahavita seza iray ny tavoahangy Coca Cola lehibe miisa 120 rehefa harafitra. Hanoro ny fanaovana izany I Marcellin, filohan’ny Fikambanan'ny Tanora Miary Miray any amin’ny faritra Atsimo Andrefana.
Actus
Dans de nombreuses communes dans la partie Sud de Madagascar, la présence d’une cantine à l’école devient la principale motivation scolaire des élèves et des parents. Mais cette solution a ses limites : elle est de court terme et ne constitue pas une solution pérenne à l’abandon scolaire. Randriamananjara Fara, secrétaire générale du mouvement national pour l’éducation pour tous parle d’une forme de dépendance chez les parents, mettant en péril l’avenir de leurs enfants. Au sein de l’EPP Fieferana, par exemple, 18% des élèves ont quitté les bancs de l’école, au moment où la cantine scolaire a été supprimée. Rasoanandrianina Voahangy, la directrice, cherche alors tous les moyens pour faire bénéficier cet avantage aux élèves, ne serait-ce qu’un repas par semaine. Andriamihajaniriana Michel, responsable de plaidoyer auprès du projet SCORE, reconnait que la mise en place des cantines scolaires garantie la qualité de l’éducation.
Any amin’iny faritra atsimo rehetra iny, mbola maro ireo ankizy tonga any am-pianarana hamonjy « cantines scolaires” fotsiny. Izay ihany koa matetika no handefasan’ny ray aman-dreny azy mianatra ary rehefa tsy misy intsony ny cantine scolaire dia tsy alefa mianatra intsony ireo ankizy. Miteraka fiankinan-doha ho an’ireo ray aman-dreny ny fametrahana ny “cantine scolaire” satria tsy misahirana amin’ny sakafon-jaza intsony izy ireo ary zara lasa takalon’aina mihitsy ny fampianarana ilay zaza rehefa tsy misy izany hoy I Randriamananjara Fara, sekretera jeneraly ny fiarahamonim-pirenena Monept. Na eo aza izany dia ilaina ny fametrahana ny “cantine scolaire” satria isan’ny antoka mahatsara ny kalitaon’ny fampianarana ny fanomezana sakafo ara-pahasalamana ireo ankizy hoy I Andriamihajaniriana Michel, tompon’andraikitry ny haitaky ao amin’ny tetikasa SCORE. Ho an’ny EPP Fieferana izay tantanin’I Rasoanandrianina Voahangy, nanao fambolena kely izy ireo hiarahana amin’ny ray aman-dreny mba hanaovana “cantine scolaire” ao an-tsekoly. Na misy na tsy misy ny fanampiana avy amin’ny fanjakana dia manana voly hatrany izy ireo hampisakafoanana ny ankizy na dia indray anatin’ny herinandro aza.
La délégation de l’Union Européenne à Madagascar s’est dotée du 3e plan d’action genre pour 5 ans. Toutes les actions de promotion de l’égalité homme-femme doivent tenir compte du programme établi par l’Union Européenne dans ce plan d’action. Selon Maria Eugenia GARCIA NOGUERA, responsable du volet Droits humains et genre, ce plan touche plusieurs domaines : la gouvernance, le développement rural et les droits humains en général. Concernant le genre, plusieurs paramètres font que l’égalité homme-femme ne soit pas totalement respectée à Madagascar. L’Union Européenne développe alors avec leurs partenaires, les OSC, des programmes s’articulant autour de différents axes forts. Récemment, il y a eu la constitution d’une coalition pour la défense des droits des femmes.
Nanangana drafi-panetanana ho an’ny miralenta eto Madagasikara, maharitra 5 taona, ny delegasion’ny vondron’ny firenena eoropeana. Tsy maintsy manaraka ireo hevitra sy drafitra napetraka ao anatin’izay avokoa ireo fanentanana sy fampahafantarana ny fitovian-jo eo amin’ny lahy sy ny vavy izay atao. Araka ny fanazavana omen’i Maria Eugenia GARCIA NOGUERA, tompon’andraikitra misahana ny zon’olombelona sy ny miralenta ao amin’ity delegasiona ity dia mahakasika sehatra maro ilay drafi-panentanana : haitantana, fampandrosoana ifotony sy ny zon’olombelona amin’ny ankapobeny. Mikasika ny miralenta manokana, maro ireo toe-javatra mahatonga ny tsy fanajana ny fitovian-jo eo amin’ny lahy sy ny vavy. Manoloana izay dia mahakasika lafin-javatra maro ny tetikasa kasain’ny vondrona eoropeana hatao miaraka amin’ireo mpiara-miasa aminy sy ny firaisamonim-pirenena araka ny fanazavana hatrany. Vao haingana izao no napetraka fiaraha-mitantana ny fiarovana ireo zon’ny vehivavy.
Le changement climatique a des impacts directs sur le quotidien des femmes en milieu rurale. Dans les zones sèches comme dans le Sud, une femme peut aller jusqu’à un kilomètre pour trouver de l’eau. Ce qui occupe beaucoup sa journée et réduit le temps de travail. La recherche de bois de chauffe devient de plus en plus difficile pour elles à cause de la destruction des forets aux alentours. Alors que le temps de productivité reste très limité dans cette région, en raison de la température excessivement élevée dans la journée. Dans les milieux très réchauffées, ces femmes ne peuvent travailler que le matin et vers la fin de l’après-midi à cause de la chaleur exténuante. L’association Farm Madagascar ou Femme en Action Rurale de Madagacar s’est engagée à sensibiliser ses membres à pratiquer la culture biologique afin de réduire la production de gaz à effet de serre de leurs terres. La présidente Hantanirina Lilia Ravoniharisoa va justement nous parler du rapport de la femme au changement climatique.
Misy fiantraikany betsaka amin’ny fiharian’ireo vehivavy tantsaha ny fiovaovan’ny toetry ny andro. Mihena ny rano ka mihena araka izany ny vokatra tokony hampidi-bola ho azy ireo. Any amin’ireo toerana saro-drano toy ny any Antsimon’ny Nosy dia lany andro ireo vehivavy amin’ny fatsakana izay misy mandeha hatramin’ny 1 kilometatra. Mandany andro torak’izany ny fakàna kitay satria miharitra ny ala. Ny hafanana be loatra dia mampihena ny fotoana azo iasana ka ny maraina sy ny hariva mangatsiatsiaka ihany. Ny fikambanana FARM na Femme en Action Rurale de Madagascar Madagasikara dia nisafidy ny hanentana ireo vehivavy tantsaha hampihatra ny fambolena biolojika hisorohana ny fitombon’ny hafanan’ny tany. Hiresaka momba ny vehivavy sy ny fiovaovan’ny toetry ny andro ny filohan’ny Fikambanana Ravoniharisoa Hantanirina Lilia.
